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jeudi 25 octobre 2018

Ezra Pound appellait à l'extermination des Juifs pendant la guerre à la radio italienne (Arthur Miller)


Arthur Miller

Arthur Miller (1915-2005), était un dramaturge américain, auteur notamment de "La Mort d'un Commis voyageur" et "Les sorcières de Harlem".  Dans son autobiographie "Timebends" (1987), Miller, qui était juif, évoque le jour où il entendit, pendant la guerre à la radio italienne, le poète américain Ezra Pound faire l'éloge d'Hitler et appeler à l'extermination des Juifs qu'il estimait responsables de la guerre et des problèmes de l'Europe:

"I must have been one of the few Americans who had actually heard an Ezra Pound broadcast from Axis Italy, and I could still recall the cold that had flowed into my heart while I was listening to him. Back during the war I had bought a new radio […].  It had a powerful shortwave band, and one evening in our Willow Street house I turned it on and heard a clearly Midwestern voice. I assumed I had picked up an American station until the voice started talking about the necessity of killing the Jewish people. This was so arrantly vile and at the same time so calmly spoken that I thought at first it was some lame bad-taste satire by a desperate comic. But gradually the man's jolliness of spirit, his sheer ebullience, convinced and appalled me.

Left to herself, he blithely explained, Europe, composed as she was of closely interrelated peoples, would easily solve all her problems; it was purely the work of the Jews that this war had happened, for they were sworn to take vengeance on the gentiles while carrying out their plot to take over the entire world. The only solution, which he thanked God Hitler had had the intelligence to grasp, was to utterly destroy this hidden nation once and forever. […]

[…] I was obviously one of those Jews who did not go into the gas without a complaint.  Pound had been calling for racial murder and, judging from the broadcast I had heard, would have happily killed me as a Jew if he could have. […] I had been against men like Pound who stood for wrong, and I was proud of it." 
Ezra Pound le 26 mai 1945, photographié lors 
de son arrestation par les forces américaines.

Lire également:
Arthur Miller: "get aboard a ship to Palestine and leave the graveyard of Europe forever"

dimanche 16 septembre 2018

Israël, la France et le terrorisme (Alan Dershowitz, Harvard)


Alan M. Dershowitz (Harvard) @ Israel Valley:
[…] La situation des Palestiniens est bien différente. Le détournement d’avions, les meurtres d’athlètes aux JO de Munich, l’assassinat d’enfants israéliens à Maalot, et les nombreuses autres atrocités terroristes perpétrées par des terroristes palestiniens ont élevé leur cause à un rang bien supérieur à celle de toutes les autres causes défendues par la communauté des droits de l’homme. Bien que les Palestiniens ne possèdent pas encore d’État – et cela, parce qu’ils ont refusé par deux fois des offres généreuses leur permettant de devenir un État – leur cause se trouve encore au cœur des préoccupations de l’ONU et de nombreux groupes de défense des droits de l’homme.

D’autres groupes ayant des revendications se sont inspirés du succès du terrorisme palestinien et ont imité l’emploi de cette stratégie barbare. Encore aujourd’hui, quand elle prétend désavouer le terrorisme, l’Autorité palestinienne récompense les familles de kamikazes et autres terroristes avec d’importantes indemnités qui augmentent en fonction du nombre de victimes innocentes. Si l’auteur du massacre de Manchester avait été palestinien et si la tuerie avait eu lieu dans un auditorium israélien, l’Autorité Palestinienne aurait grassement rémunéré sa famille pour avoir assassiné un si grand nombre d’enfants. Ce phénomène consistant à payer des individus pour tuer des civils innocents porte un nom: cela s’appelle du complice d’assassinat. Si la Mafia offrait des indemnités pour tuer ses adversaires, personne ne sympathiserait avec elle. Et pourtant, les dirigeants palestiniens qui font exactement pareil sont accueillis et honorés dans le monde entier.

De plus, l’Autorité Palestinienne glorifie les terroristes en nommant des parcs, des stades, des rues et d’autres publics d’après les meurtriers en série de nos enfants. Notre allié, le Qatar, finance le Hamas, que les États-Unis considèrent à juste titre comme une organisation terroriste. Notre ennemi, l’Iran, finance, facilite et encourage, lui aussi, le terrorisme contre les États-Unis, Israël et les autres démocraties occidentales, sans subir de quelconques sanctions réelles. L’ONU glorifie le terrorisme en offrant des postes importants à des représentants de pays qui soutiennent le terrorisme et en accueillant à bras ouverts les promoteurs du terrorisme.

De l’autre coté, Israël, un pays qui se situe à la proue des efforts internationaux menés pour lutter contre le terrorisme avec des moyens raisonnables et légaux, se fait conspuer par la communauté internationale plus que n’importe quel autre pays au monde. À l’ONU, les promoteurs du terrorisme sont traités avec plus d’égard que les adversaires du terroriste. Le mouvement Boycott et Désinvestissement (BDS) s’en prend uniquement à Israël et non pas aux nombreuses autres nations qui soutiennent le terrorisme.

lundi 4 juin 2018

Des milliers d'Italiens ont aidé les Palestiniens à se battre contre Israël (années 70)


La Stampa rapporte que, dans les années 70, des milliers d'Italiens sont allés dans des camps de réfugiés palestiniens, selon un ancien membre du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP). Bassam Abu Sharif, un membre historique du FPLP, devenu plus tard conseiller de Yasser Arafat.  "Le Front Populaire de Libération de la Palestine avait des relations privilégiées avec certains groupes révolutionnaires créés en Europe après 1968. Ces forces ne savaient pas comment s'opposer au capitalisme, et nous leur avons appris comment le faire. Cela faisait partie de la lutte contre l'impérialisme qui soutenait Israël. Des milliers de jeunes femmes et hommes italiens sont venus dans des camps de réfugiés palestiniens pour aider de différentes manières, dans les écoles, dans les cliniques ou au combat", selon Abu Sharif.

