ce parc méconnu à quelques minutes de Paris, qui allie nature, histoire et curiosités

Niché en plein cœur de Poissy, le parc Meissonier est bien plus qu’un simple espace vert. Ce lieu de promenade et de détente, qui s’étend sur plus de 10 hectares, mêle patrimoine naturel et historique dans une atmosphère apaisante. Créé dans un style romantique à l’anglaise, le parc tire son nom d’Ernest Meissonier, célèbre peintre et ancien maire de Poissy au XIXᵉ siècle. Amoureux des arts et de la nature, il a marqué l’histoire locale, une influence qui se ressent encore aujourd’hui. Avec ses allées sinueuses, sa pièce d’eau entourée de grands arbres et ses recoins fleuris, ce parc est une invitation à l’évasion.

Construite en 1896 pour Georges de Coninck et son épouse, la Maison de Fer est l’une des rares demeures en métal encore existantes en France. Construite entièrement en métal grâce à un procédé novateur imaginé par l’ingénieur Joseph Danly, cette maison incarne l’audace architecturale de la fin du XIXᵉ siècle. Occupée jusqu’aux années 1980, elle a ensuite été laissée à l’abandon après son rachat par l’État. Inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1975, la Maison de Fer a subi les affres du temps, notamment la tempête de 1999 qui l’a endommagée. Après une période de restauration, elle est aujourd’hui reconstruite au sein du parc Meissonier, offrant aux visiteurs une plongée fascinante dans l’histoire de l’architecture métallique.

Le parc Meissonier, c’est aussi un lieu de vie où chacun peut trouver son bonheur. Les familles apprécient ses aires de jeux pour enfants, ses vastes pelouses idéales pour les pique-niques, ainsi que ses sentiers propices aux balades dominicales. Pour les plus sportifs, un parcours serpente à travers les bois, offrant un cadre idéal pour faire de l’exercice. Les amateurs de faune et de flore ne seront pas en reste : entre les cygnes qui glissent sur l’étang, les essences variées des arbres et la roseraie soigneusement entretenue, la biodiversité du parc ne demande qu’à être observée. Au détour d’un chemin, on découvre également la statue d’Ernest Meissonier, érigée en 1980 en hommage à cet artiste visionnaire, dont l’attachement à Poissy se ressent encore aujourd’hui. Avec son mélange unique de nature, d’histoire et d’activités, le parc Meissonier est une véritable parenthèse enchantée, à quelques pas seulement du centre-ville. Que vous soyez en quête de détente, de moments en famille ou d’un coin pour vous ressourcer, ce joyau des Yvelines saura vous séduire.

Statue Ernest Meissonier © Adobe Stock

Ouverture de la Maison de Fer au public : mercredi, samedi et dimanche de 13h à 18h
Plus d’informations sur la Maison de Fer ici.

 Paris compte se mettre au vert pour les prochaines décennies

Les années à venir risquent d’être de plus en plus chaudes, et la capitale n’est pas la meilleure destination pour profiter de la fraîcheur. Pour cette raison, de nombreux projets sont prévus pour mettre Paris au vert dès les prochaines décennies. Certes, Anne Hidalgo ne fait pas l’unanimité sur ses choix d’aménagement urbain et sur son écologie parfois remise en cause. Que l’on soit pour ou contre, voici une sélection des quelques quartiers qui vont bientôt se métamorphoser.

Du verts sur les monuments

On en a déjà beaucoup entendu parler, tant le projet a été décrié. Du Trocadéro aux Invalides, les alentours de la Tour Eiffel devraient être repensés : d’ici 2024, le pont d’Iéna va être entièrement végétalisé et piétonnisé. Jusqu’au Quai Branly, une longue balade verte va aussi remplacer deux voies, tandis que celles restantes seront limitées à une vitesse de 20km/h.

Un autre lieu touristique est, bien entendu, les Champs-Elysées. La plus belle avenue du monde, qui n’entre pas vraiment dans le quartier privilégié par les Parisiens, va se refaire une beauté pour 2030 ! C’est l’architecte Philippe Chiambaretta qui se voit confier ce projet conséquent. Au programme, une plus grande partie des voies réservée aux piétons et aux mobilités douces, une architecture zéro carbone et la plantation de plus de 1 000 nouveaux arbres.

