La vie ou la mort

Publié le 21/05/2019 à 10:37 par rogerbenard Tags : sur vie moi société mort cadre soi
Tous ces gens qui se prononcent pour la mise à mort ou non de Monsieur Lambert ont, selon moi, tort. Seuls l’intéressé et les personnes qui le touchent de près peuvent, en toute connaissance de cause, avoir un avis sur la question. Il me paraît impossible d’avoir un avis ferme, tranché et définitif quand on n’est pas soi-même confronté à ce genre de situation.
Si une personne, de son vivant, en pleine connaissance de cause, a décidé que dans certaines circonstances, elle souhaiterait mettre fin à ses jours, ce souhait doit être exaucé même dans le cadre d’un suicide assisté si nécessaire dont les conditions restent à déterminer.
Si ce souhait n’a pas été exprimé, nul ne peut mettre fin aux jours de quiconque quel que soit l’état physique et mental de cette personne.
Toutefois si un ou des proches décident de mettre fin aux jours d’un être aimé connaissant des souffrances intolérables ou une vie végétative sans conscience, la justice doit se prononcer sur un meurtre ou un assassinat sachant que, dans de telles circonstances, elle se montre très clémente en prononçant des peines de principe.
Je conviens que cela peut être pénible pour les gens concernés qui considèrent, à juste titre, avoir effectué un acte d’amour et de compassion. Mais si la société peut donner le droit de se tuer et, éventuellement, d’être assisté pour ce faire, elle ne peut pas donner le droit de tuer autrui ce qui serait la porte ouverte à des dérives dangereuses.