Or, en 2018, un Italien sur quatre ne veut pas de Juifs dans sa famille

La Stampa:
Italians trained to fight Israel in Palestinian refugee camps

During the Seventies, thousands of Italians went to Palestinian refugee camps to give their help
, according to a former member of the Popular Front for the Liberation of Palestine (PFLP). Bassam Abu Sharif, a historic member of PFLP who later became advisor of Yasser Arafat, has been heard by the parliamentary inquiry committee into the death of Aldo Moro, the leader of the Christian Democratic Party, who was kidnapped and killed by the Red Brigades in 1978. Bassam Abu Sharif said to the committee also that there was a non-aggression pact between the Italian secret services and the Palestinian fedayeen.

«The Popular Front for the Liberation of Palestine had special relations with some of the revolutionary groups emerging in Europe after 1968. These forces did not know how to oppose capitalism, and we taught them how to do it. It was part of the fight against the imperialism that supported Israel. Thousands of Italian young women and men came to Palestinian refugee camps in order to help in different ways, in the schools, in the clinics, or in combat», Bassam Abu Sharif said to the committee. This is the first time explicit mention is made of the presence of Italians in the Palestinian refugee camps forty years ago.
lire l'article complet

dimanche 18 mars 2018

Federico Zeri: La culture juive "fut, pendant des siècles, le sel et le levain de la vieille Europe"


Federico Zeri (1921-1998), "était incontestablement l'historien de l'art le plus célèbre d'Italie"; (l'Université de Bologne abrite la Fondation Federico Zeri ):

Portrait de Serena Lederer,
mère d'Erich Lederer,
par Gustav Klimt
"Il ne m'est arrivé que deux fois de percevoir de près la transformation d'une tranche de vie en une tranche d'histoire. Durant un certain nombre d'années, à chacune de mes visites à Genève, la rencontre avec Erich Lederer (qui s'était installé là, venant de Vienne pour échapper, de justesse, aux persécutions nazies), constituait pour moi une sorte de rite obligé.

[...] chez lui (sa demeure foisonnait de superbes oeuvres d'art), on avait l'impression que, tout d'un coup, la conversation transgressait les paramètres normaux d'espace et de temps, lorsque, par exemple, je l'entendais dire: "Mais bien sûr, j'ai connu Sigmund Freud, il m'a soigné d'un épuisement nerveux lorsque j'étais gamin.  C'était quelqu'un à l'esprit aigu, très intéressant, mais qu'il était ennuyeux! Il n'arrêtait jamais de poser des questions."

Ou bien (me montrant une pile de splendides dessins): "Ce sont des études d'après nature que fit Gustav Klimt pour les portraits de notre famille.  Si j'ai bonne mémoire, il devrait y avoir le mien aussi, mais ces feuillets sont tout ce qu'il en reste.  Je n'en ai même pas les photos, hélas! Un jour avant de fuir devant l'arrivée des Russes, les S.S. qui occupaient notre maison mirent le feu à tout". [...]

Chez tous deux [Erich Lederer et Bernard Berenson], j'ai apprécié les derniers représentants de ce qui fut, pendant des siècles, le sel et le levain de la vieille Europe: la culture juive.

Aujourd'hui, après l'atroce période qui s'étend de 1933 à 1945, il nous est très difficile de peser l'importance, la portée, qu'eut, pour la tradition romano-chrétienne, la symbiose avec le judaïsme; d'évaluer les ouvertures et les ruptures dont ce dernier était capable, les trésors qu'il célait sous un immobilisme apparent.  [...]

[Bernard Berenson] me faisait comprendre que le signe du génie authentique consiste en un pouvoir de synthèse, réside dans le don de lire l'histoire en la creusant à la recherche d'un sens, d'une texture, d'un tissu de significations à différents niveaux. 
Par certaines de ses remarques, certains commentaires, certaines comparaisons incompréhensibles à première vue, se dévoilait son esprit juif.  Qu'il se fût converti au catholicisme, je ne l'appris qu'après sa mort. en 1959; mais je pense que sa structure mentale était demeurée celle qui avait été façonnée dans le ghetto près de Vilno, en Lituanie.

Il était imprégné de la tradition du respect envers la culture, de la curiosité infinie à l'égard de chacune de ses facettes, et par moments on percevait dans sa conversation la suprême dignité humaine et morale de la lignée qui part de l'Evangile, effleure Spinoza, s'exprime dans la musique de César Franck (dans ma mémoire esthétique, le musicien est toujours lié à B.B.), la lignée qui constitue le grand monument de la culture judaïque at its best."
Dans le jardin de l'art, Rivages, 1991, p.p. 167-168.

lundi 12 mars 2018

Ivan Rioufol dénonce le parti pris anti-israélien de l'Union européenne

Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro:
"Convergence avec la Ligue arabe

Il serait temps de s'alarmer des compromissions de l'UE avec ce monde islamique qui la manipule. La politique pro-arabe, généralisée par l'Union après 1973 sous la pression de la crise pétrolière, explique le choix de s'ouvrir à la civilisation musulmane pour s'attirer ses faveurs. Or celle-ci vient grossir les contre-sociétés au cœur des nations ouvertes.  
Quand Matteo Salvini, le leader de la Ligue qui revendique la direction du gouvernement italien, déclare: «Je suis un ami et un frère d'Israël», celui qui est présenté par les médias comme un extrémiste de droite invite à regarder de près la politique extérieure de l'UE: son parti pris anti-israélien a fait dire à Federica Mogherini, parlant au nom de l'UE le 27 février, que l'Europe avait avec la Ligue arabe «une convergence complète d'objectifs» sur la relance du processus de paix. La décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël a été critiquée. Cette soumission s'ajoute à celles déjà actées dans le cadre du «Dialogue euro-arabe». Mais ces concessions ont conduit à rendre l'islam politique intouchable. Le loup est présenté comme un agneau.

