Ce site est dédié aux millions d'Européens qui, malgré d'incessantes campagnes de désinformation, ne croient pas que les Juifs ne sont capables que du pire; ne dissimulent pas leur antisémitisme dans le langage de l'antisionisme; et savent qu'Israël représente ce qu'il y a de meilleur dans une démocratie.
mardi 21 octobre 2008
Masarat pour la Palestine: "asseoir l’espoir" sur ... des "chaises-oeuvres"
Dans la rubrique "République Populaire de Wallonie" et sous le titre "Le Cirque de la Province du Hainaut en Palestine", l’hebdomadaire satirique Père Ubu (16 octobre) reproduit une lettre passionnée portant la signature de la Députée provinciale Annie Taulet (Parti socialiste) et sur laquelle il porte un regard très critique :
"La Députée provinciale PS Annie Taulet n'a rien trouvé de mieux que de dépenser notre pognon dans une "mission provinciale" en Palestine pour y fonder une école de cirque. Sans doute que le taux de chômage des jeunes de 40% n'est pas sa première priorité...".
Effectivement, dans la lettre la Députée provinciale assure ses Chères Amies et ses Chers Amis qu’elle est une militante pro-palestinienne très active et que la "mission provinciale" ayant même renforcé sa motivation pour la cause palestinienne, elle apporte tout naturellement son soutien à l'"opération de solidarité avec la Palestine si bien dénommée 'Asseoir l’espoir'". Cette initiative suscite et son "enthousiasme" et son "émotion" car il s’agit d’un "projet intense destiné à récolter des fonds au profit d’une école de cirque en Palestine".
Les écoles provinciales de Mons-Borinage participent au "projet intense"
"Réaliser des "Chaises-œuvres", tel est le challenge auquel ont participé des artistes connus, inconnus, en herbe et tout [sic] qui manifestait un certain sens artistique pour modeler, créer, décorer une chaise classique. Les écoles provinciales de Mons-Borinage se sont évidemment impliquées dans ce projet, à ma demande."
Rappelons que ce site avait souligné en janvier les aspects politique et anti-israélien du festival Masarat, annoncé pourtant comme culturel, et notamment la manière dont le spectacle de cirque était présentée par la communauté francophone : Masarat: "de muur" et "le mur de la ségrégation".
Sur Bruxelles-Wallonie-Palestine 2008 (Masarat):
- "Le mur de la ségrégation" - Masarat Palestine 2008
- Le Zan Studio de Ramallah
Voir également (en février 2008):
- Crimes de guerre israéliens au Liban jugés à Bruxelles
jeudi 17 avril 2008
"La Wallonie soutient un projet appelant à la destruction d'Israël", Joods Actueel
"La Région wallonne subsidie une projet artistique qui appelle à la destruction de l'Etat juif, indique le magazine Joods Actueel, qui a publié sur son site internet un article sur le projet en question accompagné de réactions. Mais c'est surtout une carte d'Israël faisant référence à la Belgique qui fâche.
Selon l'auteur de cet article, il s'agit du projet Masarat, qui permet à des artistes palestiniens de se rendre à Bruxelles. Un certain nombre de ces artistes sont controversés car ils seraient à l'origine de messages de haine à l'encontre d'Israël et d'incitation à la violence. Masarat aurait également exposé des posters artistiques appelant à un boycott de produits israéliens.
L'oeuvre au centre de la critique est une carte du Moyen-Orient sur laquelle la Flandre est représentée en lieu et place d'Israël et la Wallonie comme les territoires palestiniens. Quant à la bande de Gaza, elle est figurée comme les Fourons." (belga)
Suite à des critiques de la Communauté flamande, la carte a été supprimée. Par contre, le contenu du site ayant trait à Israël n'a pas été modifié - on y trouve toujours l'expression "le mur de la ségrégation" ainsi que l'éloge du Zan Studio.
Ci-dessous une affiche qui représente on ne peut plus clairement les valeurs contraires à la paix défendues par le Zan Studio:
Affiche du Zan Studio: Another Voice
"Le Concert "One Million Voice[s]" n' a pas eu lieu. il prétendait réunir des acteurs de paix israéliens et palestiniens. Selon la grande majorité des Palestiniens, le projet visait surtout à normaliser les relations entre un occupant et un occupé. Pour nombre de militants palestiniens, ce projet faisait la promotion d'une fausse paix, d'une paix sans justice, d'une paix sans la fin de l'occupation, sans le droit au retour des réfugiés. La plupart des associations et ONG's palestiniennes se sont mobilisées contre ce projet. Vous pouvez lire à ce sujet cet article. Zan Studio a participé à la campagne de boycott contre "One Million Voice[s]" en créant ce poster."
