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Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.

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Date de création : 10.06.2013
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La définition du Tâghût 2/3

Publié le 16/11/2024 à 14:07 par khadijamine Tags : message mort monde place bonne sur moi vie islam pouvoir
La définition du Tâghût 2/3

 

Ibn Al-Qayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) explique à ce sujet : Il y a de nombreux Tâghût, mais leurs chefs de file sont au nombre de cinq :

 

  1. Iblîs (qu’Allah le maudisse).
  2. Celui qui agrée de recevoir l’adoration.
  3. Celui qui appelle à se faire adorer.
  4. Celui qui prétend connaître les mystères de l’inconnu.
  5.  Celui qui applique une autre loi que celle d’Allah.

 

 

Voici donc les principaux Tâghût

 

  1. Satan, qui est le premier tâghût.
  2. Celui qui agrée de recevoir l’adoration. Quant à celui qui reçoit l’adoration sans son consentement, il n’est pas concerné par cette appellation. Ex.: Les anges, qui sont un objet de culte, n’ont jamais ordonné ni consenti qu’on les adore. C’est le cas également du Messager d’Allah Îsâ Ibn Mariam (la paix sur lui) qui est devenu une idole. Pourtant, il l’interdisait au cours de sa vie et se désolidarisait de quiconque était tenté de le faire. Il n’est donc pas concerné par le statut de tâghût. Le tâghût qui insuffla aux hommes d’adorer Jésus s’incarne plutôt en la personne de Satan. Nous pouvons dire la même chose des walis et des gens pieux qui ont fait de bonnes œuvres jusqu’à leur mort. Ces derniers sont devenus des idoles après leur décès. Ils ne sont donc pas désignés comme des tâghût. Le tâghût, c’est plutôt celui qui a donné aux hommes l’idée de le faire.
  3. Celui qui appelle à se faire adorer. Certains tâghût en effet revendiquent la divinité. Ils prétendent avoir le pouvoir de faire le bien et le mal, et d’assouvir les besoins de leurs disciples. C’est le même discours que les tâghût soufis mettent en avant aujourd’hui. Les Cheikh soufis s’auto proclament le pouvoir d’assouvir le besoin de leurs adeptes, sous prétexte d’être directement en contact avec Allah. Ils auraient ainsi le privilège de s’inspirer directement de Lui. Certains d’entre eux vont jusqu’à faire la recommandation pré-posthume: " Un vulgaire tas de terre ne doit pas vous empêcher de m’invoquer et de me faire part de vos détresses après ma mort. Venez à ma tombe et demandez-moi ce que vous voulez, moi, je viendrais à votre secours, moi et moi…" Ce genre de revendication fait de son auteur un tâghût.
  4. Celui qui prétend connaître les mystères de l’inconnu. Autrement dit, le sorcier. Ce dernier est un tâghût. Comme le disaient les anciens, les sorciers reçoivent la révélation des djinns Chaque territoire arabe avait son propre devin. Pourquoi ces derniers sont-ils des tâghût ? Parce qu’ils prétendent détenir les clefs du monde invisible, qui pourtant reviennent exclusivement à Allah ﷻ : " Connaisseur de l’inconnu qu’Il ne montre à personne. Sauf à certains de Ses messagers qu’Il agrée " (Coran 72:26-27). Le Seigneur peut dévoiler certains mystères de l’inconnu à l’un de Ses messagers pour donner plus de crédit à sa prédication. Ce genre de miracle est la preuve de la véracité de son message. Il en va donc de l’intérêt des hommes. Sinon, en règle générale, personne en dehors d’Allah ne connaît l’invisible : Dis : " Personne dans les cieux et le terre ne connaît l’inconnu en dehors d’Allah " (Coran 27:65). Un Messager ne peut percer tout seul les mystères de l’inconnu; c’est Allah qui les met à sa connaissance. Personne d’autre que Lui ne peut les connaître. " Connaisseur de l’inconnu, Il ne le montre à personne Sauf à certains de Ses messagers qu’Il agrée ". Quant aux sorciers et aux démons, ce sont des menteurs, bien qu’ils aient accès en partie à certains mystères en subtilisant certaines informations du ciel.
  5. Celui qui applique une autre loi que celle d’Allah. Dans ce registre, nous avons les gouverneurs qui innovent des législations et qui bannissent la Charî’a musulmane, pour les substituer à sa place. Ces derniers sont des tâghût. Celui qui gouverne par une autre loi que celle d’Allah est un tâghût, exactement comme le mentionne le Coran: «Ils veulent prendre pour juge dans leurs différents le tâghût, alors qu’il leur est demandé de le renier». Celui qui n’applique pas les lois d’Allah volontairement est un tâghût, contrairement à celui qui fait une erreur à la suite d’un effort d’interprétation, mais qui recherche la vérité. Ce dernier, bien qu’il se soit trompé, n’est pas concerné par ce statut. Exemple : Les théologiens qui font des erreurs d’interprétation dans le domaine du Fiqh, ne sont pas des tâghût, étant donné qu’ils ne le font pas sciemment. Leurs conclusions, bien qu’elles ne les aient pas menés à la vérité, sont le fruit de leurs recherches. En cela, ils sont excusables. Le Prophète ﷺ affirme à ce sujet: " Si un hâkim (juge, gouverneur, savant, etc.) donne une bonne sentence à la suite d’un effort de réflexion, il a deux récompenses, mais s’il se trompe, à la suite de cet effort, alors il n’en aura qu’une ". L’essentiel, c’est qu’il ne cherche pas sciemment à s’opposer à la religion. Son erreur est simplement le fruit de son effort de réflexion. Notre devoir, c’est de ne pas le suivre dans son erreur, et de ne pas adopter un avis qui contredit les textes. Au même moment, cette erreur est excusable et ne rend pas tâghût pour autant. La personne qui l’a commise en est même récompensée, à condition qu’elle compte parmi les savants. Quant à celui qui n’a pas les outils pour se prononcer sur un tel sujet, dans tous les cas, il est en erreur. Il n’a pas le droit de s’initier dans un domaine qu’il ne maîtrise pas. Le hadith parle des savants Mujtahid qui ont les compétences requises pour rendre un avis religieux suite à un effort de réflexion. C’est le cas des imams des quatre écoles et des savants de leur hiérarchie qui ont le profil en question. Ceux-ci ne sont pas infaillibles.

