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dimanche 20 mai 2018

Hervé Juvin: Trump et Israël ont raison de critiquer l'ONU


Hervé Juvin est un écrivain et essayiste français. Il est par ailleurs associé d'Eurogroup Consulting. Il vient de publier France, le moment politique. Manifeste écologique et anti-libéral:

"C'est bien d'en appeler au multilatéralisme, mais comment ne pas constater, avec Donald Trump ou Israël, les perversions d'un système onusien qui avait donné à un représentant de la Libye la présidence d'une commission sur les droits des femmes?"

Lire l'interview complète de Hervé Juvin par Eugénie Bastié (Le totalitarisme de l'individu est la plus grande menace qui pèse sur notre condition humaine) @ Le Figaro

A propos de l'ONU et sa condamnation systématique d'Israël et sa mansuétude envers les pays qui bafouent les droits de l'homme: Rituel annuel: 20 résolutions contre Israël, 3 pour le reste du monde et Hypocrysie à l'ONU: 5 résolutions contre Israël, seulement 2 contre la Syrie!

mardi 3 février 2015

Ce que Bernard-Henri Levy aurait dû dire à l'ONU

If there is a future meeting about anti-Semitism at the U.N., or at a national parliament, or any similar body, let’s state at the beginning that the movement to destroy Israel—which spans Middle Eastern governments, Middle Eastern terrorist groups, and assorted Western activists brandishing signs in favor of anti-Israel boycotts—is the greatest concern and the greatest threat.

Ben Cohen @ Algemeirner (Getting Anti-Semitism Wrong at the United Nations)

[...] The Jan. 22 meeting on the subject at the U.N. General Assembly, organized in the run-up to International Holocaust Remembrance Day, started well enough. The keynote speaker was French philosopher and author Bernard-Henri Levy, who used the occasion to mount a forthright denunciation of what he called “the delirium of anti-Zionism.” That he did so from the same podium where the infamous “Zionism is racism” resolution in 1975 was first moved was deliciously ironic, though I can’t say for sure whether anyone else in attendance made that connection, and Levy didn’t point it out. [Le 10 novembre 1975, l'ONU décréta que "le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale"  (résolution 3379). Celle-ci fut abrogée en 1991.  Menahem Macina observa: "27 lignes pour infliger à Israël un stigmate immérité dont il a porté l’opprobre durant 21 ans. 1 ligne pour abroger l’infâmie. Aucune expression officielle de regret.".  Bernard-Henri Levy n'évoqua pas cette infamie.]

Levy explained that there were three key aspects to the current upsurge of anti-Semitism: the demonization of Israel as an illegitimate state, the denial of the Holocaust, and what he described as “the modern scourge of competitive victimhood,” whereby Jewish efforts to commemorate the Holocaust are scorned as an attempt to belittle the sufferings of other nations. For good measure, Levy also expertly dispensed with some of the myths that surround the current debate on anti-Semitism, notably the contention that Jew-hatred would go away if only the Palestinians had a state of their own. “Even if the Palestinians had a state, as is their right—even then, alas, this enigmatic and old hatred would not dissipate one iota,” Levy declared, as the assembled delegates scratched their heads in puzzlement and, one might add, a degree of nervousness.

But did Levy’s message—essentially, that anti-Zionism, the denial of the right of national self-determination to the Jewish people, is the principal pillar upon which today’s anti-Semitism rests—get through? Sadly, it didn’t.

[...] you’ll have some idea of what the delegate from the Organization of Islamic Cooperation (OIC)—Saudi Arabia’s Ambassador to the U.N. Abdallah Al-Moualimi—had to say on the topic of anti-Semitism. “Occupation itself is an anti-Semitic act, because it threatens humankind and human rights,” he said. “The persecution of the Palestinian people and the denial of their human rights—this is also an example of anti-Semitism.” In other words, the man from the OIC was saying, why are we talking about hatred directed towards Jews when the real issue is the “anti-Semitic”—his word, definitely not mine—treatment of the Palestinians by Israel? In listening to the denial of the historical nature of anti-Semitism as a form of prejudice targeting Jews, I and everyone else in that room witnessed an act of, well, anti-Semitism.

Nobody walked out or protested (although when I muttered my own disgust, a few people turned around and gave me glaring looks). And this seemed to me to underline Prosor’s point: that not only does anti-Semitism stalk the halls of the U.N., but that we expect nothing else.

Why, then, bother trying to engage the U.N. as a partner in the fight against anti-Semitism? Why agree to meetings in which the imperative of protecting Jews is compromised by the presence of those determined to insult them? Why put up with obligatory mentions of “Islamophobia”—a term that doesn’t refer to bigotry against Muslims, but seeks to silence those who offer theological critiques of Islam as a faith—in order to balance out all these references to anti-Semitism?

Therefore, I want to suggest an alternative tack. While it would be churlish to demean the efforts of Jewish advocacy organizations and the Israeli U.N. delegation in helping to pull off the meeting, it’s important to recognize that our side of the debate doesn’t have full control of the proceedings, and never will. As long as we fail to control the substance of the debate, and as long as we are powerless to weed out anti-Semites like the OIC delegate from these deliberations, we will never properly explain to the world what anti-Semitism involves.

Ultimately, it’s not about trading in discredited stereotypes or being nasty to individual Jews—these are just expressions of a more complex underlying phenomenon. In the era of the Jewish state, anti-Semitism has transformed itself into a reactionary movement in the literal sense of that word. It seeks the restoration of the status quo that prevailed before the Second World War, when there was no Jewish state, and when Jews were by definition a minority at the mercy of others.

mercredi 20 mars 2013

L'hostilité de l'Europe envers Israël à l'ONU

"Les Européens ont, de longue date, des normes à double-standard d’une portée considérable, concernant la façon dont ils traitent Israël, d’un côté, et le Monde Arabe, de l’autre. Ils font pression sur Israël et marchent sur des œufs, dès qu’il s’agit des Etats arabes ou islamiques radicaux. De là à diaboliser le peuple juif tout entier, il n’y a qu’un pas. Ce processus soude l’antisionisme et les assauts contre les droits légitimes du peuple juif, à l’antisémitisme. Le fondement de cette perception a été posé grâce au soutien de l’UE."

LessakeleDore Gold est Président du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem, depuis 2000. Il a été ambassadeur d’Israël auprès des Nations-Unies entre 1997 et 1999.  Il a été interviewé par Manfred Gerstenfeld: "L’Europe, vue par Dore Gold : Des Distorsions anti-Israéliennes Constantes aux Nations-Unies".

[...]  La diplomatie européenne a, à certaines occasions, aussi cherché à affaiblir les revendications d’Israël sur Jérusalem et même à saper la position d’Israël sur la partie occidentale de la Ville.

Une attitude européenne similaire était manifeste, lors des Sessions Spéciales d’Urgence de l’Assemblée Nationale. Ces pays sont invités, dès qu’environ 90 états membres y sont convoqués. Une telle session peut avoir lieu à n’importe quel moment de l’année, pas seulement quand l’Assemblée Générale est réunie en session, entre septembre et décembre. Le plus fréquemment, l’ONU n’est pas désireuse de prendre des mesures contre le génocide. Elle n’a pas réussi, par exemple, à convoquer le Conseil de Sécurité ou les Sessions Spéciales d’Urgence de l’Assemblée Générale, pour le Rwanda ou le Darfour au Soudan.

Cela dit, les Sessions Spéciales d’Urgence ont pu se donner libre cours, avec le soutien européen, pour discuter de problèmes extrêmement marginaux, concernant la paix mondiale et la sécurité, à partir du moment où Israël était impliqué. Par exemple, en juillet 1997, les Etats arabes sont parvenus à convoquer une Session Spéciale de l’Assemblée Générale de cet acabit. Cela traitait des pratiques de construction israélienne, à Jérusalem-Est, à Har Homa, une colline désertique. Dans toute l’histoire de l’ONU, à peine dix sessions spéciales d’urgence ont eu lieu. Souvent, c’est la même session qui a été re- convoquée plusieurs fois de suite. Presque toutes traitaient du Moyen-Orient et d’Israël.  