C'est sous l'influence de la Coopération euro-arabe, depuis longtemps dénoncée par l'essayiste Bat Ye'or, que des pays d'Europe se sont pliés aux exigences islamiques. Comme le rappelle Pierre Rehov (FigaroVox), la Suède a pris la tête de cette capitulation: elle voit par exemple une «incitation à la haine» dans l'utilisation du terme «terrorisme islamique». Le journaliste allemand Michael Stürzenberger a été condamné à six mois de prison et 100 heures de travaux d'intérêt général par le tribunal de Munich pour avoir publié sur sa page Facebook une photo du grand mufti al-Husseini en compagnie d'Hitler ; le journaliste a été déclaré coupable «d'incitation à la haine envers l'islam». En France, Marine Le Pen vient d'être mise en examen pour avoir diffusé sur Twitter des photos d'exactions de l'État islamique. L'assassinat de Sarah Halimi, défenestrée en avril 2017 à Paris par un musulman hurlant «Allah akbar», a été occulté avant que la justice n'accepte de reconnaître, onze mois après, l'évidence de l'acte antisémite…"
Lire l'article complet @ Crif 

Lire également du même auteur:

"En France les chiens aboient, en Israël la caravane passe"

L'envolée de l’antisémitisme est le résultat de l’aveuglement des professionnels de l’antiracisme

"Il existe un racisme anti-Juif qui est toléré par les bons apôtres"

mercredi 31 janvier 2018

Mussolini: Les Nazis font "émigrer les Juifs vers l'autre monde"

Contempteur de l'antisémitisme nazi en 1932, comme le prouve l'entretien accordé à Emil Ludwig (de son vrai nom Emil Cohn), Mussolini introduit des lois raciales en 1938.  Avec des amis pareils... 

D'après Marie-Anne Matard-Bonucci, Les Collections de l'Histoire n° 3, p.p. 52-55:
"Avec la guerre et la formation de la république de Salò, le pouvoir fasciste devient le  complice de l'élimination des Juifs.  Le 16 septembre 1943, un premier convoi est acheminé par les autorités allemandes vers Auschwitz.  A partir du mois de novembre, le gouvernement de Salò fait lui-même procéder aux arrestations.  Le Duce connaissait-il le sort réservé aux Juifs?  En novembre 1942, Mussolini déclarait à l'industriel Alberto Pirelli: "Ils les font émigrer... vers l'autre monde"."
L'Histoire, Dossier: Les Fascistes, septembre 1999, p. 42. 

Arnaud de la Croix
"Lorsque [Emil] Ludwig interroge le Duce sur le chapitre du racisme et de l'antisémitisme, on peut mesurer l'écart qui sépare à l'époque le "maître" de son "disciple" allemand: "Il n'y a plus de races à l'état pur.  Même les Juifs ne sont pas demeurés sans mélange.  Ce sont justement des croisements heureux qui ont souvent produit  la force et la beauté d'une nation.  La race, c'est un sentiment, non une réalité.  (....) Je ne crois pas qu'on puisse apporter la preuve biologique qu'une race est plus ou moins pure.  (...)   La fierté nationale ne nécessite aucunement un état de transe provoqué par la race. (...) L'antisémitisme n'existe pas en Italie.  Les Juifs italiens se sont toujours bien comportés comme citoyens et bravement battus comme soldats.  Ils occupent des situations éminentes dans les universités, dans l'armée, dans les banques.  Il y en a toute une série qui sont généraux: le commandant de la Sardaigne, le général Modena, un général d'artillerie""
"Benito Mussolini, s'il est d'abord méprisant vis-à-vis de l'antisémitisme hitlérien, qu'il ridiculise devant Emil Ludwig en 1932, lorsqu'il revient subjugué du voyage qu'il a effectué en Allemagne du 25 au 30 septembre 1937, n'impose pas seulement aux troupes italiennes une variante "romaine" du pas de l'oie allemand, mais impose à tout le pays des lois raciales et appuie, en juillet 1938, l'idée que "les Juifs n'appartiennent pas à la race italienne".  S'il n'est pas avéré que l'antisémitisme ait pour autant pris racine en Mussolini, il n'en est pas moins vrai que des milliers de familles juives italiennes ont été victimes de la persécution fasciste, puis, à l'époque de la République de Salò, de 1943 à 1945, de déportations."
 Ils admiraient Hitler, Portraits de 12 disciples du dictateur, Racine, 2017, p.p. 88-89 et 135.

mardi 19 décembre 2017

Shlomo Venezia: "Peut-être pouvait-on l’épargner et ne pas l’envoyer dans la chambre à gaz"


Shlomo Venezia (1923-2012), écrivain. Il est déporté depuis Athènes vers Auschwitz-Birkenau fin mars 1943. Il est incorporé aux Sonderkommandos. 

Témoignage sur les Sonderkommandos («équipes spéciales» qui étaient chargées par les SS de vider les chambres à gaz et de brûler les corps des victimes, avant d’être éliminées à leur tour au bout de quelques mois):
"(...) Cet homme était un cousin de mon père, il avait 20 ans. Il était plus âgé que moi. Il m’a dit: «Tu ne me reconnais pas? Je suis Léon, Léon Venezia.»

