1000 films pour aimer le Western

Luke  (Jim Brown)  échappé de prison tente avec un Jaro (Lee Van Cleef) un aventurier  rencontré dans un bar de déposséder La forteresse mexicaine d'El Condor  de dépôt d'or tenu par le commandant Chavez (Patrick O'Neal)

Ce début de décennie vit d’autres westerns de plus grande envergure : 1970 : Le Soldat bleu de Ralph Nelson--1970 Barquéro de Gordon Douglas-1970 : Un nommé Cable Hogue de Sam Peckinpah et chez les italiens 1970 : Companéros de Sergio Corbucci

Le film est laborieux, lourd et parfois indigeste, Lee Van Cleef cabotine dans un rôle d’imbécile et Jim Brown surjoue ; les scènes de bagarre feraient passer « La guerre des boutons » pour un film violent et les scènes comiques citeraient « Par où t'es rentré ? On ne t’a pas vu sortir » comme un chef d’œuvre d’humour pour un film désopilant

 Elisha Cook Jr. & Jim Brown

LEE VAN CLEEF entamait sa dernière ligne droite dans le western qu’il avait déjà honoré dès 1951. Cette décennie se passa principalement en Italie ( 1971 : Le Retour de Sabata de Gianfranco Parolini -- 1971 :Les Quatre mercenaires d'El Paso (Bad Man's River) d'Eugenio Martín -- 1972 :Le Grand Duel (Il grande duello) de Giancarlo Santi -- 1974 :Le brute, le colt et le karaté (El Karate, el colt y el impostor) d’Antonio Margheriti -- 1975 :La Chevauchée terrible (Take a Hard Ride) d’Antonio Margheriti --1977 :Les Impitoyables (Diamante Lobo) de Gianfranco Parolini )  et exceptionnellement son pays d’origine (1970 :Barquero de Gordon Douglas son meilleur rôle de cette époque)

JIM BROWN débuta par un westernRio Conchos 1964 de Gordon Douglas, puis par un film de guerre devenu culteLes Douze Salopards (The Dirty Dozen) de Robert Aldrich en 1967

Lee Van Cleef

Cet ancien joueur professionnel de football américain tournera de façon plus ou moins heureuse jusqu’en 2014 ; nous pûmes le voir dans un bon western de Tom GriesLes 100 fusils -100 Rifles (1969) qui incluait pour la première fois à l'écran, une scène d'amour entre un homme de couleur (Jim Brown) et une femme blanche (Raquel Welch), surfa sur la vague de la « Black Exploitation »  avec 1972 :Massacre (Slaughter) de Jack Starrett ---1972 :Gunn la gâchette (Black Gunn ) de Robert Hartford-Davis :1973 :L'exécuteur noir (Slaughter's Big Rip-Off) de Gordon Douglas

IL croisa Arnold Schwarzenegger autre sportif de naissance dans:Running Man de Paul Michael Glaser1987 et joua dans quelques films importants : 1996 : Mars Attacks! de Tim Burton ---1998 : He Got Game de Spike Lee --1999 : L'Enfer du dimanche d'Oliver Stone :

Ce western empreint de culture italienne doit entre autres son scénario à LARRY COHEN pourtant scénariste chevronné qui nous offrit ceux de films d’horreur commeLe monstre est vivant (1974) It's Alive devenu culte dont il assura la réalisation ainsi que celle délirante  deL'ambulance (1990) la trilogie deManiac Cop (1988-1993) et 2 scripts bien étoffés sur les avatars du téléphone portable Cellular (2004) de David R. Ellis et surtout la grande réussite qu’est Phone Game (2002) Phone Booth qui voit un homme harcelé par un tueur mystérieux qui l’oblige à dévoiler sa véritable personnalité. Il fut le créateur deLes envahisseurs (TV Serie 1967-68)

JOHN GUILLERMIN est un réalisateur adroit à qui l’on doit quelques films solides comme en 1974 :La Tour infernale (The Towering Inferno) l’ancêtre du film catastrophes et quelques polars tel en 1968 :Syndicat du meurtre (P.J.) et la même annéeUn cri dans l'ombre ( House of Cards) et le premier remake deKing Kong de 1933 réalisé par Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack.en 1976et un de ses meilleurs films très peu connu sur la vie démesurée d’un infirmierMr. Patman en 1980

 Il réalisa dieu merci peu de westerns :Poursuite en Arizona (1988) The Tracker un téléfilm avec Kris Kristofferson