J’étais ambassadeur d’Israël à l’ONU quand la Session Spéciale d’Urgence, qu’on vient d'évoquer, s’est réunie pour mettre Har Homa sur la sellette. J’ai fait une recherche pour savoir si elle s’était réunie quand les Soviétiques ont envahi l’Afghanistan ou la Tchécoslovaquie, quand le Vietnam a envahi le Cambodge, ou la Turquie a envahi Chypre, ou quand l’Inde a envahi le territoire pakistanais, ou quand le Maroc a envahi le Sahara Occidental.  Il s’est avéré qu’en cinquante ans d’existence, depuis la signature de la 4ème Convention de Genève, la Communauté Internationale n’a jamais recommandé la réunion des pays-membres contractant au plus haut niveau, dans aucun conflit. Le seul dossier qui demeure, jusqu’à aujourd’hui, concerne la construction d’appartements sur une colline de Jérusalem. Cette session a été décidée avec le soutien total de l’Europe. De surcroît, cette montée au créneau a conduit à la politisation des lois internationales humanitaires et à l’affaiblissement des conventions internationales.

mardi 19 mars 2013

L’Europe, vue par Dore Gold : des distorsions anti-israéliennes constantes à l'ONU

Ron Prosor, l'actuel ambassadeur d'Israël à l'ONU,  est également très pessimiste et lucide sur l'attitude de l'Europe envers Israël: "En cas de difficultés, nul en Israël ne pense vraiment que l'Europe viendra à son secours."

Lessakele: Dore Gold est Président du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem, depuis 2000. Il a été ambassadeur d’Israël auprès des Nations-Unies entre 1997 et 1999.  Il a été interviewé par Manfred Gerstenfeld.

Israël ne peut pas compter sur le soutien de l’Europe, lorsque surviennent des votes cruciaux à l’Assemblée Générale de l’ONU. On a pu en avoir une nouvelle preuve, lors du vote de l’Assemblée Générale de novembre 2012, visant à offrir le statut d’Etat non-membre observateur aux Palestiniens. La République Tchèque était le seul état européen à voter contre l’initiative palestinienne. C’est vrai, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne étaient parmi les principaux états européens à s’abstenir; mais la Belgique, Chypre, la France, la Grèce, l’Italie, le Portugal et l’Espagne ont tous appuyé les Palestiniens.

On doit insister sur le fait que l’Europe a signé l’Accord Intérimaire d’Oslo II, en 1995, qui interdit juridiquement les actes unilatéraux de cette sorte, mais cela n’a pas arrêté les Etats européens dans leur volonté de voter aux côtés des Palestiniens. De plus, depuis de nombreuses années déjà, l’Assemblée Générale de l’ONU fait passer environ 20 résolutions anti-israéliennes par an. Dans certains cas, les Européens s’abstiennent, pourtant, la plupart soutient ces résolutions, ensemble avec le mouvement des non-alignés (MAN)".

mardi 20 mars 2012

La Belgique et l'UE unies dans une conférence anti-Israël

"La décision récente de l'Union européenne (UE) d'attribuer 72 millions d'Euros à l'UNWRA ne fait que retarder cette réforme nécessaire. Cette contribution à l'UNWRA n'est pas seulement un affront aux Palestiniens eux-mêmes dans la mesure où elle encourage des pays comme le Liban et la Jordanie à ne pas remplacer leur politique de ségrégation par une politique d'intégration. Il s'agit également d'un affront à la cause de la paix." Guysen rapporte que le Luxembourg vient d'accorder un don supplémentaire de 15 millions d'euros à l'UNRWA... et que l'Union européenne et la Suède ont transféré mercredi 24,7 millions d'euros à l'Autorité palestinienne afin de payer les traitements et les pensions des 84.300 fonctionnaires palestiniens de Judée-Samarie et de Gaza pour le mois de janvier. (Voir: "La Palestine est le secret le mieux gardé de l'industrie de l'aide"

"En 2011, la Belgique était l'un des plus grands contributeurs à l'UNRWA et à son Fonds général, se classant à la 14e place des donateurs avec une contribution de 9 425 millions d'euros. Les droits des enfants sont l'une des priorités thématiques de l'aide humanitaire et de la coopération au développement de la Belgique. Ainsi, le gouvernement belge est heureux de coopérer avec l'UNRWA et d'être l'un des organisateurs de la conférence Engaging Youth de l'URNWA."

La Belgique accueille ces 19 et 20 mars la Conférence de l’Office de Secours et de Travaux des Nations-Unies pour les Réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA: Conférence «Engaging Youth»: aider la jeunesse palestinienne à se développer). Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères, s'adresse aux participants:

"La Belgique a toujours été, depuis la création de l’institution il y a 60 ans, un ardent supporter de l’UNRWA, l’un de nos partenaires en matière de Coopération au Développement. Parmi les diverses responsabilités, la communauté internationale doit en effet endosser la sienne pour aider le peuple palestinien dans son développement."

EEAS.EUROPA.EU:
[...] C'est dans ce contexte que l'UNRWA, avec le soutien de l'Union européenne et du gouvernement belge, a convoqué la conférence "Engaging Youth" à Bruxelles les 19 et 20 mars 2012.

La conférence bénéficiera de la présence d'environ 30 jeunes réfugiés palestiniens du Liban, de la Syrie, de la Jordanie, de la Cisjordanie et de Gaza, qui contribueront au débat et présenteront leurs opinions. Y participeront également d'importantes personnalités de l'Union européenne et du Moyen-Orient, dont Catherine Ashton, haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité/vice-présidente de la Commission européenne; Didier Reynders, Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique; Nabil El Araby, secrétaire général de la Ligue des États arabes; Nasser Judeh, ministre des Affaires étrangères de la Jordanie; Ekmeleddin Ihsanoğlu, secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique [plus connue sous l'appellation Organisation de la conférence islamique basée en Arabie Saoudite [1]; et Martin Schulz, président du Parlement européen.

vendredi 10 juin 2011

Un marathon à Gaza ! "Crise humanitaire" à Gaza ?

"Crise humanitaire" à Gaza? A quand un marathon au Darfour?

Source: Ubu-Pan 

Plus de 1.200 Gazaouis s’étaient levés le jeudi 5 mai 2011 à l’aube pour participer au premier marathon de Gaza, organisé par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) [Chez les Palestiniens le statut de réfugié est éternel et transmissible et comme dit très justement un internaute : "La qualité (si j'ose dire) de "réfugié-palestinien" est comme la noblesse: acquise une fois et transmissible héréditairement." Un statut de réfugié chronique...] C’est Nader al-Masri, un athlète palestinien de 31 ans, qui l’a remporté.




La video de l’AFP
La video d’Al-Jazeera English (qui montre le trafic dans la prison à ciel ouvert de Gaza)

Le visage "caché" (par les médias) de Gaza:


Grand Opening of Luxury Shopping Mall in Gaza
Et un autre centre commercial encore plus grand et encore plus luxueux sera bientôt ouvert à Gaza:
Biggest Palestinian shopping mall being built in Gaza

samedi 20 novembre 2010

Durban III : Anne Bayefsky critique la position de la Belgique

Source: The Jerusalem Post (US doesn't support UN plan to hold Durban III next year)

Tenez-vous bien.  Benjamin Weinthal du Jerusalem Post a appris qu'il est prévu de commémorer le 10e anniversaire de l'infâme conférence contre le racisme tenue à Durban en 2001 (à la veille des attentats terroristes du 11 septembre !) en septembre 2011 au siège des Nations Unies à New York.  (Voir Boycotter Durban II, par Pascal Bruckner, Refusons la mascarade de Durban II par Bernard-Henri Levy et Le cauchemar annoncé de Durban II, par Caroline Fourest.)

