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pitie ce n'est pas que mozart qu'on assassine ! http://photoco smos.centerblo g.net
Par photocosmos, le 10.02.2025
ton beau-frére est de la partie il connais bien le phénomène et c'est de quoi il parle ! http://photoco smos.
Par photocosmos, le 07.02.2025
tout cela est fait pour vendre le bois plus cher m'a dit mon beau-frère exploitant forestier. en dehors de vie
Par Anonyme, le 06.02.2025
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Par photocosmos, le 05.02.2025
non, la france ne se comportait pas en pays colonialiste.
sur place rien que pour l'éducation
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Par Anonyme, le 04.02.2025
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Date de création : 20.01.2011
Dernière mise à jour :
12.02.2025
48306 articles
Chanteur des rues ne fut jamais une véritable profession. Ils déambulaient, s’égosillaient… et vendaient ce qu’on appelait les « petits formats », à savoir les partitions (musique et paroles) des airs à la mode. Ces marginaux subsistaient grâce à la tolérance administrative, mais n'eurent jamais d'existence légale.
Maillet, dit "Le Périgourdin"... Philippot, dit "Le Savoyard"... Guillaume de Limoges "Le Boîteux"... Fanchon "La Vieilleuse"... Ange Pitou, immortalisé dans "Madame Angot"... Chapeau Gris... Beaumester, etc. Au XIXe siècle, cette première génération de chanteurs des rues est du genre canaille, raillant la police, sous le regard complice des badauds. Ces colporteurs virulents furent rapidement réprimés par l'autorité, laissant place, vers 1890, aux chanteurs satiriques, ancêtres directs des "chansonniers".
Les airs à la mode étaient disponibles à un prix nettement prohibitif
L'avidité des éditeurs musicaux était réellement une incitation à imprimer clandestinement ces petits livrets pour lesquels existait une véritable demande (un texte aussi hautement philosophique que "En voulez-vous des z'homards? Oh les sales bêtes ; ils ont du poil aux pattes!" fut même tiré à 400 000 exemplaires, rapportant à son auteur la somme de 7 000 francs de l’époque).
La petite guerre à laquelle se livrèrent alors éditeurs et vendeurs de partitions à la sauvette dura de 1881 à 1906. Malgré la sympathie du public envers les pirates, en 1906 fut introduit un nouveau code du Droit d'Auteur, consacré à la musique. Un premier effort hautement louable : ces deux pages nous mèneront au code actuel, rédigé en 1988 et qui compte, cette fois, 230 pages! L'assainissement de la situation passait obligatoirement par l'abaissement du prix des "formats" (ou "papelards", selon le terme en usage chez les camelots) et par une organisation structurée de ce petit monde en marge.
Heureusement, certains éditeurs avaient du talent
C'est le cas de Salabert, qui existe encore aujourd'hui. Inaugurées en 1880, les éditions Salabert n'avaient au catalogue que quarante titres en 1901. Après la Première Guerre, avec l'ouverture de marchés étrangers, l'offre s'étoffe du jazz à la musique classique en passant par la chanson et la musique contemporaine. Prévoyant, à court terme, la disparition des chanteurs des rues, Salabert se lance à fond dans la production phonographique, concurrençant, dès 1927, la firme Pathé. Ayant eu l'intelligence de s'adapter chaque fois qu'il le fallait, les Editions Salabert disposent aujourd'hui de 80 000 œuvres à leur catalogue. Mais comment les distribuer
A Paris, il y avait les dépositaires,chargés de l'expédition à travers la France des nouveautés
La plus célèbre était « la mère Vachez », rue du Vert-Bois. Son hôtel-restaurant accueillait, à bon prix, les artistes du trottoir. A sa mort, les chanteurs ambulants se retrouvèrent à "La Maison des Camelots". Les chansons étaient, pour la plupart, éditées rue du Croissant, chez Napoléon Hayard, surnommé l'Empereur des Camelots. Dès sept heures du matin, des dizaines de camelots se réunissaient dans la cour de son immeuble et chantaient en chœur, répétaient, puis Hayard leur confiait un ballot de partitions.
Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, la Grande Guerre n'empêcha pas les Français de chanter. Seul le répertoire fut modifié, et la chanson triste devint de rigueur. A l’origine, un violon ou une guitare, puis les deux, suffisaient à accompagner le chanteur (ou la chanteuse: c’est ainsi que commença Edith Piaf). L’accordéon fit son apparition tardivement mais devint, dans les années 30, l’élément essentiel d’un orchestre de plein air, souvent complété par une grosse caisse actionnée par l’accordéoniste lui-même.
C’est le monde moderne qui eut raison des chanteurs des rues
Les interdictions administratives, le pick-up, la T.S.F., direz-vous... certes... mais pire encore : le vacarme des automobiles. Avant de disparaître définitivement, ces personnages pittoresques eurent recours au "cornet à frite" (le porte-voix) pour faire entendre leurs couplets. Par mendicité, on continuait encore à chanter dans les cours dans les années soixante (voir le film La Belle Américaine). En ce qui concerne la vente de partitions elles-mêmes, elle continua de se faire, non plus sur la voie publique, mais en magasin: librairies, marchands de journaux et d’instruments de musique. Néanmoins ces ventes s’effondrèrent au profit du disque dont le prix se démocratisa alors que la partition resta très chère…
daniel lesueur
Très bon article. Merci infiniment.
Abdesselam
merci abdesselam sympa ton commentaire
passe une bonne fin de semaine
amitié de michel
http://photocosmos.centerblog.net
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