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mardi 15 janvier 2019

La stratégie de Trump au Moyen-Orient comparée à celle d'Obama


Walter Russell Mead, professeur de géostratégie au Bard College et éditorialiste au Wall Street Journal et à la revue The American Interest, @ WSJ:
Trump’s Mideast Strategy - Like Obama, he wants the U.S. to step back. Unlike Obama, he wants to contain Iran. 
As Secretary of State Mike Pompeo concludes his swing through the Middle East, the Trump administration’s regional strategy is coming into view. Like President Obama, President Trump wants to reduce American commitments while promoting stability. But their strategies differ. Mr. Obama thought the best hope for a reduced U.S. footprint was conciliating Iran. Mr. Trump, by contrast, seeks to build a coalition of U.S. regional allies—even if those allies fall well short of perfection—that can provide a stable security architecture and offset Iranian strength as the U.S. steps back. 
In seeking a reduced Middle East presence and retreating from expansive human-rights goals, both Team Obama and Team Trump have reacted to significant changes in American politics. Public support for U.S. military action and democracy promotion in the Middle East has all but collapsed, for two reasons. First, decades of engagement in the region have brought neither stability nor democracy. Second, as America’s dependence on Middle East energy recedes, many voters see less reason to prioritize the region. Pundits can argue that these reactions are shortsighted, but politicians must take them into account. 
The Trump administration hopes that with limited American support, Israel, Turkey and the Sunni Arab countries can together contain Iran. If so, Mr. Trump can claim credit for improved Israeli-Arab ties and a more stable region even as he cuts back on American troop and aid levels. This is a sounder strategy in the abstract than the Obama team’s gamble on Iranian restraint. U.S. relations with the Sunni Arab powers, Israel and Turkey are sometimes difficult, but a policy based on continued cooperation with them is more feasible than subordinating their interests to chase after an improved relationship with the deeply hostile regime in Tehran.
Lire l'article complet (accès réservé aux abonnés)

Lire également de Walter Russell Mead:
L'Histoire se répète: en Europe on veut du sang juif (2012)

mardi 25 mars 2014

Jimmy Carter rejette le boycott d'Israël même dans les implantations

Sans doute Jimmy Carter a-t-il compris à quel point l'antisémitisme, sous le déguisement d'antisionisme, d'antiisraélisme, de boycotts etc, se propage en Europe.  Mieux vaut tard que jamais.  Comme l'a dit l'intellectuel américain Paul Berman: "Les comparaisons d'Israël à l'apartheid - ou les comparaisons plus radicales et de nos jours plus fréquentes aux nazis - ont fait irruption en Europe de l'Ouest et dans le monde arabe dans les années 1970, et maintenant on les trouve partout".

Jimmy Carter, whose book Palestine: Peace Not Apartheid did more to legitimize the Apartheid smear than anything published by the BDS movement, is now publicly opposed to boycotts against Israel, including boycotts limited to the West Bank.
Carter told the AP this week that he and “The Elders”  – a group former world leaders that includes outspoken Israel critics such as Desmond Tutu, among others – had discussed BDS and decided against it. “We decided not to publicly endorse any kind of embargo, or so forth, against Israeli invasion, or occupying troops in Palestine,” Carter said.

dimanche 24 mars 2013

Avec Obama la coopération technologique et militaire avec Israël est au plus haut niveau

Shimon Peres présente Yityish Aynaw, Miss Israël 2013, à Obama 
Nous avons choisi deux articles importants écrits à l'occasion du voyage du Président Barack Obama en Israël et qui tranchent avec les habituelles lignes de pensée: faire porter toute la responsabilité à Israël (colonies, apartheid, crimes de guerre etc) en taisant systématiquement l'enseignement à la haine des Juifs et d'Israël, la corruption, la violence, le terrorisme de la part des Palestiniens.

Obama, le faux détracteur d'Israël, par Frédéric Encel

"[...] un président américain exerçant de véritables pressions les ­assortit de menaces de sanctions.  En décembre 1948, Harry Truman (pourtant pro-israélien) exhorte David Ben Gourion à replier ses troupes victorieuses du Sinaï égyptien en pleine première guerre israélo-arabe, sous peine de blocus économique. Israël ne pourrait survivre à une telle mesure, et le fondateur de l'État juif s'incline. En octobre 1956, Dwight Eisenhower menace le même premier ministre de la même sanction s'il ne se retire pas du même terri­toire, conquis lors de la campagne de Suez. Tout comme leurs alliés français et britanniques, les Israéliens sont contraints de se retirer du sol égyptien. En octobre 1991, George Bush senior menace Yitzhak Shamir de lui refuser 10 milliards de garanties bancaires nécessaires à intégrer le million d'immigrants juifs d'URSS fraîchement arrivés s'il rejette la conférence internationale de Madrid. Bien que faucon, Shamir s'y rendra finalement… Barack Obama, lui, n'a jamais menacé le nationaliste Netanyahu de sanctions, sur aucun plan.