Je suis resté d’abord interdit, puis j’ai commencé à lui parler, à le calmer, le tranquilliser. Il était désespéré parce qu’il savait qu’il allait mourir. Il m’a demandé d’aller parler avec l’Allemand qui peut-être pourrait le sauver. Mais je lui ai répondu que nous n’étions que des Stücke, des «morceaux» qui ne valent rien, qui ne comptent qu’au moment de l’appel. [...]

Je suis allé cependant voir l’un d’eux que je savais être, si je puis dire, presque quelqu’un de normal. On pouvait presque lui parler. Je lui ai dit que j’avais un cousin de mon père qui était ici. Peut-être pouvait-on l’épargner et ne pas l’envoyer dans la chambre à gaz. Je savais que ce n’était pas possible. Et, en effet, il a répondu par un geste pour dire qu’il n’en avait rien à faire. Je suis revenu vers Léon. Je lui ai dit que je lui avais parlé, mais qu’on ne pouvait rien faire. Je lui ai dit de rester tranquille et que nous allions tous mourir. Mais, bien sûr, c’était lui qui allait mourir. Je lui ai demandé s’il avait faim, j’étais sûr qu’il avait faim. Je suis alors monté là où nous dormions car dans mon lit j’avais caché du pain et des conserves. Je les lui ai apportés. Il n’a pas mâché, il a avalé. Il est resté presque le dernier, et a eu le temps de me demander si on souffrait en mourant. Je lui ai répondu que l’on ne souffrait pas, que c’était très rapide, qu’il devait rester calme.

Que dire à quelqu’un de votre famille? Que faire?

Je l’ai pris par le bras et l’ai accompagné presque jusqu’à la porte de la chambre à gaz. Il y est entré et la porte s’est refermée. Dix à douze minutes après, il n’était plus là. Cela a été pour moi insoutenable, j’étais désespéré. Mes amis m’ont aidé, ils m’ont tenu à l’écart à l’extérieur et ils ont sorti son corps parmi les premiers, de sorte que je ne le vois pas. Puis nous avons récité ensemble un kaddish pour lui."
Revue Cités, PUF, 2008/4 N° 46, p.p. 123-124.

Lire également: 
Norbert Elias: Le chemin qui mène aux chambres à gaz dans une solitude totale

lundi 9 février 2015

L'antisémitisme européen a plusieurs sources et il faut les désigner

On répète sans cesse - et c'est bien commode et réconfortant - que l'antisémitisme a deux sources principales: la gauche et l'islam. Or il devrait être évident pour tout le monde que l'antisémitisme provient de toutes les sections de la société européenne. C'est la thèse, fort juste, que défend cet article de Yair Rosenberg paru dans le site américain Tablet.

Who’s Behind Italy’s Rising Anti-Semitism?, Report shows resurgent anti-Jewish sentiment in Europe has many sources

Explication
Long before Israel went to war in Gaza and the anti-Semitic outbursts which followed in the streets of Europe, Italy’s Jews were already telling researchers that they found themselves increasingly under attack. A new study from the Institute for Jewish Policy Research, based on data collected through 2012, finds that over two-thirds of Italy’s Jews report a rise in anti-Semitism. These findings accord with similar surveys across the rest of Europe, most notably one compiled by the European Union Agency for Fundamental Rights in 2013, which found that 76 percent of European Jews perceived anti-Semitism to have worsened in the last five years.

But the findings also diverge from other countries in Europe in an important way. Whereas studies in states like France have found that anti-Semitism resides predominantly among the Muslim population, the IJPR report found that Muslims played only a small role in Italy’s rising anti-Jewish sentiment. Instead, respondents fingered a different culprit: the left. [...]


Explication
A full 43 percent of Jews said they perceived anti-Semitic harassment coming from those with a “left-wing political view,” while 29 percent said they saw anti-Semitic violence from the same source. By contrast, those numbers are only 16 and 17 percent from “someone with a Muslim extremist view.” Notably, those with a “right-wing political view” accounted for 32 percent of perceived anti-Semitic harassment and 23 percent of anti-Jewish violence.

These results underscore a crucial reality that must be recognized if resurgent anti-Semitism in Europe is to be fought: that hatred of Jews does not stem from any one particular group, whether Muslims, the far-right, or the far-left. Instead, anti-Semitism finds its roots in many diverse sources. Ostensibly, these groups might seem to have little in common, but anti-Semitism has always derived its potency from its ability to ensnare entirely opposite worldviews in its prejudicial and conspiratorial thrall. This is why Jews have historically been blamed for everything from the predations of capitalism to the ills of communism. Indeed, anti-Semitism would never have achieved its impressive influence in Europe were it not for its ability to forge coalitions across ideological and religious lines.

Blaming one political group or European community for rising anti-Semitism, then, is a way of avoiding the issue. It is an excuse rather than an honest accounting. After all, it is easy for the far-right to blame Muslims and leftists for rising anti-Semitism, just as it is easy for the radical left to pin it on the reactionary right. But the truth is that each of these communities is partly responsible for the problem, and each therefore has a responsibility to root it out within themselves. Only when Europeans stop pointing fingers at each other and start looking inward will they stand a chance of beating back the prejudice that has long dogged their continent.

mardi 11 novembre 2014

L’Union européenne ou le cortège des aveugles, par Raphaël Draï

Raphael Draï pose la "question", mais nous tous connaissons la réponse.

Federica Mogherini avec
Yasser Arafat
Au fur et à mesure des semaines, c’est une véritable offensive que l’on voit se mettre en place contre l’Etat d’Israël afin de lui imposer une solution impliquant la création d’un Etat palestinien et la division de Jérusalem. Cette offensive comporte deux volets principaux : faire régner l’insécurité dans toute la cité, ce que l’on appelle à présent «la bataille de Jérusalem», d’une part, et d’autre part, inciter nombre de parlements étrangers, principalement ceux de l’Union Européenne, parmi lesquels et désormais le Parlement français, à voter des résolutions allant dans ce sens.