Les Etats-Unis ont d'ores et déjà déclaré qu'ils s'opposent à la tenue de cette nouvelle conférence.  Ce sera vraisemblablement le cas du Canada, de l'Australie, d'Israël et d'autres pays.  L'Allemagne hésite, n'ayant pas participé à Durban II.  Ce n'est visiblement pas le cas de la Belgique qui entend jouer le rôle de "chef de file des 27 pays de l'Union européenne" - et se félicite d'avoir joué un rôle positif dans Durban II, ce que conteste Anne Bayefsky, "a senior fellow at the Hudson Institute and an expert on international human rights law". Extraits:
 
"Belgium is taking a lead role in negotiating on behalf of the 27 European Union countries regarding Durban III. [...]

When asked whether Germany planned to participate in the Durban commemoration event, a German Foreign Ministry spokesman told the Post via e-mail on Tuesday, “The discussions on the annual UN anti-racism resolution and the questions raised in this connection regarding a commemoration of the 10th anniversary of the Durban conference are currently still taking place in New York. Therefore, the outcome of the discussions cannot be anticipated at this time.”

The spokesman added, “The federal government is working actively within the UN against the misuse of the justified issue of the international fight against racism. This is also its position during the current negotiations.”

After considerable public pressure and media editorials urging Germany to boycott Durban II in 2009, then-foreign minister Frank-Walter Steinmeier pulled the plug on Germany’s involvement in the Geneva Durban II event at the eleventh hour. [...]

In an e-mail to the Post on Wednesday, Bart Ouvry, a spokesman for Belgium’s Foreign Ministry, wrote, “On racism issues Belgium has very often acted as ‘burden sharer’ for the European Union within the UN. This implied that we negotiate with other UN member states in both Geneva and New York on behalf of the European Union.”

Ouvry added, “Specifically on Durban the EU has strived to avoid any unhelpful country references in the conclusions of the meeting, including references to Israel. At the first Durban review conference in Geneva the EU largely succeeded in avoiding this with the exception of a general reference to the Declaration and Plan of Action adopted in Durban. The impact and importance of the review conference cannot be compared to a fullfledged UN conference such as the Durban Conference.”

Asked about Belgium’s refusal to pull out of the Durban II event, Ouvry noted that “Belgium as other EU member states left the room during President Ahmadinejad’s speech at the Durban review conference. A limited number of EU member states decided to leave the conference as such in the course of the proceedings. Belgium and a large majority of other EU member states decided to continue its participation.”

Ouvry declined to comment on the EU position on Durban III, saying, “I believe negotiations are still under way and I cannot comment on final Belgian or European positions at this stage.”

Responding to Ouvry’s statements, Anne Bayefsky told the Post that some EU states had opted not to participate in Durban II before Ahmadinejad speech.  Those states, Bayefsky said, “did not leave only as a consequence of Ahmadinejad. They pulled out in advance because they recognized that the Durban Declaration and its followup processes harm the cause of combating racism...”

lundi 12 octobre 2009

Richard Landes crée un site qui analyse les failles du Rapport Goldstone (ONU)

Un blog vient d'être créé à l'initiave du Professeur Richard Landes (qui s'est beaucoup investi dans l'affaire Mohammed al-Dura [1]) consacré à l'analyse et à la déconstruction du très problématique Rapport Goldstone sur l'offensive militaire d'Israël contre les terroriste du Hamas.

Des auteurs et des bloggeurs éminents collaborent au nouveau site intitulé "Understanding the Goldstone report". Le site démontre que :

• The report violates international standards for inquries, including UN rules on fact-finding, replicating earlier UNHRC biased statements.
• The Commission systematically favored witnesses and evidence put forward by anti-Israel advocates, and dismissed evidence and testimony that would undermine its case.
• The commission relied extensively on mediating agencies, especially UN and NGOs, which have a documented hostility to Israel; the report reproduces earlier reports and claims from these agencies.
• At the same time, the Commission inexplicably downplayed or ignored substantial evidence of Hamas’ commission of war crimes, crimes against humanity and crimes of terror, including specifically its victimization of the Palestinian population by its use of human shields, civilian dress for combatants, and combat use of protected objects like ambulances, hospitals and mosques.
• The Commission openly denies a presumption of innocence to the Israelis accused of crimes (while honoring Hamas’ presumed innocence) and acknowledges that it made accusations of crimes without proof that would stand up in court.
• The report contains numerous gratuitous digressions into issues beyond the purview of a fact-finding commission that are inaccurate and profoundly hostile to Israel and Jews.
• The Commission distorted legal standards, imposing on Israel standards that reverse their generally understood and applied meaning, while ignoring important rules of international law that put the onus of responsibility on an organization as base, by Goldstone’s own standards, as Hamas.
____
Présentation des collaborateurs:

This site has been established by a group of bloggers who have followed the news stories and NGO reports from Israel’s Operation Cast Lead, and the history of the Goldstone Commission. We have come together to offer a site that will put together the most cogent, empirically based, and logically argued critique of the Goldstone Commission.

Professor Richard Landes, a historian trained as a medievalist, teaching at Boston University, and creator of The Second Draft and The Augean Stables, is the organizer of the site. He has worked for years on the problems of the mainstream news media reporting on the Arab-Israeli conflict, and more broadly on the problem of how our media and academics present and explain Islamism and Global Jihad to us, their audiences. He is about to publish a book entitled, Heaven on Earth: The Varieties of the Millennial Experience, and is currently writing another subtitled, A Medievalist’s Guide to the 21st Century.

Landes has invited the following bloggers and "MSNM critical" NGOs to join him in analyzing the Goldstone Report. We hope you will judge us not on what others say about our political orientation, but on the content of our analysis and the evidence we present.

Elder of Ziyon has blogged extensively about Arab and Israeli issues since 2004. He specializes in analysis of primary source material and the Arabic-language media, often scooping the mainstream media on stories from the Arab world.

Dr. Judith Apter Klinghoffer taught history and International relations at Rowan University, Rutgers University, the Foreign Affairs College in Beijing as well as at Aarhus University in Denmark where she was a senior Fulbright professor. She is an affiliate professor at Haifa University. Her books include Israel and the Soviet Union:Alienation or Reconcilliation, Vietnam, Jews and the Middle East: Unintended Consequences and International Citizens' Tribunals: Mobilizing Public Opinion to Advance Human Rights.

Daled Amos is a New Jersey blogger who blogs mostly about issues affecting Israel and the Jewish Community. Naturally, that means blogging from time to time about the Obama administration as well. There is a saying that "Incongruity is the springboard of laughter"-- fortunately it also provides a rich source for blogging as well. Daled Amos contributes to Soccer Dad and Israpundit.

Writing from a conservative perspective, Sammy Benoit has been editing "The Lid" (formerly Yidwithlid) since 2002. Always passionate and fair, the site provides commentary on Politics, Israel and the Jewish People. His work has also been featured in American Thinker, Pajamas Media, AISH.com, Front Page, and the Washington Times. Sammy's commentary has been included in two books, Heaven on Earth, and Israel Under the Cloud of Terrorism, both published by Targum Press. A 30-year veteran of the Marketing Industry, Sammy lives in suburban NY with his wife and two kids and a very confused dog named Soos (horse).

Carl in Jerusalem is an Orthodox Jew, who was born in Boston, and spent seven years as a corporate and securities attorney in New York City before making aliya to Israel in 1991 Before he started blogging, he was a heavy contributor on a number of pro-Israel email lists and blogs, and ran an email list called the Matzav from 2000-2004, which gave daily updates of events in Israel. His blog, Israel Matzav, won the Weblog Award for Best Midsize Blog in 2008 and advocates for Israel from a right wing, religious perspective.

