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Date de création : 02.10.2012
Dernière mise à jour : 28.05.2014
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Publié le 28/05/2014 à 12:24 par magloireackey Tags : nouveau blog continuite

 

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www.magloireackey.wordpress.com

FIJ: L’agression ne doit pas rester impunie!

Publié le 13/05/2014 à 10:00 par magloireackey
 
12 MAI 2014
COMMUNIQUE DE PRESSE
 
L’agression d’un journaliste togolais ne doit pas rester impunie, déclare la FIJ
   
L’agression d’un journaliste togolais ne doit pas rester impunie, a déclaré aujourd’hui la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ). Selon l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), un affilié de la FIJ, le journaliste Blaise Ayégnon, également  directeur de publication de l’hebdomadaire « Œil d’Afrique »,  a été victime, dimanche 11 mai 2014, d’une agression commise par un groupe de trafiquants de drogues. Les agresseurs ont également visé son épouse et une de ses filles. L’agression a eu lieu dans leur maison à Lomé, la capitale du Togo.L’UJIT explique que, dans sa tentative de se défendre, il s’en est suivie une bagarre au cours de laquelle Blaise Ayégnon, sa femme et l’une de ses filles ont été blessées.  Interrogé sur son lit d’hôpital, Ayégnon déclare que ses agresseurs feraient partie d’un groupe d’individus sur lesquels il mènerait des investigations depuis plusieurs mois.
 
« Cette agression ne doit pas rester impunie. Nous la condamnons vigoureusement et demandons aux autorités du Togo de mener une enquête en vue d’arrêter les coupables, et de les faire juger et sanctionner », a déclaré Gabriel Baglo, directeur pour l’Afrique de la FIJ.
La FIJ se joint à son affilié l’UJIT pour demander aux journalistes de respecter le protocole de sécurité en travaillant sur des sujets supposés sensibles.

Les arts plastiques au coeur des réflexions

Publié le 07/04/2014 à 10:42 par magloireackey Tags : cerecul arts plastiques ajmp fadu espoir togo fonds financements
Les arts plastiques au coeur des réflexions

 

L’Institut Goethe de Lomé a prêté son cadre à une séance de réflexion autour de l’art plastique, le 4 avril dernier. Cette rencontre a eu pour objectif de permettre aux plasticiens de mettre les projecteurs sur leur domaine afin de trouver les voies et moyens pouvant lui permettre de se réaliser et de se développer à travers d’éventuels financements. C’est une initiative du Cercle de Réflexion culturelle groupe de Lomé (CERECUL), autour d’un thème aussi évocateur qu’important.

 En effet, cette rencontre au cœur des préoccupations des artistes plasticiens a porté sur le thème : Arts plastiques et sources de financement. Pour le conférencier, Espoir Fadu, Plasticien, Promoteur artistique et  culturel, Président de l’Association Messagère de la Jarre de Paix (AMJP) : « Le choix de ce thème par le CERECUL  est d’une importance capitale. Car, nombreux sont  aujourd’hui  les artistes, qui n’arrivent pas à  vivre de leur art. Les raisons de cet état de chose sont multiples, parmi lesquelles l’accès difficile de ces derniers aux sources de financement.  Ces difficultés se diversifient, selon chaque pays, de la volonté des pouvoirs publics, de  leur partition à la prise en compte de la place qu’occupe l’art dans  le processus de développement socio-économique et culturel. » 

On distingue des sources de financement « marchandes », c’est-à-dire, répondant à une logique de rentabilité et de marché (taux d’intérêt appliqué par l’établissement de crédit) et des sources de financement «non marchandes », c’est-à-dire, sans une contrepartie de rentabilité liée au marché (aides, subventions, mécénat, etc). Cette rencontre a aussi abouti sur des propositions pouvant permettre une homogénéité du secteur à travers la mise en commun des énergies par la création de pôles de compétitivité culturelle associant acteurs économiques d’une part, et acteurs créatifs, techniques et artistiques d’autre part, la mutualisation d’espaces de travail et de création dans une approche multidisciplinaire, les coopératives de production  

En conclusion, il a été clairement précisé que le secteur de l’art plastique a besoin de soutiens financiers pour prospérer, mais il est aussi vrai que ces soutiens seuls ne suffisent pas pour le développement d’un projet ou d’une entreprise artistique et culturelle. Ainsi, le domaine des arts plastiques a besoin aussi de la professionnalisation, de renforcements des capacités des artistes plasticiens en gestion, en management, en action commerciale, en créativité, en recherche artistique et culturelle et en  plan de carrière.

