Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "khadijamine" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


A propos du blog

Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

Statistiques

Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour : 07.02.2025
33411 articles


Derniers commentaires Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Hadiths du Jour (2522)
· A Méditer (1650)
· Sahîh Al-Bukhârî & Muslim (1459)
· Hadiths de Bukhâri & Muslim (1061)
· Divers Sujets & Auteurs (1481)
· Rappel à mes frères et soeurs (881)
· Prières - Invocations - Exhortations (418)
· Le Jeûne du RAMADAN (597)
· Citations & Proverbes (526)
· Ainsi étaient nos Pieux Prédécesseurs (1048)

Articles les plus lus

· Le Lapin et le Lion
· Écouter de la musique pendant le mois de Ramadan
· Celui qui répète en se levant et en se couchant
· Les Effets de La Ilaha Illallah
· Les signes précurseurs de la venue du Dajjâl

· Comment chasser les djinns de la maison ?
· Le rappel se fait en public lorsque le péché...
· Réponse à devinette
· L'invocation qui est exaucé tout les jours
· Les Qualités de l'épouse vertueuse
· Exégèse de la sourate 19 des versets 71-72
· Médecins pratiquant la circoncision selon l’islam
· Les grandes ablutions chez la femme musulmane
· Conseils d'une mère à sa fille à la veille de ses noces
· La demande de pardon " Astaghfiroullâh "

Voir plus 

Thèmes

image islam femmes centerblog image nuit sur moi animal chez fille homme dieu création

Rechercher

La défense d'Allah le Très Haut envers Aïcha la Pure... 1/3

Publié le 29/10/2024 à 13:00 par khadijamine Tags : islam femmes centerblog image nuit sur moi animal chez fille homme dieu
La défense d'Allah le Très Haut envers Aïcha la Pure... 1/3

 

Allah ﷻ dit :

 

" Ceux qui lancent des accusations contre des femmes vertueuses, chastes [qui ne pensent même pas à commettre la turpitude] et croyantes sont maudits ici bas comme dans l'Au-delà  et ils auront un énorme châtiment, le jour où leurs langues, leurs mains et leurs pieds témoigneront contre eux de ce qu'ils faisaient ".

(Coran 24:23-24)

 

 

Urwa rapporte que Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) avait dit ceci : " Quand le Messager d'Allah  voulait entreprendre un déplacement, il tirait au sort parmi ses épouses pour savoir laquelle l'accompagnerait. Dans l'un de ces déplacements pour une expédition, le sort me désigna. Je partis donc avec lui. Cela se passait après la Révélation du hijab. On me fit monter dans un palanquin qui me servait aussi lors des haltes. Nous marchâmes ainsi jusqu'à ce que le Messager d'Allah  eût terminé son expédition, puis nous retournâmes.

Palanquin_by_Rudolf_Ernst_F12

A proximité de Médine, le Prophète  donna l'ordre de reprendre la marche de nuit. Je me levai et me rendis à l'écart de l'armée. Ayant satisfait mes besoins, je retournai vers ma monture. Là, en portant la main à la poitrine, je me rendis compte que j'avais perdu mon collier, ses pierres étaient de jaz'i azafâr. Je retournai sur mes pas à la recherche de mon collier et m'attardait à sa recherche. Ceux qui étaient chargés de ma monture, soulevèrent le palanquin et le posèrent sur le chameau tout en croyant que je m'y trouvais. A l'époque, les femmes mangeaient peu et n'avaient pas d'embonpoint. Donc, en soulevant le palanquin, on ne s'étonna pas de son poids. De plus, j'étais toute jeune. On fit marcher le chameau et on se mit en route.

 

Quant à moi, je trouvai le collier, mais l'armée était déjà partie. Je retournai au campement, mais il n'y avait plus personne. Je restai dans l'endroit où j'étais avec la conviction, qu'en remarquant ma disparition, on reviendrait m'y chercher.

 

Assise, je succombai au sommeil. Or, Safwân Ibn Al-Mu'attal le sulamite Dhakwanite était resté en arrière de l'armée. A son arrivée à l'endroit où j'étais et en apercevant la silhouette d'une personne endormie, il se dirigea vers moi, il me voyait avant la révélation du hijab. M'ayant reconnue, il prononça la formule d'Istirjâ : " Certes nous sommes à Allah et c'est à Lui que nous retournerons " (Coran 2:156). D'ailleurs, c'est cela qui me réveilla. Je cachai mon visage avec ma mante et j'en jure par Allah ! A part son Istirjâ, je n'entendis de lui aucun autre mot. Il fit agenouiller sa monture et je l'enfourchai. Il conduisit alors l'animal, puis nous rejoignîmes l'armée. Nous trouvâmes que les musulmans avaient déjà installé le camp au début de la canicule. Il y en eut qui coururent à leur perte à cause des accusations qu'ils avaient proférées à mon encontre, mais c'était Abd Allah Ibn Ubay Ibn Salûl qui en assuma la gravité.

 

Nous arrivâmes à Médine. Je tombai malade durant tout un mois. Les gens, quant à eux, parlaient du récit des auteurs de la calomnie sans que je me fusse aperçue e quoi que ce soit. Pendant ma maladie, je ne remarquai pas de la part du Messager d'Allah  la douceur qu'il avait l'habitude de me montrer en pareil cas. En rentrant, il saluait et ne faisait que dire ceci : " Comment va t-elle ? " avant de se retirer, ce qui me plongea dans un certain doute. Mais je ne me rendis compte du mal qu'une fois rétablie et sortie en compagnie d'Um Mistah en direction d'Al-Manâsî, l'endroit où nous allions satisfaire nos besoins.

 

Nous n'y allions que pendant la nuit et c'était avant l'époque où nous eûmes des latrines à proximité de nos demeures. Nous agissions de la même façon que les anciens Arabes : nous nous rendions loin des maisons pour satisfaire nos besoins, car nous ne supportions pas les latrines tout près des habitations. Une fois nos besoins satisfaits, je retournai chez moi avec Um Mistah, elle était la fille d'Abî Ruhm Ibn Al-Muttalib Ibn Abd Manâf. Sa mère était la fille de Sakhr Ibn Amir, la tante maternelle d'Abî Bakir Al-Siddîq et son fils était Mistah Ibn Uthâtha. Ayant trébuché et prise dans ses jupes, elle s'écria : " Malheur à Mistah ! Oses-tu injurier un homme qui a assisté à la bataille de Badr ? lui dis-je. Comment ! s'exclama t-elle, n'as-tu pas entendu ce qu'il avait dit ? Et qu'est-ce qu'il avait dit ? " Elle me tint au courant du récit des auteurs de la calomnie. A ces mots, je fus plus malade qu'auparavant.

 

De retour chez moi, le Messager d'Allah  rentra, c'est à dire qu'il salua et dit : " Comment va t-elle ? " Et moi, je lui demandai : " Me permets-tu d'aller chez mes parents ? " En fait, je voulais vérifier la chose auprès d'eux. Le Messager d'Allah  m'accorda la permission. Je dis alors à ma mère : " Ô mère ! Que disent les gens ?  Ô ma fille, me répondit-elle, ne t'inquiète pas. Par Allah ! Il est bien rare qu'une femme jolie, aimés par son mari et qui des coépouses, ne soit victime des dires de celles-ci. Ô mon Dieu  ! M'écriais-je, ose t-on en parler ainsi ! "