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Date de création : 20.01.2011
Dernière mise à jour : 30.01.2025
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MON AMI CLAUDE-VIDEOS-BLOGUES

Everybody loves boobs TRES DROLE HUMOUR

Publié le 23/01/2025 à 12:36 par photocosmos

Everybody loves boobs

Une manière de contourner la censure appliquée sur les réseaux sociaux, même pour la vue de seins alors qu’il s’agit de parler sérieusement du cancer du sein, les Argentins ont détourné les interdits en les rendant agréablement chantants.
Dans cette vidéo intitulée « Everybody Loves Boobs », les seins de tous âges confondus et de toutes les formes sont en vedette. Les tétons transformés en jolies bouches y vont de leur mélodie charmant au passage tous les webmasters qui ne trouvent rien à dire ou redire. 

Au commencement une voix nous annonce que pour sensibiliser au cancer du sein "le temps est venu de parler plus fort que la censure". Puis une femme entre-ouvre sa chemise de nuit pour y dévoiler ses trésors, les tétons/bouches

CLIQUE SUR LE MOT YOUTUBE

https://youtu.be/cTLNPd1oLfo

Les pleurs sont la lessive de l’âme…

Publié le 23/01/2025 à 12:34 par photocosmos

Les pleurs sont la lessive de l’âme

J’ai lavé tout le linge accumulé ces dernières années, bien frotté pour effacer toutes les taches incrustées, essoré tant et plus pour ôter les dernières gouttes rebelles. Puis j’ai laissé sécher aux quatre vents en espérant que les gelées de l’hiver finiraient le travail.

Mais croire que c’est si facile, c’est réduire la mémoire à une fonction de stockage. Tout ce que nous vivons, des enchantements aux épouvantes, laisse des empreintes et s’imprime dans notre mémoire. Paradoxalement, en voulant oublier ces impressions laissées par les traumatismes, nous forçons la mémoire à travailler. Ne dit-on pas que vouloir oublier, c’est y penser tout le temps ?
Refouler les souvenirs, c’est les voir ressurgir ailleurs, dans un rêve, dans une chanson ou dans un mot… 

La dermatographie et les cicatrices de grattage

Publié le 22/01/2025 à 19:06 par photocosmos
La dermatographie et les cicatrices de grattage
 

Le sixième orteil

Publié le 22/01/2025 à 19:04 par photocosmos
Le sixième orteil
 

Deux rosettes dans le sens opposé sur la tête

Publié le 22/01/2025 à 19:03 par photocosmos
Deux rosettes dans le sens opposé sur la tête

Une dent supplémentaire dans le menton

Publié le 22/01/2025 à 19:01 par photocosmos
Une dent supplémentaire dans le menton

Le syndrome BAM naitre sans nez

Publié le 22/01/2025 à 18:52 par photocosmos
Le syndrome BAM

Un nez un peu différent

Publié le 22/01/2025 à 18:50 par photocosmos
Un nez un peu différent

Tu parles Javanais ?

Publié le 22/01/2025 à 18:28 par photocosmos

Tu parles Javanais ?

 

 

Dans l'esprit de notre génération il s'agit de quelqu'un qui par son parler déforme ou parle entre les dents si bien que son langage est rendu en tout ou partie incompréhensible

Il n'en ai rien, pour le parler et le comprendre, au contraire il faut bien connaître cette langue bien française et qui n'a rien à voir avec le vrai Javanais parler à Java, par contre le nom de l'île "Java" quant à lui sert bien de fil conducteur.

Le javanais ou langue de feu, apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle, est un procédé de codage argotique utilisant une phonologie parasitaire constituée par l'insertion d'une syllabe supplémentaire entre voyelles et consonnes, dans le but de rendre un énoncé moins compréhensible aux non initiés. Cette syllabe comporte un son lié au nom de la variante : « ja » ou « av » dans la variante « javanaise » et une syllabe comportant « f » dans la variante « langue de feu ».

