La presse togolaise, vient de connaître le dernier de son nouveau-né. Il s’agit du Patronat de la Presse togolaise (PPT). Cette association a été portée sur les fonts baptismaux le 17 février 2014 à Lomé. Elle s’est assignée deux principales missions : améliorer les conditions de vie non seulement des patrons (la messagerie) mais aussi celles des collaborateurs (convention collective). Le lancement de ce nouveau regroupement de patrons de presse togolais vient à point nommé à cette heure où tous les acteurs souhaitent les états généraux de ce secteur.

   Pour les uns, cette association ne vient qu’augmenter le nombre des associations qui anime déjà la vie de la presse privée togolaise. Pour preuve, il y a déjà sur le terrain, une autre association de patrons de presse nommée le Conseil National des Patrons de Presses (CONNAPP). Pour ceux-ci, il faille apporter ce soutien à l’organisation déjà existante pour pouvoir fusionner et canaliser les efforts en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail de la presse privée togolaise. Ils en veulent pour preuve, les divers règlements de conflits suite aux interventions du CONNAPP.

   Pour les autres, c’est suite à l’échec flagrant du CONNAPP que cette nouvelle association a été créée pour enfin défendre les vrais intérêts de la Presse privée togolaise. Ce groupe donne comme exemple les différentes ratées de ce conseil, qui aujourd’hui n’est plus représentatif car regroupant des patrons qui ne partagent plus les mêmes aspirations que les autres membres de cette presse privée. Ceux-ci soutiennent mordicus que depuis certains temps, ce conseil prend des décisions et mène des démarches qui ne sont pas à l’avantage de ceux qui, il est censé défendre. Ces dernières décisions et derniers actes sont impopulaires. Ce regroupement de patrons de presse est plus proche des politiques, sinon des gouvernants, que de la corporation. Pour preuve, la convention collective, que ce conseil a demandé à relire depuis plus de trois, repoussant ainsi son adoption aux calendres grecs, a conclu ce groupe de personnes.

   Pour notre part, la naissance du Patronat de la Presse Togolaise, est une bonne chose, en ce sens que cela témoigne déjà de la prise de conscience qu’il y a un réel problème non résolu sur le terrain. Et cette prise de conscience de ces patrons, en générale, ne peut être qu’avantageux. Se penchant sur celui qui aujourd’hui préside aux destinées de ce nouveau-né, on ne peut qu’espérer que du bon car il fait partie des rares patrons de presse togolais à vouloir installer une vraie entreprise de presse qui s’inscrive dans le temps. Il est aussi parmi ces rarissimes directeurs de presse a réellement donner de vraies conditions de vie et de travail à ses collaborateurs et ou employés. Mais comme, on ne doit pas se limiter à ces premières considérations, le PPT est né, et nous attendons de le voir faire ses preuves sur le terrain car le travail qui l’attend est énorme ! Et c’est au pied du mur qu’on connaît le vrai maçon.

 Voici le Bureau Excécutif du PPT

1.   Président : Zeus Komi AZIADOUVO (Directeur général du Groupe de presse LIBERTE),

2.   Vice Président : Alfa ABI (Directeur de publication LE RENDEZ-VOUS),

3.   Secrétaire général : Olivier ADJA (Directeur de publication HARAKIRI)

4.   Trésorier général : Josias TSATSU  (Directeur de publication LE PARONAMA),

5.   Trésorier général adjoint : Mikaïla SAIBOU (Directeur de publication LE REGARD),

6.   Secrétaire chargé de l’information, de l’organisation et de la messagerie : Isidore Sassou AKOLLOR (Directeur de publication ACTU EXPRESS),

7.   Secrétaire chargé des stratégies commerciales, de marketing et de la publicité : Junior Edem AMENUNYA (Directeur de publication…).