Voir également:
Flamands=Israéliens, Wallons=Palestiniens, et autres délires de la propagande palestinienne, Macina (UPJF)
mercredi 9 avril 2008
Les Ministres Fadila Laanan et Fadela Amara visitent Israël
Les Ministres Fadila Laanan (Belgique) et Fadela Amara (France) se sont rendues en Israël et en reviennent avec des narratives diamétralement opposées. Fadila Laanan, Ministre de la Culture et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, déclarait le plus sérieusement du monde à l’occasion de la présentation de la saison artistique palestinienne qui se tiendra à Bruxelles, en Wallonie et à Paris en 2008: "A Haïfa, une artiste avait construit une sculpture haute de 10 mètres représentant un mur. Elle m’a demandé de la casser. Je l’ai fait. Ce n’était pas un acte iconoclaste. Ce n’était pas une oeuvre d’art brisée. C’est dans le malheur, dans la représentation du malheur, que j’ai cogné. J’ai mesuré là combien les actes symboliques sont nécessaires, libérateurs. A quel point l’art et les artistes font signe. A quel point, ils font sens." La Secrétaire d'État de la République française Fadela Amara a confié dans un entretien accordé au quotidien israélien Haaretz qu'elle s'était très bien sentie en Israël et que la diversité ethnique du pays l'avait frappée. Pas de langue de bois, pas de propos convenus si chers aux détracteurs d'Israël, pas de pédanterie. Quel regard porterait Fadela Amara sur festival Masarat où il est question de “mur de la ségrégation” et dont il est à regretter que l'un des invités soit le Zan Studio (qui vient d’avoir les honneurs du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris) qui dénie le droit d’existence d’Israël? "Amara says that when she was in Israel, she actually felt quite at home. She was invited here in June 2004 as part of a delegation of leftist women that met with Israeli and Palestinian women. ... "I felt very comfortable [in Israel]. I wasn't the object of special stares, as often happens toward foreigners. I didn't feel any racism, though I'm certain it exists. You have all the colors there so it's become almost natural to see white, yellow, brown." By your appearance, you could certainly pass for Israeli. Maybe that's the reason? "Maybe, but I'm not used to that. Here in France, I get looks. To the French, I'm not very 'French.' We're living here under a dominant culture. When your name is François and you're white with blue eyes, it's one thing. But when your name is Fatima and you've got a little color, the look you get is different. In Israel - because of the variety of people, I didn't feel that. In fact, I met a lot of young people there and it happened more than once that I was talking with a Palestinian and thinking he was an Israeli or vice-versa. Luckily, some of them were wearing a Star of David, otherwise I would have been confused all the time." Did your visit change your views in any way? "The point of view of the residents of the suburbs in France regarding the Israeli-Palestinian conflict is very narrow: The young Palestinians whom I met asked me to explain to the youths of the suburbs that their anti-Semitic acts are not helping them. That it creates a boomerang that hurts them in world public opinion. I was very impressed by this talk from the Palestinians I met, which was so different than that of the youths of the suburbs - some of whom, by the way, were put up to what they did by Islamic activists." Is France anti-Semitic? Is it Islamophobic? "No on both counts. We're good students. We've managed to reduce the number of anti-Semitic acts, but it's not enough, we have to continually keep at it. As for Islamophobia - there's no such thing. It's an invention of the Islamists that shouldn't be taken up." But racism against Muslims - doesn't that exist in France? "You have to be careful with the terminology. Anti-Semitism is a fact and we know exactly what it has led to in our history. It can't be compared to anything else. I'm not prepared to accept moral preachings from some Muslim intellectuals who use the term 'Islamophobia' as a parallel to anti-Semitism. When it comes to acts against Muslims, their religion doesn't play any part. These are racists acts, period. You can't liken the Holocaust and the memory of it to my personal-family memory, which is of the colonization in Algeria. It's true that my father, who was born in the colonial period, was deprived of his rights. He was not allowed to attend school, and I can only regret these 'sad intervals' of French history. But that has nothing whatsoever in common with the Final Solution. The terrible Holocaust was the most barbaric act the world ever came up with. It's not like anything else at all. Not even the genocide in Rwanda." In Rwanda, it was an organized genocide, though. "But it wasn't set out or carried out in the same mechanical and sick fashion. In my opinion, the trap that some intellectuals try to use by putting everything on an equal footing in the name of some sort of competition among memories is the ultimate anti-Semitic act. A deluxe act of anti-Semitism. "Unfortunately, the problem of anti-Semitism isn't fully resolved in my country. It's returning in a new formula in the suburbs, where the Islamists have rotted our children's brains. If we had properly fulfilled our roles and if we had radically reduced anti-Semitism in France, including in administration, we wouldn't be witnessing its renewal today in the suburbs, in its Islamic form, together with its discourse, which has fascist overtones. It's all because of our cowardice and because we didn't want to admit and