Aussie Dave (Israellycool).

David Gerstman (Soccer Dad) has been blogging since December 2003. He mostly focuses on Israel and media bias affecting Israel. In addition to maintaining his own blog along with co-bloggers Daled Amos and JudeoPundit, he contributes to Yourish.com.

Martin Solomon is a Boston-based businessman who has written for print and internet publication, as well as given live presentations on issues involving the internet and Israel. He is an advisory board member of Americans for Peace and Tolerance and Christians and Jews United for Israel. He blogs at Solomonia.

Omri Ceren (Mere Rhetoric).

Maurice Ostroff (2nd Thoughts).

Muqata.

Yaacov ben Moshe (Breath of the Beast).

Eliyahu (Emet mi-Tsiyon).

Yisrael Medad (My Right Word) Blogging since 2004, Yisrael expresses his thoughts, assertions and observations on issues important to him as a Jew, a Zionist and a Revenant in Yesha, the area of Judea and Samaria. American born, he has resided in Israel since 1970 and lives with his family in Shiloh. He worked as a political aide to Members of Knesset and a Minister during 1981-1994, was director of Israel's Media Watch 1995-2000 and currently, is the Resource Information Director at the Menachem Begin Heritage Center in Jerusalem.

Dov (dayvidsaffer.com).

Gerald Steinberg (NGO Monitor).

CAMERA : Founded in 1982, the Committee for Accuracy in Middle East Reporting in America is a media-monitoring, research and membership organization devoted to promoting accurate and balanced coverage of Israel and the Middle East. CAMERA fosters rigorous reporting, while educating news consumers about Middle East issues and the role of the media. Because public opinion ultimately shapes public policy, distorted news coverage that misleads the public can be detrimental to sound policymaking. A non-partisan organization, CAMERA takes no position with regard to American or Israeli political issues or with regard to ultimate solutions to the Arab-Israeli conflict.

Simon Plosker (Honest Reporting).

[1] Cinq scenarii pour l’affaire al-Dura, Richard Landes

dimanche 20 septembre 2009

L'administration Obama critique le rapport Goldstone

"We have long expressed our very serious concern with the mandate that was given by the Human Rights Council prior to our joining the council, which we viewed as unbalanced, one-sided and basically unacceptable." (Susan Rice, ambassadrice américaine auprès des Nations-Unis)

L'administration Obama et des membres du Congrès ont critiqué le rapport Goldstone sur la guerre de Gaza. A la différence des dirigeants européens qui gardent le silence le plus absolu.

Source: article de E.B. Solomont, JPost

The United States expressed grave reservations Thursday with the findings and recommendations of a UN report that accused Israel of war crimes during the Gaza conflict and left open the possibility of prosecution at The Hague.

"We have very serious concerns about many recommendations in the report," Ambassador Susan Rice [photo], the permanent US representative to the UN, told reporters following a closed Security Council meeting.

The nearly 600-page report, presented on Tuesday by South African Judge Richard Goldstone, accused both Israel and Hamas of war crimes and possible crimes against humanity, and recommended that if no appropriate independent inquiry takes place in Israel within six months, the Security Council should refer the matter to prosecutors at the International Criminal Court.

"We will expect and believe that the appropriate venue for this report to be considered is the Human Rights Council," Rice said on Thursday, in the first official American response to Goldstone's report. "We have long expressed our very serious concern with the mandate that was given by the Human Rights Council prior to our joining the council, which we viewed as unbalanced, one-sided and basically unacceptable."

Several members of Congress issued sharp condemnations of the Goldstone Report, which they said ignored Israel's need to defend itself against terrorism.

"In the self-righteous fantasyland inhabited by the authors, there's no such thing as terrorism, there's no such thing as Hamas, there's no such thing as legitimate self-defense," Rep. Gary Ackerman of New York, the chairman of the House Subcommittee on the Middle East and South Asia, said in a statement. "Certainly, the United States should do all that it can to ensure as little time as possible is wasted on this distraction from the real work of making peace," he said. [...]

Goldstone Report: 575 pages of NGO "cut and paste"

vendredi 4 septembre 2009

Chez les Palestiniens le statut de réfugié est éternel et transmissible

Source: Proche-Orient : Petit manuel pour comprendre (CICAD), repris du site UPJF.org

"[Les Palestiniens] sont également les seuls réfugiés au monde à être pris en charge par un organisme spécia­lement créé à leur intention: l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfu­giés de Palestine dans le Proche-Orient (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees, UNRWA). [...] La définition de réfugié de l’UNRWA inclut également les descendants des personnes qui sont devenues des ré­fugiés en 1948. Le nombre de réfugiés de Palestine enregistrés est passé, en conséquence, de 914 000, en 1950, à plus de 4,4 millions en 2005, et continue d’augmenter à cause de la crois­sance naturelle de la population."

D’après la Direction suisse du Développement et de la Coopération (DDC), "en 2006, l’UNRWA était la plus grande opération des Nations Unies au Moyen Orient, employant plus de 25 000 personnes [en 2008 ce chiffre passe à 29 000] presque toutes réfugiées elles-mêmes. La Suisse a apporté son concours à l’UN­RWA, en 2006, à concurrence de 16 millions de francs suisses."
______

Les 20 plus gros donateurs de l'UNRWA en 2008 (ces chiffres ne comprennent pas les multiples aides accordées à l'AP, aux ONG, etc) sont les Européens, grâce à la générosité de l'Union européenne et des différents pays.

Chiffres officiels de l'ONU

mardi 12 mai 2009

Ahmedinejad et les représentants du Vatican à Durban II

"Il [Ahmedinejad] ne lui a fallu que quatre minutes pour évoquer ce prétendu "holocauste" et de cette prétendue "souffrance des Juifs", et faire partir vingt-trois délégations. A la quinzième minute, il expliquait comment le monde de la finance, de l’industrie militaire, des médias étaient à la solde des "sionistes". Et c’est pendant plus de trente minutes qu’il a répandu son poison dans la salle, accusant les Juifs, Israël et l’Amérique d’être la cause de tous les maux du monde. Les représentants du Vatican, eux, n’ont pas quitté l’Assemblée comme ils me l’avaient promis."

Source: extraits d'un article de Claude Kandiyoti dans Contact J, intitulé "Une présence insupportable à Durban II"

"Le 20 avril, la conférence s’ouvre par un discours du Président iranien, Mahmoud Ahmedinejad. J’avais pour mission de négocier avec les représentants européens, les conditions de leur départ dès son premier dérapage. Je me suis faufilé avec deux étudiants français dans l’Assemblée Plénière des Nations unies, occupant la place de la délégation polonaise - elle ne risquait pas d’arriver, ayant boycotté la conférence.

Entamant ma mission, je dialogue avec un représentant du Vatican, qui m’assure, tout comme les Anglais et les Français, que rien n’allait se passer, qu’Ahmedinejad ne serait pas assez stupide pour lâcher à nouveau ses diatribes antisémites. Et si de fait, il venait à attaquer Israël ou à nier l’Holocauste, sa délégation partirait immédiatement.