Économiquement d'abord, même si Israël dépend nettement moins de son allié qu'autrefois, Obama aurait pu menacer de diminuer l'aide américaine annuelle de 3 milliards de dollars. Il n'en fit rien. Diplomatiquement ensuite, il aurait pu, à l'Assemblée générale comme au Conseil de sécurité des Nations unies, s'abstenir ou même condamner Jérusalem à l'instar de la majorité des autres capitales lors des votes concernant plusieurs affaires - la flottille turque (juin 2009), le rapport Goldstone (novembre 2009), ou encore la reconnaissance de l'État de Palestine (novembre 2012). Or les États-Unis (ainsi que leurs alliés micro-insulaires du Pacifique!) soutinrent indéfectiblement Israël durant tout le mandat d'Obama. Militairement, enfin, ce dernier aurait pu refuser la livraison à Tsahal des puissantes bombes perforantes BLU et GBU ou ralentir la coopération balistique du programme «Dôme de fer», fragilisant Israël tant face à l'Iran que vis-à-vis du Hamas et du Hezbollah. Il s'en abstint. Comme l'indiquait le président hébreu Shimon Pérès lors de sa récente visite à Paris, jamais la coopération technologique et militaire israélo-américaine n'aura au contraire atteint une telle intensité."

Barack Obama’s visit to Israel is long overdue (éditorial du Daily Telegraph qui évoque une donnée fondamentale que la presse française néglige complètement)

"By the same token, both sides should be aware that, so far as America’s commitment to resolving their argument is concerned, they are entering the last-chance saloon. By the end of this decade it is predicted that the US will be self-sufficient in its energy needs, and will no longer have to rely on the Middle East for vital oil and gas supplies. At that point Washington might reasonably conclude that it no longer needs to involve itself in these seemingly intractable disputes."

vendredi 14 septembre 2012

Bob Dylan ne soutient pas Barak Obama: il reste neutre

L'influent magazine américain Rolling Stone a essayé, en vain, de persuader Bob Dylan à soutenir le Président Obama.  Bob est resté inflexible - ni pour ni contre.  Il ne se prend pas pour un oracle/expert comme tant de musiciens.
Lire l'article @ mediate: Rolling Stone Desperately Tries (And Fails) To Get Bob Dylan To Profess Love For Obama

lundi 18 juin 2012

La formule de Mitt Romney pour Israël

"Il [Obama] semble clairement déterminé à ébranler notre ami et allié de longue date. Il traite Israël de la même manière que de nombreux Européens: avec soupçon, méfiance, et partant de l'hypothèse qu'Israël est en tort". (Mitt Romney)

Mitt Romney, le candidat républicain à présidence des États-Unis, a une vision politique très simple à l'égard d'Israël - adopter une ligne opposée à celle de Barack Obama.  Mitt Romney a confié à un groupe de chrétiens évangéliques qu'il prendra le contrepied de la politique menée par le président Obama:  "Eh bien, on peut dire que dans les grandes lignes je ferai le contraire de ce qu'il fait."

Mitt Romney estime que Barack Obama ne soutient pas suffisamment Israël, ce que la Maison Blanche récuse vivement. Il avait déclaré lors de l'anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz: "Au moment où l'Etat d'Israël est sous la menace de violents terroristes, de tyrans cherchant à se doter de l'arme nucléaire et d'une campagne visant à lui retirer la légitimité d'un Etat juif, les Etats-Unis doivent rester unis, épaule contre épaule, avec leur allié dans sa quête pour la paix et la sécurité".

jeudi 14 juin 2012

Ignoré en Europe Shimon Peres est honoré aux Etats-Unis.

Ignoré - ou pire en Europe - Shimon Peres est honoré aux Etats-Unis.

Le président Shimon Pérès a reçu la Médaille présidentielle de la Liberté - Durant la Cérémonie à la Maison Blanche en présence de 140 personnes, Barack Obama a donné le prix tant respecté au président Shimon Pérès. "Le danger aujourd'hui est l'Iran qui essaie de construire une bombe nucléaire", a déclaré Peres dans son discours. «Ma vision est celle d'Israël vivant en paix avec Jérusalem comme capitale de la paix". (Guysen - Photo reprise du site de la Maison Blanche.)

mercredi 11 avril 2012

US Jews and Obama: sorry, folks, but they're for him!