we didn't want to know. "I have Jewish friends who tell me - Fadela, we don't want to talk about memory. That's a choice that I respect, but if these things aren't said, then no one will be protected." In other words, on the question of teaching the Holocaust, you support President Sarkozy's controversial proposal to assign each elementary school pupil the task of remembering a single Jewish child who perished in the Holocaust? "Yes, I have no problem at all with it. Maybe because I didn't experience it myself. But I'm so anxious for it not to happen again that I'd do anything for that purpose. The idea of adopting the memory of a child who perished in the Holocaust - maybe not by an individual student but by an entire class - is good, effective and necessary. Especially today. "People talk about so many memories - colonization, slavery, etc. - but the emphasis has to be on the Holocaust, because we haven't sufficiently internalized the memory of it: Just two years ago, a young man from one of the suburbs was tortured for a month. And why? Because his name was Ilan [Halimi - A.P.] and he was a Jew. For a whole month. Can you imagine? A whole month. Thirty days. Do you understand what that means? Everyone knew about it. Or a lot of people, at least. And afterward they threw him out like a dog, and all because of his Jewish origin. It's intolerable. Just intolerable." |
mardi 5 février 2008
En Israël la ministre belge francophone de la culture Fadila Laanan "casse" un mur
Ceci est une fiction : Imaginons le scénario suivant. Le Ministre de la culture israélien se rend en visite officielle en Belgique. Il se trouve en présence d’une sculpture d’une hauteur de 10 mètres représentant un centre d’enfermement pour étrangers en situation administrative irrégulière, dans lequel sont retenus des enfants. (Le Soir : "… comment peut-on accepter qu’un étranger de 9 ans, qui n’a rien fait, soit enfermé, alors que la loi interdit d’enfermer un Belge de moins de 14 qui a commis un délit ? … l’État a l’obligation de protéger les enfants de maltraitances, alors que la Belgique organise elle-même cette maltraitance en plaçant des enfants en centre fermé." L’artiste invite le ministre à casser la sculpture. Celui-ci obtempère. Il "cogne" dans la représentation du malheur que serait la sculpture, et la casse. Il croit ainsi poser un acte symbolique nécessaire, car libérateur, et qui ne serait point iconoclaste. De retour en Israël, le Ministre s’enorgueilli de son geste en public et sur son site internet. Ceci n’est pas une fiction : Allocution de Madame Fadila Laanan, Ministre de la Culture et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, prononcée lors de la présentation de Masarat/Palestine 2008, une saison artistique palestinienne en Communauté française: "A Haïfa, une artiste avait construit une sculpture haute de 10 mètres représentant un mur. Elle m’a demandé de la casser. Je l’ai fait. Ce n’était pas un acte iconoclaste. Ce n’était pas une oeuvre d’art brisée. C’est dans le malheur, dans la représentation du malheur, que j’ai cogné. J’ai mesuré là combien les actes symboliques sont nécessaires, libérateurs. A quel point l’art et les artistes font signe. A quel point, ils font sens." Morale de l'histoire: le surréalisme ne tue pas. Sur le même thème: Masarat: "de muur" et "le mur de la ségrégation" "Le mur de la ségrégation" - Masarat Palestine 2008 Le Zan Studio de Ramallah Voir également (en février 2008): Crimes de guerre israéliens au Liban jugés à Bruxelles |
jeudi 24 janvier 2008
Masarat: "de muur" et "le mur de la ségrégation"
Présentation du spectacle de l’Ecole de Cirque de Palestine sur le site de l'Agenda Culturel Officiel de Belgique : en néerlandais il est question de "muur", mais en français de "mur de la ségrégation"… On se saurait être plus clair.Agenda.be - DE OFFICIËLE CULTURELE AGENDA Agenda.be - L’AGENDA CULTUREL OFFICIELSur Bruxelles Wallonie Palestine 2008 (Masarat): "Le mur de la ségrégation" - Masarat Palestine 2008 et Le Zan Studio de Ramallah Voir également (en février 2008): Crimes de guerre israéliens au Liban jugés à Bruxelles |
mercredi 16 janvier 2008
"Le mur de la ségrégation" - Masarat Palestine 2008
Bruxelles-Wallonie-Palestine 2008. Le mur de sécurité édifié par Israël pour se protéger des attaques terroristes est qualifié de "mur de la ségrégation" dans la description - publiée dans le site officiel de Bruxelles-Wallonie-Palestine 2008, Masarat - du spectacle que l’Ecole du Cirque de Palestine (Circus Behind the Wall) donnera en février à Mons. Et sans que soit fournie la moindre explication quant au type de "ségrégation" ni par qui elle serait exercée - seul le crime supposé est évoqué. S'agit-il de "ségrégation" raciale, ou religieuse, ou autre? Serait-il inutile de la nommer puisque les connaisseurs de toute façon comprendront ? Par contre, la bonne nouvelle nous vient du propre site internet de l’Ecole du Cirque de Palestine dans lequel on ne trouve pas le terme "ségrégation" ou sa variante "apartheid" lorsque le mur est mentionné. Très courtoisement, il y est même fait référence à sa collaboration avec le Jerusalem Circus. Une autre présentation de l'Ecole du Cirque (sans le qualificatif de "mur de la ségrégation"). L’événement culturel majeur que constitue l'année Bruxelles-Wallonie-Palestine 2008 (Masarat) est une initiative des régions de Bruxelles et de Wallonie (le gouvernement de la région flamande ne s’étant pas associé à l’initiative). Sur le même sujet voir: Mons - Zan Studio de Ramallah - le bon choix? |
lundi 14 janvier 2008
Mons - Zan Studio de Ramallah - le bon choix?