Ma petite "Jus tô" (revendeuse de jus)

Publié le 03/04/2014 à 08:27 par magloireackey Tags : fesses grosse togo histoire récit blog
Ma petite "Jus tô" (revendeuse de jus)

Photo google

 

    Il y a de ces créatures qui ne peuvent pas passer inaperçu. Un jour de repos, tôt le matin je m’installe à ma devanture pour prendre le pouhl du quartier, avec de bonnes choses pour les yeux : les collégiennes, lycéennes, jeunes étudiantes ou jeunes cadres qui soit vont au cours ou vont travailler-je les aime fraiches. Ne dit-on pas d’ailleurs qu’il faut se réveiller tôt pour avoir accès aux bonnes choses ? Ce jour, la première qui à attirer mon attention est une jeune étudiante en veste, voisine, que je n’avais pourtant jamais vu avant. C’est normal je suis au boulot toute la journée. Quelques minutes après, une demoiselle svelte et dont la forme ne semblait avoir rien de particulier, sursauta à ma hauteur comme surprise de me voir. Elle ne put s’empêcher de glisser un « bonjour grand frère » ! Elle était nouvelle dans le quartier et habitait dans l’une des maisons en face. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises. Celle dont l’aperçu de face paraissait ordinaire, drainait derrière elle, un postérieur non seulement bien rond -comme je l’aime- mais aussi bien remonté et superbement bien bombé. My God ! J’ai cru être trompé par mes yeux- car je n’avais pas mes lunettes- rapidement sans bouger la tête je tournai mes yeux dans leurs orbites pour guetter les alentours et m’assurer que personne ne me regarde afin de vérifier ce que mes yeux croyaient voir ! Quand même, le « grand frère » ne va pas mater la « petite sœur » au vu et au su de tous ! (Rire). Un peu de retenu quand même ! Mais quelle ne fut ma surprise de voir que j’étais inexistant dans ce tableau où tous les regards étaient posés sur les belles, grosses, rondes et dandinantes fesses de la lady. Hummm je suis soulagé ! Croyez-moi le spectacle n’était pas déplaisant. La jupe moulante qui arrivait aux genoux dans l’aperçu de face s’arrêtait à peine aux milieux des cuisses, tellement elle est soulevée par ce que vous pouvez imaginer ! Ah vous aussi, ne soyez pas aussi pervers ! mdr. Zut ! A quelques mètres de moi, elle appela un ZED – taxi-moto – qui la ramener chez elle. Elle alla chercher une glacière, et c’est de là que je me suis rendu compte qu’elle vendait du jus. A chaque jour de repos je guettais ce spectacle sans pouvoir le revivre jusqu’à cette nuit où…