    Il y a un an maintenant jour pour jour, qu’enfin je mettais en pratique les répétitifs conseils des confrères Carlos Amevor et Adzewoda Kodzo Vondoly, d’avoir un blog. Et oui nous avions eu à faire la même rédaction quand j’ai abandonné mes rêves de journaliste radio (après cinq ans de pratique) pour me retrouver dans la presse écrite. L'aventure a été très utile et je ne regrette rien. Bref, revenons à notre sujet. A l’occasion de cette première bougie de ce blog, je prends sur moi de lever un coin de voile sur ma personnalité pour satisfaire l’attente de beaucoup de personnes qui n’ont cessé de demander à mieux me connaître. J’avoue que j’ai du mal à utiliser le « je » dans mes billet car je préfère m’effacer pour ne laisser place qu’à ce que je veux partager comme le conseillent mes maigres cours de Journalisme. Ce billet est nommé « Les frères Scott et moi » parce que cette série marque un tournant déterminant dans ma vie actuelle et surtout future.

Mon contact avec « Les frères Scott »

    Il y a encore quelques semaines, j’étais de la Cellule Presse et Communication d’une grande entreprise de la place. Nous devons servir de relais entre l’entreprise et les médias partenaires. Ma principale mission était de mettre sous forme « médiatique » tous les textes que proposaient les jeunes  (Les jeunes pour moi ce sont tous ceux que je dépasse en expérience professionnelle) et ensuite de le soumettre à mon supérieur qui le validait afin qu’ils soient ventilés aux médias pour publication ou diffusion.  A un moment donné, les jeunes ont commencé à s’ennuyé parce que nous n’étions plus débordés par le travail. Ils ont commencé à regarder des films et des séries pour combler les temps libres. C’est ainsi, que je leur ai proposé de leur trouver des séries et des films. En effet, j’en avais de bons et de très bon d’ailleurs, que je dois dépoussiérer. Chose promise, chose due. Je le leur ai apporté. Dans la foulée, ils m’ont aussi proposé d’en recevoir. Je savais que je n’avais pas le temps de les regarder (parce que j’avais un autre contrat en plus de celui-ci), ni la tête à me concentrer pour cela (parce que j’ai perdu toute concentration). Mais par modestie, j’ai accepté les prendre. Parmi les films et les séries, figurait Les frères Scott, que j’avais déjà regardé.

Le déclic !

    Un samedi, j’ai vu mes réunions et rendez-vous annulés(c’est l’un de mes jours marathon). Il fallait bien que je m’occupe. Alors je me suis souvenu de cette série: Les frères Scott. Rapidement, j’allume mon labtop et sans grand intérêt, ni concentration je me suis mis à visionner. A peine ai-je suivi les premiers épisodes,  que j’ai retrouvé la concentration que j’avais perdue depuis quelques temps. Mieux encore, je me suis retrouvé dans un personnage de cette série : Lucas Scott. Les jours qui suivirent, je n’avais dans ma tête que cette série. Il faut que je la termine. Je me trouvais même du temps pour elle.

La ressemblance

Jusque-là, vous vous demandez toujours quel est le rapport entre cette célèbre série américaine et moi un inconnu Togolais n’est-ce pas ? Eh bien tenez-vous bien que je me suis retrouvé dans le personnage de Lucas Scott : sa détermination à œuvrer pour le bien collectif des fois même au péril de son bonheur, son honnêteté, son grand cœur,  ses folies, son réalisme, ses peurs, son goût pour la littérature, sa détermination à ne rien attendre de personne, sinon à ne compter que sur ses propres moyens, le garçon qui est toujours prêt pour les autres mais jamais personne n'est prête pour lui, son combat pour réaliser ses rêves, et surtout son combat pour n’avoir que le meilleur. A la différence de Lucas Scott (car il devait en avoir), moi j’ai vécu et grandi avec mes parents, et moi je suis en ce moment plus calme que lui (ce n’est que mon avis). La ressemblance était émouvante. Mieux encore, je pouvais prévoir ses actions ou réactions (anticiper la suite des évènements), tellement nous réfléchissons de la même manière. A de nombreux moments, cette histoire a paru la mienne.

