Inaugurée fin 2024, cette voie de dépassement, sur l'axe Limoges - Poitiers, reste mystérieusement fermée
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Depuis deux mois, les usagers de la RN 147 entre Limoges et Poitiers roulent juste à côté d'une route flambant neuve. Officiellement inaugurée fin 2024, cette voie de dépassement, située à Chamboret (Haute-Vienne), ne peut toujours pas être empruntée. Malgré d'importants investissements, pourquoi ce tronçon reste-t-il fermé ? Explications.
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Mercredi 27 novembre 2024. Sans fanfare (mais avec solennité), l'État, la région Nouvelle-Aquitaine, le département de la Haute-Vienne et des fonctionnaires de la direction interdépartementale des routes inauguraient une voie de dépassement sur la RN 147. Situé à Chamboret, ce tronçon s'étend sur deux kilomètres entre Limoges à Poitiers. Seulement, deux mois plus tard, les sourires et le ruban tricolore ont disparu : la mise en circulation n'est toujours pas effective.
Une mise en circulation retardée par... la pluie
Contactée, la préfecture s'en remet à la direction interdépartementale des routes. Cette dernière n'a pas souhaité s'exprimer.
Contacté, Jean-Jacques Duprat, maire (divers gauche) de Chamboret, a accepté de fournir quelques explications. "Il y avait des petits travaux de finalisation à réaliser, relate-t-il. Il y avait quelques marquages au sol qui n'étaient pas réalisés selon les normes en vigueur. Ils devaient être repris. Mais la météo a fait que cela n'a pas pu être fait tout de suite."
Plus de 14 millions d'euros de travaux
Le temps serait donc à l'origine de ce retard. À moins que la qualité de la peinture laisse à désirer... Toujours est-il que tous ces investissements présentent un coût pour le contribuable : plus de quatorze millions d'euros.
Les usagers de la RN 147 doivent encore prendre leur mal en patience. La date à laquelle ils pourront enfin emprunter la voie de dépassement demeure inconnue.
ENTRETIEN. « Il y a un trafic poids lourds qui quitte l’autoroute » au niveau du pont de Normandie
En 2024, le pont de Normandie enregistre 8 millions de passages de véhicules dont 20 % sont des poids lourds. Est-ce que ce trafic important se répercute sur les axes départementaux autour de l’infrastructure de Honfleur (Calvados) vers l’Eure ou en allant vers Deauville. Michel Fricout, vice-président, chargé des infrastructures et réseaux au sein du département, tente d’y répondre.
Le trafic des poids lourds est notamment important sur la D580 à la sortie de l’autoroute après le pont : c’est 10 % du trafic par jour vers l’axe menant au département de l’Eure. | MARTIN ROCHE / OUEST-FRANCE
Chaque matin, l’actualité du jour sélectionnée par Ouest-France
Alors que le pont de Normandie enregistre 8 millions de passages de véhicules en 2024 dont 20 % sont des poids lourds, est-ce que le trafic impacte les routes départementales près de l’infrastructure côté Calvados ? C’est la question qui a été posée à Michel Fricout, vice-président, chargé des infrastructures et réseaux au sein du département.
commentaire il faudrait plus obliger les PL sur les autoroutes , combien de PL PERTURBE toute une ville comme Souillac , cressensac .....et une circulation infernale de VL des fin de WE pont.
Hugo Clément interroge un conducteur de mégacamion, dans « Camions, quel trafic ! », de Marie Demarque. WINTER PRODUCTIONS
FRANCE 5 – LUNDI 20 JANVIER À 21 H 05 – MAGAZINE
Un peu poussif au démarrage, le magazine « Sur le front », animé par Hugo Clément, semble avoir pris l’habitude de présenter ses sujets par intérêt croissant. Aussi faut-il se montrer patient au début de ce numéro consacré à la circulation excessive des camions en France, au mépris des nuisances ou du code de la route.
Après une introduction sur les mégacamions (plus de 25 mètres, en deux ou trois remorques, mais interdits en France), direction l’Alsace pour évoquer la surfréquentation de l’autoroute A35 par les poids lourds, et plus particulièrement par quelque 3 000 camions allemands chaque jour. La cause en est connue, depuis des années : emprunter l’autoroute française permet aux routiers allemands d’échapper à l’écotaxe instaurée dans leur pays, tout en ne payant pas de péage – non concédé, ce tronçon autoroutier est l’un des rares en France à être encore gratuit. Et ce n’est pas la création de l’écotaxe française, en 2026, qui va arranger les choses : d’un montant suffisant pour déplaire aux industriels locaux, elle est trop faible pour dissuader les transporteurs d’outre-Rhin.