    Cette nuit, je revenais d’une veillée mortuaire. La jeune vendeuse de jus aux fesses bien arrondies et bien bombées, semblait bloquer devant son portail. Hummm ! Mille et une idées traversèrent mon esprit. Mais quand même ! Je suis le grand frère du quartier non ? Rapidement, je me résolus à ne pas garer devant elle, tout le quartier pourrait me remarquer ! Ah mes amis il faut rester discret hein ! Je garai alors devant mon portail pour élaborer une T.A.P –technique d’approche. Dans ma réflexion, un voisin s’approcha et engagea la discussion. On était adossé à la voiture et moi je guettais, guettais et guettais encore. Ah, mon voisin non seulement tu parles beaucoup trop mais tu veux aussi savoir ce que je guette de temps à autre de l’autre côté ! Ah qui t’a même appelé cette nuit à 22 heures dépassées ? Oh, tu ne peux pas rester avec ta femme ? Yes, à peine, ai-je eu ces pensées que le courant électrique fut délesté. Oh mon Dieu tu es vraiment vivant. Poltron qu’était mon voisin bavard, il prit ses jambes à son cou et me demanda de faire pareille en faisant rentrer ma voiture. Vite j’exécutai mais revins dehors. Alors ma T.A.P est toute trouvée. Ne dit-on pas que la nuit tous les chats sont gris ? Alors dans l’obscurité, j’avançais vers ma cible. A peine arrivé à sa hauteur j’entendis « Monsieur ». Je bombai le torse et fis semblant de ne rien entendre. L’interpellation s’intensifie « Monsieur ! Monsieur ! ». D’un faux air désintéressé je m’approchai. « Bonsoir jeune dame. Vous êtes bloqué dehors ?  –comme si cela ne se voyait pas. » Avec le délestage la sonnerie ne marchait pas. Je lui proposai de lui passer mon téléphone, un Smartphone de surcroit, pour qu’elle appelle quelqu’un de sa maison. Elle l’avait déjà fait et personne ne décroche. Encore un faux air de contrariété car cela m’arrangeais qu’on ne puisse pas lui ouvrir. Je commençais déjà à rêver d’une bonne nuit à tapoter sur ses deux ballons de basket qui bondissent et rebondissent. Je lui proposai d’essayer une nouvelle fois et que si cela ne marchait pas, je pourrai lui offrir gracieusement mon lit et tôt demain matin elle rejoindra sa maison pas loin de la mienne. Les dernières tentatives ont aussi échoué, comme je m’y attendais. Nous étions sur le point de rejoindre ma maison quand des pas s’approchèrent du portail. Merde ! Qui est ce têtu qui ne dort pas à cette heure et qui de surcroît ose venir ouvrir le portail par cette nuit avancée et de délestage ! J’ai cru être le seul à avoir entendu les pas. Mais elle l’avait entendu aussi. Elle revint sur ses pas ! Mon Dieu tu es où ? Quelques secondes après, la clé tourna dans la serrure et le portail s’ouvrit. Voici celui qui fait évaporer mes rêves ! Sans mot dire elle rentra alors que je lançai mon dernier assaut sans demandé son nom je passai au numéro. Mais face à son sauveur- et moi mon briseur de rêve-, elle ne put rien dire et rentra. Du coup, le courant électrique était de retour. Eh Satan tu m’as eu hein ! Dans une honte jamais connu, je m’apprêtais à m’en aller quand le portail s’ouvrit de nouveau. Elle sortit et avec un sourire de soulagement me donna son numéro et son nom. Elle s’appelait Jasmina. Et moi je précisai que je suis un voisin qui faisait les cent pas et l’ayant aperçu, voulu l’aider. Comme seule réponse, elle me dit « on se voit demain ». Hummm bien que c’était la nuit, mon étoile n’a pas brillé. Dans une grande honte et déception que les lampadaires montraient grand comme sur un grand écran, je trainai ma carapace que j’avais du mal à porter jusqu’à ma maison. Dans un dernier regard de désespoir j’essayai de voir le portail de Jasmina car de mon portail ouvert je pouvais le voir. Pour m’assurer d’avoir eu le bon numéro, j’appelai Jasmina pour la rassurer que je suis bien rentré –comme si cela pouvait en être autrement. Rapidement j’élaborai une nouvelle T.A.P mais c’est sans compter que le lendemain je perdrais plus de mille contacts dont celui de Jasmine par mauvaise manipulation de mon Smartphonedevenu Uglyphone.

 

A très bientôt pour la suite !

Le CNA met en avant une fiction togolaise.

Publié le 01/04/2014 à 08:09 par magloireackey Tags : cinema togo cna fiction madjé ayité bataille absent
Le CNA met en avant une fiction togolaise.

   

  Toujours fidèle à sa logique d’apporter le cinéma vers les populations, le Cinéma Numérique Ambulant (CNA) Togo, a entamé en mars 2014, le projet « Cinéma en plein air au centre du Togo ». Ce projet soutenu par le Fonds d’Aide à la Culture est un projet de diffusion de films africains, fait de 40 projections dans 20 localités du centre du Togo. La particularité de cette semaine est la projection d’un film togolais.