La conséquence

    Le plus grand effet de cette série sur moi, est qu’elle m’a redonné espoir au bon sens. Elle m’a permis de renforcer mes convictions que le hasard n’existe pas et que le bien finit toujours par triompher de même que le travail bien fait. Elle m’a permis de reprendre mes rêves là où je les avais laissés parce que pour moi comme je n’ai pas pu réaliser les petits rêves, ce ne sont pas les grands que je réaliserai. Mais en regardant Les frères Scott, j’ai compris que je ne suis pas fait pour les petits rêves.

    Finalement, je ne vous aurais pas appris grand-chose sur moi n’est-ce pas ? Je vous l’avais dit : c’est très dur pour moi de parler de moi-même. Eh bien ceux qui ont déjà suivi cette série comprendront mieux maintenant qui je suis à quelques exceptions près de Lucas Scott. Bref, le plus grand partage que je voudrais faire est que JE REPRENDS MES REVES et cette fois-ci, je ne crois plus abandonner.

Le bilan du Blog

    En cet instant précis je suis à 71 articles (ce billet exclu) pour 4412 visiteurs et 285 J'aime. Ce bilan ne me satisfais pas personnellement (je ne suis jamais satisfait car je vise toujours le meilleur) mais je m'en rejouis car je n'imaginais pas autant d'engouement autour de mon blog. Et cela ne saurait se réaliser sans votre contribution. Du fond du coeur je vous dis merci. Et comme jai retrouvé mes rêves perdus, je serai encore ravi, très ravi même que vous puissiez rêver avec moi.

   Le 25 juillet 2013, le peuple togolais était aux urnes pour l’élection des quatre-vingt-onze députés pour la prochaine législature de cinq ans. Comme on pouvait s’y attendre, le parti au pouvoir l’Union pour la République (UNIR), la nouvelle version du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), remporte cette énième élection avec soixante-deux députés. Une victoire qui pose plus de problèmes qu’elle n’en résout. Qu’est-ce qui peut expliquer cette victoire écrasante du régime cinquantenaire ? Quelles seront les nouvelles orientations de la lutte de l’opposition togolaise ? Autant de questions qui restent sans réponse, tellement l’horizon est étroite et les marges de manœuvres très limitées.

   Pour certains, cette énième victoire de l’Union pour la République (UNIR) est la faute à la désunion de l’opposition qui est en manque de tactiques efficaces pouvant mettre dehors la famille Gnassingbé au pouvoir depuis cinquante ans. Ils en veulent pour preuve la présentation de plusieurs listes de l’opposition togolaise aux Législatives 2013. En tout, pas moins de deux listes de l’opposition. La liste du Collectif Sauvons le Togo, celle de la Coalition Arc-en-ciel, celle du parti le Nouvel Engagement Togolais (NET) pour ne citer que celles-là. Ainsi, c’est une victoire claire et nette du parti au pouvoir. Ce dernier a su occuper le terrain et mettre ses pions là où il faut et quand il faut pour suivre le processus de bout en bout. A cela, s’ajoutent les bonnes œuvres et les actions du pouvoir ces derniers mois envers les populations. Des actions qui ont milité en sa faveur.

   D’autres, par contre, sont prêts à donner leur tête à couper que l’UNIR ne peut en aucun cas gagner des élections au Togo, après plus de quarante ans de gouvernance où le détournement, l’injustice, l’impunité et la mauvaise répartition des ressources nationales restent les maîtres mots. Pour eux, pour une énième fois, la Commission Nationale Electorale Indépendante(CENI), qui n’est que le bras armé du pouvoir en place, a une fois encore bidouillé les résultats de ce scrutin en sa faveur. La preuve, comment peut-on expliquer que Lomé la capitale du Togo, où la plus grande partie des réalisations du pouvoir a été faite, ne donne que deux députés sur dix à l’UNIR ? Mieux encore, comment peut-on expliquer le fait que la circonscription électorale de Dapaong, où deux jeunes élèves qui ne réclamaient que de meilleures conditions d’études et assassinés par les éléments de ce même pouvoir, puisse accorder son vote à son bourreau ? Autant de démonstrations qui corroborent le vol pur et simple du pouvoir UNIR.