Après l’incendie qui a ravagé sa toiture, la cathédrale Notre-Dame devrait réouvrir en 2024. Néanmoins, les chantiers continuent aux abords du monument jusqu’en 2027. On comptera un jardin de plus de 400 mètres, la plantation de 131 arbres, une fine lame d’eau sur le parvis et un splendide belvédère ouvert sur la Seine. De quoi rafraîchir le centre de la capitale !

Trois forêts urbaines 

Pour plonger la capitale dans une végétation dense, la Mairie vise la Place de la Bourse (2ème), la rue Curial (19ème) et la Place de Catalogne (14ème). Située derrière la gare Montparnasse, cette dernière est entièrement minérale et constitue ainsi un îlot de chaleur important durant l’été. L’architecture austère et la priorité laissée aux automobilistes en font un lieu peu agréable dans ce quartier pourtant peuplé de nombreux espaces verts.

Une forêt urbaine devrait ainsi permettre de rafraîchir le lieu, même s’il ne s’agira pas d’un parc : en effet, il s’agira surtout d’un espace naturel et préservé. Ainsi, on pourra compter 100 m² de forêt, 60% d’ombre et 50% d’espace réservé uniquement à la végétation, sans possibilité d’y accéder. De plus, la circulation sera repensée pour redonner une grande place aux piétons et limiter le déplacement automobile.

Et en plus de ces forêts urbaines, 170 000 arbres vont être plantés dans l’ensemble de la capitale.

Une trentaine de jardins réinventés

Bien entendu, les jardins ne sont pas oubliés dans la capitale ! Si elle compte déjà de nombreux parcs, elle devrait voir une trentaine de jardins créés ou étendus, comme le jardin Paul Bourget (13e), le jardin Debergue (12e) et le jardin Python Duvernois (20e).

Parmi ces projets, la Mairie annonce aussi un grand parc urbain en plein cœur de La Défense. La célèbre Esplanade devrait en effet voir la nature prend le dessus d’ici les prochaines années ! L’idée du paysagiste Michel Desvignes serait ainsi de métamorphoser le quartier d’affaires des Hauts-de-Seine en un immense lieu naturel de près de 7 hectares. Le nouveau lieu devrait voir le jour en 2027, ce qui promet de changer radicalement ce secteur ouest de la capitale.

De nouvelles centrales solaires

La ville risque d’être de plus en plus ensoleillée dans le futur. Face à cela, la Mairie de Paris ne baisse pas les bras et compte installer de multiples panneaux solaires dans la capitale.

Cela permettrait de s’accorder avec le projet de la Ville de Paris, qui a pour but de s’alimenter avec 45% d’énergies renouvelables d’ici à 2030, dont au moins 10% produits localement. Plusieurs sites installés sur les toits d’écoles permettent de couvrir plusieurs dizaines de foyers de la capitale.

Les oasis du quotidien

Déjà, les alentours des écoles parisiennes commencent à se transformer… Leurs rues se sont piétonnisées et la végétation a investi certaines cours. Mais la Ville de Paris compte aller plus loin en créant des “rues Oasis“, véritables ilots de fraîcheur qui devraient diminuer les effets de la canicule. Elles devraient notamment investir les quartiers populaires et les arrondissements manquant de végétation.

Le projet ne s’arrête pas là, puisqu’il occupe aussi des gares, comme la Gare du Nord que l’on pourra découvrir entièrement transformée en 2024. L’espace prévoit d’accueillir un parc de 1 700 m² sur son toit, ainsi qu’un immense parking à vélos avec 2 000 places.

Dans la même vague, le nouveau quartier vert Bercy-Charenton devrait rendre l’est parisien plus attractif ! En effet, un espace de 5 hectares permettra de créer un lien entre Paris et Charenton avec des espaces verts, dont un jardin public, une passerelle jardinée reliée à la capitale et une autre axée tout droit vers la Seine. L’occasion aussi de connecter le bois de Vincennes au célèbre fleuve parisien, le long de la petite ceinture. Une jolie balade qui attend les Parisiens, et qui adoucira sûrement les prochaines canicule, à défaut de pouvoir les empêcher.