Et ces derniers jours, Federica Mogherini, en visite en Moyen Orient affirmait que toute l’Union Européenne appuyait cette initiative. Il s’agit alors de savoir, si face à une telle menace, unique dans l’histoire contemporaine – 28 états ligués contre un seul – la communauté juive de France, se contentera du rôle de spectatrice impuissante et sidérée.

Car cette initiative unanimiste qui se prévaut du droit international le plus contraignant en constitue la violation la plus manifeste.  Depuis quand, dans un conflit entre deux entités politiques, une pareille ingérence se justifie-t-elle? Est-ce la vocation des parlements nationaux de s’en faire les instruments, chacun ayant ses raisons, ses prétextes ou ses alibis?

En France, l’initiative a été activée au Sénat et à l’Assemblée nationale, répétons-le, par des parlementaires dits «frondeurs», écologistes ou du Front de gauche. Une coalition anti-Hollande et anti-Valls où l’écologie se dévoie auprès de ce qu’il reste du communisme à la française, nostalgique d’un stalinisme qui ne connaissait que la force, le mensonge et la terreur, tandis que des socialistes impuissants à régler les problèmes de toutes sortes qui se posent à leur pays se lancent impunément dans cette diplomatie de la canonnière d’un nouveau genre.

samedi 20 septembre 2014

Une généticienne italienne fait la promotion du négationniste David Duke

NGO Monitor a révélé le 10 septembre que la généticienne italienne, Prof. Paola Manduca (Université de Gênes), l'un des auteurs principaux de la Lettre ouverte pour le peuple de Gaza parue dans la revue médicale The Lancet en juillet 2014, a fait la promotion d'une vidéo réalisée par le négationniste et suprématiste blanc américain David Duke.

Paola Manduca a diffusé le 14 août 2014 un courriel qui lui avait été adressé par le Dr Swee Ang, qui est une chrétienne pratiquante Christian Aid et également l'une des auteurs de la lettre), intitulé "CNN Goldman Sachs et le Zio Matrix" au groupe italien Google Sempre Contro la Guerra. Le courriel contient un lien vers une vidéo duc du même titre.

Le Dr. Ang a écrit dans son courriel: “Cette vidéo est choquante et il faut la regarder. Il ne s'agit pas de la Palestine - il s'agit de nous tous!” Et elle a ajouté rouge en caractères gras rouges "A REGARDER D'URGENCE AVANT QUE CETTE VIDÉO NE SOIT INTERDITE - Veuillez la transmettre à tous ceux qui seraient intéressés en les priant de diffuser - le monde entier doit être informé”. La vidéo est en ligne depuis plus d'un an et n'a jamais été retirée...
Capture d'écran de la vidéo de David Duke promue par email par les Drs. Paula Manduca and Swee Ang.
En décembre 2013, un tribunal italien a ordonné l'expulsion de David Duke d'Italie (Un ancien chef du Ku Klux Klan chassé d'Italie) car il était en train d'établir dans un village du Nord de l'Italie un groupe néo-nazi paneuropéen.  Le tribunal l'a qualifié de dangereux pour la société du fait ds ses vues racistes et antisémites.

Paola Manduca a posté d'autres textes à caractère antisémite.  Lire l'analyse de NGO Monitor en cliquant ICI.

Quant à Swee Chai Ang, elle est très appréciee en France. L'Harmattan a publié son livre DE BEYROUTH À JÉRUSALEM, Une femme chirurgien chez les Palestiniens.

Via le blog Antisemitism in Europe.

lundi 14 avril 2014

Israël, le choix de personnes incroyablement belles

Incroyablement, ridiculement belles...  Alors que certaines pasionarias boycotteuses d'Israël...

Dave @ Israelly Cool: Actress Scarlett Johansson continues to show the same kick-ass qualities we see from her on screen, this time calling out the BDSHoles for what they are.
The actress was criticized for partnering with the soft drink brand, but not because she was peddling carbonated and caloric beverages, since Soda Stream is seen as a healthy alternative to the sugary sodas in the marketplace. The company has been criticized for operating a manufacturing plant in an Israeli settlement in the West Bank.  “[I'm being called] the new face of apartheid. There’s a lot of anti-Semitism out there,” she commented.
In other (aesthetically) pleasing news for Israel supporters.
France’s former first lady Carla Bruni declared herself “crazy about Israel” and talked about Jewish family ties in an interview published by an Israeli daily on Friday. 
Ahead of a May 25 concert in Tel Aviv, the singer, guitarist and former model told the Hebrew-language Yediot Aharonot that she hoped to bring both her husband, former president Nicolas Sarkozy, and her son Aurelien with her.  Italian-born Bruni, 46, told the newspaper that her father was Jewish and that while Sarkozy had a Jewish grandfather he also has a Jewish grandson,Solal, through his son Jean’s 2008 marriage to Jewish heiress Jessica Sebaoun. 

mardi 25 février 2014

Satisfaction en Israël : Matteo Renzi prend la tête du gouvernement en Italie

Espérons qu'une nouvelle génération de politiciens européens se démarqueront de leurs aînés prêts à sacrifier Israël pour l'avancement de leurs carrières (la lobby arabe existe bel et bien en Europe).  Il est néanmoins à craindre que la vieille garde continue à exercer son influence (des gens comme Romano Prodi).  Espérons qu'ils sauront donner un nouveau souffle à l'Europe en laquelle de plus en plus de citoyens ne font plus confiance.  Une enquête récente révèle que l'Europe n'inspire de l'espoir qu'à 18% des Français.  Ce n'est pas seulement Israël qui a des raisons d'être déçu ce sont les Européens eux-mêmes qui se sentent trahis.