   Pour notre part, ces résultats appellent à une autre façon de concevoir et d’agir. Il ne s’agit plus de se demander qui a gagné ou qui n’a pas gagné. Mais il faut réellement poser la problématique de l’alternance. Le RPT/UNIR au pouvoir depuis cinquante ans a montré ses forces (sa capacité à toujours gagner les élections) et ses faiblesses (son incapacité à assurer la répartition équitable des ressources disponibles aux populations). De ce constat, il paraît évident, que pour que le processus démocratique togolais soit effectif, il faut aller à l’alternance et ce n’est que le vœu des populations. S’il est évident que le RPT/UNIR a toujours gagné les élections, quelles qu’elles soient, il est aussi vrai que le jeu n’est intéressant que lorsqu’à tour de rôle chaque partie peut être vainqueur. Et cela ne dépend pas que de la détermination du plus faible mais aussi du bon sens et de la volonté du plus fort. En ce sens ma grand-mère disait : « Même si on n’est le meilleur, il faut avoir la bonne fois de se laisser gagner pour réellement rendre le parcours plus intéressant pour soi et pour son adversaire. » Et à elle de conclure : « Quand tu es beau, c’est une honte. Quand tu es laid aussi. C’est également une honte ».

NB. Ce billet a été rédigé au lendemain des résultats provisoires proclamés par la CENI: UNIR 62 députés, Collectif Sauvons le Togo 19; Coalition Arc-en-ciel 6, Union des Forces de Changement 3 et Sursaut National 1.

L’acronyme DP signifie généralement Directeur de Publication. Ceci en référence à cette responsabilité noble qui est celle de diriger ou d’administrer un organe de presse et la presse écrite en l’occurrence. Mais comme sous d’autres plans, le Togo, un petit pays de l’Afrique de l’Ouest, s’est approprié ce titre à sa façon. De là, au Togo, DP peut signifier Directeur de Pacotille, Danger Public ou encore peut garder son sens initial.
En effet, DP en tant que Directeur de Pacotille, fait référence à ces personnes qui portent juste le nom sans être autant capable d’assumer les responsabilités qui y vont avec. En d’autres termes, ce sont ceux-là qui la majeur partie du temps sont dans des costumes mais incapable de pouvoir offrir ne serait-ce que le minimum vitale à leurs employés, mieux, collaborateurs. Ceux qu’on appellerait sous d’autres angles, des Bandits au col blanc. Ces Directeurs de Pacotille, après s’être acquittés des frais de récépissé - qui ne s’élèvent qu’à quinze mille francs Cfa environ vingt et trois euros- sans aucune garantie ou caution se prennent pour des rois dans leurs petits royaumes, traitant leurs collaborateurs comme des esclaves, et pire encore incapable d’honorer leurs misérables promesses de pige (cinq mille francs Cfa, environ huit euros, maximum, par parution). Ils se promènent de place en place avec ce titre comme si c’était un trophée de guerre, remporté après mille et une guerres très mortelles.
A côté de ces DP, Directeurs de Pacotille, on distingue des DP Danger Public. Cette espèce de personnes est celle là même qui soutient mordicus des propos mensongers, injustes, pas cohérents et injustes dans leurs colonnes, sur les médias nationaux et pire encore sur les médias internationaux. Ceux-ci n’ont leurs regards que sur l’espèce sonnante et trébuchante. Ils ont tendance à se confondre aux politiques et d’ailleurs à prendre leurs places avec fierté sans aucun scrupule. Détrompez-vous, les conditions de leurs collaborateurs ne sont pas mieux que celles des Directeurs de Pacotille. Ils s’égosient à tue-tête à se faire entendre à tout prix. Dans des débats c’est eux qui interrompent leurs interlocuteurs, ne laissant pas le temps à ceux-ci de pouvoir exposer leurs versions comme cela se doit. Ils sont convaincue de détenir la vérité grand « V ». En d’autres termes ce sont des arrivistes doublés de fanatisme.
Enfin, ce sens initial de DP, Directeur de Publication est toujours incarné par certains. Ce sont ceux là qui font partie de l’infime minorité, en dépit des difficultés du terrain. Malgré tout, ils essaient non seulement de donner un statut à leurs collaborateurs dont certains sont des employés mais aussi s’efforce à respecter l’éthique et la déontologie de la profession. Ceux-ci sont ceux là même qui rencontrent plus de difficultés dans l’exercice de leurs fonctions et qui se révèlent des visionnaires -ceux qui ont une vision pour leur travail-.
En conclusion, le sigle DP peut avoir différents sens, selon le comportement de chaque personne qui se revêt de cette responsabilité. Il va de Directeur de Publication à Directeur de Pacotille en passant par Danger Public.