    En effet, le film de fiction togolais programmé pour cette semaine du 31 mars au 6 avril 2014 est La bataille des absents de Madjé Ayité.  Le projet « Cinéma en plein air au centre du Togo » prend en compte deux régions du Togo: la région des plateaux et la région centrale. Il vise à créer un espace, un moment de détente et d’épanouissement pour les populations marginalisées du Togo tout en les sensibilisant sur différents thèmes liés à la culture et au développement. Chaque séance de projection est repartie en trois grandes phases: la première phase est consacrée à l'origine du cinéma à travers la diffusion d'un film comique muet. Le but étant d’attirer l’attention de la plus large fraction de la population, et de faire connaître à la jeunesse togolaise les premiers films de l’histoire du 7e art. La deuxième phase consiste en la diffusion d’un film de sensibilisation sur une thématique relative à chaque région, puisque le cinéma constitue un support pour changer les mentalités qui empêchent le Togo de se développer, et donc avoir un impact positif sur les populations. Enfin la troisième partie sera dédiée à la diffusion d’un long métrage de fiction africain, un film sélectionné au sein du catalogue du CNA pour que la population togolaise connaisse mieux son patrimoine et l’œuvre des  grands cinéastes  africains. A la fin de chaque  projection, encadrée par une animatrice du CNA Togo, une causerie-débat est organisée avec les spectateurs en langue locale afin de recueillir leurs avis et témoignages, tant sur les films que sur les sujets traités, ce qui leur permet de se nourrir des échanges avec les autres spectateurs et de leur offrir une meilleure connaissance sur la vie quotidienne, culturelle et sur le cinéma.

   Finalement, les villes qui bénéficient de ce projet sont : Anié, Amlamé, Asrama, Atakpamé, Elavagnon, Badou, Danyi, Kpalimé, Notsè et Tado pour les plateaux, et Assoukoko, Bagou, Blitta, Djarèkpanga, Kambolé, Fazao, Pagala Village, Sokodé, Sotouboua, et Tchamba pour la région Centrale. Il faut préciser que chaque localité bénéficiera de deux projections du CNA Togo au cours de la période du projet.

 

 

 

Le 8 mars à NDE Vakpo avec FENOG

Publié le 16/03/2014 à 22:30 par magloireackey Tags : 8 mars 2014 fenog nde leadership feminin lomé togo journée internationale femme
Le 8 mars à NDE Vakpo avec FENOG

 

Leadership féminin,

FENOG sensibilise les élèves de NDE Vakpossito.

   Dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme, célébrée chaque 8 mars, l’association Femme de la Nouvelle Génération (FENOG), en collaboration avec le ministère des enseignements primaire et secondaire, a organisé le 14 mars dernier une conférence-débat avec les élèves de Notre Dame de l’Eglise de Vakpossito, au sein de leur établissement. Il s’est agi de sensibiliser sur le leadership féminin ces élèves qui représentent une pépinière pour la relève de demain.

   « Comment réussir en tant que femme (jeune fille) aujourd’hui » c’est autour de ce thème qu’a été organisée cette causerie-débat. Le but de cette rencontre, est d’emmener les lycéens à comprendre et à se joindre à la lutte de la promotion de la jeune fille aujourd’hui, femme de demain, afin qu’elle soit compétitive sur le marché, compétente en tout ce qu’elle fait. Au-delà de percevoir le message qui leur est apporté, les élèves de cet établissement font déjà preuve de la complémentarité entre filles et garçons. « En disant que l’activité s’inscrit dans le cadre du 8 mars, s’ils ne l’ont pas perçu les garçons pouvaient refuser de venir. Ils vont dire c’est une histoire de femme et vous allez voir que dans la salle, eux tous sont là et sont même motivés. Ce matin, j’ai remarqué quelque chose qui m’a surpris, quand on voulait arranger les salles, c’est les garçons qui étaient là, et qui demandaient Madame on fait ça pour vous parce qu’on sait que nous devons aider nos jeunes sœurs. Donc je pense que le message est perçu et dans le collège, il y a cette mentalité qui est déjà là, puisque le délégué de l’école c’est une fille. Si les garçons ont accepté de voter pour elle pour qu’elle soit déléguée générale, je crois que la culture commence à naître ici. C’est pour ça que nous les encourageons pour que cela puisse perdurer de génération en génération », rassure Madame DOGBE Marie, Présidente du FENOG.