Brian Goldfarb commente l'article paru dans le Jewish Forward sur un sondage sur les intentions de vote des Juifs à l'approche de l'élection présidentielle américaine.
Le plus intéressant n'est pas que 62% des Juifs américains soutiennent l'actuel président Barack Obama contre 30% (les chiffres sont identiques à un sondage effectué en juin 2008, alors qu'en novembre de la même année il étaient 78% contre 21%), mais le fait que ce qui motive leur vote sont les questions sociales et pas Israël. Israël figure bien bas dans leur liste de préoccupations:

"Une majorité de 51% ont indiqué que l'économie est la question la plus importante dans leur décision de vote, suivie par l'écart entre riches et pauvres (15%), la santé (10%) et le déficit fédéral (7%). A peine 4% des électeurs juifs ont déclaré qu'Israël est la question la primordiale lorsqu'ils décident quel candidat aura leur suffrage."

Bien entendu, le rapport est beaucoup plus nuancé.  On apprend également que la focalisation des Républicains sur l'attitude d'Obama envers Israël et les relations difficiles qu'il entretien avec le Premier ministre israélien ont eu peu ou pas d'impact sur les électeurs juifs.

Brian Goldfarb conclut que ces résultats vont décevoir tous ceux qui n'approuvent pas la politique d'Obama envers Israël. Cependant, ils apportent un démenti cinglant à des gens comme Mearsheimer et Walt (auteurs du Israel Lobby) et au détestable Gilad Atzmon.

mardi 31 janvier 2012

Obama s'engage contre l'antisémitisme aux côtés d'Israël

Source: Le Figaro (via CICAD)

"En ce jour de souvenir pour ceux qui sont morts dans les camps d'Auschwitz, à Treblinka, de Dachau à Sobibor, nous faisons la promesse de dire la vérité à tous ceux qui nient l'Holocauste", a déclaré le président. Barack Obama s'est également engagé à célébrer la résistance des survivants de l'Holocauste et à rester engagé contre toutes les atrocités quotidiennes ainsi que contre ce qu'il a qualifié de "résurgence de l'antisémitisme". "Aux côtés de l'Etat d'Israël et de nos alliés dans le monde, nous nous engageons à donner du sens à ces mots: Ne rien oublier. Plus jamais".

Mitt Romney, favori dans la course à l'investiture républicaine pour la présidentielle du 6 novembre, s'est également exprimé en ce jour de 47e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. "Au moment où l'Etat d'Israël est sous la menace de violents terroristes, de tyrans cherchant à se doter de l'arme nucléaire et d'une campagne visant à lui retirer la légitimité d'un Etat juif, les Etats-Unis doivent rester unis, épaule contre épaule, avec leur allié dans sa quête pour la paix et la sécurité", a-t-il déclaré. Mitt Romney, tout comme les autres candidats républicains, accusent Barack Obama de ne pas soutenir suffisamment Israël, ce que la Maison Blanche récuse vivement.

Voir également: Obama, Perry et Romney défendent Israël - rien de pareil en Europe

mardi 10 janvier 2012

Un Juif pratiquant devient chef de cabinet de Barack Obama

Impensable en Europe...  Le président Obama est un grand ami de la communauté juive américaine et d'Israël.

Jacob (Jack) Lew, un Juif pratiquant qui observe le chabbat, prendra la relève comme chef de cabinet du président Barack Obama.  Jack Lew, qui a fait partie de l'administration Clinton, succède à William Daley.

M. Lew, 56 ans, est le deuxième chef de cabinet juif du Président Obama. Le premier étant Rahm Emanuel, fils d'un membre de l'Irgoun. Il avait démissionné en octobre 2011 pour briguer, avec succès, le poste de maire de Chicago.

M. Lew fait déjà partie de l'administration Obama.  De 2009 à 2010 il fut secrétaire d'Etat adjoint et ensuite directeur du budget de la Maison Blanche, poste qu'il avait également occupé sous Clinton.

M. Lew est le fils d'un immigrant juif polonais.  Il est bien connu pour son refus de travailler le jour du chabbat. Toutefois, on dit à Washington, que le président Clinton avait un jour laissé un samedi un message sur son répondeur téléphonique l'exhortant à lui répondre. Le politicien aurait alors consulté son rabbin qui lui aurait donné l'autorisation.  Bon c'est ce qu'on raconte...

dimanche 4 décembre 2011

Obama aux Juifs new-yorkais: 'Aucun allié n’est plus important qu'Israël'

Paroles qu'aucun dirigeant euroen Europe ne prononcerait.

Le président américain Barack Obama a défendu mercredi 29 novembre 2011 sa politique envers Israël lors d'une réunion de collecte de fonds organisée à New York par le président du Congrès juif américain. Obama, critiqué aux Etats-Unis par des partisans de l'Etat juif pour des positions jugées trop sévères à l'égard du gouvernement de Benjamin Netanyahu, a réaffirmé la détermination de son administration à garantir la sécurité d'Israël. "Je ne voudrais pas trop me congratuler mais ce gouvernement a fait plus pour la sécurité de l'Etat d'Israël qu'aucun autre gouvernement avant lui", a assuré le président américain. "Nous ne transigeons pas quand il s'agit de la sécurité d'Israël [...] et cela continuera", a-t-il dit.