Le 9 avril 2013, a été le témoin de la libération provisoire de l’ex-ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, ancien Directeur de Cabinet de la Présidence togolaise, ex-Directeur de campagne, Pascal Akoussoulèlou Bodjona, pour escroquerie, dite internationale. Ceci, suite à la plainte de l’Emirati Abass El Youssef. Affaire dans laquelle de simple témoin, l’ex bras droit du chef de l’Etat togolais est passé à complice. Après sept mois de détention, le ministre affectueusement appelé « Grand format » retrouve la liberté provisoire. Cette libération est une bonne chose car elle vient ainsi respecter non seulement le code de procédure qui privilégie la liberté au profit de la détention (La détention est l'exception) mais aussi remet la Justice sur les rails vis-à-vis des procédures viciées ayant conduits à la détention du ministre Pascal Bodjona. Ainsi, après cette détention, l’avenir politique du ministre « grand format » suscite des réflexions. Pour un premier groupe d’observateur s de la scène politique togolaise, d’abord, cette libération est motivée par des raisons politiques. Ainsi, dans le contexte très difficile et tendu des législatives qui approchent à grands pas, le régime quarantenaire se rend compte que la présence de la « redoutable bête politique », Pascal Bodjona, est plus qu’opportun pour lui assurer la victoire. En exemple les prouesses du ministre « grand format » lors de la Présidentielle de 2010, où après le sabotage du V-Sat, celui-ci a transporté les Présidents des Commissions électorales locales indépendantes (Celi) de l’intérieur du pays pour les convoyer vers le site Togo 2000 à Lomé, où les manoeuvres enregistrées ont permis à l’actuel Président de la République togolaise, de remporter cette élection à une majorité écrasante. Ensuite pour ce groupe, un accord est trouvé entre Pascal Bodjona et le régime en place. Donc, il a été mis en liberté pour mettre son habileté au service de ces échéances qui approchent et dont les remplaçants ne semblent point convaincants.

Par contre, pour un deuxième groupe d’observateurs, après une telle humiliation, le rang des opposants au régime de Faure Gnassingbé se voit augmenter d’un poids lourd. Pour faire payer l’ingratitude du pouvoir en place, il n y a mieux que de changer de bord. Ainsi Le ministre « grand format » mettra son expertise et son intelligence au profit de l’opposition togolaise afin de renverser le régime qui l’a humilié, le privant de la chaleur, de la considération de ses amis et de sa famille. Toujours pour ce groupe, cette détention a permis au ministre de découvrir le vrai visage de ses amis d’hier, des amis qu’il a toujours servis avec loyauté, fidélité et dignité et qui s’avèrent ses vrais détracteurs.

Pour notre part, il n y a aucun doute sur l’avenir politique du Ministre Pascal Bodjona. Certes, ça ne sera plus le grand amour entre le régime en place et l’ex-détenu, mais ça ne sera pas non plus le désamour total. Il parait alors clair, que faire face au régime quarantenaire, serait comme accepter détruire ce qu’on a mis plus de la moitié de sa vie à construire et à défendre. Cela reviendrait à renoncer à tout et s’adonner à une vie de misère d’opposant togolais. Et sachant que le Chef de l’Etat actuel est le fils politique du ministre Pascal Bodjona, le divorce total serait illusoire. Même si telle est la volonté de l'ex-ministre, la reaction du pouvoir en place le dissuaderait. Et comme le dit cet adage : « Quand votre enfant fait ses besoins sur vos cuisses, ce n’est pas avec un couteau qu’on l’enlève ! » et mieux encore comme Pascal Bodjona lui-même l'a déclaré, "La pluie peut mouiller le lion mais celui-ci ne se transformera pas en un chien".

