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papillonjoli
Description du blog :
Comme la poésie est un moyen doux et joli d'expression de la pensée, je l'utilise pour ébruiter mes
Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
26.01.2010
Dernière mise à jour :
13.08.2021
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Par angelilie, le 17.05.2017
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le livre "femme" sera lu par beaucoup. c'est dédié à la femme qui en souffrant nous remplit de plaisir et soul
Par papillonjoli, le 27.07.2013
C'est un signe de noblesse
De souvenirs des temps anciens
Que nous trouvons sans presse
Dans la finesse de cette main
Elle n'est pas la main d'une reine
Et d'une sultane non plus
Ni beaucoup moins certaine
Celle de notre Venus
C'est la main fine et jolie
D'une femme d'ampleur
Dans tout son esprit
Et dans son grand cœur;
C'est la main , mes écouteurs,
De la belle Stéphanie!
Un jour les européens rencontrèrent une civilisation indienne dans leur route vers l'inconnu. Des années plus tard, ils emmenèrent des noirs de l'Afrique. Par la suite, une civilisation inimaginable s'est tenue par le mélange du blanc et du noir, avec des traits des indiens originaires de la région; mais ce mélange ne s'est pas produit sans douleur ni souffrance. C’était Cuba. Malheureusement, depuis 1959, cette civilisation génuine commença un déclin, et qui dure encore. En attendant, les cubains, alors qu'ils quittent le pays, ont répandu leur talent partout dans le monde. La musique cubaine fait partie de ce talent répandu.
Un autre jour, déjà pas si loin, nous nous rencontreront de nouveau dans notre Terre Sacrée, une fois que la tyrannie méphistophélique aurait disparu.
Pour une Révolution de Lumière
Aujourd'hui, le 14 Juillet
Est un Jour Glorieux,
Et moi, comme milliers,
Je souhaite à la France, le mieux!
Comme aujourd'hui, un jour d'antan,
Pour le nouveau, on est mort,
Et à la France on en est reconnaissant
Que pour tous soit venue l'aurore!
On souffre encore par ailleurs,
Partout tenues des tyrannies,
Mais un jour, et sans terreur,
On mettra fin à l'infâmie.
Vivent donc la Révolution et la France,
Vivent l'amour et l'amitié
Qui vouent pour tous l'espérance
Depuis ce vieux 14 Juillet.
Mais il n'est jamais vieilli,
Ce Jour Parisien et Marseillais
Parce qu'il reste toujours fleuri
Prônant chaque jour la paix!
Vivent donc la Révolution et la France,
Vivent l'amour et l'amitié
Qui vouent pour tous l'espérance
Depuis chaque nouveau 14 Juillet.
Fuite de l'enfer en Bateau Rare, tel fantôme dans la nuit
Bateau Rare
Bateau fantôme et bateau rare,
As-tu mesuré le cauchemar
Tragique qui fend nos têtes
Et la douleur des âmes défaites,
Alors que tu ignorais combien
Unissent leurs jeux enfantins?
Faignant et gloire et bienfaisance,
Et même amour, se perd l'espérance
Nécessaireà la course des ans!
Tu es parti vers le néant
Avec ton ventre plein de fleurs,
Sanségard et même sans pleurs;
Mais on te sait déjà châtié
Et notre mer plus sanctifiée!
Ils vivront toujours sans pareil,
Eternels comme le Soleil
Radient, majestueux et suprême,
Dont la chaleur que l'on aime,
Rigoureuse, mais qui sauve
Et tous gère, malgré toi, si fauve!
Au fond de l'abîme, tu en gis,
Sans beauté ni lumière,
Mais dehors, le ciel n'est gris,
Et plus sacrée en est la mer!
Bateau rare et macabre,
Puisque ton ventre s'embaume
De fraîcheur et d'arôme,
Sans fleurs tu as laissé un arbre!
Tu en gis au fond de la mer
Bien que ton ventre s'embaume,
Sans pitié ni lumière,
De fraîcheur et d'arôme
Oh, vaste mer des Anges,
Déjà divin adoré lieu,
Ne seront jamais étranges
Tant de fleurs poussant vers Dieu.
Elles poussent de la profondeur
De cette mer sanctifiée;
Si nous en avons moins de fleurs,
Cette mer en est plus purifiée!
Tuétais alors sous la nuit
Ayant vu courir tant d'années,
Si tu vivais donc sans ennui,
Par ton crime, tu t'en es damné
Déjà un oublié vieux coque,
Tu avais umprunté un faux nom;
Déjà venu d'une autre époque,
Il fallait t'appeler démon.
Tu en avais vécu cent ans
Comme un vrai vieux vampire;
S’il s'alimente de tout sang,
Tu t'en es nourri de saphirs:
Etant bateau, tu as fait pire!
Tu tombes au fond de l'océan
Où tu deviens un vrai épitaphe
Qui rappelles un crime tyran:
Treize Mars, bateau triste épave.
Ce poème fait partie de l'œuvre poétique « AMEN », abimée dans une église catholique à Paris et disparue dans l'Archevêché de La Havane
Angel R. Almagro
Bateau fantôme et rare navire!
Tu en vis au fond de la mer
Sans beauté ni lumière,
Bateau rare et macabre,
Qui sans fleurs laisse un arbre!
Alors déjà au crépuscule
C'était, hélas, ton adieu!
N'étant plus un hercule
Tu devais partir glorieux.
