Ce blog me permet de transmettre le message de l'Islam, pour éveiller les âmes à plus de compréhension du monde qui nous entoure et ranimer les mémoires trop endormies sur divers sujets. Les musulmans aspirent à voir une Oumma beaucoup plus unie et soudée bien au-delà de nos divergences.
Date de création : 10.06.2013
Dernière mise à jour :
31.01.2025
33372 articles
(rapporté par bukhâri 5018 et muslim 795 et 796) http://khadija mine.centerblo g.net
Par khadijamine, le 05.01.2025
tu a les source de toute les versions ?
Par Anonyme, le 01.01.2025
c'est à dire qu'en dépit de cette preuve formelle et de cet argument imparable, vous continuez à douter de la
Par khadijamine, le 30.12.2024
très bonne question au sujet de la phrase nominale. avez-vous trouver la réponse ?
Par Anonyme, le 30.12.2024
merci pour cette très belle citation d'ibn el- qayyim rahimahou allah.
Par Anonyme, le 30.12.2024
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En l’an 141 (758), avant la construction de Baghdad, al-Mansour envoya al-Mahdi à ar-Rayy pour lutter contre Abd Al-Jabbar Ibn Abd Ar-Rahmane et le vainquit. Abou Ja’far ne voulut pas que les dépenses effectuées pour al-Mahdi soit gaspillées, alors il lui ordonna d’attaquer le Tabaristan, de camper à ar-Rayy et d’envoyer les troupes sous le commandement d’Abou al-Khassib et Khazim Ibn Khouzaymah contre l’Isbahbadh. Au même moment, l’Isbahbadh se querellait avec Masmoughan, le roi de Dounbawand et campait en face de lui. L’Isbahbadh fut informé que les troupes du calife étaient entrées dans son territoire et qu’Abou al-Khassib se dirigeait vers Sariyyah. Ces nouvelles successives inquiétèrent Masmoughan, qui dit à l’Isbahbadh : " Quand ils viennent contre toi, ils viennent contre moi ". Alors, ils agréèrent de lutter ensemble contre les Musulmans. L’Isbahbadh revint dans son territoire et mena de longues batailles contre les Musulmans.
Le Calife envoya Omar, comme Abarwiz le frère du Masmoughan le lui avait conseillé en lui disant : " Ô commandant des croyants, Omar connaît mieux que quiconque la terre du Tabaristan, envoie-le donc ". Abarwiz connut Omar durant la révolte de Sinbad et des Rawandiyah. Abou Ja’far envoya Khazim Ibn Khouzaymah rejoindre Omar, qui entra et conquis ar-Rouyan. Il prit alors la citadelle d’at-Taq et son contenu lors d’une bataille prolongée. At-Taq était une forteresse entourée par des montagnes infranchissables et accessibles uniquement par un long tunnel. L’entrée était fermée par une pierre si grande que cinq cent hommes ne pouvaient la déplacer et il courait un ruisseau à l’intérieur de la forteresse. En menant une guerre implacable, Khazim conquis le Tabaristan et tua beaucoup de ses habitants. Alors l’Isbahbadh retourna dans sa citadelle et demanda la clémence en échange d’abandonner la forteresse avec tous ses trésors. Al-Mahdi écrivit à Abou Ja’far pour l’informer et le calife envoya Salih, le compagnon d’al-Moussallah, avec une groupe de Musulmans qui inventorièrent le contenu de la forteresse et repartirent ensuite. L’Isbahbadh partit pour la région de Jilan (1) dans la province de Daylam (2) ou il mourut finalement. La fille de l’Isbahbadh fut capturée et devint plus tard la mère d’Ibrahim Ibn al-Abbas Ibn Muhammad. Les Musulmans se tournèrent alors vers Masmoughan qu’ils capturèrent à son tour avec al-Bahtariyah, qui devint la mère de Mansour Ibn al-Mahdi. La fille de Masmoughan devint l’épouse de Ali Ibn Raytah. Ce fut la première conquête du Tabaristan. Quand Masmoughan mourut, les habitants des régions montagneuses redevinrent des hommes sauvages comme les animaux.
En l’an 142 de l’Hégire (759), l’Isbahbadh du Tabaristan mis fin au pacte qu’il y avait entre lui et les Musulmans et tua tous ces derniers vivaient dans son pays.