    La semaine du 7 au 13 janvier 2013 a été très éprouvante pour le peuple togolais, en l’occurrence pour les commerçants des deux plus grands marchés du Togo, ceux de Kara et de Lomé. Ces lieux ont connus des incendies qui ont consumé la majorité de leurs biens sinon la totalité. Ces incidents, auront certes des conséquences graves sur l’économie du Togo.

    D’une part, pour certains observateurs, cette situation est le fruit des actes commandités et dirigés par l’opposition togolaise pour mettre à nu le régime cinquantenaire en place au Togo. Ceux-ci soutiennent que pour allier les femmes des marchés à ses luttes et marches, l’opposition n’a trouvé mieux que d’incendier leurs étales. Pour preuve, ces commerçants, selon le ministre de l’Administration territoriale, seraient passés le voir pour que les manifestations ne passent pas par leurs lieux de commerce.

    D’autre part, pour un autre groupe d’observateurs, cet acte criminel est une manœuvre du pouvoir en place. Pour eux, vue que les élections approchent à grands pas, il faut trouver un moyens de mettre le feu et de pouvoir après jouer aux pompiers pour s’attirer la sympathie, l’amour des populations et en l’occurrence des commerçants, qui sont en majorité constitués de femmes. Ils soutiennent, mordicus, que la pratique est connue. On est le pyromane et après on joue aux pompiers.

    Pour notre part, le débat doit aller au-delà de cette approche. Certes, il faut situer les responsabilités. C’est important. Mais il y a plus important encore. Voyant de près le film des incendies, on se rend compte de la défaillance prononcée des sapeurs pompiers du Togo, qui ne savaient à quel saint se vouer face aux flammes qui sortaient leur plus grosse artillerie. Que peuvent-ils ? Ne dit-on pas que « la plus belle fille au monde ne donnera que ce qu’elle a » ? Et il a fallu le renfort du voisin de l’Ouest pour pouvoir circoncir le feu. Cette défaillance des soldats du feu togolais s’identifie directement à l’échec du gouvernement qui n’a pas su mettre en place des structures et dispositions susceptibles de protéger les populations, ses populations. Il urge que dans cet état d’âme, l’Etat reconnaissent d’abord sa défaillance pour calmer pour peu la douleur des commerçants avant de chercher dans l’immédiat des solutions pour relancer les activités de ces derniers. Les interpellations des politiques ne feront qu'ajouter à la colère déjà grande. Et en troisième position dans un délai plus court encore s’engager à mettre en place et à la disposition non seulement des Sapeurs pompiers mais aussi d’autres structures dont les tâches sont de porter assistance aux populations, les équipements essentiels. Il en va de la sécurité de tous. A ce jour l'Etat se doit d'être le Pompier qui apaisera le coeur en feu des populations.

Nous voici déjà de pleins pieds dans l’année 2013. Une année qui sera encore un défi à relever pour nous. Nous saisissons l’occasion pour vous dire merci du fond du cœur. Merci à vous tous qui avez une fois pris de votre précieux temps pour ne serait ce que visiter ce blog. Du fond du cœur merci. L’occasion est aussi bonne pour dire merci à ceux qui ont eu confiance en ce blog qui ont accepté que leurs évènements ou interview y soient publiés. Remerciements également à ceux qui nous ont approchés pour que nous puissions faire paraître leurs évènements dans notre modeste vitrine. Nous sommes toujours disposés. Merci à tout ce monde pour la confiance.