La réunion de collecte de fonds se tenait à Manhattan au domicile de Jack Rosen, président du Congrès juif américain. "Il serait négligent de ma part de ne pas dire que beaucoup au sein de la communauté juive sont préoccupés" par la relation entre Israël et les Etats-Unis, a déclaré ce dernier. "Aucun de nos alliés n’est plus important qu'Israël", lui a répondu Barack Obama.

Source: Haaretz (Obama to N.Y. Jews: No ally is more important than Israel)

mardi 27 septembre 2011

Obama unanimement critiqué en France pour son discours pro-israélien à l'ONU

"Soyons honnêtes: Israël est entouré de voisins qui ont mené des guerres répétées à son encontre.  [...] Les citoyens israéliens ont été assassinés par des roquettes tirées contre leurs maisons et par des attentats suicides contre leurs bus. Israël, un petit pays de moins de huit millions d'habitants, doit affronter un monde où les leaders de pays bien plus grands menacent de l'effacer de la carte." (Président Barack Obama)

Article paru sur le site Atlantico (La reconnaissance d'un État palestinien, par Gilles-William Goldnadel)


La Palestine, enfin et toujours. La démarche unilatérale du président Mahmoud Abbas à l’ONU a donné lieu à diverses interventions très commentées. Le discours du président Obama, une fois n’est pas coutume, aura été unanimement critiqué en France pour sa tonalité nettement pro-israélienne. Les commentateurs, à qui on ne la fait pas, y ont vu un lien regrettable avec l’élection présidentielle américaine de novembre 2012. Et ils ont, en partie, raison. Question : est-il beaucoup plus anormal de se soucier d’un scrutin démocratique, que de la réaction encolérée de la rue arabe annoncée en cas de rejet de la motion palestinienne ?

Le discours du Président Sarkozy: il aura été le premier à faire le lien entre le printemps arabe et l’exigence palestinienne. Étrange et dangereux lien. La liberté palestinienne ne devrait-elle pas s’arrêter à la sécurité israélienne? A moins que le Président n’ait voulu suggérer qu’il était temps que les habitants de Gaza se révoltent contre le Hamas? Ou que les journalistes de l’autorité palestinienne soient libres d’y dénoncer la corruption, ce qui est loin d’être le cas?

J’ai bien écouté, le discours du Président de l’autorité palestinienne. Je n’y ai toujours pas entendu le moindre commencement de reconnaissance d’Israël en tant qu’État du peuple juif, conformément à la résolution de l’ONU de 1947. Reconnaissons aux Arabes de Palestine l’invariable constance depuis 60 ans.

lundi 15 novembre 2010

Jimmy Carter: le Hamas veut la fin des violences, mais pas Israël

- Pour Jimmy Carter Israël n'est pas une démocratie et pratique déjà l'apartheid (première partie de l'interview)

Source: Le Temps ("La Suisse a une position encourageante". L’ex-président Jimmy Carter a rencontré Micheline Calmy-Rey, interview de Jimmy Carter par Frédéric Koller).  Extrait:

"– Que dites-vous aux responsables du Hamas? Faites-vous confiance à Khaled Mechaal [un leader du Hamas réfugié à Damas] considéré comme un terroriste dans votre pays?

– Je rappelle qu’il n’était pas considéré comme un terroriste jusqu’au jour où il a gagné des élections en 2006. Ce sont les Etats-Unis qui ont insisté pour tenir ces élections, j’y étais. Quand je rencontre les responsables du Hamas, ils disent clairement qu’ils accepteront tout traité de paix négocié entre Mahmoud Abbas et Israël qui serait approuvé en référendum par le peuple palestinien. Ce référendum est une exigence à la fois du Hamas et du Fatah. Ils nous ont aussi dit qu’ils ne s’opposeraient pas à un accord basé sur l’Initiative arabe de paix. Je rencontre les représentants du Hamas depuis des années. Ils ont toujours affirmé qu’ils accepteraient une trêve [ici il ne s'agit plus de paix, mais de trêve ...] en Cisjordanie et à Gaza si Israël en faisait de même. Israël a rejeté cette proposition car il ne veut pas d’une trêve en Cisjordanie. Le Hamas veut la fin des violences."