La difficulté réside tout autant dans l'habileté à placer les syllabes supplémentaires de façon naturelle dans la conversation que dans la compréhension orale.

« D'où vient cette bizarre appellation de « javanais » ? Sans doute de l'extraction de la syllabe av dans j'avais, prise comme « modèle génératif », sans exclure, bien entendu, un jeu de mots sur javanais, au sens suggéré de langue lointaine, donc étrange, incompréhensible ».

Le javanais était un jargon essentiellement parlé, « plus un amusement de potache [qu'un] véritable code. […] Esnault fait remonter ce procédé langagier à 1857 : il aurait été pratiqué par les prostituées et les voyous… En 1878, Rigaud écrit : « Il y eut un moment une telle fureur de javanais qu'on vit apparaître un journal entièrement écrit dans ce langage stupide. » La pègre parisienne se mit à utiliser le javanais durant la dernière décennie du Second Empire. Le Quillet indique : « Langage inventé en France vers 1875. » Ce type de langage va ensuite se démocratiser, depuis Paris puis dans tout le territoire français, jusque dans les années 1960

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Règles

  • av est ajouté après chaque consonne (ou groupe de consonnes comme ch, cl, ph, tr,…) d’un mot, autrement dit avant chaque voyelle (ou groupe de voyelles comme ou, au, ei, ...).
  • Si le mot commence par une voyelle, av est ajouté devant cette voyelle.
  • av n'est jamais ajouté après la consonne finale d’un mot.

« Y »

S'il est suivi d'une voyelle, le « y » est traité comme une consonne. Le mot « moyen » est codé mavoyaven (pas mavoyen). S'il est lui-même prononcé comme « i », il est traité comme une consonne suivie de la voyelle « i ». Le mot « pays » est codé pavayavis (pas pavays).

Début des mots

Les monosyllabes (« a », « à », « en », « un ») ainsi que les mots commençant par une voyelle prennent une syllabe supplémentaire initiale. Ainsi, « abricot » est codé avabravicavot.

« E » muet Le « e » muet n'impose pas la présence de syllabe supplémentaire : « tarte » est codé tavarte. La syllabe supplémentaire peut être ajoutée comme une forme d'insistance. Ainsi, « espèce de tarte » est codé avespavecAVe dave tavarTAVE.

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Exemples

  • allumettes → avallavumavettes. Forme complète : avallavumavettaves.
  • train → travain.
  • bonjour → bavonjavour.
  • gros → gravos.
  • bon → bavon.
  • cul → cavul.
  • bicrave → bavicravave. Forme complète : bavicravavave.
  • immeuble → avimmaveuble. Forme complète : avimmaveublave.
  • champion → chavampavion.
  • plans → plavans.
  • Jésus Christ → Javésavus Chravist.
  • François Hollande → Fravançavois Havollavande. Forme complète : Fravançavois Havollavandave.
  • supermarché → savupavermavarchavé.
  • poirier → pavoiravier.
  • socio → savoçavio.
  • Peugeot 406 → Paveugeavot quavatre-cavent-savix.
  • pelo → pavelavo.

 

Exemples de « langue de feu »

  • « Je m'appelle Noémie»
    Jefe mafapefellefe Nofoéfémiefi.
  • « Je suis française. »
    Jefe suisfui franfancaifaisefe.
  • « Je suis née le 17 juillet. »
    Jefe suisfi néefé lefe dixfi septfet juifilletfet.
  • « Nous n'avons pas le même avis. »
    Nousfou n'afavonsfon pasfa lefe mêfême afavisfi.

