Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
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(rapporté par bukhâri 5018 et muslim 795 et 796) http://khadija mine.centerblo g.net
Par khadijamine, le 05.01.2025
tu a les source de toute les versions ?
Par Anonyme, le 01.01.2025
c'est à dire qu'en dépit de cette preuve formelle et de cet argument imparable, vous continuez à douter de la
Par khadijamine, le 30.12.2024
très bonne question au sujet de la phrase nominale. avez-vous trouver la réponse ?
Par Anonyme, le 30.12.2024
merci pour cette très belle citation d'ibn el- qayyim rahimahou allah.
Par Anonyme, le 30.12.2024
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RechercherNous avons déjà mentionné que le Messager d'Allah ﷺ arriva à Médine le vendredi 12 du mois de Rabî' Al-Awwal de l'an 1 de l'Hégire, ce qui correspond au 27 septembre 622 de l'ère chrétienne et qu'il résida au début au rez de chaussée de la maison d'Abû Ayyûb.
La construction de la mosquée du Prophète ﷺ
La première tâche à laquelle s'attela l'Envoyé d'Allah ﷺ à son arrivée à Médine fut la construction d'une Mosquée, à l'endroit même où sa chamelle s'était agenouillée. Il dédommagea les propriétaires du terrain, qui étaient deux jeunes orphelins. Le Prophète ﷺ contribua lui-même à construire la Mosquée en portant des briques d'adobe et des pierres tout en disant :
Ô Allah ! Il n'est de vie que celle de l'Au-delà,
J'implore Ton pardon pour les Auxiliaires comme pour les Émigrants.
Cela poussa les Compagnons à travailler avec plus de ferveur, l'un d'eux dit à ce sujet :
Demeurer assis alors que le Prophète travaille
Serait venant de nous œuvre insensée.
Dans le lieu où allait être bâtie la mosquée, il y avait des tombes d'associants, des masures en ruines et des palmiers. L'Envoyé d'Allah donna l'ordre d'enlever les restes des tombes des associants, d'égaliser les ruines et de couper les palmiers. Les troncs de palmiers furent ensuite alignés dans la direction de la Qibla [la direction dans laquelle les Musulmans tournent le visage pour prier] de la mosquée, laquelle correspondait à la direction de Jérusalem (Bayt Al-Maqdis). On fit les deux montants de la porte en pierres. Les murs furent construits en adobe et le toit avec des branches de palmier. Les troncs de palmiers servirent de piliers, le sol était un mélange de sable et de petits cailloux. Dotée de trois portes, la mosquée était de forme carrée, chaque côté mesurant cent coudées et le côté nord était celui de la Qibla. Les fondations avaient une profondeur de près de trois coudées.
A proximité, des chambres réservées à la famille du Prophète ﷺ furent construites en pierres et en briques d'adobe avec un plafond à base de feuilles de palmier. La construction des chambres finies, le Prophète ﷺ quitta la maison d'Abû Ayyûb pour emménager dans la sienne.
La mosquée n'était pas seulement un lieu où les Musulmans se rassemblaient pour s'acquitter des prières, mais aussi une université où les croyants apprenaient les enseignements de l'Islam et un lieu de réunion pour les Musulmans venus d'horizons tribaux différents et qui, avant l'Islam, n'éprouvaient les uns pour les autres qu'aversion. Elle était également un centre où les décisions étaient prises, les affaires de la communauté y étaient dirigées et il s'y tenait un parlement qui comprenait des conseils consultatifs et exécutifs. Dans le côté nord de la mosquée, une chambre réservée aux Musulmans n'ayant ni famille ni domicile.
L'appel à la prière, cette mélodie céleste résonnant dans les horizons cinq fois par jour, invitant les Musulmans à se rendre à la mosquée, fut institué au début de l'ère Médinoise, à la suite de la vision qu'eut dans son sommeil Abd Allah Ibn Zayd ; il s'agit d'un fait notoire rapporté par At-Tirmidhî, Abû Dawûd, Ahmad et Ibn Khuzayma.
Le Prophète ﷺ établit des liens de confraternité entre les musulmans.
Une fois la construction de la Mosquée achevée, le Prophète ﷺ dirigea son attention vers la consolidation des liens de fraternité mutuels entre les Musulmans de Médine, c'est à dire Al-Ansâr et les Émigrants, Al-Muhâjirûn.
