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Date de création : 16.04.2013
Dernière mise à jour :
15.01.2025
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COMPRENDRE LA SAINTE CENE
(Mettre ce message en lien avec "comprendre la pâque")
I-INSTITUTION DE LA SAINTE CÈNE
La Sainte Cène est un moment spirituel qui se substitue, pour nous chrétiens, à la célébration de la pâque juive qui est la commémoration du jour où l'Éternel est ''passé'' en Égypte avec le destructeur pour soumettre Pharaon, et mettre son peuple à part. Ainsi la pâque est non seulement la célébration du moment où l'Eternel frappe l'Egypte, mais également la commemoration du passage à travers la mer. C'est donc ce "tout", cet ensemble d'évènements qui constitue la pâque juive.
Il est à noter cependant que la chose qui, ce jour-là, a donné le salut principal au peuple d'Israël, c'est le sang de l'agneau que chaque famille avait sacrifié, et qu'il avait mit sur les linteaux des portes de sa maison. Mais ce sang-là n'était que le sang d'un animal ! Avec la Cène, le sang parfait qui nous purifie de nos péchés et qui couvre notre nudité est celui du Fils de Dieu, que le Père a fait pour un temps légèrement inférieur aux anges, afin qu'il serve de victime expiatoire. Cet Agneau est Jésus-Christ.
Un ange ne pouvant pas mourir pour les Hommes, il a fallu donc que le Fils soit formé de peu inférieur aux anges, qu'il prenne une nature humaine, afin de racheter les humains.
Si le sang d'une bête, celle que Dieu a sacrifiée pour fabriquer des vêtements à Adam et Ève, a pu donner 930 ans de vie à Adam, pécuer dans le jardin d'Eden ; si le sang de l'agneau d'Égypte a pu sauver les fils d'Israël de la destruction, combien d'années le sang pur de l'Agneau de Dieu nous donnera-t-il ? A coup sûr, c'est la vie éternelle !
La Sainte Cène a expressément été instituée par Jésus-Christ au début de la pâque juive :
Matthieu 26: 17: Le premier jour des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : où veux-tu que nous te préparions le repas de la pâque?
L'explication des "jours sans levain" vient de l'institution de la pâque par l'Éternel en Égypte. En effet, l'Éternel avait demandé au peuple de consommer du pain sans levain pendant sept jours d'affilés, du 14 ème jour du mois de nisan au soir jusqu'au 21 ème jour au soir.
Ce jour-là donc, quand Jésus institue la Sainte Cène, c'était le début de la pâque juive, le premier jour des pains sans levain.
Plutôt que de manger la pâque à la manière juive, il a refondé cette institution spirituelle par le vin et le pain.
Un repas du soir : Bibliquement parlant, le repas de la pâque juive se consommait le soir : Le premier mois, le quatorzième jour du mois au soir, vous mangerez des pains sans levain jusqu'au soir du vingt et unième jour. Exode 12 : 18.
Voilà pourquoi Jésus-Christ, peu avant son arrestation, et Le soir venu, il se mit à table avec les douze. Matthieu 26 : 20.
Le mot Cène vient d'ailleurs du latin cena qui signifie repas du soir. Il est donc clair que la pâque ne se mangeait pas pendant le jour, mais bien le soir.
Confirmation que c'est un repas du soir avec la Cène partagée par Jésus et les disciples du village d'Emmaüs :
Lorsqu'ils furent près du village où ils allaient, il (Jésus) parut aller plus loin. Mais ils le pressèrent en disant : reste avec nous car le soir approche, le jour est déjà sur son déclin. Il entra pour rester avec eux. Pendant qu'il était à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction; puis il le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. Luc 24: 28-31.
II-MANGER LA CHAIR ET BOIRE LE SANG DU CHRIST :
Lisons ensemble Matthieu 26: 26-28 : Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit le pain, et après avoir dit la bénédiction, il le rompit et le donna aux disciples en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et après avoir rendu grâce, il leur donna en disant : Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'alliance qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés.
De même que l'agneau en Égypte, ainsi que dans la loi de Moïse, devait être consommé, de même la chair de l'Agneau de Dieu devait spirituellement être consommée.