Tout a un début et un déclin,
Dans ce monte tout est mortel;
Ayant vécu de vieux matins
Tu refusais l'adieuéternel.
Tu as commis un crime affreux
En voulant rajeunir ton bois;
Telle action le cielémeut;
Tel crime nosâmes noie.
Tu t'es pris sanségard
A encore des fleurs en boutons;
Notre cœur en est cloué de dards
Et la vie n'a plus d'horizon.
Ces fleurs, hier encore boutons,
Des Glaïeuls, des Roses, des Lys
Des Muguets, malgré tout, au fond
De la mer, déjà épanouissent.
Et ton bois vieux et las par l'effet
De la course des ans, comme rafales
Au fond du calme reste défait
Sous la poussée de leurs pétales.
Oh, cette mer des anges
Adorée nous est déjà un lieu
Où n'en seront jamaisétranges
Tant de fleurs poussant vers Dieu.
Elles poussent de la profondeur
De cette mer sanctifiée;
Si nous en avons moins de fleurs
Cette mer en est purifiée.
Tuétais donc sous la nuit
Ayant vu courir tant d'années;
Si tu vivais seul dans l'ennui,
Par ton crime tu t'en es damné.
Déjà une vieille coque,
Tu avais umprunté un faux nom;
Venu d'une autreépoque
Il fallait t'appeler démon.
Tu avais vécu cent ans
Comme un vieux vampire;
S’il s'alimente de tout sang,
Tu t'en nourris de saphirs.
Notre ciel s'en voit moins azuré,
Notre mer moins son miroir;
Qu'as-tu pris ce trésor si pur
Pour l'emporter dans le noir?
Spectre en bois et ténébreux bateau
Qui fut un jour touffu un arbre,
Tu ne seras jamais au fond de l'eau,
Vieux ton bois, ni sanctuaire ni marbre!
Tu seras, et triste, un souvenir
Qui nous revient un autre forfait;
Vers toi tu les as laissé venir
En leur faignant amour et paix.
Et déjà au seuil de cet oubli
Par l'usure de ton ridé corps,
Pour n'entrer seul dans la nuit
Tu leur as caché la mort.
Tu avais vu de temps glorieux
Et le trouble de dures guerres
Dont les douleurs et les cris affreux
Sont encore blessures amères.
Ne te restant que peu d'heures,
Vu ta figure délabrée,
Avant de partir vers le malheur
Tu t'acharnesà l'espoir aimé.
Alors que la paix pousse au monde,
Autrement tu as agi,
Au lieu de laisser féconde
Et pleine de joie, leur vie.
Angel R. Almagro
Bateau Rare
Des tendres fleurs toujours boutons,
Soyeuses et belles, mais grises,
Sans racines déjà au fond
Obscure de la mer gisent!
Combien tu avais par dévouement
Rempli comme bateau ta besogne;
Mais pour arracher nos enfants
Dans la nuit tu as caché ta rogne.
Tu n'avais pas d'énergie
Que pour te promener dans le port;
Mais en leur faignant idôlatrie,
Hélas, tu leur as apporté la mort.
Tu avais beau garder bonne tenue,
Tu boitais déjà sur les ondes
Où, aux aguets dans la nuit, sans but,
Tu cachais tes mâts immondes.
Jadis, ton bois fin et précieux,
Quand tu traînais de gros navires,
Tu avais oublié que sous les cieux
On naît pour se mettreà vieillir.
Tu avaisété un grand chêne
Dans l'immense désert d'eau;
On t'avait rendu navire de traîne
Et par là, dauphin de port, oh!
Défenseur assidu de l'ombre
Et saint abri des oiseaux,
Quand pointait ta pénombre,
Tout te rendait un plus aimé bateau.
Des tendres fleurs encore boutons,
Des Œillets, des Iris, des Roses,
Des Jasmins immobiles au fond
Obscur de la mer reposent.
Tout triste et vieux cercueil
Quiétait autrefois navire,
Tu as laissé un people en deuil,
Dont le cœur est plongé dans l'ire.
Ténébreux comme un fantôme,
Vers la pénombre, tu as fui
En embaumant de candide arôme
Ta carcasse oubliée et pourrie.
En trompant l'itinéraire
Qui mène vers le jour naissant;
Tu as abouti au fond de la mer,
Pleines tes entrailles d'enfants.
C'en est plus méprisé ton bois
Qu'un jour quelqu'un aimait;
C'en est un monument sans Croix
Où des anges dorment sans paix.
La Terre qui les avais vus
Naître comme au printemps des fleurs,
Par ce précieux trésor perdu,
Combien elle crie de douleur!
Et de l'aube arrive l'aurore,
Mais alors, hélas! sans matin,
Au fond de la mer gisant encore
Des boutons des fleurs sans parfum.
Tu as dérobé leur fragrance
Entraînés ainsi vers l'adieu:
En noyant notre espérance
Tu nous as arraché les yeux.
Angel R. Almagro
Bateau Rare
Ô, Dieu du Ciel, et de tous, accorde,
Par pitié, aux fleurs qui sans parfum
Au fond du trône du silence gisent,
Et dont les pétales, sous la brise,
Heureux dansaient dans nos jardins,
Paix, amour et miséricorde.
Et toi, triste et vieux cercueil,
Autrefois puissant navire,
Tu as laissé un peuple en deuil,
Mais le cœur en est plein d'ire.