Mais je ne saurai terminer mes propos sans rappeler que nous sommes heureux de voir le nombre de visiteurs sur notre blog. Notre joie sera encore plus grande lorsque nous nous rendrons compte de vos « J’aime » sur les articles que nous publions. Jusque là, nous osons croire que nous n’avons pas encore comblé vos attentes c’est pour cela que vos « J’aime » sont hésitants. De ce constat, pour cette année 2013, nous promettons faire plus d’efforts pour vous combler. Revenant à notre joie, elle sera totale si vous nous laissez un "commentaire" après la lecture des articles. C’est cela qui gardera vos empreintes dans les annales de ce blog. C’est cela qui ne fera plus de vous des visiteurs anonymes. C’est cela qui fera de votre visite, un moment inoubliable toujours graver dans l’histoire de ce blog à jamais. Et de notre côté, vos commentaires permettront aussi de savoir l’appréciation que vous faites du travail que nous abattons afin de redoubler plus d’efforts.
Nous nous arrêtons ici pour laisser place à notre mission. Bonne et heureuse année 2013 à vous tous. Que cette année voit l’accomplissement de vos aspirations les plus profondes. Visitez ce blog. Faites-le visiter. Il est le votre. Aimez–le. Faites-le aimer !

Le monde entier a suivi avec émotion la réélection du Premier Président noir de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique. L’Afrique n’a pas non plus manqué à ce rendez-vous émotionnel du 6 novembre 2012 dernier. Pour les Africains, cette réélection permettra à Barack Obama de mieux s’intéresser et de mieux défendre les intérêts des Africains et de l’Afrique sont continent d’origine. Cette façon de concevoir n’est pas mauvais en soi. Un premier groupe de personnes restent persuader que cette réélection de l’Africain-Américain à la Maison Blanche, est le signe que le locataire de cette maison va plus s’intéresser à l’Afrique. Selon cette conception Barack Obama a plus la main libre car il est dans son deuxième et dernier mandat. Ce qui lui donne la chance et la latitude de pouvoir échapper à la sanction des électeurs. En d’autres termes il n’a plus besoin de solliciter les électeurs pour un nouveau mandat. En ce sens, il ne doit plus se plier aux moindres caprices ni exigences de ses électeurs. Un deuxième groupe de personnes, par contre, reste d’autant plus convaincus que Barack Hussein Obama ne va pas déroger à sa ligne politique car le programme de son deuxième et dernier mandat a été défini depuis les premières heures de sa première prise de fonction en 2008. Il est bel et bien vrai que Barack Obama a des origines africaines mais on ne doit rien attendre de complaisant de lui. Pour preuve, sa seule visite en Afrique a été le Ghana, reconnu pour son modèle démocratique. Barack Obama est un président élu par les Américains et pour les Américains.

Pour notre part, il est évident que les Africains cherchent à s’identifier à un modèle. Quoi de plus normal que de vouloir s’identifier à l’Homme de couleur le plus fort de cette planète, le premier Président noir des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama. Mais nous devons vite faire de sortir de cette illusion qui nous laisse penser que Barack Obama va œuvrer pour le développement de l’Afrique au détriment de son pays. Barack Obama est un président élu par les Américains et pour les Américains. Il faut que les Africains cessent de quémander la pitié et qu’ils se mettent au travail afin d’offrir un avenir plus radieux et plus objectif à leur continent. Cela passera aussi par la bonne gouvernance des dirigents qui ne pensent qu’à leur panse. Barack Obama est un African-American et en tant que tel il ne va pas bouger le petit doigt pour l’Afrique si celle-ci ne la mérite pas.