 

Ainsi, pour être un tâghût, il faut sciemment chercher à s’opposer à la loi d’Allah, en adoptant les législations humaines et des tribunaux civils à la place des lois divines. Il n’y a nul doute à cela. Mieux, ce n’est pas être un simple tâghût, mais c’est compter parmi les cinq plus grandes têtes d’entre eux. Étant donné qu’Allah ﷻ a imposé de renier le tâghût, il est inadmissible de rester ignorant dans ce domaine. Il incombe de savoir qu’est-ce qu’un tâghût et quelles sont ces formes, pour ainsi s’en prémunir. Il ne suffit pas de lire le Coran, de lire les Versets qui parlent des obligations/interdictions, unicité/association, sans les distinguer. Un musulman digne de ce nom ne peut avoir une telle attitude. Il faut se pencher sur ce sujet et en avoir une bonne représentation afin de se préserver et d’être sur ses gardes. Il est important de connaître la vérité dans le but de la mettre en pratique et ensuite, de la prêcher et de la montrer aux autres. La chose est donc d’une extrême importance. Il incombe de renier toutes ces formes de tâghût; ne pas les renier, ou ne serait-ce que certains d’entre eux, ou encore de donner crédit à certains d’entre eux, comme la sorcellerie et les lois non-musulmanes, sous prétexte que les temps auraient changées ; il ne serait pas concevable d’appliquer la Charî’a aujourd’hui, car il incombe de s’aligner avec les États modernes, avec le monde en marche. En pensant de cette façon, on ne renie pas le tâghût, quand bien même on dirait lâ ilâh illâ Allah, quand bien même on se plierait aux commandements de l’Islam (prière, aumône, pèlerinage). Dire que la Loi d’Allah n’est pas valable à notre époque, et qu’elle ne répond pas aux exigences de la civilisation moderne et de la politique internationale. Nous devons prendre le train en marche. La religion est bonne pour la mosquée, mais au niveau d’un État ou des tribunaux, il faut se ranger dans les rangs, et ne pas se marginaliser. L’auteur d’un tel discours a beau observer la prière, faire le pèlerinage et verser l’aumône, il a beau dire lâ ilâh illâ Allah autant de fois qu’il respire, il est un mécréant. Il ne renie pas le tâghût, alors qu’Allah a fait passer ce principe avant la foi en Allah, dans le sens où la foi n’est pas acceptée avant de renier complètement le tâghût.