Israel Valley: En Israël, le jeune nouveau Premier Ministre Italien possède déjà une excellente réputation. De nombreux amis juifs (dont un économiste israélo-italien très réputé) font partie de son entourage direct.

Sur l’Iran Renzi est intraitable. Il ne laissera rien passer aux mollahs iraniens sur le dossier nucléaire. En matière de coopération Italie-Israël, on s’attend à de réels accords qui vont encore plus renforcer les partenariats et le commerce bi-national.

Selon BFM : "Une semaine après la démission d’Enrico Letta, Matteo Renzi prend la tête du gouvernement. Le secrétaire général du Parti démocrate a prêté serment samedi au palais présidentiel du Quirinal en tant que nouveau chef du gouvernement italien, le plus jeune de l’Union européenne.

lundi 20 janvier 2014

Philosophe italien: les Rothschild dominent la Réserve fédérale des USA

Le philosophe (Université de Turin) et politicien (il a été député européen pendant deux mandats du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe) Gianni Vattimo a confié au Corriere della Sera qu'il est ''antisioniste, mais pas antisémite'' mais qu'il ne croit pas au complot judéo-maçonique.

Cependant, le philosophe estime que la création de l'État d'Israël est le début de la fin.  Car "Il ne faut pas oublier que la Banque centrale des États-Unis est contrôlée par Rothschild et Rockefeller".  

Avec des politiciens et des philosophes de cette trempe, on ne s'étonnera pas que de moins en moins de citoyens européens font confiance aux dirigeants l'Union européenne (il ne sont que 43% en Italie).

L'humoriste italo-suisse Massimo Rocchi évoque l'appât du gain des comédiens juifs


Sigmund Freud à toutes
les sauces...
Selon le JPost, qui cite le Neue Zürcher Zeitung, il s'agit d'une remarque sur l'humour des juifs et pas un sketch: "the program aired, which dealt with the “Psychology of humor in the unconscious according to Sigmund Freud,” his client felt personally attacked by “the statement of the age-old prejudice that the Jew is greedy for money.”"  Visiblement il ne fait que répéter ce que beaucoup d'Européens pensent...

@ Le Matin. Extraits:

Un avocat a déposé plainte contre l'humoriste italien installé en Suisse, sur mandat d'un client de confession juive. Ce dernier a été indigné par une affirmation de Massimo Rocchi faisant, selon lui, allusion au stéréotype du juif cupide. Le comédien évoquait la nature de l'humour.

De l'humour pour faire du profit: Concernant l'humour juif, Massimo Rocchi aurait déclaré que le juif voulait toujours avoir un avantage. Selon l'avocat du plaignant, il aurait dit en substance: «Le juif fait dans l'humour mais ce qui l'intéresse en réalité, c'est le profit.»

Selon la retranscription de la déclaration complète de l'humoriste par le quotidien Tages-Anzeiger, Massimo Rocchi a tenu les propos suivants: «Nous sommes là très proche de Freud - je m'en excuse mais je dis la chose suivante: il existe, dans l'humour juif, toujours des intérêts qui veut gagner de l'argent. Le juif fait dans l'humour pour montrer qu'il a de l'humour et qu'il est proche de Dieu. L'humoriste non. L'humoriste ne veut pas gagner, l'humoriste est une victime. L'humoriste reste une victime.»

mardi 10 septembre 2013

Pierre Piccinin: le Syrial menteur belge qui déverse sa haine à l’égard des Juifs (mafia juive)

"Attaqué, une fois de plus, lâchement, par la mafia sioniste, je n'ai pas peur.  Et un jour la peur changera de camp et ce sont eux qui en auront à rendre des comptes." (Pierre Piccinin)

En 2012, nous publiions un article de Max Loiseau sur le complotiste belge francophone Pierre Piccinin, ainsi que d'autres articles sur ce "crétin de Gembloux" (Jonathan Littell), personnage féru de conspirations.  Il est étonnant, alors que toutes ces informations étaient publiques, que le reporter de La Stampa Domenico Quirico ait choisi un homme qui se démène contre la mafia sioniste comme ami et compagnon de reportages en Syrie et dans d'autres pays. Le journal Le Monde avait critiqué M. Piccinin, mais la presse belge continue de diffuser ses opinions, analyses etc, sans évidemment jamais mentionner ses positions anti-juives. Indigné permanent, Piccinin avait dénoncé l'hommage rendu aux enfants juifs tués à Toulouse ainsi que le Juif Dassault et le capitaine Dreyfus... 
Repris du blog de P. Piccinin...
"Piccinin c’est aussi et avant tout un antisémite et un antisioniste notoire qui n’hésite pas à se servir de sa fonction à l’école européenne pour déverser sa haine à l’égard des Juifs!"


Source: Max Loiseau UBU-PAN 31 mai 2012

22 mai 2012, le Vif annonce qu’un professeur de l’UCL est arrêté en Syrie 3 jours plus tôt et que le ministère des affaires étrangères est sur le point d’obtenir son expulsion. Le type est présenté tantôt comme «chercheur», tantôt comme «historien» ou même comme spécialiste du monde arabe. C’est ainsi qu’il se présente sur son blog (qui lui permet aussi de se faire passer pour un journaliste).