Ahmedinejad arriva avec quatorze minutes de retard, comme une petite star de football faisant son entrée au stade. Dans les gradins, des centaines d’Iraniens étaient venus soutenir leur idole. Le protocole veut qu’à l’Assemblée Générale des Nations unies, le temps de parole imparti à un chef d’Etat est de sept minutes. Il ne lui a fallu que quatre minutes pour évoquer ce prétendu "holocauste" et de cette prétendue "souffrance des Juifs", et faire partir vingt-trois délégations. A la quinzième minute, il expliquait comment le monde de la finance, de l’industrie militaire, des médias étaient à la solde des "sionistes". Et c’est pendant plus de trente minutes qu’il a répandu son poison dans la salle, accusant les Juifs, Israël et l’Amérique d’être la cause de tous les maux du monde. Les représentants du Vatican, eux, n’ont pas quitté l’Assemblée comme ils me l’avaient promis. Je bouillais en pensant que nous étions à la veille de Yom Hashoah, que durant cette semaine allait s’ouvrir le procès des assassins du jeune Français Ilan Halimi, tué il y a quatre ans parce qu’il était Juif. Et puis, le discours de cet aliéné qui osait appeler à l’éradication d’un autre peuple au sein même de l’institution garante du "plus jamais ça!". L’incroyable était en train de se dérouler, plus de soixante ans après l’Holocauste, un nouvel Hitler parlait à la tribune des nations.

C’en était trop pour moi, je ressentais comme une nausée, un besoin de dire au monde: "ce sont des paroles comme celles-là qui ont permis le massacre de six millions de mes frères". Je me suis levé et à dix mètres de lui, j’ai clamé "sale raciste, sale raciste". Aussitôt, je suis arrêté par la police des Nations unies avec menace de me remettre aux autorités genevoises. Menace non exécutée quand je répondis à l’officier qu’en la circonstance, je plaiderais la légitime défense.

La première conférence qui s’était tenue à Durban avait vu l’antisémitisme déferler dans la capitale Sud- Africaine. Durban II, quant à elle, a vu un antisémitisme tout aussi violent mais cantonné dans les couloirs des Nations unies.

La leçon tirée par les protagonistes de ces deux conférences macabres, c’est qu’il n’y aura pas de Durban III."
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Malgré toutes ces marques d'inimitié, voire d'hostilité de la part de l'église catholique, dont la dernière démontration est celle de l'attitude des représentants du Vatican à Durban II, Israël accueille le Pape Benoît XVI avec beaucoup de courtoisie :
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En Israël, le Pape doit désavouer le Cardinal Martino
- Ce que Mgr Williamson racontait en privé
- Olivier-Thomas Venard, un dominicain français, fustige le "culot" des Israéliens

lundi 27 avril 2009

Commémoration de la conférence d'Evian 1938: un pardon qui sonne comme un avertissement

""À vendre les juifs qui les veut ? Personne !" titrait la presse nazie."

"Il aura fallu attendre plus de 70 ans, pour que soit commémorée à Évian cette fameuse conférence qui s'est tenue du 6 au 15 juillet 1938 dans les murs de l'hôtel Royal. Le sort des réfugiés juifs en dépendait, elle s'est clôturée sur un échec.

De nombreux parlementaires étrangers participant à la conférence sur le racisme à Genève (Durban II) étaient présents, hier, dans la petite synagogue aux côtés des représentants locaux dont le député-maire d'Évian, Marc Francina, et le président de la communauté israélite, Jean-Bernard Lemmel. Ils ont reconnu avec émotion l'énorme responsabilité de leur pays respectif et se sont insurgés contre le voile épais qui recouvre cette tragique page de l'histoire de la Shoah.

Juillet 1938, Franklin Roosevelt invite à Évian - Genève avait refusé d'accueillir cette rencontre - les représentants de toutes les nations du "monde libre" à s'engager pour le sauvetage des juifs victimes de la persécution nazie. Après l'annexion de l'Autriche, quelque 550.000 juifs sont soumis aux édits raciaux. Ils pouvaient alors encore quitter l'Allemagne, mais la question cruciale était de savoir où aller ? Proposition avait été faite à chaque pays d'accueillir
25.000 juifs. Elle a été déclinée par la plupart (lire ci-dessous). Même les 5.000 dollars en or offerts par la communauté juive de New York par juif accueilli n'ont pas infléchi leur position ! Le rendez-vous d'Évian s'est de fait retourné contre ceux qu'il devait sauver, donnant un blanc-seing à Hitler pour mettre en place sa solution finale. "À vendre les juifs qui les veut ? Personne !" titrait la presse nazie.

70 ans plus tard, les parlementaires des Pays-Bas, USA, Suisse, Australie, Suède, Irlande, Finlande, Allemagne et la France avec Georgina Dufoix ont demandé pardon au peuple juif.

Un pardon qui a pris une consonance particulière au regard des déclarations du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, à la tribune de Durban II la veille. Propos condamnés avec véhémence : "ils appellent une réaction urgente et massive. Cet homme est habité par l'antisémitisme et, nous, nous savons à quoi mène l'antisémitisme" lançait l'ancienne ministre française de la Santé.

REPÈRES
PROPOSITIONS D'ACCUEIL FAITES EN 1938
La République dominicaine s'était illustrée à Évian, elle proposait d'accueillir jusqu'à 100.000 réfugiés. Le CIR (comité international pour les réfugiés) avait établi que l'offre était une manœuvre du président Trujillo pour remplacer la population noire par des juifs blancs. En clair : une véritable épuration ethnique ! Au final, 1.000 réfugiés y seront accueillis en 1940. Quelques juifs ont pu rejoindre l'Afrique, l'Amérique du Sud et des pays du Commonweath."


Source: article du 22/04/09 repris du site du Dauphiné Libéré

- Evian 1938 - Genève 2009, Tomas Sandell
- European Christians remember Evian 1938

jeudi 23 avril 2009

Simon Epstein : "Rester étranger aux carnavals de rage" (Durban II)

"Le fait que les États-Unis aient boycotté la conférence est un bon signe, qui confirme qu'ils ne sont pas prêts à accepter n'importe quoi. On peut en revanche regretter que la France n'ait pas saisi qu'il est des endroits où l'on ne va pas. Il est des carnavals de rage et d'absurdité auxquels un pays démocratique se doit de rester étranger."

L'historien israélien Simon Epstein réagit aux propos controversés d'Ahmadinejad.

Propos recueillis par Adrien Jaulmes (l'excellent correspondant du Figaro en Israël)

LE FIGARO. - Comment interprétez-vous le discours d'Ahmadinejad à la conférence de Genève ?
Simon EPSTEIN. - Ahmadinejad a été tout à fait cohérent avec lui-même. Ce qui est plus étrange et plus troublant, ce sont les honneurs avec lesquels il a été reçu à Genève. Le plus significatif est que cette conférence confère à ce personnage, et aux thèmes qu'il défend, une légitimité internationale. Cette assemblée est composée pour une bonne part de pays autoritaires, aux régimes parfois sanguinaires et très souvent corrompus et dictatoriaux. Elle représente des idéologies ou des religions extrémistes, et fières de l'être. Ces pays s'illustrent par des persécutions contre des minorités ethniques, culturelles ou religieuses qui vivent, ou plus exactement, qui survivent en leur sein. Que cette assemblée carnavalesque se réunisse pour entendre une condamnation véhémente d'Israël ne nous étonne pas.

Pourquoi cette focalisation sur Israël ?
Israël polarise les haines, lesquelles s'enrichissent aujourd'hui d'un facteur relativement nouveau, celui des thèses antisémites qui circulent massivement dans tout le monde musulman. La négation de l'Holocauste, la diabolisation d'Israël, la condamnation du sionisme, et enfin, le soupçon étendu au peuple juif tout entier, tout cela était prévisible. Le vrai problème est de voir des pays qui violent systématiquement les droits de l'homme s'ériger en défenseurs des droits de l'homme. Les racistes se camoufler en antiracistes, les persécuteurs prendre un air angélique, les bourreaux se proclamer victimes, et les Juifs, qui furent victimes - vraiment victimes -, du racisme, mis au pilori de cette honorable assemblée. Ce qui se passe à Genève, aujourd'hui, est une perversion des valeurs. En profondeur. (...)