Ibn Al-Qayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit Zâd Al-Ma'âd 2/56 : " L'Envoyé d'Allah ﷺ scella ensuite les liens de fraternité entre les Ansârs et les Muhâjirûn ; cela se déroula chez Anas Ibn Mâlik. Il y avait quatre vingt dix hommes, pour moitié composée de Muhâjirûn et pour moitié d'Ansâr. Le pacte de fraternité s'appuyait sur le principe de réconfort mutuel, ainsi que sur l'héritage entre les Ansâr et les Muhâjirûn, à l'exclusion des parents de sang. Cette pratique d'héritage continua jusqu'à ce que le verset suivant fut révélé, à l'époque de la bataille de Badr, rétablissant le principe d'héritage entre les parents de sang :" Et ceux qui sont apparentés par les liens du sang ont cependant priorité les uns envers les autres, dans le Livre d'Allah "(Coran 8:75). " On a dit que l'Envoyé d'Allah ﷺ a scellé une seconde union fraternelle entre les Émigrants. Cela n'est cependant pas sûr, car les Muhâjirûn, liés par les liens de l'Islam, du sang et venant de la même cité, n'éprouvaient pas le besoin d'une telle union, ce qui n'était pas le cas entre Ansâr et Muhâjirûn ".
La fraternité dans la foi, pour citer une nouvelle fois Muhammad Al-Ghazâlî, " signifiait la dissolution de l'esprit de clan procédant de l'ignorance (Jâhiliyya), mais aussi l'abolition des inégalités dues à la différence de généalogie, de couleur ou de pays. Nul être humain n'est supérieur à un autre si ce n'est par la bienveillance et la crainte d'Allah. L'Envoyé d'Allah ﷺ a fait de cette fraternité une valeur concrète. Il ne s'agissait pas de mot vides de sens, mais bien d'actes impliquant la vie et les biens. L'altruisme, la consolation et la bienveillance s'imbriquaient dans l'esprit de fraternité, emplissant la société naissante des plus merveilleux exemples ".
Al-Bukhâri a rapporté : " Lorsqu'on fut arrivé à Médine, l'Envoyé d'Allah ﷺ entre établit un lien de fraternité entre Abd Ar-Rahmân Ibn Awf et Sa'd Ibn Ar-Rabî. - Je suis le plus riche des Ansâr, dit alors ce dernier à Abd Ar-Rahmân, prends la moitié de ma fortune. J'ai deux femmes, vois celle des deux qui te plaît, dis-moi son nom afin que je la répudie et lorsqu'elle aura achevé le temps de sa retraite légale, tu l'épouseras. - Allah bénisse pour toi seul ta famille et ta fortune ! Où se trouve votre marché ? On lui indiqua le marché des Qaynuqâ. Il s'y rendit et ne revint pas ans rapporter un profit consistant en fromage et en graisse. Il continua ainsi tous les matins. Un jour il vint portant sur lui des traces de parfums jaunes. - Qu'est-ce à dire ? demanda le Prophète. - Je me suis marié, répondit-il. - Et combien lui as-tu donné comme dot ? reprit le Prophète. - Un noyau d'or, dit-il ".
Les Ansârs se montrèrent extrêmement généreux à l'égard de leurs frères venus de la Mecque.
Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui) a rapporté que les Ansârs ayant demandé au Prophète ﷺ : " Partage les palmiers entre nous et nos frères (les Muhâjirûn) ", celui-ci répondit : " Non ". Alors les Ansârs dirent aux Muhâjirûn : " Vous soignerez les arbres et nous en partagerons les fruits avec vous. - C'est entendu, répondirent les Muhâjirûn ".
De tels exemples prouvent l'esprit de sacrifice, l'altruisme et la cordialité des Ansârs et également le tact, les sentiments de gratitude et de dignité qui étaient présents dans les cœurs des Émigrants. Ces derniers ne prirent que ce qui leur permettait de vivre raisonnablement sans rien y ajouter.
En résumé, cette fraternité établie entre Ansâr et Muhâjirûn s'avéra si sage et si à propos que de nombreux problèmes sérieux se trouvèrent résolus d'une manière adéquate et raisonnable.