- Jimmy Carter présente ses excuses à la communauté juive (2009)
Les excuses de Jimmy Carter pas si désintéressées que ça (2009)
- Carter aux Juifs américains: Pardonnez-moi d'avoir stigmatisé Israël (2009)

dimanche 14 novembre 2010

Pour Jimmy Carter Israël n'est pas une démocratie et pratique déjà l'apartheid

"Je ne dis pas qu’Israël n’est pas une démocratie, mais ce n’est pas une démocratie comme les nôtres." (Subtile, n'est-ce pas ?)

"Gaza est comme une cage dans laquelle vit 1,5 million de Palestiniens, dont 75 % sont des réfugiés."
 
"Si vous prenez un dictionnaire d’anglais, apartheid signifie la domination d’un peuple par un autre et la séparation officielle de ces deux peuples. C’est ce qui se passe déjà en Cisjordanie. Israël est de toute évidence la puissance dominante et requiert légalement la totale séparation entre colons juifs et Palestiniens. C’est pourquoi j’utilise le mot d’apartheid."

On se souviendra qu'en décembre 2009, l'ancien Président des Etats-Unis Jimmy Carter qui mène depuis de longues années une campagne tous azimuts contre Israël avait présenté ses excuses au peuple juif.  Ses excuses avaient suscité des interrogations car elles coïncidaient avec les ambitions politiques de son petit-fils, Jason Carter, qui  briguait le poste de sénateur de Géorgie. [Voir Jimmy Carter présente ses excuses à la communauté juive et Les excuses de Jimmy Carter pas si désintéressées que ça].  Or dans un entretien accordé au quotidien belge Le Soir (lui aussi connu pour son hostilité sans faille contre Israël), Carter n'a pas prononcé un mot positif sur Israël ou les Juifs et, malgré quelques précautions oratoires, s'est lancé dans une diatribe d'une étonnante violence.  Dans sa rage accusatiore il n'épargne ni le Président Barack Obama ni l'Europe [!] trop favorable à Israël, ni bien entendu le "très puissant lobby politique israélien" et le peuple américain égaré dans son admiration pour Israël. Le monde arabe et même le Hamas qui serait prêt à reconnaître Israël si telle est la volonté du peuple palestinien bénéficient de toute sa sympathie !

"Ce sera la paix ou l’apartheid", titre de l'interview de Jimmy Carter par Frédéric Koller (Le Soir, 13/11/2010) Extraits:

"Habitué du Proche-Orient où ses prises de position tranchées contre l’occupation israélienne lui valent une grande sympathie dans le monde arabe et le mépris du gouvernement israélien, Jimmy Carter est de retour d’un séjour en Israël, dans les territoires palestiniens, en Egypte, en Syrie et en Jordanie. Le Prix Nobel de la paix 2002 livre son analyse.

Comment s’est passé votre dernier déplacement ?
La situation des Palestiniens est la suivante : en Israël, ils sont soumis à 35 lois qui discriminent spécifiquement les citoyens non juifs (...). A Jérusalem-Est – occupé par Israël –, les Palestiniens ne sont pas traités comme des citoyens. La communauté de Silwan, où il y a 55.000 Arabes, n’a pas de place de jeux et on n’y construit aucune école. Le maire de Jérusalem s’en est excusé tout en nous expliquant qu’il planifiait un site archéologique et touristique à cet endroit. Les Arabes qui y vivent depuis 65 ans seront forcés de partir. En Cisjordanie, plus de 300.000 colons israéliens ont confisqué la terre et les propriétés des Palestiniens pour construire leurs propres maisons. Enfin, il y a le pire, Gaza, qui est comme une cage dans laquelle vit 1,5 million de Palestiniens, dont 75 % sont des réfugiés. [...]

samedi 25 septembre 2010

Obama et le Commissaire européen aux antipodes sur le processus de paix

«Nous pouvons revenir l'année prochaine avec un accord qui amènera un nouvel Etat Membre aux Nations Unies, un Etat Palestinien indépendant et souverain, qui vit en paix avec Israël.» (Barak Obama)

«Il ne faut pas sous-estimer, par exemple, le [pouvoir du] lobby juif à Capitol Hill, le parlement américain. C'est groupe le mieux organisé de pression qui y existe. En d'autres termes, il ne faut pas sous-estimer l'emprise du lobby juif sur la politique américaine. Que ce soit dans le camp démocrate ou républicain, ça revient à peu près au même.  Il ne faut pas non plus sous-estimer l'opinion - en dehors du lobby - du Juif moyen qui ne vit pas en Israël. Il y a en effet chez la plupart des Juifs une foi [geloof]- je pourrais difficilement décrire ceci autrement - qu'ils ont raison. Et la foi est quelque chose qu'on peut difficilement combattre avec des arguments rationnels. Ca ne dépend du fait si ces Juifs sont croyants ou pas. Même les Juifs laïques [vrijzinnige] partagent la même croyance d'avoir effectivement raison. Il n'est donc pas facile, même avec un Juif modéré, d'avoir une discussion sur ce qui se passe au Moyen-Orient. C'est une question très émotionnelle.» (Karel De Gucht, Commissaire européen)

La colère chez les Européens d'être exclus des pourparlers

Il est intéressant de comparer les déclarations du Commissaire européen et celles du Président américain dont "le gros du discours [a été] consacré au Proche-Orient, alors que les discussions entre Israéliens et Palestiniens ont repris récemment sous la houlette américaine, suscitant une certaine colère chez les Européens exclus du processus."