Cette chair est consommée par la foi. Celui qui ne croit pas au monde invisible, à la réalité des choses de l'Esprit, ne peux pas accepter qu'au moment où il consomme le pain rompu de la Sainte Cène, il mange le corps de Jésus, non en tant qu'homme, mais en tant qu'Agneau de Dieu.
Avant même que la Sainte Cène soit instituée, Jésus avait déjà révélé l'obligation pour le croyant de manger sa chair : Moi, je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts. C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui en mange ne meure pas. Moi je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donne c'est ma chair pour la vie du monde. Les juifs se querellaient entre eux et disaient : comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger ?Jésus leur dit : en vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du fils de l'Homme et si vous ne buvez son sang, vous n'avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Jean 6 : 48-54.
Ainsi, Jésus-Christ est à la fois la chair de l'agneau, et le pain sans levain de la pâque d'Égypte et de la loi de Moïse, ou encore la manne et les cailles du désert. En lui repose toute la plénitude de la révélation de cette nourriture physique que Dieu a donné à consommer aux israélites dans le cadre d'un contrat de survie. De même que les israélites dans le désert devaient donc manger la manne ou les cailles afin d'être sauvés de la mort, de même nous chrétiens, devons manger la véritable manne qu'est le corps du Christ de Dieu, afin que nous soyons sauvés. Chacun de ces aliments était une figure incomplète, une image du Christ de Dieu.
Boire le sang de l'agneau était interdit par la loi : Si un homme de la maison d'Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d'eux mange du sang d'une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple. Car l'âme de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos âmes, car c'est par l'âme que le sang fait l'expiation. C'est pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël : Personne d'entre vous ne mangera du sang. Lévitiques 17 : 10-12.
C'est une véritable réforme spirituelle, une révolution pour les esprits. Le sang de l'agneau en Égypte recouvrait seulement la façade, le linteau de la maison. La révélation est donc que ce sang-là ne nettoyait qu'à la surface, de manière superficielle. Mais le sang du Christ ne sert pas qu'au nettoyage de la surface ; il purifie l'être intérieurement. Voilà pourquoi Jésus-Christ nous demande de boire son sang. Cela veut dire qu'il faut considérer son sang comme un remède qui nous couvre et nous lave, tandis que le sang de l'agneau d'Égypte ne faisait que couvrir les fautes humaines des israélites, mais ne les effaçait pas. Boire le sang de Jésus c'est donc accepter la vérité déclarée sept cent ans avant la croix de Golgotha par Esaïe : ...Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Esaïe 53 : 5.
Boire le sang de Jésus-Christ est une expression semblable à celle de la langue française, à savoir " boire les paroles de quelqu'un ". Cela signifie qu'on les avale, qu'on les accepte sans sourciller, qu'on les comprend comme étant la vérité, et qu'on les aime.
III-LA PÂQUE EST-ELLE EGALEMENT CHRETIENNE ?:
La question mérite encore d'être posée dans l'Église plus de deux mille ans après, puisque la chrétienté continue à se diviser à ce sujet.
La pâque juive ne doit interresser le chrétien que dans le but spirituel de comprendre l'essence des choses, à savoir l'origine et l'explication de sa propre commémoration de la Sainte Cène. En un mot, c'est pour mieux comprendre le repas du Seigneur que nous devons savoir ce qu'est la pâque juive. Elle nous éclaire sur le sens de ce que nous faisons quand nous rompons le pain et partageons le vin.
Que faire alors aujourd'hui, devons-nous continuer à célébrer la pâque à la manière des juifs ? La réponse nous est donnée Dans1 Corinthiens 5 : 7 : Purifiez-vous du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ notre pâque a été immolé. Célébrons donc la fête. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de perfidie et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité.
Le pain sans levain est l'image de la pureté et de la vérité, car le levain est un additif qui fait monter la pâte, gonfle le pain et lui donne un volume qui n'est en réalité pas celui de la pâte. Le pain avec levain, c'est-à-dire avec de la levure est donc un produit « corrompu » par un additif.
- Le Christ que nous célébrons doit être le Christ de la Bible, et pas celui de la religion. Il doit être sans additif, sans mélange avec du paganisme, des fausses doctrines, des idées personnelles. Il doit être unique et pure.