Décennie d’inaction
Le reportage sur les camionnettes blanches n’est pas non plus un scoop, pas plus que celui sur « Pissos, village des Landes, saturé par les poids lourds » – titre du sujet diffusé sur TF1 dès le 1er août 2013. Ici, c’est justement cette grosse décennie d’inaction qui en fait l’intérêt. Onze ans plus tard, les poids lourds continuent de passer par Pissos et d’emprunter la D 43 sur un tronçon de 6 kilomètres, pourtant interdit aux poids lourds de plus de 7,5 tonnes, pour rallier l’autoroute A63. Simplement pour économiser quelques euros au péage. Pourquoi ne sont-ils pas verbalisés ?
A mi-parcours, Hugo Clément répond à une autre question : à qui la faute ? Si le consommateur est en partie responsable, depuis qu’il est devenu accro aux livraisons en tout genre, il n’est pas le seul. Les industriels contribuent aussi lourdement à la hausse du trafic des poids lourds, depuis qu’ils ont supprimé les stocks dans leurs usines, trop coûteux, et font venir d’entrepôts les matières premières dont ils ont besoin.
Cette technique dite « des stocks déportés » est d’autant plus rentable que le transport routier est peu cher en France. Ce n’est pas un militant écologiste qui le dit, mais un transporteur. Comme d’autres intervenants ici, Hervé Quiriel, responsable de Transports Quiriel, tient à dénoncer courageusement certaines pratiques et aberrations. Comme, pour n’en citer qu’une, affréter un hélicoptère pour acheminer une seule palette à l’autre bout de la France…
Hugo Clément n’hésitera pas non plus à souligner que, lorsque l’Etat a voulu créer une écotaxe pour limiter le trafic des camions (avec les fameux portiques), il a suffi d’une grève des « bonnets rouges » pour que la mesure soit glissée sous le tapis.
D’autres solutions existent, qui sont évoquées ici à l’aide de rencontres avec ceux qui tentent de les développer, depuis la gestion du retour des palettes par une application, MagicPallet, jusqu’au développement des voies navigables et du fret ferroviaire. Mais elles paraissent bien expérimentales, à l’exception notable de la brasserie alsacienne de 1664, qui a sa propre gare.
Aujourd’hui, le transport de marchandises en France reste assuré à 87 % par la route, à 2 % par voie fluviale et à 11 % par le train.
"On en a pour 100 ans" : Les mesures compensatoires de la cote de Cluzel vont durer dans le temps
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image.png?v=1" alt="Cette zone humide sera défaite pour réaliser la nouvelle voie sur la cote de Cluzel." /> Cette zone humide sera défaite pour réaliser la nouvelle voie sur la cote de Cluzel.DDM - MARC SALVET
l'essentiel Les travaux de la cote de Cluzel donnent du fil à retordre au Département. Les mesures compensatoires pour faire face à la destruction de la biodiversité doivent remplir un cahier des charges spécifique notamment pour la faune et la flore.
Ce mardi 7 janvier vers 16 heures, un poids lourd s’est retrouvé pris au piège. La remorque bâchée a été entièrement arrachée
C’est un accident rare qui s’est produit en Dordogne ce mardi 7 janvier dans l’après-midi, sur la commune de Ménesplet. Un camion de 32 tonnes s’est encastré dans le pont qui enjambe l’Isle, limité à 20 km/h mais surtout à des véhicules de six tonnes maximum.
Si la cabine est passée sans encombre, la totalité de la bâche de la remorque a été arrachée et s’est retrouvée coincée sur l’ouvrage d’art. Le chauffeur n’a pas été blessé. Un dépanneur est intervenu sur place aux alentours de 16 heures afin de dégager la voie.
L’accident s’est produit ce mardi 7 janvier dans l’après-midi.
photo fournie par un témoin
Seule une partie du camion, dont la cabine, est passée.
Fournie par un témoin
Un motard légèrement blessé en Dordogne après une collision avec un sanglier
L’accident s’est produit ce lundi 6 janvier au matin sur la RD 3, à Annesse-et-Beaulieu. Légèrement blessé, le motard a été transporté à l’hôpital de Périgueux
L’ouvrage, construit en 1895, a fait l’objet d’une grosse réhabilitation de la part du Département entre février et décembre 2023 (étanchéité refaite, superstructures reprises et renforcées, appareils d’appui remis en état, etc.), pour un montant total de 1,4 million d’euros.
article su ouest https://www.sudouest.fr/insolite/un-camion-de-32-tonnes-s-encastre-dans-un-pont-limite-a-six-tonnes-en-dordogne-22747966.php
Par Marie Fauvel avec Julien Caumon, publié le 5 janvier 2025 à 9h43, modifié à11h58.