Les quartiers moineaux

Mais Paris n’est pas seulement habité par des Parisiens… une faune diversifiée se déploie dans ses parcs, dans ses jardins, et aussi dans ses rues. Pigeons, moineaux, mésanges, corbeaux… les oiseaux, par exemple, sont facilement visibles – bien que l’on estime malheureusement la disparation de 70% des moineaux depuis les années 2 000. Pour les faire revenir, la capitale met ainsi en place des quartiers qui leur sont dédiés : ces sites leur permettront ainsi de pouvoir nicher dans des espaces conçus spécifiquement pour eux.

Mais où se trouve exactement ces “quartiers moineaux” ? Les projets se sont développés sur la Place Poliakoff (13^e), la rue Didot (14^e) et la place Suzanne Valadon (18^e). On y trouve plusieurs espaces végétalisés et, bien sûr, des nichoirs. Cette première expérience devrait ainsi permettre d’être étendue à cinq autres arrondissements de la capitale, dans l’objectif de développer de nombreuses colonies de moineaux d’ici 2023.

Une immersion dans le Grand Paris, de la métropole à la ville-monde

Créée en janvier 2016, la métropole du Grand Paris reste une organisation encore abstraite aux yeux des Parisiens. En regroupant 131 communes sur 814 km2, dont la capitale, celle-ci vise à désenclaver Paris en développant les transports en commun ou en finançant de nouveaux logements. Si les initiateurs souhaitent en faire une ville-monde, au même titre que New York ou le Grand Londres, de nombreuses critiques visent son manque de budget et sa complexité institutionnelle.

Une métropole aux 131 communes

On entend souvent parler du « Grand Paris » sans véritablement savoir de quoi il s’agit. Initiée par le président de la République Nicolas Sarkozy, cette métropole s’est finalement constituée le 1^er janvier 2016 en regroupant Paris et Argenteuil, ainsi que les communes des départements de Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et des Portes de l’Essonne. Ainsi, celle-ci regroupe 131 communes en totalité et s’étend sur 814 km2, ce qui représente huit fois la superficie de Paris. Avec près de 7 millions d’habitants, elle est aujourd’hui la métropole la plus importante de France.

La carte des territoires de la métropole du Grand Paris

L’idée du Grand Paris ne date toutefois pas d’hier, puisque dès le XIXe siècle, Napoléon III envisageait déjà d’agrandir la capitale en la fusionnant aux communes voisines, comme Passy ou les Batignolles : un projet qui a vu le jour avec les importants travaux du baron Haussmann qui ont entièrement reconfiguré l’espace urbain.

Une organisation particulière

Étant donnée son importante superficie, le Grand Paris a nécessité une réorganisation administrative et politique à différentes échelles. Ainsi, la métropole est dirigée par un Conseil de la métropole, constitué de 209 élus avec au minimum un représentant par commune. Celui-ci se réunit au sein de l’hémicycle du Conseil Régional, situé au 57 rue de Babylone (7e arrondissement de Paris). Depuis le 22 janvier 2016, c’est Patrick Ollier, député-maire de Rueil-Malmaison, qui est le président de la métropole, avec pour première vice-présidente, la maire de Paris Anne Hidalgo.

L’organisation politique

Le Grand Paris est ensuite divisé en 12 territoires qui sont gouvernés par des conseils de territoire, regroupant des conseillers métropolitains du territoire concerné et des conseillers municipaux. La capitale constitue une exception, puisque sa commune et son département forment une seule entité : la Ville de Paris.

Désenclaver Paris

La métropole du Grand Paris a été constituée pour intervenir dans quatre grands domaines : « l’amélioration du cadre de vie, la réduction des inégalités, le développement d’un modèle urbain, social et économique durable et le renforcement du rayonnement de la métropole ». Celle-ci se présente notamment comme une solution à la crise du logement, par la construction de nouveaux habitats et le financement de logements sociaux.