Or, l'auteur de tout est sévère
Quand on dépasse la félonie!
Ne pleure plus triste mer:
Parfuméclora de t'agonie!
Combien le ciel s'assombrit
Par tant de haine et de furie,
Bateau fantôme, bateau rare!
As-tu mesuré le cauchemar
Tragique qui fend nos têtes
Et la douleur desâmes défaites
Par le féroce et long chagrin
De sentir dissiper leur parfum?
Qu'as-tu ignoré, barqueétrange,
Combien unit un sourire d'ange!
Tu avais beau tenir bonne allure,
Déjà sur les ondes tu boitais
Et en béguille, dans la nuit obscure,
Ton bois immonde se cachait.
Barque puante et pourrie,
En te déguisant en neuve,
Tu as trompé nos petits
Et un déluge de larmes
A semé ta félonie.
D'un robuste joli chêne,
Ou d'un puissant et haut pin,
Tu es né bateau de traîne,
De port de mer, brave dauphin.
Tendres fleurs toujours boutons,
Vivant livides en un autre lieu,
Roses, Bégonias, Astors et Lys,
Jasmins ou Orchidées qui au fond
Obscure de la mer pâlissent,
Votre parfum demeure en Dieu!
Angel R. Almagro
La Révolution Américaine (La Guerre Révolutionnaire Américaine), suivi par l'adoption de La Déclaration d'Independence le 4 Juillet 1776 déclarèrent indépendantes les Treize Colonies Anglaises en Amérique, donnant l'élan à l'expansionnisme Américain vers le Sud et vers l'Ouest, ce qui était pour beaucoup une sorte de destinée manifeste. On dirait que l'acquisition des territoires français en Amérique fut partie du dit destiné manifeste américain d'expansionnisme, quand Napoléon Bonaparte vendit aux Etats-Unis en 1803, au prix de 15 millions de dollars, soit 80 millions de francs, l'immense territoire de la Louisiane, une surface fertile de 2, 500, 000 millions km2 environ, une extension de terre presque 4 fois plus grande que la France, allant depuis le Golf du Mexique jusqu'à la Terre de Rupert, un territoire de l'Amérique du Nord britannique, et du fleuve Mississippi jusqu'aux Rocheuses. L'achat de la Louisiane faisait alors des Etats-Unis un pays embryonnaire impérialiste, et mettait fin à l'empire colonial français en Amérique du Nord.
Celle du 14 juillet 1789, La Révolution Française, qui à différence de celle du 4 Juillet, fut une révolution universelle, parce que depuis lors le droit de l'homme et le suffrage universel, par La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 28 août 1789, se sont tenus et se tiennent encore a travers la démocratie et la pluralité politique, mais aussi parce que depuis lors l'universalité française s'approfondit à partir de la portée napoléonienne durant le Premier Empire.
Cette Révolution avait donné lieu à la Première République Française, durant le fonctionnement de laquelle se tinrent la période de la Convention écoulée sous une Terreur sanglante, ainsi que les périodes du Directoire et du Consulat, ce dernier survenu par le Coup d'Etat du 18 Brumaire qu'effectua Napoléon, marquant par là la fin de la Première République de la Révolution Française lorsqu'on instaurait le Premier Empire Napoléonien.Sans La Révolution Française, pour le bien ou pour le mauvais, la France aurait été plus grande parce que Napoléon, un sympathisant des jacobins, qui avait été promu au grade de chef de bataillon pour défendre la Convention dans le département du Var, avait facilité l'achat de la Louisiane alors qu'il était déjà l'Empereur de France.
Sans aucun doute, La Révolution Américaine et La Révolution Française eurent toutes les deux un événement similaire en tant qu'éclatement révolutionnaire, malgré leurs prémisses différentes, étant donné que l'époque féodale n'avait pas touché directement les habitants américains dont les Pérégrins du Mayflower avaient trouvé une Amérique sans stratification seigneuriale. C'était une révolte populaire non prémédité, car le peuple des deux sociétés avaient déjà assez de « leur ancien régime » de l'aristocratie et du clergé. C'étaient donc deux révolutions écologiques pour l'indépendance et une meilleure subsistance. C'était une sorte de « synchronisme » socio-économique des conflits sociaux d'alors et de catharsis des idées réprimées par la rébellion contre les normes sociales aristocratiques et ecclésiastiques, dont la française influencée par l'illuminisme de Voltaire, Diderot et Rousseau et de la Franc-maçonnerie
La Révolution Cubaine du 26 Juillet, à différence des autres Révolutions de Juillet, ne fut pas spontanée et eut lieu dans un pays en plein développement socio-économique. Elle fut un processus préconçu, du fait que les révolutionnaires qui avaient attaqué la Caserne Moncada dans la ville de Santiago de Cuba, un 26 Juillet 1953_ quand ses habitants et des visiteurs d'autres provinces s'y amusaient dans les fêtes du carnaval à quelques kilomètres de distance_ s'étaient habillés avec l'uniforme qu'utilisait l'armée cubaine de l'époque, sans oublier qu'ils avaient fait des pratiques de tire après avoir acheté des armes, contrairement aux parisiens qui avaient pris leurs armes justement dans la forteresse La Bastille, une prison à Paris, dans la rue Saint-Antoine. La population de Santiago de Cuba, les soldats et les agents de police de la ville, croyaient tous que les coups de feu de l'assaut à la Moncada étaient des feus d'artifice.