Pierre Piccinin [photo de quelqu'un qui se prend au sérieux] n’est en réalité qu’un prof d’histoire à l’Ecole européenne d’Uccle et rien d’autre! Le reste c’est du «Bla-Bla» (en référence à son grand ami Souhail Chichah). Spécialiste du monde arabe, il ne l’est en aucune manière. Ce mytho a décidé d’aller à contre-courant en soutenant ouvertement le régime iranien d’Ahmadinejad et jusqu’il y a quelques jours, celui de Bachar el-Assad en Syrie! Il s’est rendu à plusieurs reprises dans les zones de conflits à l’époque du printemps arabe (Egypte, Lybie, Syrie,…) à titre totalement personnel, uniquement pour alimenter son blog perso ou sa page Facebook. Il se donne l’impression d’exister, car il a son petit fan club! Piccinin c’est aussi et avant tout un antisémite et un antisioniste notoire qui n’hésite pas à se servir de sa fonction à l’école européenne pour déverser sa haine à l’égard des Juifs! Il est d’ailleurs «ami» avec la majorité de ses élèves sur Facebook… Cela n’aurait rien de gênant s’il ne tenait pas des propos totalement inacceptables et mensongers pour quelqu’un qui se revendique historien. Pas plus tard que le 10 mai, il y encensait l’ex humoristeDieudonné en disant qu’il n’y avait pas une once d’antisémitisme chez lui et que c’était un scandale que son spectacle à Bruxelles (clandestin) fut interrompu à la demande des autorités [Pierre Piccinin, VIP au spectacle de Dieudonné à Bruxelles]. 

mardi 30 juillet 2013

Terrorist chic in France, from the Jeu de Paume exhibit to Al Durah to Mohamed Merah

Contexte: Jeu de paume, jeu de vilain - où va la liberté d'expression?

Tablet est une revue américaine de gauche.  Richard Landes, professeur d'histoire à l'Université de Boston, s'intéresse à l'exposition du Jeu de Paume laquelle n'a provoqué que quelques rares protestations en France.  Au fond, ça ne choque plus personne en Europe - tout se passe dans l'approbation, générale.  L'exposition est passée par des lieux de haute culture en Italie, en Espagne, en France et ira bientôt au Portugal - avec la collaboration d'une maison d'édition allemande (détails ICI).  Partout en Europe on constate la même approbation.

"This Summer the French National Museum, the Jeu de Paume, once famous for its display of Impressionist paintings, is hosting an astonishing photography exhibit, Phantom House. The work of an Israeli Bedouin woman, Ahlam Shibli, it assembles an eclectic series of photographs that depict a number of different groups whose homes are really not theirs, or who do not have homes—people who “live under oppression.” These include Bedouin “Trackers” who enlist in the IDF, “Palestinians” living in the Galilee and Jordan, Polish children in orphanages, Middle Eastern LGBTs who live in Western countries, the French of Corrèze during the Nazi occupation, and, in by far the most elaborate of the exhibits, the Palestinian families of “martyrs” who “resisted” the “occupation,” standing with the pictures, posters, and graves of their “disappeared” relatives.  [...]
The unalloyed admiration for the “resistance to occupation” of the Palestinians, juxtaposed with that of the French resistance to the Nazis, plays on a common, if grotesque, theme of Palestinian propaganda—that the Israelis are the new Nazis and the Palestinians the new Jews.
How can the French, who know what Nazi occupation was like, compare their experience to that of Palestinians in the West Bank? How they could not notice that while the Nazis killed hundreds of thousands of civilians in occupied Europe as part of their deliberate policy of collective punishment, the Palestinians kill thousands of civilians as part of their “resistance”? How could they miss the difference between an “occupation” that kills 6 million Jews and one that produces a Palestinian population with the highest standard of living in the non-oil-rich Arab world? How can they glorify a movement that embraces and intensifies Nazi Jew-hatred? And why do they view Jews who attempt to protect themselves from that aggression through the eyes of those who foment hatred? How did such a profound moral disorientation occur, and why has it been elevated to the level of high art? [...]"

samedi 6 juillet 2013

mardi 25 juin 2013

L'exposition qui glorifie les terroristes palestiniens au Jeu de Paume fait le tour de l'Europe

"Martyrs", bombes humaines
Comme nous l'avons signalé à plusieurs reprises les campagnes anti-israéliennes si en vogue en Europe fonctionnent comme des vraies multinationales et disposent de nombreuses corroies de transmission: les gouvernements européens, des intellectuels, la presse, des ONG, des églises, pseudo-tribunaux, droits de l'hommistes, etc. - ces réseaux sont extrêmement bien organisés.  Une des tactiques de la brigade des Israël-bashers est de dénoncer le puissant lobby sioniste - hélas on ne trouve aucune trace d'un tel lobby.  L'exposition actuellement au Musée du Jeu de Paume de la photographe arabe israélienne Ahlam Shibli, une photographe arabe israélienne de Haïfa, qui se dit "palestinienne" et qui fait l’apologie de terroristes palestiniens ("martyrs") est passée par l'Italie, l'Espagne, et après la France ira au Portugal sans que, à l'exception de la France, grâce notamment à la vigilance de Gilles-William Goldnadel, il y ait eu la moindre protestation.

Cette exposition est le fruit d'une collaboration multinationale, surtout espagnole et portugaise. Les commissaires de l'exposition sont Espagnols (Marta Gili et Carles Guerra) et Portugais (João Fernandes et Isabel Braga).

Un itinéraire très européen:

Italie, Modène
Fondazione Fotografia et Fondazione Cassa di Risparmio di Modena
20 avril - 23 juin 2013
Commissaire: Filippo Maggia

Espagne, Barcelone
Musée d'Art Contemporain de Barcelone (MACBA)
25 janvier - 29 avril 2013

France - Paris

Musée du Jeu de Paume
27 mai - 1er septembre 2013

Portugal - Porto
Fundação Serralves
15 novembre 2013 - 9 février 2014.