La politique américaine d'ouverture à l'égard de l'Iran est-elle une solution ?
La politique d'apaisement vis-à-vis de l'Iran d'Ahmadinejad est fondée sur la même incompréhension que celle qui fut menée face à Hitler à la fin des années 1930, par l'Angleterre et la France. Ce prétendu réalisme, au nom duquel il faut faire des concessions et pratiquer l'ouverture, procède certes d'un réflexe très humain. Mais il témoigne d'une méconnaissance profonde de l'adversaire. On est en face, dans les deux cas, d'une machine de guerre très habile et très bien organisée, qui connaît et qui exploite fort bien les faiblesses de l'Occident démocratique. Il faut laisser Obama tendre la main à l'Iran, mais il comprendra vite - s'il est intelligent, et je crois qu'il l'est -, à qui il a affaire. Le fait que les États-Unis aient boycotté la conférence est un bon signe, qui confirme qu'ils ne sont pas prêts à accepter n'importe quoi. On peut en revanche regretter que la France n'ait pas saisi qu'il est des endroits où l'on ne va pas. Il est des carnavals de rage et d'absurdité auxquels un pays démocratique se doit de rester étranger.

mercredi 22 avril 2009

Durban II, une perte de crédibilité pour l'ONU

"Les pays occidentaux risquent de se lasser de payer pour un cénacle où ils sont régulièrement insultés."

Extrait d'un article de Renaud Girard repris du site du Figaro

"L'ONU n'avait-elle pas autre chose à faire que d'organiser une nouvelle conférence internationale sur le racisme ? Telle est la question que se posaient lundi à Genève de nombreux diplomates occidentaux à l'issue du discours du président iranien. La première conférence de ce type, tenue à Durban (Afrique du Sud) en 2001, avait déjà échoué, après avoir été transformée en forum anti-israélien, assimilant le sionisme à du racisme.

"Le problème de ces conférences générales à 192 pays est qu'elles peuvent très facilement être prises en otages par une dizaine d'États radicaux. Elles deviennent alors une tribune offerte à tous les dictateurs antioccidentaux de la planète", expliquait lundi l'ambassadeur d'un grand pays européen aux Nations unies.

Il est vrai que le principe même d'une conférence onusienne destinée à promouvoir les droits de l'homme et à "éradiquer le racisme" laisse pantois de nombreux observateurs occidentaux, lorsque l'on accorde sa présidence à la Libye du colonel Kadhafi et ses vice-présidences au régime castriste de Cuba et à l'Iran des mollahs­ (qui vient de condamner une jeune journaliste irano-américaine à huit ans de prison pour un délit fantasmé d'"espionnage").

Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, a raté son pari. Censée unifier le monde sur des valeurs communes, la conférence de Durban II a provoqué le contraire, donnant a posteriori raison aux Occidentaux (Américains, Italiens, Canadiens) qui avaient décidé de ne pas y participer. Principaux contributeurs du budget de l'ONU, les pays occidentaux risquent de se lasser de payer pour un forum où ils sont régulièrement insultés.

Ligne rouge

Les Français et les Anglais avaient décidé de participer à cette conférence (dont le but officiel n'était que de vérifier les mesures pratiques prises par les États membres pour lutter chez eux contre le racisme), après qu'un accord eut été trouvé entre toutes les délégations - y compris celle de l'Iran - sur un document préparatoire. En raison de l'opposition des pays musulmans, les principes de l'égalité entre hommes et femmes et la non-discrimination envers les homosexuels n'avaient pas été mentionnés. Mais, dans leur souci de défendre la liberté d'expression, les Occidentaux avaient obtenu que le blasphème et la diffamation contre les religions ne soient pas assimilés à des formes de racisme."

- Le Grand-Orient de France dénonce l’orientation de la Conférence dite de "Durban II" à Genève
- Pierre Galand le gourou belge de la stigmatisation d'Israël à Durban
- Boycotter 'Durban II', Ivan Rioufol
- Amnesty International a abandonné les Juifs à la Conférence de Durban
- Le député UMP Claude Goasguen demande le retrait de la France de 'Durban II'
- La France doit refuser de participer à la conférence Durban II, déclare le maire de Paris
- La Licra souhaite que la France boycotte 'Durban II' comme l'Italie
- L'Italie premier pays de l’UE à se retirer de ‘Durban II’
- German MP calls for Durban II boycott

mardi 21 avril 2009

Pierre Galand le gourou belge de la stigmatisation d'Israël à Durban

"Le droit à l’égalité a été bafoué à Durban lorsque la Conférence contre le racisme a refusé d’assimiler l’attitude israélienne à une forme de racisme." (Pierre Galand, 2001)

Le Belge Pierre Galand, président du Centre d'Action laïque (CAL) et "tribun au charisme peu commun", s'est distingué à la conférence de Durban "la manifestation la plus haineuse et la plus discriminatoire contre les Juifs depuis la période nazie" par ses attaques d'une virulence extrême contre Israël. Dans la page qui lui est consacrée sur Wikipedia, il est souligné avec une finesse caractéristique qu'en Belgique les seules critiques dont il est l'objet viendraient de "certains opposants politiques, d'associations de défense des intérêts d'Israël - à l'instar de l'Union des Patrons et Professionnels Juifs de France (UPJF) - ainsi que de membres de la communauté juive de Belgique"!

"(...) Galand, qui garde ses cours à l'ULB, a encore du pain sur la planche, car si les yuppies, les golden boys, les fanas du marché l'ont jugé ringard, les nouvelles générations, plus politiques, ont trouvé dans ce jeune sexagénaire un nouveau gourou : un homme qui donne un sens à l'histoire, qui relie les combats d'aujourd'hui, contre la mondialisation, à Porto Alegre et ailleurs, aux luttes et aux idéaux tiers-mondistes des années 60. Bref, voilà un homme qui est resté fidèle à ses convictions, à ses amis et qui a mis sa vie au service de ses engagements. On vous le disait : s'il n'avait été libre penseur, il aurait pu être curé…" (Colette Braeckman, Le Soir)

"Les Israéliens tuent pour tuer"

"Grâce au parti socialiste, Pierre Galand, chantre de la cause palestinienne qui venait d'être expulsé d'Israël, a été élu sénateur. Adoubé comme "Juste" par le président du PS, P. Galand est aussi président de l'association belgo-palestinienne. Celle-ci édite une revue "Palestine" dans laquelle on peut notamment lire : "Les Israéliens tuent pour tuer"." (Sara Brajbart, Dialogue et Partage)
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Durban I - Communiqué de presse

Conférence internationale des Nations Unies de la société civile en solidarité avec le peuple palestinien

"M. Pierre Galand, Président du Comité européen de coordination des ONG pour la question de Palestine, Bruxelles, a souligné les avancées réalisées au cours de ces deux jours de travaux qui ont pris une tournure positive. Il a ajouté que la complexité de la question palestinienne suppose un sens des responsabilités et une obligation collective de rendre les gouvernements européens et arabes responsables de la recherche d’une solution au conflit du Moyen-Orient. Il a estimé que la coexistence et les échanges sont rendus possible grâce au fait que des ressortissants originaires du Maghreb ont pu s’associer aux missions européennes dans le Moyen-Orient et constituent des ponts générationnels vers une Méditerranée pacifiée.

Appel au boycott

L’historicité de la lutte pour la libération, de l’Algérie à l’Afrique du Sud, nous oblige à accorder la même importance à la question palestinienne qui a pris la même dimension ces dernières années, a dit M. Galand. Depuis 1995, et la signature de l’Accord de Barcelone, 27 pays du pourtour méditerranéen sont engagés dans la consolidation de la paix, mais cet accord est violé par Israël, a-t-il dit, et la première étape devrait être de suspendre l’Accord d’association entre l’Union européenne et Israël.

