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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
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L'homme qui dit à sa femme : Rejoins ta famille 2/2

Publié le 15/08/2023 à 13:03 par khadijamine Tags : histoire sur base moi chez homme femme femmes
L'homme qui dit à sa femme : Rejoins ta famille  2/2

 

Mu'âwiya a séparé un homme de sa femme parce qu'il lui a dit : " Si tu sors tu es khaliyya ". Alî Ibn Umar et Zayd déclarent que la bariyya est répudiée trois fois. Mais Umar juge que c'est une seule répudiation et que le mari mérite sa femme plus que tout autre. A propos de la gêne, Alî avance que c'est trois divorces tandis que Umar soutient que c'est un seul. Pour ce qui est des formules, " ton sort est entre tes mains " et " tu es illicite pour moi ", nous avons déjà mentionné les opinions y relatives.

 

Allah (Glorifié soit-Il) a mentionné le divorce sans préciser la formule qu'il convient d'employer. On sait, dès lors, qu'Il a envoyé les gens aux expressions qu'ils ont coutume d'employer à cet effet. Par conséquent, quelle que soit la formule familière exploitée, le divorce a lieu avec l'intention. Les expressions ne sont pas prises à la lettre, mais pour exprimer les objectifs de celui qui les prononce. Si l'individu prononce une formule en désirant la signification particulière qu'elle supporte, elle donnera lieu à la règle afférente. C'est pour cette raison que le divorce est effectif s'il est donné par le non arabe, le Turc ou l'Indien dans leurs langues respectives. Au contraire, si l'un d'eux répudie sa femme en recourant précisément à la formule arabe, sans en comprendre le sens, il n'y a absolument pas de divorce, parce qu'il aura tenu des propos dont le sens lui est incompréhensible et dont il n'a pas voulu le sens. Le hadith de Ka'b Ibn Mâlil démontre que le divorce ne survient pas en conséquence de ce genre de formules si ce n'est avec l'intention.

 

En réalité, ceci advient dans toutes les formules, qu'elles soient distinctes ou allusives, que ce soit dans le cas du divorce ou de la manumission. Par exemple, si quelqu'un déclare " mon esclave est un jeune homme libre qui ne commet pas de turpitudes " ou " mon esclave est une jeune femme libre qui ne cherche pas le libertinage " sans que l'affranchissement effleure son esprit ou sans en avoir eu l'intention, il n'y a absolument pas de libération. Il en est de même dans le cas de cet homme qui est sur une route avec sa femme. A un moment donné, il se sépare d'elle et on le questionne : " Où est ta femme ? " Il répond : " Je me suis séparé d'elle ".

 

Pareillement, s'il a coiffé les cheveux de sa femme et qu'il réponde : " Je l'ai coiffée (sarrahtuba) [le terme pourrait prêter à confusion, puisqu'il peut signifier également : " Je l'ai libérée "], sans vouloir signifier le divorce, la femme n'est pas répudiée. Il en va de même si elle a les douleurs d'accouchement (al-talq) et qu'il dise à une autre personne pour l'informer de sa situation qu'elle est " tâliq", elle n'est pas divorcée. C'est le même raisonnement si elle est entravée puis parvient à se libérer et qu'il lance " anti tâliq ", voulant dire libérée de son entrave. La femme n'est pas divorcée. Tout ceci est le courant de pensée de Mâlik et Ahmad pour certaines des ces formes. D'autres sont conformes à ce qu'Ahmad a affirmé. La répudiation ne se réalise pas tant que le mari n'en a pas l'intention et qu'aucune forme ne vienne l'indiquer. Si l'un des deux éléments est dissocié de l'autre, il n'y a ni divorce, ni affranchissement.

 

La répartition des termes entre clairs et allusifs, est correcte en tant que principe de base, sauf qu'elle diffère selon les gens, les époques et les lieux. Ce n'est pas une règle stable de la formule elle-même. En effet, maintes expressions nettes chez certains sont allusives chez d'autres ; tout comme elles sont explicites à une époque ou dans un lieu, mais allusives à une autre époque ou dans un autre endroit. Ceci est attesté par la réalité. Par exemple, pratiquement personne n'emploie la formule utilisée par cet homme qui coiffe sa femme (sarâh) pour signifier le divorce, que ce soit de manière claire ou allusive. Par conséquent, il n'est pas loisible d'avancer que celui qui s'en sert doit nécessairement répudier sa femme, qu'il en ait eu l'intention ou non, et de prétendre que le mari connaissait l'usage et la coutume légale. Un telle allégation est totalement fausse tant au regard du droit que de l'usage. Pour ce qui est de la coutume, personne ne la prononce jamais. Du point de vue légal, cette formule a été employée dans d'autres cas que le divorce.

 

A titre d'exemple, le Très Haut enjoint :

 

" Ô vous qui croyez ! Quand vous vous mariez avec des croyantes et qu'ensuite vous divorcez d'avec elles avant de les avoir touchées, vous ne pouvez leur imposer un délai d'attente. Donnez leur jouissance (d'un bien) et libérez les (sarrihûhunna) sans préjudice ".

(Coran 33:49)

 

 

La libération (sarâh) mentionné dans ce verset est tout à fait autre chose que le divorce.

 

Un autre exemple à trait au verset :

 

" Ô Prophète ! Quand vous répudiez les femmes, répudiez les conformément à leur période d'attente prescrite... Puis quand elles atteignent la terme prescrit, retenez les de façon convenable, ou séparez-vous d'elles de façon convenable ".

(Coran 65:1-2)

 

 

Retenez les. Cette expression signifie la reprise de la femme divorcée, tandis que le terme séparez vous d'elles indique l'abandon de la reprise et non l'expression d'une deuxième répudiation. Il n'y a absolument pas de divergence à ce sujet. Dès lors, il n'est pas permis de dire : celui qui prononce cette formule a répudié sa femme, qu'il en comprenne le sens ou non. Les deux sont également faux. Le succès vient d'Allah seul.

 

Source : Zâd Al-Ma'âd 4/120-125 d'Ibn Al-Qayyim