Autre objectif pour lequel le Grand Paris est principalement connu : le développement des transports en commun dans l’ensemble de son territoire avec le Grand Paris Express. Pour répondre à l’augmentation du trafic, quatre nouvelles lignes (15, 16, 17, 18) vont être créées autour de Paris sans traverser la ville intra-muros. Par ailleurs, 68 nouvelles garesvont être créées, et certaines lignes prolongées, comme la ligne 11, la ligne 14 ou le RER E

Concevoir une ville-monde

Bien sûr, la création d’une métropole de cette envergure est avant tout motivée par la volonté de concurrencer le Grand Paris avec d’autres villes-monde comme New York ou le Grand Londres. La fusion de plusieurs communes est pensée comme un moteur de croissance économique et d’innovation à l’échelle internationale.

© Sophie Robichon / Ville de Paris

Toutefois, depuis son lancement en 2016, de nombreuses critiques ont été émises à son égard, remettant en cause sa capacité à mettre en place les objectifs annoncés. Un rapport de la Cour des comptes publié en janvier 2023 critique notamment la complexité institutionnelle de la métropole et le manque de budget face à ses ambitions, parlant même de « nain budgétaire ». Avec la pandémie de Covid-19 et l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la métropole a également retardé un grand nombre de chantiers, renforçant par là même les critiques.

curieuse fontaine en forme de dragon semblant émerger du sol parisien

Sur une place située dans le 13e arrondissement de Paris, une étrange créature semble surgir du sol. Réalisée par Chen Zhen et Xu Min, cette oeuvre monumentale a été inaugurée en 2008.

En vous promenant dans le 13e arrondissement de Paris, vous pourrez être surpris de voir surgir du sol une étrange créature ressemblant à un dragon. Si son corps s’enfonce en grande partie dans les profondeurs, celui-ci sort partiellement et laisse découvrir une forme sinueuse à travers laquelle coule de l’eau.

Ce mouvement de l’eau n’est pas anodin, puisqu’il s’agit en vérité d’une fontaine ! Cette oeuvre d’art, dénommée La danse de la fontaine émergente, a en effet été conçue par le plasticien franco-chinois Chen Zhen. Celle-ci a été installée sur la place Augusta Holmes, sur le site exact d’une ancienne usine de captage des eaux de la Seine datant du XIXe siècle.

C’est en 1999 que la Commission des Affaires culturelles de la Ville de Paris passe une commande à Chen Zhen pour réaliser une oeuvre exposée sur la Rive gauche parisienne. L’artiste se lance alors dans ce projet mêlant verre et métal, mais celui-ci n’a pu en faire qu’une esquisse avant de disparaître en 2000. Son épouse et collaboratrice Xu Min décide alors de poursuivre le projet. Inaugurée en 2008, cette fontaine singulière aura mis sept ans pour être réalisée et aménagée dans le 13e arrondissement.

Avec sa forme de dragon, La Danse de la fontaine émergente célèbre l’énergie de l’eau puisée dans la Seine pour alimenter l’ensemble de la capitale. Le corps partiellement découvert, laissant la tête de la créature enterrée, suggère le mouvement continu tout en laissant une liberté d’imagination. Avec ses tubes en verre mesurant presque 2 mètres de diamètre, la fontaine est ornée d’une longue crête d’écailles qui rythme ses courbures. Une invitation à la danse !

La Danse de la fontaine émergente
Place Augusta Holmes, rue Paul Klee, 75013 Paris

Les plus belles destinations à découvrir toute l’année à moins de 2h en voiture de Paris

Envie de vous mettre au vert à quelques kilomètres de Paris ? Pour de jolies escapades entre nature et patrimoine à n’importe quel moment de l’année, ces quatre destinations ont beaucoup à offrir. Proposées sous forme de road trips détaillés avec plein de bonnes adresses sur Roole Média, elles sont idéales pour se ressourcer et fuir la capitale sans trop s’éloigner. L’occasion de découvrir des trésors cachés le temps d’un court séjour !