Si les idées des fondateurs idéologiques de la société cubaine comme l'abbé Félix Valera, José de la Luz Caballero et José Marti avaient à peine influencé les dits révolutionnaires cubains, ce furent des philosophes d'une autre culture qui guidèrent la stratégie révolutionnaire gouvernementale de son principal leader après le triomphe de la rébellion. C'étaient des idées philosophiques anti-écologiques parce que celles-ci prônaient la lutte planifiée des clases sociales.
La Révolution Cubaine trouva une société mûre et grandissante, justement par les idées de Valera, Luz Caballero et Marti. Cuba était donc un pays capitaliste voué à être un modèle de société splendide. L'acculturation idéologique que la Révolution imposa à la société était rétrograde et le modèle économique socialiste proposée venait d'un pays qui se déroulait sous un stage de transition entre le féodalisme et le capitaliste. Donc, ce modèle socialiste brisa totalement une supra-culture et un habitat humain naturel pour imposer une sous-culture socio-économique conventionnelle socialiste.
Lors du triomphe de la rébellion, une grande partie de la génération qui avait reçu la Révolution le 1erJanvier 1959, se rallia à celle-ci avec l'espoir de commencer un nouveau monde plus progressif pour eux. L'autre partie fut balayée. Au cours des années, un processus diachronique d'involution socioculturelle s'emparait de la Nation Cubaine, faisant que celle-ci aboutisse, de son hétérogénéité socioéconomique ascendante, à une homogénéité descendante vers le néant.
De nos jours, on ne peut parler d’aucune réussite socioéconomique atteinte à travers le processus révolutionnaire cubain. Avant le 1erJanvier 1959, Cuba était un pays en plein développement dans tous les secteurs de la société et de l'économie. Seulement, ce qu'il fallait, c'était un processus qui puisse balayer la corruption administrative et faire que les conflits de stratification sociale capitaliste ne soient pas convulsifs en établissant un système tributaire convenable qui aide les moins talentueux, les défavorisés, à faire face aux inconvénients de la « sélection naturelle humaine dans la vie sociale capitaliste», un système de redistribution et d'échange qui en tant que stratégie sociopolitique garantirait que les moins capables fassent face aux exigences de l'environnement social, s'émancipent et prospèrent.
Donc, si une révolution est un changement brusque dans l'économie, la politique et la société, Cuba n'avait pas besoin de la Révolution qui a anéanti l'habitat écologique du peuple cubain, mais d'un processus sociopolitique et administratif visant une distribution et redistribution monétaire sans nuire à la propriété privée et à l'investissement des capitaux dans la production, les services et le financement des cubains entrepreneurs. En 1959, Cuba était un pays déjà fait et mature, où il ne fallait en outre que l'amélioration ou le perfectionnement dans le secteur éducatif et de la santé publique qui étaient déjà très bons à ce moment-là.
Enfin, la dite Révolution Cubaine du 26 Juillet apporta la stagnation productive et l'enlisement du pays tout entier dans la pauvreté et la misère, en empêchant que la sélection naturelle humaine s'y tienne.
La véritable et définitive Révolution Cubaine, conçue par José Marti à partir du légat de la pensé des grands hommes indépendantistes cubains avait éclate le 24 Février 1895 comme continuation de la Première Révolution Cubaine de Carlos Manuel de Cespedes en 1868.
Malgré tout, la Révolution de José Marti n'était pas finie comme les cubains indépendantistes voulaient, dû à l'intervention des Etats-Unis dans la guerre cubaine-espagnole en 1898. Cependant, le 2 Mai 1902, la République Cubaine était établie et le drapeau cubain était hissé sur le Château du Morro. C'était à partir de lors qu'un authentique développement socio-économique et culturel commença dans le pays non sans corruption administrative. 50 ans plus tard, Cuba était l'un des pays le plus développé au niveau mondial, c'est à quoi avaient aidé énormément les conséquences de la Première et de la Deuxième Guerres Mondiales.
Vivent donc les deux Grandes Révolutions de Juillet, l'Américaine et la Française. Et que vive donc la Grande Révolution Cubaine de 1895, celle pour laquelle mourut son grand leader, José Marti.
Et un point, c'est tout!
Angel R. Almagro
Héritage génétique ou résurrection spirituelle
Un cas unique dans le monde
I
« Au-delà d'une Aventure: Un bel Amour »
Une histoire dedans ma famille
Suivant l'intérêt du millionnaire cubain Animal de Mesa pour développer son pays dans l'aviation commerciale au début du XX esiècle, quelques citoyens français sont venus à Cuba pour créer la Compagnie Cubaine d'Aviation en utilisant six avions français, à savoir deux F-60, the « Goliath », et quatre F-40.
Ces derniers avions F-40 avaient participé dans la Première Guerre Mondiale, comme ces citoyens français aussi, et dont trois Lucien Coupet, Léon Coupet et Camille Jousse avaient même combattu dans la Bataille de Verdun. Ils étaient des combattants qui faisaient partis de l'Escadrille F-25. Cette escadrille aérienne française avait joué un grand rôle depuis le commencement de la Première Guerre Mondiale, surtout durant la Bataille de Verdun, and après celle-ci.