Le Musée d'Art Contemporain de Barcelone (MACBA), le Musée du Jeu de Paume (dont la directrice est l'Espagnole Marta Gili) et le Musée d'Art Contemporain de Porto (Fundação Serralves) ont organisé et coproduit l'exposition.  Le catalogue bilingue français-anglais a été coédité par les trois musées et la maison d'édition allemande Hatje Cantz Verlag.  L'eurodéputé polonais Michal Kaminski n'apprécie pas que l'argent du contribuable serve à financer ce genre d'activités pseudo-artistiques, mais en fait hautement politiques, de glorification des terroristes... Or le Portugal et l'Espagne  sont économiquement au bord du précipice et les populations confrontées à la paupérisation, au chômage, à la perte de leurs logements, à l'immigration - mais comme par enchantement leurs élites artistiques trouvent de l'argent pour financer ce genre d'expositions.  

mardi 2 avril 2013

Le président de la communauté juive de Rome recommande de fuir en Israël

"L’alya est notre police d’assurance"

Yohann Taïeb @ lemondejuif.info.  Extraits:

Notre enquête «Beppe Grillo, le Dieudonné italien aux portes du pouvoir» avait, au lendemain du succès électoral du M5S (Mouvement cinq étoiles) de Beppe Grillo recueillant un quart des suffrages, 108 députés et 54 sénateurs, focalisé l’attention de la communauté internationale et des organisations juives mondiales sur un certain nombre de propos et d’incidents antisémites de la part de la troisième force politique majeure du pays, sans parler de l’antisionisme clairement affiché de son leader. Depuis, la petite communauté juive italienne (moins de 20 000 individus) exprime publiquement son appréhension de l’avenir dans ce contexte politique incertain.

Riccardo Pacifici, le président de la communauté juive de Rome, dans un entretien au quotidien israélien Haaretz, explique que les Juifs italiens "doivent commencer à se préparer lentement à émigrer en Israël". "C’est le bon moment. La population a du respect pour les Juifs, il y a des lois contre l’antisémitisme, il n’est pas facile aujourd’hui en Europe de parler contre les Juifs". Mais "le meilleur est passé".

Les raisons? D’abord l’immigration musulmane: "Dans dix ou vingt ans, la démographie aura changé en Europe. Le caractère judéo-chrétien du Continent aura changé". Pacifici tient à souligner que les Juifs sont favorables à l’immigration. "En tant que Juifs, de par notre mémoire historique, nous devons soutenir l’intégration des immigrés en Italie et dans toute l’Europe, et le droit humain à émigrer ici de gens nés dans des pays où ils n’avaient aucune chance ou aucun espoir. Nous devons tout faire pour les soutenir. Mais leurs sentiments à l’égard des Juifs et des Chrétiens ne sont pas positifs".  

Selon Pacifici, du reste, les immigrés sont "une menace seulement quand ils s’unissent à des éléments locaux. Les fondamentalistes musulmans s’unissent aux racistes, aux fascistes et aux anarchistes que nous avons ici, qui n’aiment pas les Juifs et n’aiment pas Israël. Ils ne veulent pas accepter que l’on puisse être un juif italien et soutenir en même temps Israël".

Mais pour le moment, aux yeux de Pacifici, le danger le plus immédiat est le succès de Beppe Grillo. "Grillo dit que les partis politiques ne sont pas importants, et c’est exactement ce que disait Hitler avant son arrivée au pouvoir. Le parti de Grillo est plus dangereux que les fascistes parce qu’il n’a pas de programme clair – nous ne savons pas quelles sont leurs limites. Nous ne connaissons pas la plupart des gens qui sont dans ce mouvement, mais nous savons qu’il y a des extrémistes à la fois de droite et de gauche − des fascistes et des radicaux – et ils sont ensemble contre la constitution, ensemble contre la démocratie". Pacifici ne craint pas d’évoquer à ce propos "les meurtres de Juifs à Toulouse l’année dernière".

lundi 11 mars 2013

Italie: le Mouvement Zéro, un parti extrémiste et anti-israélien

Après les élections italiennes, le site du parti M5S (Mouvement 5 étoiles) de Beppe Grillo publiait une interview de Massimo Fini, qui serait le maître à penser de Grillo, commentant les résultats. Fini a fondé son propre mouvement: Movimento Zero, dont le manifeste est une version encore plus extrémiste du programme '5 étoiles' centré sur un "appel contre la dictature financière et technofinancière".  On pourrait dire qu'il s'agit d'un spectre politique allant de zéro à 5 étoiles ou de 5 étoiles à zéro, au choix...  Le site contient plusieurs articles du Français Alain De Benoist dont une citation figure dans le logo.  Une belle collaboration italo-française.


Nos lecteurs ne seront pas étonnés d'apprendre que le Mouvement Zéro est antisioniste, anti-américain et pro-musulman. Nous avons traduit (à l'aide de Google) ce communiqué non daté:

Berlusconi complice d'Israël? Nous sommes avec l'Iran.

Lors d'un discours au Parlement, le Premier ministre Silvio Berlusconi, s'est mis à genoux devant Tel-Aviv [!], malgré le massacre de 1.500 civils palestiniens il y a un an, lorsque les Israéliens ont utilisé des armes chimiques (phosphore blanc) [!] contre la population sans défense. L'Occident sous commandement américain [!] continue d'agiter le spectre de l'Iran, accusant le pays des ayatollahs de poursuivre un programme nucléaire avec l'intention d'attaquer Israël, mais à l'occasion d'inspections scrupuleusement [!] acceptées jusqu'à présent par l'Iran révèlent qu'il n'y a pas la moindre preuve que l'uranium appauvri dans les mains des chercheurs Ahmadinejad serve à autre chose qu'à des fins civiles ce qui est le droit sacrosaint d'un Etat souverain. Toutefois, Israël refuse de créer une commission d'enquête sur les atrocités commises pendant l'opération Plomb Durci à à Gaza. Comme toujours, leur mémoire et leur soif de justice s'arrête toujours l'Holocauste.