1. La vallée de Chevreuse

À une heure seulement de Paris, dans le département des Yvelines -Île-de-France- au sud-ouest de la capitale,la vallée de Chevreuse est un véritable havre de tranquillité. Située dans le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, elle propose tout un tas de découvertes qui vous feront oublier le tumulte de la capitale. Balades à pied ou à vélo dans les forêts et sur les bords de l’Yvette… Les activités en pleine nature ne manquent pas ! Toutefois, vous n’échapperez pas aux visites culturelles comme le château de Breteuil, où les contes de fées prennent vie, ou l’abbaye des Vaux-de-Cernay, un lieu de paix et de méditation. Enfin, la vallée est idéale pour une randonnée sur les sentiers du célèbre “Circuit des 25 km”, ou pour une escapade en famille au Domaine de Saint-Jean-de-Beauregard.

La place Denfert-Rochereau va être en partie végétalisée et piétonnisée dès l'été 2025 à Paris

Située dans le 14e arrondissement de Paris, la place Denfert-Rochereau est connue pour son célèbre lion de Belfort, sculpture d'Auguste Bartholdi installée en son centre. Après de longues discussions, la Ville de Paris vient de confirmer que des travaux de réaménagement seront lancés pour s'achever en 2026.

Le feu d'artifice du 31 décembre 2024 à Paris

Cité Immersive Viking, l’expérience inédite qui vous plonge dans l’ère viking au Westfield Carré Sénart

Lieu culturel inédit en île-de-France, la Cité Immersive Viking permet de découvrir l’incroyable histoire des vikings à travers une expérience ludique accessible à tous. À la rédaction, fans d’histoire et d’expériences innovantes, on l’a testé : on vous raconte tout. 

Entre le parc à thème et le musée traditionnel, Cité Immersive Vikingse distingue par sa dimension immersive spectaculaire. Projections numériques de vidéo mapping, son spatialisé à 360 degrés, machines à fumée, odeurs, décors monumentaux… Tout a été pensé pour immerger le spectateur dans l’Histoire des vikings. 

À travers les quatre salles du parcours, on voyage dans le temps pour vivre l’Histoire grandeur nature à la première personne. La première salle, la salle des “Ruines Fumantes” est impressionnante par le réalisme de sa scénographie (effets spéciaux reproduits par des machines à fumée). Elle dresse virtuellement l’histoire de Rollon, personnage historique inspirant, véritable symbole d’intégration culturelle, et nous invite à en apprendre davantage sur la culture viking, une culture méconnue. 

Ensuite, on pousse la porte de la “Salle de campement”, où l’on peut participer à différentes activités de la vie quotidienne viking. On est amenés à participer à des interactions virtuelles en réaction aux histoires des vikings qui peuplent le campement. Autour d’un feu, autour d’un dîner… On part à la rencontre de différents personnages, avec chacun sa personnalité et son rôle bien défini et on participe activement à l’organisation du campement. On apprend même à faire des nœuds en 8 !

On progresse pour arriver jusqu’à la “Salle du trône” où l’on peut s’asseoir sur un trône viking, et même se prendre en selfie avec des accessoires. Là encore, on a besoin de notre aide stratégique lors d’un quizz. On positionne notre drakkar, trouve la Tamise… Le trésor, il faut le mériter !

Notre trésor à nous, celui qui couronne l’expérience, c’est la “Salle des rêves”. Ici, on ouvre ses écoutilles et on se laisse aller à la flânerie en voyant défiler sur des écrans aux murs et au sol des drakkars vikings. On nage dans un océan d’images de très haute définition dont l’impact visuel est accentué par un paysage sonore réalisé en sound design 3D. Bref, on ressort du Westfield Carré Sénart un peu perdus dans l’espace-temps, avec la sensation d’avoir vécu une expérience hors-du-commun et d’avoir en même temps appris beaucoup de choses sur ce pan de l’histoire de France. Peut-être descendons-nous de Rollon ou de Ragnar…

11,90€

Au Pied de Cochon », la brasserie parisienne historique

« Au Pied de Cochon«, c’est LA brasserie historique du quartier des Halles. Au 6 rue Coquillère, en poussant les portes ornées de poignées dorées en forme de pieds de cochons, nous voici déjà immergés dans l’univers de « la cochonnaille »…