Une fois que la guerre était finie, ces gens français, presque tous des Héros de la République Française, avaient pris part d'un équipage que l'on croyait morts l'on croyait morts lors d'un accident aérien alors qu'ils effectuaient le premier vol de longue distance de l'avion géant Farman « Goliath » depuis Paris à Dakar. Ils avaient passé deux semaines perdus dans le désert du Sahara sans nourriture et sans eau.
A Cuba, ils étaient restés un peu plus d'un an, et l'endroit le plus important durant leur séjour dans le territoire cubain avait été l'Aérodrome de Columbia de La Havane, lequel était devenu une vraie foire aéronautique à cause de la présence des avions français. Pour ces français, après les batailles de la Première Guerre Mondiale et le vol d'épreuve du « Goliath » vers Dakar, tous ces événements étant faits sans aucun repos, leur séjour à Cuba était comme une aventure laquelle avait eu lieu sous une atmosphère relaxante et chaleureuse, pleine d'affection et de bonheur.
Une femme cubaine, qui était chargée de faire la cuisine pour ces pilotes et mécaniciens français, était la femme la plus importante dans l'aérodrome de Columbia. Son prénom était Geneviève. Elle était mariée avec le propriétaire d'un petit restaurant construit dedans l'aérodrome où les français allaient manger. Le propriétaire du petit restaurant était un noir cubain et son épouse Geneviève, une belle femme métisse. Ils avaient deux fils, Gustavo et Amelia. Ils étaient noirs comme leur père qui s'appelait aussi Gustavo.
L'un des français, Léon Coupet, et Geneviève sont tombés amoureux, l'un de l'autre.
Quant à Geneviève,« ce fut le plus beau qui puisse lui être arrivé. Ce fut aimer, désirer et souffrir. Seulement Dieu put avoir créé l'amour parce que ce fut vivre plus intensément. Ce fut quelque chose qui la stimulait à faire l'impossible. Ce fut la première fois qu'elle comprit combien important c'était vivre. Et l'amour qu'elle avait pour ses enfants fut encore plus immense. Ce fut quelque chose comme un nouveau commencement. Ce fut comme voir la lumière dans l'obscurité. Quel bonheur si immense elle sentait, surtout quand elle était auprès de Léon! »
Comme résultat de cette relation amoureuse, une fille est née. Elle n'était pas noire. Malheureusement, elle était née après que les français avaient quitté Cuba. Elle n'a jamais pu connaître son père. Léon n'a peut-être jamais su qu'il était le père de Rosa, la fille que Geneviève avait délivrée le 4 septembre 1921.
En 1990, Mayra Colado, la fille de Rosa, donc la petite-fille de Léon et Geneviève, m'a donné des photos qui avaient été prises en 1920, illustrant la présence des français et des avions français à Columbia. A partir de ces photos et quelques informations que j'avais obtenues de Geneviève directement, j'ai commencé à écrire quelque chose, ce qui deviendrait l'histoire « Au-delà d’une Aventure: Un bel Amour ».
Mayra avait été ma première épouse. Quand mon fils Delphes (Delphos ) est né le 28 septembre 1974, Geneviève, son arrière-grand-mère, était la première personne qui l'a pris dans ses bras. Tristement, Geneviève est morte avant que je ne finisse la première version de mon livre écrite en espagnol « Más allá de una Aventura ». Cette version avait été écrite en espagnol pour que Mayra et Rosa puissent lire le livre et en savoir davantage sur Léon et les autres français qui étaient venus à Cuba pour créer la Compagnie Cubaine d'Aviation. Pour faire un bon travail de recherche ethnographique, j'ai reçu des cours d'Anthropologie à Boston, Massachusetts.
Quand Mayra et moi nous somme connus en 1974, j'étais déjà un professeur de français. Je n'avais rien appris sur l'histoire de sa famille pendant les cinq années que nous avions vécu ensemble. J'ai appris davantage sur sa famille dix années après notre divorce. Le fait était que cette histoire était comme un secret de famille qu'ils avaient toujours gardé intimement. Ils avaient honte en sachant la façon dont Rosa avait été conçue parce qu'on vivait dans un monde de préjudices; en plus, Geneviève avait aimé un homme français avec passion et intimité tandis qu'elle était mariée avec un autre homme. Malheureusement, il y a avait des aspects évidents qui m'ont empêché d'écrire l'histoire de ma famille étendue sans barrières, et de faire connaître cette histoire réelle, ainsi que le reste de ma création littéraire.
· La première fois que j'ai montré les photos des souvenirs de ma famille étendue à M. Bertolino, l'Attaché Linguistique de l'Ambassade de France à la Havane, en lui disant quelques mots sur Léon, Geneviève et Rosa, il m'a dit que ce n'était pas une vraie histoire, que « c'était une histoire à dormir debout »
· J'étais un opposant ouvert contre l'actuel régime cubain, et bien que je sois en réalité un citoyen américain vivant aux Etats-Unis, ces barrières-ci persistent encore. Il faut se souvenir que n'importe quel opposant à l'actuel régime qui régisse Cuba est considéré comme ennemi par le gouvernement de l'Ile.
· La naissance de Rosa était le résultat d'une indue relation sentimentale impliquant un citoyen français, un ancien combattant de la Première Guerre Mondiale et un Héro de la République Française.