M. Galand a souligné la nécessité de reconnaître le droit à la résistance d’un peuple face à la spoliation de ses droits et a fait valoir que la reconnaissance de ce droit fonde le droit des Palestiniens à exister, à se défendre, et à faire reconnaître leurs droits fondamentaux.

Israël, un état raciste qui promeut l'antisémitisme et l'apartheid

Il a ensuite mis en avant la discrimination qui a été légalisée par le système judiciaire israélien tout comme le principe de non égalité qui est manifeste entre Israël et les Palestiniens, avant de souligner que cette réalité constitue un recul pour l’ensemble des peuples. Le droit à l’égalité a été bafoué à Durban lorsque la Conférence contre le racisme a refusé d’assimiler l’attitude israélienne à une forme de racisme, a ajouté M. Galand, avant de considérer que l’attitude colonialiste israélienne constitue un recul par rapport aux luttes menées dans les décennies passées contre la colonisation et laisse augurer de nouveaux reculs par rapport à l’antisémitisme, ou à l’apartheid."

[les intertitres ont été ajoutés]

- Utilisation d'ONG pour diaboliser Israël: Pierre Galand
- Belgique: lancement (par Pierre Galand) d'un prétendu Tribunal Russell sur la Palestine en mars
- Tribunal Russel : Faut-il en vouloir aux Belges ?
- Belgique: un 3ème "tribunal citoyen" pour juger les "crimes" d'Israël
- Devant la Bourse de Bruxelles: des centaines de manifestations anti-israéliennes
- Pierre Galand ira-t-il diaboliser Israël à Durban II ?
- A Bruxelles : Prélude à Durban II ?
- Tarik Ramadan à Bruxelles pour parler de la Palestine

lundi 20 avril 2009

Evian 1938 - Genève 2009, Tomas Sandell

"... en 1938 le monde était divisé en deux camps : les nations où les Juifs ne pouvaient pas entrer et celles qui voulaient les expulser. La patrie juive promise n'était pas envisagée dans une optique de réinstallation, car on estimait qu’elle provoquerait davantage de tensions dans la Palestine sous mandat britannique. Quelques années plus tard, il y avait six millions de Juifs en moins à caser, mais la communauté internationale prenait enfin conscience de l’urgence de la création d'une patrie juive. Mais le prix qu’il a fallu payer était beaucoup trop élevé."

Traduction libre d'un texte de Tomas Sandell repris du site du Jerusalem Post

"Genève est à moins de trois quarts d’heure en voiture de la petite ville d’Evian-les-Bains située sur la rive française du lac Léman. Ce qui fait défaut à Evian en taille et en importance politique est compensé par son histoire et son style architectural. Cette ville, plutôt endormie mais prospère, au pied des Alpes peut être fière de ses hôtels fin de siècle, parmi les plus beaux du genre, et de l’eau minérale qui porte son nom.

Mais Evian a un côté moins amical qui a laissé des traces dans l'histoire. Il suffit de chercher le mot "Evian" sur Internet pour trouver des références à une station thermale, à de l'eau minérale et à une conférence que certains historiens que certains historiens ont surnommée "le feu vert d’Hitler pour le génocide." L'année dernière a marqué le 70e anniversaire de la conférence d'Evian sur les réfugiés juifs, mais elle fut effectivement oubliée alors que cette année-là la France assurait la présidence de l'Union européenne.

La dernière chose que la France voulait c’est qu’on parle de l’Evian de 1938 alors que le président Nicolas Sarkozy présidait la conférence censée inaugurer une nouvelle ère de coopération avec les pays du pourtour méditerranéen. On ne peut pas la blâmer. Evian est l’un des chapitres les plus sombres de l'histoire européenne moderne à une époque où l'apaisement était à la mode du jour et ceux qui ne croyaient pas à "la paix pour notre temps" étaient simplement considérés comme des bellicistes.

Ce n’est pas seulement la proximité géographique entre les deux villes qui frappe, mais également le Zeitgeist qui présidait à Evian en 1938 comme à la conférence des Nations unies contre le racisme de cette année. Considérant que la conférence des Nations unies contre le racisme qui s’est déroulée à Durban en 2001 a inexorablement dérapé en raison de son obsession avec la Judenfrage ("la question juive"), rien ne garantit qu’on n’assistera pas cette année à une réédition de Durban I. Les gouvernements européens se sont engagés, pour la forme, à se retirer de la conférence si la moindre suggestion du déferlement de haine de 2001 venait à se produire, mais ces mots ne pèseront pas lourd lorsque la détermination des nations occidentales à rester fidèles à nos valeurs universelles sera mise à l’épreuve.

Revenons à Evian en 1938. Alors qu’Hitler avait annexé l'Autriche et que des centaines de milliers de réfugiés juifs cherchaient un refuge sûr en dehors des zones contrôlées par les nazis, le monde libre savait qu’il fallait agir. Ce fut finalement le président américain Franklin Roosevelt qui convoqua une conférence pour tenter de trouver une issue au problème des réfugiés juifs. Trente-deux nations furent invitées à participer. On s’est vite aperçu que la conférence n’allait rien résoudre. Les pays, l'un après l’autre, déclarèrent qu’on se trouvait face à un problème humanitaire de grande envergure auquel il convenait de trouver une issue, mais tous s’empressèrent d’ajouter que leurs pays respectifs ne pourraient rien faire. D'autres adoptèrent un langage moins diplomatique.

"Notre pays n'est tout simplement pas assez grand pour accueillir tous les réfugiés juifs," assura le représentant du Canada. Quand on lui demanda combien de réfugiés le Canada pourrait recevoir, il répondit: "Un seul serait de trop." "L'Australie n'a pas de problème racial et nous ne désirons pas en importer un," cette citation figure aujourd'hui à Yad Vashem à Jérusalem.

Mais la liste des obscénités ne s'arrête pas là. Une proposition pour que dix pays accueillissent 25.000 Juifs chacun fut catégoriquement rejetée. Au moment même où ces décisions tragiques étaient prises, et qui, à terme, allaient affecter la vie de millions de Juifs, quelques historiens racontent que les croisières sur le lac Léman étaient très prisées par les délégués, qui aimaient également jouer au tennis et au golf à l’air frais des montagnes environnantes.

C’est peut-être à nouveau l’attrait cosmopolite de Genève et le même paysage montagneux qui font que les diplomates occidentaux rechignent à dire simplement non à une conférence des Nations unies qui se focalise sur un seul pays, Israël, considéré comme l'unique état raciste dans le monde et comme pratiquant une politique d’"apartheid". Ce qui rend cette conclusion encore plus surréaliste est le fait que le comité chargé de la rédaction du projet de résolution est composé de champions des droits de l'homme tels la Libye, l'Iran et Cuba. Le contenu du texte du projet de déclaration est jugé inacceptable pour beaucoup, et pourtant la décision de se retirer semble difficile à prendre. À l'heure actuelle, seuls Israël et quelques pays ont décidé de boycotter la conférence, à savoir les États-Unis, le Canada, l'Australie, les Pays-Bas et l'Italie.

Une chose est claire. La conférence des Nations unies à Genève, qui débute aujourd'hui pour finir vendredi, ne sera pas un lieu convivial pour tous ceux qui ont de la sympathie pour la cause juive. Mais la situation pourrait être pire. On considère qu’en 1938 le monde était divisé en deux camps : les nations où les Juifs ne pouvaient pas entrer et celles qui voulaient les expulser. La patrie juive promise n'était pas envisagée dans une optique de réinstallation, car on estimait qu’elle provoquerait davantage de tensions dans la Palestine sous mandat britannique. Quelques années plus tard, il y avait six millions de Juifs en moins à caser, mais la communauté internationale prenait enfin conscience de l’urgence de la création d'une patrie juive. Mais le prix qu’il a fallu payer était beaucoup trop élevé."