Pour raconter les prémices d’Au Pied de Cochon, il nous faut vous parler de celles que l’on surnomme « Le ventre de Paris » : les Halles. En 1946, un certain Clément Blanc rachète un petit bistrot fermé depuis la guerre, au 6 rue Coquillère. Un beau jour de 1947 nait ainsi le fameux « Pied de Cochon ». À ses débuts, l’établissement devient alors le lieu de rendez-vous des « Forts des Halles », manutentionnaires qui transportaient les marchandises dans les pavillons des anciennes Halles de Paris.

Si l’établissement accueille bon nombre de travailleurs, Clément Blanc a l’idée d’offrir à ses clients un service continu. Le Pied de Cochon ouvre ainsi ses portes 24h/24 et 7j/7. Par ailleurs, le propriétaire des lieux décide de faire du pied de cochon (morceau peu prisé par les bouchers) son plat star. Et le succès est immédiatement au rendez-vous ! Dans les années 50, en plus des travailleurs des Halles, le tout Paris se presse Au Pied de Cochon, à l’instar de Charles Aznavour ou de Jean-Paul Belmondo. Une Institution parisienne est née…

Avec sa décoration esprit Belle Époque, ses lustres en verre de Murano et ses nombreux détails en référence au cochon, Au Pied de Cochon a tout pour plaire. Mais en ce lieu qui ne dort jamais, quelles spécialités s’offrent aujourd’hui aux fins palais ? Au menu : des plats canaille, des fruits de mer, de la cochonnaille, mais pas seulement. Soupe à l’oignon gratinée, escargots de Bourgogne, pied de cochon grillé, confit de canard, moules marinières, homard rôti… À la carte, des grands classiques de la cuisine française sont à l’honneur. Pour les beaux jours, la Brasserie mythique dévoile en outre sa belle terrasse, devenant le lieu idéal où partager des planches de fromages et charcuteries. De quoi devenir copains comme cochons !

Au Pied de Cochon, 6 rue Coquillère, 75 001 Paris

le restaurant le plus légendaire de Paris ?

Si l’on parle de restaurants légendaires et de plats non moins iconiques, Paris arrive tout de suite à l’esprit. Pour preuve, Taste Atlas, site spécialisé dans les spécialités culinaires du monde entier, a placé la capitale plusieurs fois dans sa sélection des restaurants les plus légendaires du monde. Découvrez avec nous de quels établissements il s’agit, et quelles en sont la spécialité !

Si vous visiteriez la Statue de la Liberté à New-York, le Taj-Mahal en Inde ou le Colisée à Rome, voilà l’équivalent avec le patrimoine culinaire de chaque ville. Taste Atlas vient de dévoiler sa liste de 150 restaurants légendaires dans le monde, chacun accompagné du plat qui lui vaut son succès, ou qui l’a rendu célèbre.

« Il ne s’agit pas seulement d’endroits où l’on peut prendre un repas, mais de destinations à part entière, comparables aux musées, galeries et monuments les plus célèbres du monde. Chacun d’entre eux a résisté à l’épreuve du temps, délaissant les artifices de la mode au profit d’une cuisine traditionnelle de qualité » peut-on lire en préambule de cette sélection.

Le wiener schnitzel de Figlmüller à Vienne, le sandwich au pastrami de Katz’s à New-York ou encore la Margherita de Sorbillo à Naples : les plats les plus emblématiques de la planète sont évidemment représentés dans cette liste bien étoffée. Alors, selon Taste Atlas, quels sont les restaurants les plus légendaires de Paris ? Représentant fièrement la capitale, c’est le Bouillon Chartier qui a été premièrement choisi en 19e position générale du classement, avec son iconique confit de canard servi depuis 1896. On retrouve également le Piedde Cochon, et sa mythique soupe à l’oignon. Deux véritables piliers du paysage gastronomique parisien, mais vous accorderiez-vous à dire que ce sont les plus légendaires de Paris ? On vous laisse juger…