 

Emplois divers

  • Raymond Queneau en donne un exemple fantaisiste dans ses Exercices de style (1947) : « Deveux heuveureuves pluvus tavard jeveu leveu reveuvivis deveuvanvant lava gavare Sainvingt-Lavazavareveu (deux heures plus tard je le revis devant la gare Saint-Lazare). »
  • Dans la chanson La Javanaise de Serge Gainsbourg (1963), la répétition systématique de la syllabe av ou simplement de la consonne v dans chaque couplet (ainsi, J'avoue j'en ai bavé pas vous / Mon amour / Avant d'avoir eu vent de vous / Mon amour) rappelle l'usage du code javanais, et explique le choix du titre

La sexualité complexe des habitants de Pompéi

Publié le 17/01/2025 à 20:27 par photocosmos
La sexualité complexe des habitants de Pompéi
 

Sur les graffitis, les médaillons et les fresques, les plaisirs de la chair sont omniprésents dans la ville antique. Mais derrière l’abondance de scènes lascives se dévoilent les pratiques très codifiées et hiérarchisées de la société romaine. Zoom sur une sexualité moins libérée qu’on ne pourrait le penser.

On connaît le fameux Veni, vidi, vici de Jules César. Mais moins ce qui pourrait être sa transposition parodique telle qu’elle fut, jadis, gravée en toutes lettres sur un mur de Pompéi par un habitant : Veni, futui, redei domi, littéralement : «Je suis venu, j’ai b… et je suis rentré à la maison.»

Des phallus à l’entrée des maisons en guise de porte bonheur

La cité vésuvienne regorge de ce genre de graffitis auxquels les manuels scolaires ne nous ont guère habitués. La Rome antique avait ceci de particulier que le sexe y avait pignon sur rue : à Pom­péi­ comme ailleurs, des phallus dressés, sculptés dans la pierre, s’exposaient à l’entrée des maisons, sur les carrefours ou près des enseignes des boutiquiers. Une fresque sur le mur extérieur de la maison des Vettii, l’une des plus richement décorées de la ville, montrait le dieu Priape posant un pénis surdimensionné sur le plateau d’une balance.

Paradoxalement, la verge en érection, ou du moins sa représentation, était alors dépourvue de toute connotation érotique. Elle était censée porter bonheur, comme le ferait un fer à cheval fixé au-dessus d’une porte. De telles découvertes alimentèrent le fantasme d’une commu­nauté libérée de toute entrave. En réalité, les interdits étaient innombrables et la transgression sévèrement châtiée.
 
Hors sexe conjugal, le pompéien libre pouvait opter pour un homme ou une femme

À l’époque, le critère principal demeurait le statut social. Au tournant de l’ère chrétienne, l’Italie romaine comptait environ cinq ou six millions d’hom­mes et de femmes libres servis par un ou deux millions d’esclaves. Seuls les citoyens mâles avaient le choix de leurs partenaires. En dehors du sexe conjugal, pratiqué avec une épouse du même rang, le Romain libre pouvait opter indifféremment pour un homme ou une femme. Cette apparente latitude se heurtait à une contrainte de taille : les amant(e)s­ devaient être recruté(e)s parmi les inférieurs ou les dépendants.

Le citoyen romain pouvait aussi jeter son dévolu sur des esclaves ou des affranchis des deux sexes, mais il devait s’abstenir de toute relation charnelle avec des «égaux» mariés ou célibataires, même avec un citoyen non marié. Les hommes, les femmes et les jeunes filles de sa condition lui étaient interdits, sous peine d’être accusé de «stupre».

Le rôle dominant et viril du citoyen romain

En rupture avec le modèle grec, il ne pouvait pas non plus coucher avec des jeunes éphèbes de naissance libre, c’est-à-dire ni esclave, ni affranchi, parce que la morale sexuelle romaine était imprégnée de ce que Paul Veyne, grand historien de l’Antiquité récemment disparu, appelait, dans La Société romaine (éd. du Seuil, 1991), «le puritanisme de la virilité». Un citoyen se devait de «sabrer» ses partenaires. Le fututor («celui qui pénètre le vagin») pouvait posséder une femme et le pedicator («celui qui pénètre l’anus») sodomiser un homme, mais aucun homme né libre ne pouvait s’offrir aux assauts d’un autre mâle, sous peine d’être déchu de sa masculinité sociale. Dans le secret des alcôves, cet idéal de virilité subissait d’innombrables entorses, mais un citoyen sexuellement «passif» s’attirait immanquablement l’opprobre général, écrit ainsi Virginie Girod dans Les Femmes et le sexe dans la Rome­ antique (éd. Tallandier, 2013).

