Nom du blog :
papillonjoli
Description du blog :
Comme la poésie est un moyen doux et joli d'expression de la pensée, je l'utilise pour ébruiter mes
Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
26.01.2010
Dernière mise à jour :
13.08.2021
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Bateau Rare
Des tendres fleurs toujours boutons,
Soyeuses et belles, mais grises,
Sans racines déjà au fond
Obscure de la mer gisent!
Combien tu avais par dévouement
Rempli comme bateau ta besogne;
Mais pour arracher nos enfants
Dans la nuit tu as caché ta rogne.
Tu n'avais pas d'énergie
Que pour te promener dans le port;
Mais en leur faignant idôlatrie,
Hélas, tu leur as apporté la mort.
Tu avais beau garder bonne tenue,
Tu boitais déjà sur les ondes
Où, aux aguets dans la nuit, sans but,
Tu cachais tes mâts immondes.
Jadis, ton bois fin et précieux,
Quand tu traînais de gros navires,
Tu avais oublié que sous les cieux
On naît pour se mettreà vieillir.
Tu avaisété un grand chêne
Dans l'immense désert d'eau;
On t'avait rendu navire de traîne
Et par là, dauphin de port, oh!
Défenseur assidu de l'ombre
Et saint abri des oiseaux,
Quand pointait ta pénombre,
Tout te rendait un plus aimé bateau.
Des tendres fleurs encore boutons,
Des Œillets, des Iris, des Roses,
Des Jasmins immobiles au fond
Obscur de la mer reposent.
Tout triste et vieux cercueil
Quiétait autrefois navire,
Tu as laissé un people en deuil,
Dont le cœur est plongé dans l'ire.
Ténébreux comme un fantôme,
Vers la pénombre, tu as fui
En embaumant de candide arôme
Ta carcasse oubliée et pourrie.
En trompant l'itinéraire
Qui mène vers le jour naissant;
Tu as abouti au fond de la mer,
Pleines tes entrailles d'enfants.
C'en est plus méprisé ton bois
Qu'un jour quelqu'un aimait;
C'en est un monument sans Croix
Où des anges dorment sans paix.
La Terre qui les avais vus
Naître comme au printemps des fleurs,
Par ce précieux trésor perdu,
Combien elle crie de douleur!
Et de l'aube arrive l'aurore,
Mais alors, hélas! sans matin,
Au fond de la mer gisant encore
Des boutons des fleurs sans parfum.
Tu as dérobé leur fragrance
Entraînés ainsi vers l'adieu:
En noyant notre espérance
Tu nous as arraché les yeux.
Angel R. Almagro