Points de vue...
Faudrait que se terminent au mouroir
Litanies, souffles et râles ostentatoires
Par où est venue cette vie à demi-écrémée
Qui n 'est que fluide étrange
Dans la bizarre épopée.
Avec le simulacre de la fuite
Le mot devient accoudoir
Au fil ininterrompu du ruisseau
Les genoux écaillés taisent
le passage des plaies d'été
Le soleil fait mine de disparaître
Pour luire à nouveau
Sans objection autre
Dans l'infini de ce qui nous conduit au monde.
Slaheddine Haddad,
poète contemporain, Tunisien