À Pompéi, les fresques des bordels proposaient ­différentes variantes du coït viril. Levrette ou sodomie ? Le doute subsiste. Sur un tableau, un homme à genoux pénètre une femme à quatre pattes. Sur un autre, un quidam besogne une donzelle allongée sur le dos. Un troisième montre une beauté gironde chevaucher un client. Qu’on ne se mé­pren­ne pas, la position de l’equus eroticus (le «cheval érotique»), n’inversait pas les rôles. Mollement installé sur sa couche, le «pénétrant» (fututor) attendait que la «pénétrée» (fututa) le conduise au septième ciel.

Une peinture découverte dans les thermes se révèle plus inattendue : on y voit un individu sodomiser un homme, alors que ce dernier est lui-même en train de pénétrer une femme. Fantaisie érotique ou scène de châtiment ? Christian-Georges Schwentzel, auteur du Nombril d’Aphrodite, une histoire érotique de l’Antiquité (éd. Payot, 2019), y voit l’acte vengeur d’un époux cocufié «sabrant» l’amant de sa femme surprise en flagrant délit d’adultère. Quelle que soit l’hypothèse, le rapport de force était respecté : le mâle dominant et la femelle dominée se situaient aux deux extrémités de la chaîne sexuelle.

Qu’en était-il de la sexualité féminine ? Qu’elle soit esclave ou citoyenne, la femme avait pour vocation d’être le réceptacle de l’homme. Symétriquement, on attendait de ce dernier qu’il fasse d’abord ses preuves avec une femme. «Le centre de la sexualité masculine était le coït vaginal», écrit ainsi Virginie Girod. Le goût qu’un citoyen romain pouvait manifester pour des esclaves masculins, y compris très jeunes, était une affaire de choix. Pour les citoyen­nes, cette possibilité était inexistante.

«La matrone [c’est-à-dire la femme mariée et née libre] devait se cantonner aux pratiques fécondantes», poursuit l’historienne. Les ébats entre femmes étaient perçus, au mieux comme un accident, au pire comme une grave transgression. Et de façon générale, le sexe hors mariage était refusé aux citoyennes dans tout l’Empire­ romain. En 18 avant J.-C., l’empereur Auguste avait fait de l’adultère un crime public passible de la peine de mort. S’en étonnera-t-on ? Seuls les hommes nés libres avaient le droit de porter une accusation contre une matrone et son amant, quel que soit le statut social et marital de ce dernier. Un citoyen marié, lui, ne se rendait coupable d’adultère qu’auprès d’une autre citoyenne mariée. Les relations avec une vierge ou une veuve libres relevaient du «stupre», une infraction moins grave.

Cette dissymétrie n’a pas empêché certaines Romaines de défrayer la chronique, telle la sulfureuse Messaline, épouse de l’empereur Claude, dont les turpitudes précédèrent de quelques décennies la catastrophe de Pompéi. Si l’on en croit Catherine Salles, spécialiste de la Rome antique, le libertinage des femmes de la haute société n’était pas inconnu sous le règne de Tibère, environ cinquante ans avant l’éruption du Vésuve : «Après la morosité du règne augustéen, les mœurs se libérèrent brutalement […]. Certaines­ matrones se firent inscrire ouvertement parmi les prostituées recensées par les auto­rités de police [afin de pouvoir] aimer librement sans encourir de sanctions», écrit-elle dans Les Bas-fonds de l’Antiquité (éd. Payot, 2004). Aussi saisissant soit-il, ce tableau ne doit pas occulter le modèle dominant de la ma­trone féconde et chaste, exclusivement dévouée au devoir conjugal.