ONU (23/2010) – Devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le Président des Etats-Unis, Barack Obama, a réitéré jeudi son soutien à l'objectif « de deux Etats, Israël et Palestine, vivants côte-à-côte en paix et sécurité».

« Je suis heureux que nous ayons poursuivi des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens à Washington, Sharm el-Sheikh et Jérusalem», a déclaré Barack Obama lors du débat annuel de l'Assemblée générale qui s'est ouvert jeudi. «Aujourd'hui, beaucoup sont pessimistes sur ce processus. Les cyniques disent qu'Israéliens et Palestiniens sont trop méfiants les uns envers les autres et trop divisés intérieurement pour forger une paix durable», a-t-il ajouté.

dimanche 11 juillet 2010

Barack Obama: "le lien entre les États-Unis et Israël est inébranlable"

"L'amitié extraordinaire entre nos deux pays."

"Nous demeurons inébranlables dans notre engagement à la sécurité d'Israël. Et les Etats-Unis ne demanderont jamais à Israël de prendre toutes sortes de mesures qui nuiraient à ses intérêts de sécurité."

Site de la Maison Blanche: Remarks by President Obama and Prime Minister Netanyahu of Israel in Joint Press Availability - Déclaration du président Obama au Premier ministre d'Israël à la Maison Blanche (version française: Galila sur sionisme.xooit.com)  Extraits:

PRÉSIDENT OBAMA : Bien, je viens de terminer un excellente discussion en tête-à-tête avec le Premier ministre Netanyahu, et je tiens a l’accueillir de nouveau à la Maison Blanche. Je veux, tout d'abord, le remercier pour la merveilleuse déclaration qu'il a faite en l'honneur du 4 Juillet, notre Jour de l'Indépendance, quand il était encore en Israël. Il a ainsi marqué un épisode de plus dans l'amitié extraordinaire entre nos deux pays.

Comme le Premier ministre Netanyahu l’a indiqué dans son discours, le lien entre les États-Unis et Israël est inébranlable. Il englobe nos intérêts de sécurité nationale, nos intérêts stratégiques, mais surtout, l’engagement de deux démocraties qui partagent en commun un ensemble de valeurs et dont les peuples ont grandi en se rapprochant toujours plus avec le temps qui passe. [...]

mardi 22 décembre 2009

Jimmy Carter présente ses excuses à la communauté juive

L'ancien Président des Etats-Unis Jimmy Carter a rendu hommage à Israël ("we must recognize Israel’s achievements under difficult circumstances") et présenté ses excuses ("Al Het") à la communauté juive pour des paroles ou actes qui auraient pu avoir pour effet la stigmatisation d'Israël et de la communauté juive ("we must not permit criticisms for improvement to stigmatize Israel [...] I offer an Al Het for any words or deeds of mine that may have done so").

Jimmy Carter, qui se distingue depuis plusieurs années par une hostilité très médiatisée à l'encontre d'Israël allant jusqu'à publier un ouvrage au titre accusateur Palestine : la paix, pas l'apartheid, semble donc vouloir tourner la page.

Abraham Foxman, président de l'Anti-Defamation League, tout en restant prudent, s'est réjoui du message adressé par le Président Carter à la communauté juive et espère qu'elle annonce le début de la réconciliation.

Source: article de Ron Kampeas dans JTA ("Carter offers Jewish community ‘Al Het’")

In a letter released exclusively to JTA, the former U.S. president sent a seasonal message wishing for peace between Israel and its neighbors, and concluded: "We must recognize Israel’s achievements under difficult circumstances, even as we strive in a positive way to help Israel continue to improve its relations with its Arab populations, but we must not permit criticisms for improvement to stigmatize Israel. As I would have noted at Rosh Hashanah and Yom Kippur, but which is appropriate at any time of the year, I offer an Al Het for any words or deeds of mine that may have done so."

"Al Het" refers to the Yom Kippur prayer asking God forgiveness for sins committed against Him. In modern Hebrew it refers to any plea for forgiveness.

Carter has angered some U.S. Jews in recent years with writings and statements that place the burden of peacemaking on Israel, that have likened Israel's settlement policies to apartheid, and that have blamed the pro-Israel lobby for inhibiting an evenhanded U.S. foreign policy.