   Loin d’être une partie de distraction, les lycéens de NDE se sont mis à cœur joie à cette conférence-débat, et les résultats varient selon qu’ils soient fille ou garçon. Pour AGBETONYO Olivia, « J’ai retenu que le progrès et le développement vont venir de l’apport de toutes et de tous, ce qui veut dire que l’homme et la jeune fille sont tous impliqués  dans le développement et le progrès de la promotion de la jeune fille. Avant je pensais que c’est les garçons qui sont la tête mais avec l’aide du conférencier, j’ai pu  savoir que ce n’est pas seulement l’homme mais c’est le garçon et la jeune fille qui doivent agir pour que ça marche ». Mieux encore, les garçons s’engagent plus aux côtés de leurs sœurs, « Ce que j’ai retenu est que la femme et l’homme sont égaux,  aujourd’hui on affirme que l’homme est supérieur à la femme, et que le poste que l’homme a occupé la femme ne peut pas l’occuper, alors que ce n’est pas le cas. Pour aider la femme, je vais lui parler de comment réussir dans la vie, qu’elle est égale à l’homme, il ne faudrait pas qu’on la trompe que l’homme a tous les droits après le mariage», conclut GBENYO Patrick.

   Il faut rappeler que l’association FENOG est créé depuis 2006, et est installé aussi bien à l’Université de Lomé qu’à l’Université de Kara, du constat du faible taux de filles dans les cycles supérieurs de ces universités. Elle sensibilise ainsi donc les jeunes filles sur comment organiser leurs études supérieures. Même à l’avènement du système Licence-Maîtrise-Doctorat (LMD), cette association a de nouveau organisé des sensibilisations afin de permettre aux filles, surtout, de bien intégrer ce nouveau système éducatif.

 

 

Journée Internationale de la Femme

Publié le 09/03/2014 à 14:07 par magloireackey Tags : amjp fjmp femme togo journée internationale
Journée Internationale de la Femme

 

 

Après le 8 mars, la FJMP met le cap sur la Journée de la femme africaine

   Le 8 mars de chaque année est célébrée la Journée Internationale de la femme, une occasion pour marquer une pause et de réfléchir sur la situation de la femme dans nos sociétés et leurs contributions à ce développement. Au Togo, l’association de la Fille de la Jarre Messagère de Paix (FJMP) n’a pas manqué non plus l’occasion, de réunir ses membres à son siège à Lomé, pour une causerie-débat, après deux exposés, le premier sur le thème de l’année et le second sur un thème sélectionné par l’Association.

   En effet, la plus grande partie de cette causerie-débat a porté sur le thème général : Autonomisation économique des femmes, progrès pour tous et pour toutes. Ce thème évocateur a été présenté par Majesté Awute, Assistant technique, chargé des élections à la Concertation Nationale de la société Civile (CNSC) et le second par Didi Klassou, Fille de la Jarre Messagère de Paix. Le choix d’une causerie-débat, est le meilleur choix pour marquer une pause et échangé en ce jour, explique la Coordonnatrice de la FJMP, Eli Gidigidi : « A notre niveau, on n’a pas fait assez d’activités, mais on a organisé une causerie-débat autour du thème de l’année, il y a plusieurs réactions, qui pourront nous aider dans les jours à venir. Pour le 8 mars, il y a plusieurs activités qui s’organisent dans le pays. Pour nous, ce n’est pas très important de s’afficher comme association, mais le plus important est de pouvoir trouver des solutions ou moyens qui puissent vraiment aider, nous les jeunes filles à émerger, voilà pourquoi nous avons choisi une causerie-débat plutôt que d’aller faire une action qui ne prenne pas de l’ampleur.», elle conclut en précisant le meilleur contexte de célébration de cette journée : « A mon humble avis, ce n’est pas seulement le fait de danser ou de chanter, des faire des activités mais plutôt de prendre des résolutions, de faire des choses concrètes, pour voir la femme évoluée. Il faut plutôt s’asseoir et aider la femme à réfléchir. Cela ne sert à rien de se réunir et de faire des activités qui n’auront pas de suivi. » Cette causerie-débat de la FJMP a vu la participation du Président de l’Association Messagère de la Jarre de Paix (AMJP) Espoir Fadu, des Filles de la Jarre, des journalistes et des sympathisants.