· Une copie de la première création de mon œuvre littéraire « Amen » a disparue dans l'Archidiocèse Catholique Cubaine de La Havane et une autre était détruite dans l'Eglise Saint Vincent de Paul, à Paris, en 1993, dû à une fuite d'eau tombant depuis le plafond d'une chambre de l'église où la copie de mon livre se trouvait, d'après le prêtre Lazariste Roberto Gomez. J'ai appris sur ce qui était arrivé à mon livre à Paris dans une lettre que le Père Roberto m'avait envoyée. A ce temps-là, étant un Catholique Confirmé, j'étais en train d'enseigner le français à plusieurs jeunes personnes dévotes de l'église « La Merced », située dans la Vieille Havane, à Cuba. En plus, J'étais en train de recevoir des classes sur les dogmes catholiques. Concernant cette affaire avec mon premier livre « Amen », j'ai écris un épistolaire que j'ai envoyé au Cardenal Jaime Ortega Alamino in 1994
· Etant mon œuvre littéraire écrite en langue française par une personne cubaine pourrait faire penser a des gens que je ne suis pas l'auteur d'une telle création littéraire si magnifique. D'autres pourraient en prendre avantage pour usurper mon droit d'auteur de cette extraordinaire création littéraire française. Sans doute, il est plutôt mystique que mystérieux qu'une personne qui n'a jamais été dans un pays où l'on parle le français puisse écrire des œuvres littéraires en français alors qu'il est presque incapable de faire cela en utilisant sa propre langue maternelle, car la langue française émane depuis son esprit avec souplesse et si facile à travers sa bouche et ses doigts. Pour moi, écrire en langue française plutôt qu'en langue espagnole n'est pas une question d'exquisité, mais une expression ou nécessité spirituelle à partir d'une faculté innée héritée du passé. Pourrait-il être une résurrection spirituelle ?
Par malheur, il y a des gens qui ont été aux aguets dans la pénombre comme des hyènes ou plutôt comme des vautours pour se jeter sur ma création littéraire, parce que:
Canailles qui comme vautours
Dans le ciel alors déjà gris
Rôdent en attendant leur tour
Pour déchirer mon âme encore en vie
Et l'on voit d'autres dans cet arbre
Sous un temps maussade, sans feuilles,
Cachant leur désir infâme et macabre
En laissant partout tous en deuil!
Oiseaux qui agissent sans égard
Sans pitié envers la joie d'autrui
Volant encore, dans leur regard
Cette haine indue qui tout détruit!
Mais un jour, canailles oiseaux,
Le ciel alors plein de colombes,
Comme autrefois, tout sera beau,
Et sans début précoce, nos tombes !
Ceux qui sont sur l'arbre, à la cime,
Ne voulant alors à peine que le tronc
On en coupe, imaginent donc L'existence de la scie un crime.
Et heureux, là, sur toute branche
Où même sans feuilles, de leur mieux
Ils feront, même prier Dieux,
Pour que l'arbre jamais on ne tranche.
Tempêtes et fléaux qu'importent;
Que les termites l'anéantissent;
Que les fruits encor verts pourrissent,
Ou les feuilles sans automnes, mortes!
Ils restent là, sans encombre,
Comme des feuilles et des fruits,
Secs dans cet arbre déjà vieilli,
Et faible souvenir, sa bonne ombre!
II
Ma compétence dans la langue française, est-elle génétique ou mystique? Pourrait-on dire qu'elle est plutôt et génétique et mystique?
Le fait que j'ai été en train d'écrire en langue française comme n'importe quel écrivain français ou de quelle qu'autre nationalité francophone, bien que j'aie reçu une forte influence génétique provenant d'un de mes proches ancêtres qui était français d'origine, mon arrière grand-père maternel, est un mystère ou une mysticité du moment que j'écris en langue française assez bien, même quand je n'ai jamais mis les pieds dans aucun pays francophone.
Pour mieux aborder ce phénomène psycholinguistique, je voudrais ajouter des anecdotes regardant me création littéraire en français, ce qui serait important pour comprendre combien mystique est mon écriture morpho-syntactique en français:
· Selon ma mère, quand j'étais à peine un enfant de deux ans environs, un vieil homme blanc s'était approché d'elle et lui avait dit de prendre soin de moi à son compte. Des années après, quand j'étais déjà un jeune homme, et que j'ai vu le portrait de Victor Hugo, l'image de cet homme vieux m'est venue à l'esprit pour la première fois.
· En 1964, alors que j'avais 20 ans, j'étais un soldat dans l'armée révolutionnaire de Fidel Castro. A ce moment-là, la plupart des cubains appuyaient la Révolution cubaine. J'étais alors le responsable de l'instruction culturelle des autres soldats de l'unité militaire. Je leur enseignais les mathématiques, la grammaire espagnole et la biologie élémentaire. Cette unité militaire était située dans une zone agricole paysanne, dont presque la plupart de la population était illettrée.
Une fois, j'ai trouvé un livre didactique pour apprendre le français dans l'unité. Je m'étais demandé comment ce livre avait été apporté dans cette unité militaire où les langues anglaise et française faisaient parties des aspects considérés comme faiblesses idéologiques.
Quand j'ai commencé à feuilleter le livre, j'ai eu l'impression que le français m'était familier, et un grand désir d'apprendre le français m'a envahi d'emblée.
Donc, pendant mon temps libre, j'apprenais le français. Je comprenais le contenu du livre facilement. C'était un livre d'apprentissage du français sans traduction à l'espagnol.