Bruxelles-Wallonie-Palestine 2008. Il est troublant que les premiers invités à la saison culturelle palestinienne, le Zan Studio de Ramallah - et contrairement à bien d’autres artistes palestiniens - dénient à Israël le droit d'exister et militent pour sa délégitimation. Le coup d’envoi de l’important événement culturel que constitue l'année Palestine 2008 à Bruxelles et en Wallonie (le gouvernement de la région flamande ne s’étant pas associé à l’initiative) eut lieu en fait en décembre 2007 à la Maison Folie, dans la ville de Mons, avec l'exposition des œuvres du Zan Studio de Ramallah. Les valeurs que ce collectif porte, si l’on en croit l'association Intal, qui a recueilli les propos de l’un de ses membres fondateurs, Basel Nasr, lors d'une visite à Ramallah, sont on ne peut plus explicites: "Mais pour nous et pour l'écrasante majorité des Palestiniens, Israël, dans ses frontières de 1948, est une colonie, et les personnes, ou leurs descendants, qui y vivent, sont des colons. La création d'Israël est, pour nous, une dépossession illégitime qui a débuté en 1948."Et il ajoute que l’art occidental des Israéliens témoigne de leur qualité d'étranger et de colons: Quant à la collaboration entre artistes israéliens et palestiniens, Basel Nasr s'y oppose résolument: "Mais actuellement, je suis opposé à la plupart des collaborations qui ont lieu. … Pour pouvoir réellement avoir des échanges entre artistes, nous devons être au même niveau ou collaborer afin de lutter contre le sionisme. Beaucoup d'initiatives menées à l'heure actuelle donnent la fausse idée qu'une paix est possible sans [que] nous ayons préalablement rencouvert (sic) tous nos droits. C'est inacceptable."Les affiches politiques du site du Zan Studio reflètent cette hostilité. Les stéréotypes habituels de diabolisation sont omniprésents. Ainsi une affiche assimile Israël à un Etat criminel par excellence puisqu’il tue l’enfance … en emprisonnant les enfants palestiniens. En guise d’illustration, un nounours enchaîné porte un cadenas avec l’inscription "Made in Israel", ainsi que la marque des produits à boycotter: Sabra, Carmel etc. Il ne s’agit point de suggérer, il s’agit de pointer clairement la démarche destructrice et boycotteuse à suivre. Une autre affiche représente la moitié appétissante d’une orange et l’autre d’une grenade mortelle. A nouveau, pour que nul ne s’y trompe l’inscription "Product of Israel" figure clairement sur une étiquette. Et encore une autre dans la même veine inspirée de Coca-Cola, une autre inspirée du Johnson's baby shampoo (toujours les enfants), une autre s'inspire de Guernica, et encore une. Mais ce n’est qu'un début. Le Soir annonce qu’une deuxième exposition du Zan Studio est en cours d’élaboration avec la collaboration d'étudiants belges et sera présentée à Mons en octobre 2008. En février, également à Mons, l'Ecole du cirque de Palestine présentera le spectacle Circus Behind the Wall, "inspiré de la vie réelle de Palestiniens séparés de leur eau, leur terre, leur passé, leurs proches par le mur de la ségrégation". Toujours en février, se tiendra, à la Maison des Associations internationales, 40 rue de Washington, à Bruxelles, un tribunal (sinistre parodie du Russell-Sartre Tribunal) où seront jugés les prétendus crimes de guerre israéliens au Liban. Il est impossible d'en savoir plus sur cette farce, la plus grande opacité entourant son organisation et son déroulement. |