   A peine cette journée célébrée, les Filles de la Jarre Messagère de Paix pense déjà, à la prochaine journée qui leur est dédiée, la Journée de la Femme Africaine, pour laquelle cette association mouille beaucoup le maillot selon sa coordinatrice. Cette Journée de la femme africaine est généralement célébrée au cours du mois de juillet de chaque année. Il faut rappeler que la Journée Internationale de la Femme est célébrée depuis 1975, et c’est par l’initiative des Nations Unies.

Patronat de la presse togolaise: du nouveau ou du déjà vu ?

Publié le 18/02/2014 à 08:25 par magloireackey Tags : togo presse privée ppt patron association conditions
Patronat de la presse togolaise: du nouveau ou du déjà vu ?

 

   La presse togolaise, vient de connaître le dernier de son nouveau-né. Il s’agit du Patronat de la Presse togolaise (PPT). Cette association a été portée sur les fonts baptismaux le 17 février 2014 à Lomé. Elle s’est assignée deux principales missions : améliorer les conditions de vie non seulement des patrons (la messagerie) mais aussi celles des collaborateurs (convention collective). Le lancement de ce nouveau regroupement de patrons de presse togolais vient à point nommé à cette heure où tous les acteurs souhaitent les états généraux de ce secteur.

   Pour les uns, cette association ne vient qu’augmenter le nombre des associations qui anime déjà la vie de la presse privée togolaise. Pour preuve, il y a déjà sur le terrain, une autre association de patrons de presse nommée le Conseil National des Patrons de Presses (CONNAPP). Pour ceux-ci, il faille apporter ce soutien à l’organisation déjà existante pour pouvoir fusionner et canaliser les efforts en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail de la presse privée togolaise. Ils en veulent pour preuve, les divers règlements de conflits suite aux interventions du CONNAPP.

   Pour les autres, c’est suite à l’échec flagrant du CONNAPP que cette nouvelle association a été créée pour enfin défendre les vrais intérêts de la Presse privée togolaise. Ce groupe donne comme exemple les différentes ratées de ce conseil, qui aujourd’hui n’est plus représentatif car regroupant des patrons qui ne partagent plus les mêmes aspirations que les autres membres de cette presse privée. Ceux-ci soutiennent mordicus que depuis certains temps, ce conseil prend des décisions et mène des démarches qui ne sont pas à l’avantage de ceux qui, il est censé défendre. Ces dernières décisions et derniers actes sont impopulaires. Ce regroupement de patrons de presse est plus proche des politiques, sinon des gouvernants, que de la corporation. Pour preuve, la convention collective, que ce conseil a demandé à relire depuis plus de trois, repoussant ainsi son adoption aux calendres grecs, a conclu ce groupe de personnes.

   Pour notre part, la naissance du Patronat de la Presse Togolaise, est une bonne chose, en ce sens que cela témoigne déjà de la prise de conscience qu’il y a un réel problème non résolu sur le terrain. Et cette prise de conscience de ces patrons, en générale, ne peut être qu’avantageux. Se penchant sur celui qui aujourd’hui préside aux destinées de ce nouveau-né, on ne peut qu’espérer que du bon car il fait partie des rares patrons de presse togolais à vouloir installer une vraie entreprise de presse qui s’inscrive dans le temps. Il est aussi parmi ces rarissimes directeurs de presse a réellement donner de vraies conditions de vie et de travail à ses collaborateurs et ou employés. Mais comme, on ne doit pas se limiter à ces premières considérations, le PPT est né, et nous attendons de le voir faire ses preuves sur le terrain car le travail qui l’attend est énorme ! Et c’est au pied du mur qu’on connaît le vrai maçon.

