Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
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(rapporté par bukhâri 5018 et muslim 795 et 796) http://khadija mine.centerblo g.net
Par khadijamine, le 05.01.2025
tu a les source de toute les versions ?
Par Anonyme, le 01.01.2025
c'est à dire qu'en dépit de cette preuve formelle et de cet argument imparable, vous continuez à douter de la
Par khadijamine, le 30.12.2024
très bonne question au sujet de la phrase nominale. avez-vous trouver la réponse ?
Par Anonyme, le 30.12.2024
merci pour cette très belle citation d'ibn el- qayyim rahimahou allah.
Par Anonyme, le 30.12.2024
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L'année suivante, donc, au cours du mois de Dhu Al-Qa'da de l'an sept de l'hégire, le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa sallam), accompagné des musulmans présents avec lui l'année précédente à Al-Hudaybiya, prit la route de la Mecque, avec l'intention d'accomplir une Umra.
Il entra en état de sacralisation [ihrâm] à Dhu Al-Hulayfa et conduisit les animaux du sacrifice, qui dit-on, étaient au nombre de soixante chameaux. Il se mit alors à réciter la talbiya, suivi en cela par ses compagnons.
Arrivé à proximité de Marr Az-Zahrân, il chargea Muhammad Ibn Maslama de prendre les devants avec les chevaux et les armes. En les voyant, les polythéistes furent effrayés. Ils crurent que le Messager d'Allah (Salla Allah 'alayhi wa sallam) allait les attaquer, rompant ainsi la trêve qui les liait et selon laquelle toute hostilité devait cesser pendant dix ans.
Ces polythéistes rentrèrent à la Mecque et informèrent ses habitants de la situation. Le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa sallam) campa à Marr Az-Zahrân d'où il pouvait distinguer les limites du territoire sacré [haram]. Puis, il ordonna que les armes : arcs, flèches, lances, soient emmenées dans la vallée de Ya'jaja. Puis, les musulmans se dirigèrent vers la Mecque, leurs sabres dans leur fourreaux, conformément aux conditions du traité que le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa sallam) avait accepté.
Alors que les musulmans progressaient toujours vers la Mecque, les hommes de Quraych envoyèrent Mikraz Ibn Hafs à leur rencontre. Ce dernier dit : " Ô Muhammad ! Nous ne te connaissons pas comme quelqu'un qui viole ses engagements ". Le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa sallam) dit : " Pourquoi dis-tu cela ? " Mikraz répondit : " Tu te diriges vers nous avec des armes, des arcs et des lances ". Le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa sallam) dit : " Je n'ai pas fait cela, nous les avons envoyés à Ya'jaja". Mikraz dit : " C'est ainsi que nous te connaissons, loyal et fidèle à tes serments ".
Les têtes des mécréants, par rage et haine des musulmans, quittèrent la Mecque de façon à ne pas assister à l'entrée du Messager d'Allah (Salla Allah 'alayhi wa sallam) et de ses compagnons. En revanche, le reste des Mecquois : hommes, femmes et enfants, s'assirent au bord des routes et sur les toits des maisons pour voir le Messager d'Allah (Salla Allah 'alayhi wa sallam) et ses compagnons.
Le Prophète, que les éloges et le salut d'Allah soient sur lui, entra donc dans la cité, précédé par ses compagnons, tous prononçant la talbiya. Le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa sallam) avait envoyé les bêtes du sacrifice à Dhu Tuwa. Lui-même montait sa chamelle, Al-Qaswâ [celle la même qui lui servait de monture lors des évènements d'Al-Hudaybiya] alors que Abd Allah Ibn Rawâha Al-Ansâri tenait les rênes de la chamelle du Prophète (Salla Allah 'alayhi wa sallam) tout en déclamant ces vers :
Au nom de Celui dont la religion est la seule vraie religion,
Au nom de Celui dont Muhammad est le Messager,
Ô enfants de mécréants, écartez-vous de son chemin,
Car aujourd'hui, nous vous frapperons pour sa réalisation de son rêve,
Tout comme nous vous avons combattus conformément à sa Révélation,
Des coups qui arrachent les têtes de l'endroit où elles reposent,
Et qui font que l'homme oublie de se préoccuper de son proche,
Le Tout Miséricordieux a fait descendre dans Sa Révélation,
Dans des pages qui sont récitées à Son Messager,
Qu'il n'y a pas de mort meilleure que celle pour Sa cause,
Ô Seigneur, je crois fermement en ses paroles.
Ce récit est tiré de diverses versions.
Abd Allah Ibn Abbâs relate ce qui suit :
" Le Messager d'Allah (Salla Allah 'alayhi wa sallam) et ses compagnons arrivèrent à la Mecque affaiblis par la fièvre qui à Yathrib [ancien nom de Médine] les avaient touchés. Les polythéistes s'entretenaient de ces gens [les musulmans] qui arrivaient de Médine affaiblis par la fièvre qui sévissait dans cette ville. Les idolâtres s'installèrent donc en face du mur d'enceinte situé du côté nord de la Ka'ba pour pouvoir observer ces musulmans affaiblis.
Mais, Allah informa Son prophète (Salla Allah 'alayhi wa sallam) de ce que les polythéistes racontaient. Il ordonna donc à ses compagnons d'accélérer le pas durant les trois premiers tours du tawaf afin de montrer leur vigueur aux polythéistes.
Les compagnons marchèrent donc à vive allure au cours des trois premiers tours. Il leur ordonna également de marcher normalement entre les deux coins de la Ka'ba où les idolâtres ne pouvaient les voir côté sud. Le Prophète (Salla Allah 'alayhi wa sallam) ne les empêcha d'accélérer le pas au cours de tous les tours que par compassion pour eux.
Les polythéistes se dirent alors entre eux : " Est-ce que ces hommes sont ceux que nous prétendions être affaiblis par la fièvre ? Ils sont plus vigoureux qu'untel et untel ".
(Rapporté par Bukhâri et Muslim)
Source : Tafsîr de Ibn Kathîr