La semaine du 29 octobre au 2 novembre 2012 a été émaillée et marquée par des incidents relatifs au commerce illicite du carburant dans la capitale togolaise Lomé et ses banlieues. Ces incidents ont opposé dans tous les cas les corps habillés et les populations. Le plus déplorable est la perte en vie humaine soit par accident de la circulation provoquée par ces forces de sécurité soit par mitraillage. Ce comportement des forces de l’ordre est très déplorable. Parce qu’aucune situation n’explique cette violence gratuite. Pour certains observateurs, ces incidents sont la preuve palpable de l’abus de pouvoir des corps habillés face aux populations. Pour preuve, ils soutiennent que ces mêmes forces de l’ordre vont raquetter sans inquiétude les transporteurs ou vendeurs de ce carburant sans reçu et sans aucune norme sachant bien que l’importation ou la vente est interdite encore que ceux-ci ne peuvent se plaindre nulle part. Il est à préciser d’ailleurs qu’on n’a jamais vu quelque part détruire les bidons d’essence saisis. Ce qui emmène à conclure avec certitude d’ailleurs que ce carburant est utilisé par ceux qui viennent les saisir et leurs frères d’armes. Pour d’autres par contre, ce comportement des corps habillés est la démonstration que les soldats togolais sont à la solde du pouvoir au lieu d’être une armée républicaine. En appui, les responsables des stations d’essence sont les autorités de ce régime et du pays. Ainsi, l’importation du carburant par les tiers est traquée avec la dernière rigueur, la dernière énergie ou dérapage avec ordre formel sans aucune poursuite. Car cette importation ne fait pas prospérer les affaires vue que le coût des produits pétroliers est élevé au Togo et plusieurs personnes préfèrent s’en en procurer chez ces tiers vu que le coût revient moins cher.

Pour notre part, nous restons persuader qu’aucun comportement ne saurait expliquer ces sorties ratées des force de l’ordre. Ils sont formés pour ces genres d’intervention ou d’interpellations sans bavure aucune. Des bavures qui sont d’autant plus encouragées par le statut qu’on donne aux corps habillé, les plaçant au dessus de la population. Le corps habillé est protégé par sa hiérarchie et se voit tout permis et agit sans crainte aucune vis-à-vis de la loi. Il urge alors que les sensibilisations et les formations soient organisés envers des agents de sécurité du Togo afin qu’ils puissent mieux comprendre la loi et leur rôle. Cela doit aussi passer par les sanctions en cas de bavures pour que ceux-ci se rendent compte de leurs erreurs. Il est aussi temps qu’on s’attaque au vrai problème de la vente du carburant afin d’épargner aux populations ces souffrances, brimades et ces dérapages.

Dans la nuit du 18 au 19 octobre 2012, les populations du quartier de Djidjolé à Lomé au Togo, en particulier les conducteurs de Taxi moto communément appelés « Zem » ont attrapé et lynché deux braqueurs qui voulaient s'emparer d'une moto. Ces actes identifiés à la vindicte populaire sont très récurrents ces derniers temps dans notre capitale et dans certaines villes du pays. Ces comportements sont mauvais et punissables par la loi car c’est se faire justice.

Pour certains, ces comportements des populations togolaises s’expliquent par le nombre très élevé de braquages sans suite favorable ces derniers jours. En effet, le vol d’engins avec ou sans braquage est devenu monnaie courante dans la capitale togolaise. Il ne se passe aucun jour sans qu’on n’enregistre un vol de moto, neuve ou usée ou pire encore de voiture. La plupart des Togolais connaissent au moins une personne qui a été victime de vol de moto ou de braquage.

Pour d’autres, ces actes sont l’expression de la colère ambiante et des frustrations que vivent les populations depuis quelques temps face à la crise sociale. La pauvreté dans le pays a augmenté les risques de stress et de réactions incontrôlées. Pour ce groupe de personnes, les populations se défoulent sur ces présumés voleurs puisqu’elles ne peuvent rien contre les vrais auteurs de leurs maux qui sont les politiques.

Pour notre part, nous estimons que la vindicte population est la conséquence directe du manque de confiance en la justice de son pays. Une population qui n’a pas foi en sa justice ne trouve mieux que de se faire justice elle-même. Ces actes répétés sont la résultante du fait que les Togolais n’ont plus confiance en leur justice. Pour cause, combien de fois la justice togolaise n’a pas déçu par sa lecture et sa façon de dire le droit. La vindicte populaire n’est pas une bonne chose, certes. Mais il est temps que les autorités judiciaires redorent leur blason afin que la confiance du peuple puisse renaître. Il faut que la justice soit pour les faibles et non pour les forts comme on l’observe depuis quelques temps au Togo. Pire encore, elle doit être indépendante, et impartiale.