Pour les ébats pimentés, il y avait le lupanar

Cette «sexualité honorable» répondait à des modalités précises : on faisait l’amour la nuit tombée, dans la pénombre, jamais à la lueur d’une lampe, et le corps pudiquement recouvert d’une tunique. Pour les ébats plus pimentés, il fallait prendre le chemin du bordel. S’en étonnera-t-on ? L’immense majorité des prostitués, hommes et femmes confondus, se recrutaient parmi les esclaves et les affranchis. Où officiaient-ils ? Dans un lieu qui a largement contribué à la célébrité de Pompéi, le lupanar, dont la définition («la taverne des loups») faisait référence au terme imagé désignant la prostituée : lupa («la louve»).

Située à un carrefour de petites routes (Regio VII, 12, 18), à l’est du forum, la plus célèbre des maisons closes de la cité vésuvienne était composée d’une dizaine de petites cellules aveugles dotées de couches maçonnées et fermées par de simples rideaux. Dans cet établissement tapissé de fresques censées stimuler les sens, les prostitués, hommes ou femmes, nus ou à demi-nus, travaillaient à la chaîne. Un graffiti indique qu’une certaine Bérénice vendait ses charmes pour deux as, soit deux pièces de bronze. «Ces femmes étaient à la portée d’un mo­deste fantassin qui gagnait en moyenne une dizaine d’as par jour», commente Virginie Girod. Selon l’historienne, les trois quarts des prostitués évoluaient en dehors des fameux lupanars. Comme l’attestent les peintures érotiques du vestiaire des thermes, on les croisait aussi dans les établissements de bains, les auberges ou au détour des ruelles.

Dans le vestibule de l’opulente maison des Vettii, un graffiti vante les charmes tarifés d’une Grecque «aux belles manières». S’agissait-il d’une insulte dirigée contre une femme de la maisonnée ou l’indi­cation d’une prostitution domestique à l’usage des invités ? Impossible de trancher… Qu’attendait-on de ces professionnel(le)s ? Tout ce qu’on jugeait indigne d’exiger d’une matrone : le sexe anal et oral. Soulignons que de telles pratiques évitaient aussi aux prostituées de tomber enceintes. Au lupanar, les murs affichaient en toutes lettres les tarifs du fellator ou de la fellatrix. Pour trois as, une certaine Secundilla réalisait des prouesses. La fellation passait pour un acte de soumission majeure marquant la bouche de l’exécutant(e) d’une souillure indélébile. «C’était l’injure suprême, et l’on citait des cas de fellateurs honteux qui essayaient de déguiser leur infâmie sous une honte moindre en se faisant passer pour homophiles passifs», écrit Paul Veyne. En revanche, le coït buccal ne déshonorait en rien celui qui en était l’objet.

Mais rien ne choquait autant que le cunnilingus. Les murs de la cité vésuvienne abondent en effet de graffitis obscènes : Popilus ut canis cunnum lingis («Popilus, tu lèches le vagin comme un chien»). Calomnie ? Probable… Mais comment interpréter les deux fresques explicites ornant le vestiaire des femmes ? Et comment expliquer l’inscription trouvée dans l’atrium du lupanar : Fronton, Plani filius, linguit cunnum («Fronton, fils de Planus, lèche le vagin») ? Révèle-t-elle l’identité d’un employé expert en la matière ou d’un client cunnilinctor venu assouvir ses fantasmes ? Selon le poète Martial, de riches patriciennes se faisaient lécher par leurs esclaves, à l’insu de leurs maris, ou une fois devenues veuves. L’auteur des Épigrammes ne dissimulait pas son effarement devant cette pratique jugée aussi aberrante qu’avilissante. Pourquoi ? Parce que les hommes y étaient au service des femmes et que le pénis n’y jouait aucun rôle, selon Virginie Girod. Pire, une telle action visait à atteindre un élément superbement ignoré par les Romains : le plaisir féminin…

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