Il est rapporté que lorsqu’Abou Ja’far entendit les nouvelles de l’Isbahbadh et de ce qu’il fit aux Musulmans, il lui envoya Khazim Ibn Khouzaymah, Rawh Ibn Hatim et Marzouq Abou al-Khassib, le Mawlah d’Abou Ja’far. Ils assiégèrent la forteresse de l’Isbahbadh et le bloquèrent ainsi que ceux qui étaient avec lui, par un implacable et long siège. Pour venir à bout de lui, Abou al-Khassib dû recourir à un stratagème pour résoudre l’affaire. Il demanda aux Musulmans de le battre, de raser sa tête et sa barbe, ce qu’ils firent et il se sauva vers la forteresse d’Isbahbadh. Abou al-Khassib dit au commandant de la forteresse : " On m’a atrocement traité, j’ai été battu, ma tête et ma barbe ont été rasées par mes propres frères, par ce qu’il pensait que j’étais avec vous ". Abou al-Khassib parla longtemps avec l’Isbahbadh, lui affirma qu’il était sur son côté et que pour se venger, il lui montrerait les points faibles du camp musulman. L’Isbahbadh accepta la proposition d’Abou al-Khassib, le rapprocha de son cercle d’intimes et lui accorda des faveurs spéciales. La porte de leur forteresse était un rocher contrebalancé que les hommes levaient ou baissaient en fonction de l’ouverture ou de la fermeture de la porte. L’Isbahbadh avait confié cette tâche rotative aux hommes en qui il avait le plus de confiance. Abou al-Khassib leur dit : " Il me semble que vous ne me faites pas confiance, ni acceptez ma sincérité ! " ; " Qu’est-ce qui te fait dire cela " demanda l’Isbahbadh ? " Par ce que ", répondit Abou al-Khassib, " vous ne me demandez pas de vous aider dans les tâches les plus sensibles et que vous ne m’autorisez pas à faire ce que vos hommes les plus sûres font ". Après cela, l’Isbahbadh chercha plus souvent l’aide d’Abou al-Khassib et fut satisfait par ce qu’il vit, pour lui confier une place dans le groupe qui était assigné à l’ouverture et la fermeture de la porte de sa forteresse. Abou al-Khassib effectua ce devoir pour l’Isbahbadh, et bientôt gagna sa pleine confiance. De ce point, Abou al-Khassib écrivit une lettre à Rawh Ibn Hatim et Khazim Ibn Khouzaymah, qu’il accrocha sur une flèche qu’il leur envoya. Il les informa que sa ruse avait réussie et il leur donna une nuit désignée où il ouvrirait la porte. Lorsque la nuit arriva, la porte fut ouverte pour les forces du calife qui pénétrèrent à l’intérieur de la forteresse et ils tuèrent les guerriers et prirent beaucoup de captif. Al-Bahtariyah fut capturée et devint la mère de Mansour Ibn al-Mahdi. Sa mère était Bakand, la fille d’un Isbahbadh connu sous le nom d’al-Assamm (le sourd) qui n’était pas un roi. C’est le frère de Bakand qui était le roi. Shaklah qui fut aussi prise, devint la mère d’Ibrahim Ibn al-Mahdi. Elle était la fille de Kharnaban, l’intendant d’al-Masmoughan. L’Isbahbadh se tua en léchant un sceau empoisonné qu’il possédait. D’autres sources ont dit que Rawh Ibn Hatim et Khazim Ibn Khouzaymah entrèrent au Tabaristan en 143 (760).
Toujours cette même année, selon al-Waqidi, Abou Ja’far nomma son frère, al-Abbas Ibn Muhammad, gouverneur d’al-Jazirah et des frontières byzantines " ath-Thoughour (3) " et mis sous son commandement un certain nombre de commandants militaires mais il ne resta quelque temps.
(1) Jilan est une région de la Perse qui se trouve au sud de la Mer Caspienne et au nord de la gamme d’Albourz.
(2) Daylam est la région montagneuse derrière la région côtière de Jilan. Les deux termes Jilan et Daylam furent utilisés pour désigner la province du sud-ouest de la Mer Caspienne.
(3) Les Thoughour étaient les forteresses avancées qui gardaient les frontières en Syrie contre les Byzantins et en Mésopotamie contre les Turcs.