Quelques mois plus tard, le jour où j'avais décidé de m'inscrire dans l'école de langues pour apprendre le français, on m'a envoyé dans une prison militaire par faiblesse idéologique. En fin de compte, au début de l'actuel régime cubain, un nombre remarquable de chefs militaires étaient illettrés. Durant le temps que j'étais en prison, j'ai continué à étudier le français par moi-même.
· En 1965, quand j'avais quitté la prison militaire, je me suis inscrit dans l'école de langues. Depuis le début, les gens pensaient que j'étais haïtien à cause de la façon dont je parlais français.
Aux premiers instants, j'allais à l'école habillé en uniforme militaire de campagne, car j'étais encore soldat. Je continuais à enseigner la mathématique, la grammaire espagnole et la biologie élémentaire aux soldats qui étaient tous illettrés. Au début de la Révolution, on nous avait offert la possibilité d'étudier. Pour commencer à étudier, il fallait rester au mois six mois dans les montagnes où la guerre révolutionnaire avait eu lieu. Une fois, alors encore dans les montagnes, Fidel Castro y étais allé en personne pour nous dire qu'on ne pouvait pas étudier, qu'il fallait s'engager dans l'armé pour combattre l'Impérialisme.
En tant qu'étudiant de français, depuis le commencement, j'étais le moniteur de la classe, c'est-à-dire l'assistant du professeur. J'ai été le moniteur dans tous les cours. Les études de français avaient sept niveaux. En total, les sept niveaux duraient trois ans et demi.
Quand j'ai fini le premier niveau, j'ai pu seulement assister quelques jours au deuxième niveau parce que j'ai été envoyé à la campagne pour couper de la canne à sucre. C'était un réquisit pour être démobilisé de l'armée. Je suis resté plusieurs mois dans les plantations de canne à sucre. Le travail à la campagne était si intense que je n'ai pas pu étudier français.
Quand j'ai fini mon séjour à la campagne après avoir coupé de la canne à sucre, j'ai été démobilisé de l'armée. Je suis retourné à l'école de langues. Mes copains de classe étaient déjà dans la période d'examens finaux du cours de français du deuxième niveau.
Le bureau d'inscription de l'école ne voulait pas me laisser continuer avec mes copains qui finissaient déjà le deuxième niveau Je me sentais un peu vexé. Du point de vue de la logique, j'avais trop manqué à l'école, et en plus, je n'avais pas acquis les connaissances enseignées dans le deuxième niveau. Il ne manquait qu'une semaine à peu près pour que le cours finisse. De toute façon, j'avais le droit de faire les examens. Donc, j'ai étudié par moi-même pendant une semaine. J'ai demandé de faire un examen extraordinaire pour rejoindre mes copains de classes, y compris ma fiancée Xiomara. A la fin du premier cours de français, elle avait été choisie la reine de beauté de l'école (durant ma vie, j'ai été fiancé de trois reines de beauté). L'examen extraordinaire de français avait plus de difficultés que les examens standards.
On m'a permis de passer l'examen extraordinaire. On croyait que je n'allais pas y réussir. Je m'étais bien préparé. J'au eu 98 points. Je n'ai pas pu obtenir 100 points parce que je n'avais pas eu l'assistance nécessaire requise. Donc, j'ai rejoint mes copains en troisième niveau où j'ai continué à être leur moniteur.
· Alors en troisième niveau du cours de français, j'ai appliqué pour travailler comme guide-interprète dans l'Institute Cubain d'Amitié avec les Peuples (ICAP). Etant seulement en troisième niveau des études de français de l'école de langues, c'était un défit. Quelques mois plus tard, j'étais le guide-interprète principal de français dans l'événement culturel international « le Salon de Mai », tenu à La Havane en 1967.
· Durant cet événement-là, alors que j'étais en train de prendre quelques boissons dans un bar de l'Hôtel National de Cuba avec la femme de Pierre Golendorf, une femme française avec des yeux bleus très beaux, elle m'a dit qu'elle avait l'impression que j'étais mieux compris quand je parlais en français que quand je parlais en espagnol. C'était quelque chose qui m'avait affecté dans mon propre pays. C'est-à-dire j'étais plus expressive en utilisant le français que l'espagnol. Ce phénomène psycho-linguistique s'est manifesté quand je suis entré en contact avec la langue française.
· J'ai commencé à écrire des poèmes en langue française en 1968. J'étais déjà dans le cinquième niveau du cours de français. Chaque jour, quand j'arrivais dans la salle de classes, j'écrivais un petit poème de quelques vers dans le tableau. Le professeur suisse, Jean-Jacques, lisait le poème et disait : « Pas mal! » Tous mes poèmes étaient des alexandrins avec des rimes, souvent des rimes croisées. C'est justement la rime qui fait que ma production poétique ne soit pas une question d'apprentissage ou acquisition pratique, mais de transfert ou héritage génétique.
· Plus encore, une femme de la Czechoslovakie, qui travaillait comme professeur de français dans l'école de langues en 1968, croyait que j'étais une personne provenant du Maroc quand elle m'écoutait parler en français, surtout par la couleur de ma peau. Cette femme tchèque enseignait les français dans le sixième niveau du cours de français. En ce temps-là, j'étais élève au septième niveau. Tout à coup, elle a dû quitter Cuba, laissant la salle de classes sans professeur. Aucun autre professeur ne voulait prendre sa place. Ils étaient tous cubains, sauf mon professeur du septième, qui était franco-espagnole. Tous les professeurs étaient diplômés, mais ile ne se sentaient pas capables d'enseigner français au sixième niveau.