Abraham Foxman, the Anti-Defamation League's national director, welcomed the statement, calling it the "beginning of reconciliation."

"We welcome any statement from a significant individual such as a former president who asks for Al Het,"
Foxman said. "To what extent it is an epiphany, time will tell. There certainly is hurt which needs to be repaired."

vendredi 31 octobre 2008

Le Président McKinley signa une pétition en faveur de la création d'un état juif en 1891

Dans un article paru dans le magazine Foreign Affairs, Walter Russell Mead écrit qu’en 1891, William Blackstone, un dirigeant méthodiste laïque, remit une pétition au Président Benjamin Harrison demandant que les Etats-Unis mobilisent leurs bons offices pour convoquer un congrès de puissances européennes visant à faire pression sur l’empire ottoman pour que celui-ci cède la terre de la Bible aux Juifs. .
.
Parmi les 400 signataires on trouve : le futur Président William McKinley (élu en 1897); le président de la Cour suprême; le Speaker de la chambre des représentants; les Présidents des Commissions "Ways and Means" et des Affaires étrangères de la Chambre des représentants; les maires de Baltimore, Boston, Chicago, New York, Philadelphia, et Washington ; des éditeurs ou propriétaires des plus grands journaux de la côte est et de Chicago ; une liste impressionnante de hauts dignitaires des églises épiscopalienne, méthodiste, presbytérienne, et catholique ; les hommes d’affaires Cyrus McCormick, John Rockefeller et J. P. Morgan.

"A une époque où la communauté juive américaine n'était ni nombreuse ni puissante, et où il n'y avait rien qui puisse ressembler à un lobby israélien, les piliers de l'establishment gentil américain appelèrent publiquement de leurs vœux une initiative diplomatique des Etats-Unis pour la création d'un état juif sur la terre de la Bible", écrit-il.

Source: The New Israel and the Old, Why Gentile Americans Back the Jewish State par Walter Russell Mead, Foreign Affairs (juillet/août 2008)

A l'occasion des élections présidentielles américaines de 2008, nous rendons hommage aux présidents américains qui se sont distingués par leur lutte contre l'antisémitisme et, depuis sa création, par leur soutien indéfectible à Israël. Et rappelons que dans l'histoire américaine aucun président ne fut jamais élu sur la base d'une plateforme antisémite.

Président John Adams (1809) : philosémite ... malgré Voltaire

Extraits de lettres du deuxième président des Etats-Unis John Adams, (1735-1826):

"In spite of ... Voltaire, I will insist that the Hebrews have done more to civilize men than any other nation. If I were an atheist, and believed in blind eternal fate, I should still believe that fate had ordained that the Jews be the most essential instrument for civilizing the nations. If I were an atheist of any other sect, who believe, or pretend to believe, that all is ordered by chance, I should believe that chance had ordered the Jews to preserve and propagate to all mankind the doctrine of a supreme, intelligent, wise, almighty sovereign of the universe, which I believe to be the essential principle of all morality, and consequently of all civilization." [Lettre du 16 février 1809.]

"I have had occasion to be acquainted with several gentlemen of your nation, and to transact business with some of them, whom I found to be men of as liberal minds, as much honor, probity, generosity and good breeding, as any I have known in any sect of religion or philosophy." [Lettre à Mordecai M. Noah du 31 juillet 1818.]

"I wish your nation may be admitted to all privileges of citizens in every country of the world. This country has done much. I wish it may do more; and annul every narrow idea in religion, government, and commerce." [Lettre à M.M. Noah de juillet 1818.]

Source: Albert S. Lindemann, Anti-Semitism before the Holocaust, Longman, 2000

A l'occasion des élections présidentielles américaines de 2008, nous rendons hommage aux présidents américains qui se sont distingués par leur lutte contre l'antisémitisme et, depuis sa création, par leur soutien indéfectible à Israël. Et rappelons que dans l'histoire américaine aucun président ne fut jamais élu sur la base d'une plateforme antisémite.

jeudi 30 octobre 2008

Il y a beaucoup de parallèles entre l'Amérique et Israël, John F. Kennedy

"Il y a beaucoup de parallèles entre l'histoire de notre nation et Israël"

Extrait du discours du Président John F. Kennedy du 9 février 1959 au B’nai Zion à New York:

"Je voudrais démentir un mythe qui a la vie dure … et selon lequel c’est le sionisme qui provoque l’instabilité et l’agitation au Moyen-Orient et qui veut faire croire que sans Israël, en quelque sorte, une harmonie naturelle règnerait au Moyen-Orient et dans le monde arabe. Au-delà des valeurs et espoirs que l’Etat d’Israël recèle … c’est parodier la réalité que de suggérer que c’est la démocratie israélienne qui a introduit la discorde et les dissensions au Proche-Orient. Même en appliquant le calcul le plus froid, rien n'indique que la disparition d’Israël changerait en quoi que ce soit les causes de la crise qui affecte cette région... Les rivalités inhérentes au monde arabe, les disputes au sujet des frontières, les tensions consécutives aux tentatives pour faire sortir leurs économies de la stagnation, les pressions nationalistes concurrentes – même si Israël n’était plus là, tous ces facteurs lui survivraient. …