 

 Voici le Bureau Excécutif du PPT

1.   Président : Zeus Komi AZIADOUVO (Directeur général du Groupe de presse LIBERTE),

2.   Vice Président : Alfa ABI (Directeur de publication LE RENDEZ-VOUS),

3.   Secrétaire général : Olivier ADJA (Directeur de publication HARAKIRI)

4.   Trésorier général : Josias TSATSU  (Directeur de publication LE PARONAMA),

5.   Trésorier général adjoint : Mikaïla SAIBOU (Directeur de publication LE REGARD),

6.   Secrétaire chargé de l’information, de l’organisation et de la messagerie : Isidore Sassou AKOLLOR (Directeur de publication ACTU EXPRESS),

7.   Secrétaire chargé des stratégies commerciales, de marketing et de la publicité : Junior Edem AMENUNYA (Directeur de publication…).

 

 

Première semaine du détenu au Togo

Publié le 13/02/2014 à 07:50 par magloireackey Tags : droits conditions togo detenu homme prison lomé
Première semaine du détenu au Togo

Photo blog Fabbi Kouassi

 

Note: Cette enquête qui date de 2011, a été faite pour le journal Actu Express

 

 

Première semaine du détenu au Togo: Loin d’améliorer la situation carcérale

   

   Pour une toute première fois, le ministère de la justice, en collaboration avec l’Union chrétienne des jeunes gens, Prsp, et Fraternité des prisons, a organisé une semaine du détenu. C’était du 18 au 22 janvier 2011 à la Maison d’arrêt et de réinsertion de Lomé.  

   Cette manifestation devrait permettre aux détenus de voir autre chose que les quatre murs de leur lieu de détention. Une occasion de pouvoir toucher du doigt les conditions inhumaines de  la vie carcérale. Une seule journée dans ce lieu et nous nous sommes rendus compte de la croix que portent les détenus de la prison civile de Lomé, une maison qui tue à petit coup.

   C’est la 1ère édition de cette célébration dans notre pays que les  autorités brandissent comme un trophée de guerre. Quant aux détenus, l’occasion est toute trouvée pour renouveler leurs doléances de détresse à l’endroit des responsables du pays qui jouent aux sourds et aux aveugles face à leurs piteuses conditions de détention. « Le seul avantage que nous pouvons tirer de cette semaine est qu’au moins nous soyons persuadés que nos appels parviennent aux autorités compétentes. Cinq jours sur 365 que compte l’année, le chemin reste encore loin » confie un détenu.

  Première remarque frappante. Le rapport nombre de places disponibles et les chiffres de détenus. Construite pour 800 détenus, la prison compte 1688 hommes contre une cinquantaine de femmes. Par exemple, les 10 cellules des prévenus, cellule qui fait 5 mètres sur 4 soit 20 m2, abritent pas moins de 80 prisonniers chacune. Dans ces conditions on imagine comment les occupants s’entassent les uns contre les autres. Ils dorment à même le sol avec une simple natte, dans une cellule surchauffée, mal éclairée, humide et d’une senteur à l’image de poissons pourris. A cela s’ajoutent certaines toitures qui laissent passer les eaux de pluie. Le cas par exemple du Bâtiment 22. Pire encore, en saison pluvieuse souvent c’est toute la prison qui est inondée. Cette humidité ambiante et quasi permanente cause des maladies dermatologiques. Pour voir comment se soignent ces maladies nous nous sommes rendus à l’infirmerie de la prison. Le médecin n’a pour recette que des tablettes de  paracétamol et ou de chloroquine pour tout mal. Pas même de complément alimentaire alors que le menu de la prison se compose que d’un repas quotidien, souvent servi vers 14 heures et constitué en majorité de pâte de farine de maïs et d’une sauce incolore et sans goût.

   Au sein du nombre élevé de détenus, se trouvent beaucoup de malades mentaux, qui pavanent parmi les prisonniers et qui partagent leurs cellules. Cela n’est pas sans dégâts :« Dans notre cellule, il y’a un malade mentale qui poignarde en désordre. Il vous regarde droit dans les yeux, il donne un coup de tête et si vous bronchez il vous poignarde avec des objets qu’il retire de la pile de culottes qu’il porte», nous confie un autre détenu sous anonymat.