C'était alors que mon professeur a dit au chef du département de français que j'étais la seule personne capable de remplacer le professeur du sixième niveau. C'est ainsi que je suis devenu professeur de français. J'étais un élève du septième niveau du cours du français et, en même temps, j'en étais devenu professeur du sixième niveau.
· Une femme française qui travaillait aussi dans l'école de langues comme professeur de français, et où j'avais commencé à travailler en 1969, avait demandé au chair du département de français si j'étais parisien. Apparemment, croyant que j'étais français, elle n'était pas claire de quelle partie de la France j'étais originaire. On dirait qu'elle ne m'avait jamais écouté parler en espagnol, mais en français bon et fluide. En ce moment-là, j'étais déjà le professeur de français du septième niveau. Etant donné que jusqu'alors seulement des gens francophones avaient enseigné le français en septième niveau, c'était logique qu'elle croyait que j'étais français ou originaire de quelque autre pays francophone. Paraît-il qu'elle ne savait pas que j'étais cubain et que je n'avais visité aucun pays francophone.
· C'était en 1988 que j'ai décidé de garder mes écrits poétiques pour éditer un livre. Le fait était que lorsqu' un de mes collègues universitaires avait vu un de mes poèmes, elle avait pensé que c'était à Victor Hugo l'auteur. Quand je lui dis que c'était à moi, ce poème, elle m'a dit de ne pas jeter mes écrits, de les garder.
· Cette même année, concernant la prose et la traduction, quelque chose de cruel allait avoir lieu:
ü Je donnais des cours de français à des professeurs de l'Institut Supérieur de Science Agricoles et Zootechniques, actuellement l'Université Agricole de La Havane, où je travaillais comme professeur. Ces professeurs-ci recevaient des cours des français parce qu'ils devaient partir pour l'Afrique francophone où ils devaient enseigner la Zootechnie. L'un de ces professeurs-ci, le Dr. Ayala, était parti au le Congo pour travailler dans l'université congolaise. Depuis ce pays-ci il m'avait fait parvenir des écrits en espagnol pour que je les traduise en français parce que c'étaient les conférences qu'il devait utiliser pour ses classes là-bas. C'était une vingtaines de conférences. Je les avais traduites très vite parce qu'il en avait un grand besoin. Les classes allaient commencer en quelques jours. Je lui avais fait envoyer les conférences déjà en français au moyen d'une maison d'édition à La Havane. Les conférences que j'avais traduites en français étaient sur « l'Agrostologie Tropicale ».
ü Des années pus tard, alors que je cherchais des références bibliographiques dans la bibliothèque de l'Université Agricole de la Havane où je continuais à enseigner le français et l'anglais, j'ai trouvé un livre sur « l'Agrostologie Tropicale ». A ce moment-là, je m'étais énormément fâché en pensant que Mr. Ayala m'avait fait traduire des conférences en français sur l'Agrostologie Tropicale alors qu'il y avait un livre sur la même matière d'étude. Alors, j'ai emprunté le livre et quand je l'ai feuilleté, j'ai vu que c'était une traduction d'un soi-disant livre du Dr. Ayala. En bas de la première page, se trouvait le nom du traducteur: c'était mon nom. Les conférences que j'avais traduites des années auparavant c'était un livre que le professeur Ayala voulait faire éditer et publier. On ne m'avait rien dit. On m'avait caché sur l'existence de ce livre. Le fait est qu'ils ont toujours profité de mon talent en français, parce qu'ils ont tendance à agir comme des « vautours aux aguets» envers leurs opposants, ou ceux qui diffèrent de leur idéologie. Depuis lors, je n'ai jamais pu rencontrer le professeur Ayala!
· En 1989, J'ai écrit mon premier travail littéraire ayant une valeur stylistique et esthétique sur le Bicentenaire de la Révolution Française alors qu'on célébrait cet événement dans l'Université de La Havane. C'était un long poème d'une vingtaine de pages écrit en vers alexandrine syllabique.
· Dans cette même année, Jacques Fontanille, un français savant en Sémiotique et l'un des plus importants partisans de l'Ecole de Sémiotique de Paris m'a dit que le style de mes écrits littéraires appartenait au style littéraire de la poésie française du XVIème siècle. Il m'a dit ce commentaire après avoir lu quelques poèmes de mon livre inédite « Femme », enregistré des années dorénavant dans Le Bureau du Droit d'Auteur de la Bibliothèque du Congrès des Etats-Unis, une fois que j'avais quitté Cuba dû à des motifs idéologiques et aux manques d'opportunités pour développer et agrandir ma poésie.
· A plusieurs reprises, quelques gens des pays francophones, quand ils m'écoutent parler en français, alors qu'ils savaient j'étais cubain, ils me demandaient si l'on parlait le français à Cuba. Pas mal de gens dont le français était leur langues ne croyaient pas que je sois cubain dû à mon intonation en français et au fait que je sois plus capable d'écrire des poèmes en français qu'en ma langue maternelle. Il y a eu des cas où des gens ont essayé d'usurper mon exclusivité du droit d'auteur sur ma création littéraire en sachant que je n'étais pas francophone, alors, et surtout, que je vivais sous un « régime des vautours ». Beaucoup de gens continuaient à penser que j'étais haïtien.
à suivre