Un collectif de riverains s’est constitué contre le transporteur Sysco, implanté au centre de Montmoreau. Entre maintien d’une activité économique et quiétude des habitants, les élus cherchent la conciliation.
Dans le quartier du Bujateau à Montmoreau, il est peu probable qu’une grande table des voisins se soit dressée pour fêter la nouvelle année. Entre ceux qui dénoncent les nuisances du transporteur Sysco, installé au cœur des pavillons, et ceux qui crient à la volonté de détruire des emplois, le dialogue semble rompu. Au point que le linge sale ne se lave désormais plus entre riverains mais sur les réseaux sociaux.
Juges de paix désignés, les élus, à savoir le maire Jean-Michel Bolvin, et le président de la communauté...
Sans surprise, des associations et des particuliers s’opposent à l’autorisation environnementale du préfet de Dordogne accordée à la nouvelle mouture du projet de contournement, devenue boucle multimodale. Ils ont jusqu’à dimanche 5 janvier pour le faire
« Je suis très curieux de savoir qui va être opposant. Pour le moment, il n’y a rien d’officiel. Mais il suffit qu’il y en ait un. » Germinal Peiro, président du Département de la Dordogne, n’a plus à se poser la question, même avant la date butoir du dimanche 5 janvier. Il y aura bien des recours contre le projet de création de boucle multimodale d’accès aux deux rives de la Dordogne, version revue et corrigée du projet de déviation de Beynac, autorisé le 5 novembre 2024. Sans surprise, ce dossier aux allures de serpent de mer, imaginé il y a quarante ans, est loin d’être clos.
Au moins trois recours
Sur la table, il y avait à l’heure où nous écrivions ces lignes au moins trois séries de recours au fond déposés ou en passe de l’être. À commencer par ceux conjoints de Philippe d’Eaubonne, défenseur bien connu du patrimoine local, et la société Newell Enterprises (château de Fayrac), tous les deux propriétaires riverains, représentés par le cabinet Huglo Lepage.
Il s’agit de deux recours, le premier, déposé vendredi 27 décembre, contre l’autorisation environnementale, et l’autre, lundi 30 décembre, contre les permis d’aménager délivrés le 6 novembre 2024 par les maires de Castelnaud-la-Chapelle et de Vézac. La Sepanso, association de protection de l’environnement, présidée par Gérard Charollois, représentée par Me Jean-Philippe Maginot, était sur le point de le faire, ainsi que l’association Défendre l’intérêt général en Dordogne (DIGD). Sans savoir si la liste est exhaustive.
article sud ouest https://www.sudouest.fr/dordogne/beynac-et-cazenac/deviation-de-beynac-apres-le-feu-vert-du-prefet-plusieurs-recours-deja-deposes-au-tribunal-administratif-22704246.php
580 km dans la journée, foutue en l’air pour 20 km ”: premiers PV pour les routiers interdits de départementale entre Bellac et Confolens
Au cours de la journée, les gendarmes ont verbalisé dans toutes les langues. La D951 est un axe de trafic international. Le plus court chemin.
Renaud Joubert
Par Jean-François BARRÉ - jf.barre@charentelibre.fr, publié le 12 décembre 2024 à 20h38, modifié le13 décembre 2024.
Depuis 2006, les poids lourds bravaient l’interdiction de circuler sur la D951 en Haute-Vienne pour aller au plus court. Avec le prolongement en Charente, les gendarmes ont contrôlé. Ils ont surpris. Pas convaincu.
Vous n’allez pas être verbalisé, mais vous allez devoir faire demi-tour ». Le gendarme lui tend ses papiers de livraison. Yann, de Pouligny-Notre-Dame, dans l’Indre, s’en tire plutôt pas mal.Il avait vidé de l’aliment pour bétailà Saulgond, s’apprêtait à rejoindre Pressac, dans la Vienne. « J’ai fait le tour par les petites routes. Je savais que je n’avais pas le droit en Haute-Vienne ».
article la charente libre https://www.charentelibre.fr/societe/circulation-des-poids-lourds/580-kms-dans-la-journee-foutue-en-l-air-pour-20-kms-premiers-pv-pour-les-routiers-interdits-de-departementale-entre-bellac-et-confolens-22504490.php
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