   Une autre observation très étonnante, la très importante quantité de cannabis au sein de la structure de redressement. De même façon nous avons été agréablement surpris de l’absence de Sodabi, la boisson locale. Entre autres problèmes dont nous avons eu écho : la pénurie d’eau,  l’absence de bibliothèque et la corruption qui fait de cette maison une vraie jungle.

 

La justice togolaise, siège de l’injustice

   La majorité des détenus de la prison civile de Lomé sont des gens qui ignorent leur date de libération. Non pas parce qu’ils ont perdu toute notion de temps mais parce que leurs dossiers sont toujours en instruction. Pour le détenu Kodjo: « le plus dur pour moi est que j’ignore quand je serai libre. Je suis ici depuis six ans et mon dossier est toujours en instruction. Le dossier qui devra servir à me libérer est classé dans les archives et impossible de le ressortir ». Des histoires similaires sont monnaie courante. La justice togolaise est souvent connue pour ses sentences à la tête du client. La corruption est une gangrène qui envoie et maintient en prison de nombreux innocents. Souvent il est difficile de connaître le chef d’inculpation qui pèse contre des détenus.« Depuis six ans que je suis détenu, c’est seulement la semaine dernière que j’ai pu prendre contact avec mon procès verbal, contenu dans mon dossier à l’instruction. Je suis accusé de complicité alors que le témoignage des auteurs me disculpe. C’est triste » poursuit Kodjo. Ainsi donc, nous nous rendons compte que ce n’est pas seulement la justice qui souffre de corruption mais tout le dispositif judiciaire depuis les commissariats et les gendarmeries. Notre enquête nous a permis de comprendre qu’un PV validé coûte 7500 FCfa à l’agent des forces de l’ordre qui l’a établi. Ainsi donc, l’abondance des faux PV est le fait d’une course vers les récompenses juteuses et gracieusement offertes. Le salaire étant dérisoire et ne permettant pas de bien vivre.

   En définitive, nous n’ignorons pas les efforts consentis pour améliorer les prestations judiciaires et les conditions de détention, mais nous estimons que des efforts supplémentaires sont encore à fournir pour parvenir à ces fins. Il va falloir alors que le programme de modernisation de la justice togolaise accélère ses pas car les détenus, les parents de détenus et toute la population togolaise voudront avoir confiance en leur institution afin que le droit soit vraiment dit.

Magloire V. Ackey

 

 

Un quartier aux couleurs PRUDENCIA

Publié le 12/02/2014 à 06:51 par magloireackey Tags : asvitto justice togo félix olivier amah
Un quartier aux couleurs PRUDENCIA

 

  Chat échaudé craint l'eau froide, dit-on souvent. C'est aujourd'hui que le Commandant Olivier Amah, revient devant la cours d'appel de Lomé, qui va statuer sur sa remise en liberté ou non. Suite à sa comparution la semaine dernière, des échauffourées ont marqué cette journée du 5 février dernier.

  En effet, le 5 février dernier suite au report de la décision des juges sur la libération conditionnelle du Commandant Olivier Amah, certains citoyens et sympathisants ont refusé de voir repartir ce dernier en prison. Cela a entrainé des échauffourées, des courses poursuites, des jets de gaz lacrymogènes et des interpellations. Et suite à ces événements, les populations du quartier, Agoè-cacaveli, qui abrite la nouvelle cour d'appel de Lomé, le Palais de la Rénovation, ont pris leur disposition au cas où cela éclate encore aujourd'hui. Les revendeuses du quartier, n'ont fait sortir que le dixième de leurs étalages, les ménagères se précipitent pour leur achat très rapidement... 

  Il faut dire qu'Olivier Amah comparait en appel pour une interview accordée à la radio Légende FM, interview dans laquelle, il est accusé d'avoir appelé l'armée au soulèvement. La peine encouru pour ce délit est d'une année, et le commandant a déjà fait plus des 3/4 de la peine encouru. Le journaliste Félix Nahm, aussi accusé dans cette affaire est porté disparu depuis quelques semaines. Olivier Ama est aussi le Président de l'Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITTO) et est détenu à la prison civile d'Atakpamé (161 kilomètres de Lomé).

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