Israël, par contre, incarne toutes les caractéristiques de la démocratie occidentale et, ayant depuis longtemps atteint le seuil du développement économique, partage avec l’Occident une tradition de libertés civiles, de liberté culturelle, de démocratie parlementaire, et de mobilité sociale. …

De nos jours, le choix n’est pas entre les Etats arabes et Israël. Il faut trouver des moyens pour soutenir les aspirations légitimes de chacun. Les Etats-Unis, dont le Président fut le premier à reconnaître le nouveau Etat d’Israël, n’ont pas à présenter des excuses – et devraient en fait être fiers de leur action…"
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Source: Jewish Current Issues

Before he became president, John F. Kennedy visited Palestine and Israel twice -- once in 1939 and again in 1951. He wrote about the trips in his 1960 collection of speeches entitled The Strategy of Peace.

"In 1939 I first saw Palestine, then an unhappy land under alien rule, and to a large extent then a barren land. . . . In 1951, I traveled again to the land by the River Jordan, to see firsthand the new State of Israel. The transformation that had taken place was hard to believe.
For in those twelve years, a nation had been born, a desert had been reclaimed, and the most tragic victims of World War II . . . had found a home.

Kennedy used that recollection to introduce his February 9, 1959 speech to the Golden Jubilee Banquet of B’nai Zion in New York City:

[O]ur own history as a nation and Israel’s have many parallels -- in the diversity of their origins, in their capacity to reach the unattainable, in the receptivity to new ideas and social experimentation. . . .

"History records several breakthroughs -- great efforts to which spiritual conviction and human endurance have combined to make realities out of prophecies. The Puritans in Massachusetts, the Mormons in Salt Lake City, the Scotch-Irish in the Western territories were all imbued with the truth of the old Jewish thought that a people can have only as much sky over its head as it has land under its feet. . . .

I would like to . . . dispel a prevalent myth . . . the assertion that it is Zionism which has been the unsettling and fevered infection in the Middle East, the belief that without Israel there would somehow be a natural harmony throughout the Middle East and Arab world. Quite apart from the values and hopes which the State of Israel enshrines . . . it twists reality to suggest that it is the democratic tendency of Israel which has injected discord and dissension into the Near East. Even by the coldest calculations, the removal of Israel would not alter the basic crisis in the area. . . . The basic rivalries within the Arab world, the quarrels over boundaries, the tensions involved in lifting their economies from stagnation, the cross pressures of nationalism -- all of these factors would still be there, even if there were no Israel. . . .

Israel, on the other hand, embodying all the characteristics of a Western democracy and having long passed the threshold of economic development, shares with the West a tradition of civil liberties, of cultural freedom, of parliamentary democracy, of social mobility. . . .

The choice today is not between either the Arab states or Israel. Ways must be found of supporting the legitimate aspirations of each. The United States, whose President was first to recognize the new State of Israel, need have no apologies – indeed should pride itself – for the action it took. . . .

The Jewish state found its fulfillment during a time when it bore witness, to use the words of Markham, to humanity betrayed, "plundered, profaned, and disinherited."

But it is yet possible that history will record this event as only the prelude to the betterment and therapy, not merely of a strip of land, but of a broad expanse of almost continental dimensions. . . . [A]s we observe the inspiring experience of Israel, we know that we must make the effort . . ."

A l'occasion des élections présidentielles américaines de 2008, nous rendons hommage aux présidents américains qui se sont distingués par leur lutte contre l'antisémitisme et, depuis sa création, par leur soutien indéfectible à Israël. Et rappelons que dans l'histoire américaine aucun président ne fut jamais élu sur la base d'une plateforme antisémite.

"Jamais nous ne tournerons le dos à nos fidèles amis israéliens", John F. Kennedy

"Jamais nous ne tournerons le dos à nos fidèles amis israéliens, dont l'attachement aux valeurs démocratiques doit faire l'admiration de tous les amis de la liberté."

JFK sur Israël (1959), Poster par Blue Star PR, The Jewish Ink Tank

A l'occasion des élections présidentielles américaines de 2008, nous rendons hommage aux présidents américains qui se sont distingués par leur lutte contre l'antisémitisme et, depuis sa création, par leur soutien indéfectible à Israël. Et rappelons que dans l'histoire américaine aucun président ne fut jamais élu sur la base d'une plateforme antisémite.