Il est bien entendu ironique qu’une conférence consacrée à la lutte contre le racisme, précisément la maladie qui a conduit à la Shoah perpétrée par Hitler, ouvre la voie à la légitimation de la haine des Juifs et à la stigmatisation d’Israël dans le monde entier.

Espérons que cette fois-ci le monde comprendra la leçon. Quand un seul pays dans le monde est pointé comme étant raciste, nous nous approchons dangereusement de l’esprit d’Evian de 1938.

Le deuxième jour de la conférence des Nations unies, le mardi 21 avril, coïncide avec le jour du souvenir de la Shoah. Une commémoration aura lieu dans la petite synagogue de la ville qui a accueilli la conférence fatidique en 1938."

L’auteur est directeur et membre fondateur de l'European Coalition for Israel (a Christian initiative promoting European-Israeli Cooperation)

lundi 16 mars 2009

Présidence tchèque de l’UE: "Forte demande européenne de retrait de Durban II"

"L’Union européenne va probablement envoyer ses propres suggestions. Si les documents de la conférence se réalignent sur ses suggestions, nous resterons, dans le cas contraire il existe une forte demande de retrait". (Karel Schwarzenberg)

Source: EJP

"BRUSSELS (EJP)---La présidence tchèque de l’Union européenne a déclaré lundi qu’il existe au sein des 27 une forte demande de retrait de la conférence de Genève de l’ONU sur le racisme, plus connue sous le nom de 'Durban II', "si le document final en préparation ne prend pas en compte les suggestions de l’UE".

Au cours d’une conférence de presse à Bruxelles à l'issue d'une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne, Karel Schwarzenberg, ministre tchèque des affaires étrangères et président en exercice du Conseil des ministres européens, a déclaré: "Nous avons eu une discussion approfondie à propos de la conférence de Durban II. Les principales voix étaient très sceptiques sur la direction que prennent les documents finaux en préparation".

Il a ajouté : "L’Union européenne va probablement envoyer ses propres suggestions. Si les documents de la conférence se réalignent sur ses suggestions, nous resterons, dans le cas contraire il existe une forte demande de retrait".

La conférence de Genève aura lieu du 20 au 24 avril."

Durban II: quand l'anti-laïcité et l'antisémitisme se déguisent en lutte contre le racisme, Denis Ducarme

"... les documents préparatoires [...] laissent entrevoir une nouvelle instrumentalisation de la lutte contre le racisme au profit de la lutte contre un Etat en particulier : Israël. Peu après le conflit armé de janvier dernier dans la bande de Gaza opposant Israël au Hamas, cette 4ième conférence internationale contre le racisme préfigure le règlement de compte."

"La conférence de Durban en 2001 était la troisième du genre. Les Nations-Unies avaient en effet déjà organisé deux conférences internationales contre le racisme en 1978 et en 1983. Pour exemple, la première conférence avait en grande partie ciblé et condamné le système d’apartheid en Afrique du Sud.

Ce type de rassemblements internationaux tient une place plus que symbolique dans le concert des nations et tend à déterminer des objectifs concrets à l’encontre de systèmes politiques responsables des dérives raciales et à condamner publiquement ces derniers.

En 2001, la conférence de Durban construite au préalable sur une philosophie semblable aux deux précédentes dérapa assez largement. En effet, le Forum des ONG réunit en marge de la conférence internationale instrumentalisa pleinement cette troisième conférence pour en faire un symbole anti-israélien. Les Etats-Unis quittèrent la conférence de Durban et le Haut Commissaire aux Droits de l’Homme dut désavouer publiquement les conclusions contributives remises par le Forum des ONG.

En 2001, Durban se conclut sur un échec et le rejet entre les participants plutôt que sur des objectifs internationaux conjoints. La lutte contre le racisme laissée bien loin en arrière plan. En avril prochain, une nouvelle conférence internationale de ce type, la quatrième est prévue à Genève, les documents préparatoires initiés par le conseil préparatoire présidé par la Lybie et vice-présidé par l’Iran laissent entrevoir une nouvelle instrumentalisation de la lutte contre le racisme au profit de la lutte contre un Etat en particulier : Israël. Peu après le conflit armé de janvier dernier dans la bande de Gaza opposant Israël au Hamas, cette 4ième conférence internationale contre le racisme préfigure le règlement de compte.

Un autre élément inquiétant réside dans le contenu des documents préparatoires pour ce qui concerne les manifestations d’opposition aux religions. Des pays islamistes tel que l’Iran entendent que toutes critiques ou diffamations des religions soient assimilables à du racisme. Une inquiétante situation qui m’a poussé a interpeller le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Olivier Chastel. Lire à ce propos le rapport parlementaire relatif à mon interpellation en page 24. Si les réponses du département des Affaires étrangères sont satisfaisantes à ce stade, puisqu’elles n’excluent pas une non-participation de l’Union Européenne à cette conférence internationale, il sera utile de demeurer attentif à l’élaboration du nouveau document de travail qui devrait servir de base à la conférence sur une base envisageant l’ensemble des phénomènes de racisme sur le plan international sans détourner l'objet de cette réunion en la fondant sur l'interprétation d'un cas spécifique et particulier.

L’inquiétude demeure vive en Europe et dans le monde sur les risques de nouveaux dérapages et d’instrumentalisation, le Canada, l'Italie et les USA ont déjà fait savoir qu'ils ne participeraient pas à un Durban II, les opinons de Bernard Henri Lévy ou celle de Caroline Fourest ou de Pascal Bruckner présentent quelques-uns des enjeux relatifs à ce dossier."

Texte repris du blog de Denis Ducarme, Député fédéral du Hainaut (MR, Mouvement réformateur)

Autres billets de Denis Ducarme :
- Quand l'Exécutif des Musulmans de Belgique privilégie la rue aux mosquées
- Faire son gras électoral sur le dos des cadavres de Gaza...
- Denis Ducarme dénonce la version humoristique de la Shoa à la TV flamande

jeudi 12 mars 2009

Bertrand Delanoë contre la participation de la France à Durban II

"L'Etat d'Israël y est accusé d'être par essence raciste. En revanche, il n'est jamais fait mention du Darfour ou du Zimbabwe" (Bertrand Delanoë)

Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a estimé, mercredi dans un communiqué, que la France devait refuser de participer à la conférence "Durban II" de l'ONU contre le racisme fin avril à Genève, qui sera selon lui "une mascarade".

Delanoë relève notamment, dans un communiqué, que "le bureau du Comité préparatoire de cet événement, présidé par la Libye, et dont l'Iran est le vice-président, a rédigé un projet de déclaration finale dans lequel la lutte contre le terrorisme et la critique des religions sont présentées comme autant de formes du racisme".

"L'Etat d'Israël y est accusé d'être par essence raciste. En revanche, il n'est jamais fait mention du Darfour ou du Zimbabwe, par exemple", souligne également le maire de Paris.

"Notre pays compromettrait ses valeurs et sa devise en participant à cette mascarade", affirme-t-il souhaitant que "la France, à l'instar d'autres grandes nations démocratiques, refuse de siéger dans cette conférence et de contribuer à sa préparation".

L'Italie a annoncé vendredi qu'elle n'y participerait pas. Les Etats-Unis, Israël et le Canada ont aussi annoncé leur boycott.

La France, pour sa part, a estimé par la voix du quai d'Orsay qu'il "est important d'être dans le processus de préparation" de la conférence et plaidé pour une position commune de l'UE sur la question de la participation.

La conférence doit assurer le suivi de celle de 2001 dans la ville sud-africaine de Durban, qui s'était terminée dans la confusion, certains participants lui reprochant une connotation antisémite.

Les Etats-Unis et Israël avaient quitté la conférence pour protester contre le vote d'une résolution assimilant le sionisme au racisme.

Source: EJP

Le Grand-Orient de France dénonce l’orientation de la Conférence dite de "Durban II" à Genève