- Ne pas utiliser le vieux levain : cela est l'image des pratiques anciennes, celles de la loi de Moïse. Nous ne devons donc pas célébrer la fête avec les principes anciens. Puisque Christ notre pâque a été immolé, et ce une fois pour toute, nous n'avons plus à faire de sacrifice d'agneau, puisque celui de Dieu, le parfait et le pur a déjà été immolé.
L'esprit de la pâque chrétienne: la pâque chrétienne doit être comprise comme une fête différente de la pâque juive. Puisque Jésus notre pâque a déjà été immolée, il n'y a plus de sacrifice d'agneau à faire. C'est dans un esprit se situant au-delà de la commémoration israélite que nous devons nous placer, car notre pâque est plus grande que celle précédant la sortie d'Égypte. En effet, la religion juive célèbre le passage de Dieu sur l'Égypte, ainsi que la sortie d'Égypte, puisque le mot pâque vient du mot pessah qui signifie passage. Or le chrétien, pendant la pâque, célèbre le repas institué par le Seigneur. Voilà toute la différence. Il n'est donc pas possible de croire, comme on peut parfois l'entendre, qu'il célèbre, lui aussi, la sortie d'Égypte. Puisque cette pâque du pays de Pharaon était l'ombre des choses à venir, nous ne pouvons pas célébrer en tant que chrétiens, la sortie du pays de l'esclavage. C'est là le vieux levain que condamne Paul. Oui, en quelque sorte nous célébrons une sortie d'esclavage, une séparation d'avec le péché qui nous condamnait et que le sang de l'Agneau lave, mais aucunement la sortie de l'Égypte de Pharaon.
Notre esprit doit donc exclusivement être centré sur Christ et sur son œuvre. Nous nous souvenons de la pâque d'Égypte et de la loi de Moïse uniquement parce qu'elle symbolise le sacrifice de Christ, comme nous l'avons vu.
Le chrétien célèbre le sacrifice parfait qui nous donne la vie, qui aboli nos péchés et nous réconcilie avec le Père.
L'apôtre Paul nous rappelle ceci : Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne. 1 Corinthiens 11 : 26.
Cela revient à dire que chaque fois que je romps et mange le pain avec les frères pendant la Sainte Cène, je dois avoir à l'esprit que si je suis entrain de consommer la chair de Jésus-Christ, c'est qu'il est mort. Car si je mange la chair d'un agneau, c'est que cet agneau est mort. Et puisque la fête de pâque dure sept jours, et que c'est en pleine pâque que Christ est ressuscité, je ne peux pas dissocier la mort de la résurrection.
Le chrétien commémore donc la mort de l'Agneau, mais aussi et surtout sa résurrection, car c'est pendant que les juifs célébraient la pâque que la crucifixion et la résurrection sont intervenus. Nous ne pouvons donc pas les séparer, car ce qui nous donne la vie ce n'est pas le sacrifice à lui tout seul, mais aussi la résurrection. En effet, comment pourrions-nous espérer ressusciter si Christ était mort une fois pour toute ?
IV-LA DATE DE LA SAINTE CENE CHRÉTIENNE
Devons-nous célébrer la pâque chrétienne à la même date que la pâque juive, c'est-à-dire le 14 du mois de nisan ou abis, donc le 14 avril ?
Il est vrai que la Sainte Cène a été instituée par le Christ le premier jour des pains sans levain, donc le 14 avril de notre calendrier. Cela peut nous conduire à considérer ce jour comme celui de notre célébration. Cependant, Christ ne nous a pas donné un jour où nous devions le faire sous peine de ne pas être digne de sa mémoire. En plus il se pose un problème important : comment manger la chair de l'Agneau avant même que l'Agneau ne soit immolé ? En effet, si nous célébrons la Cène le 14 avril, nous serons obligés de rompre le pain, donc de manger la chair de Christ entre frères et sœurs, alors même qu'il ne sera crucifié que le lendemain, à savoir le 15 avril. Cela n'a pas beaucoup de sens à première vue.
Quand 1 Corinthiens 11: 26 nous dit qu'en mangeant le repas nous annonçons la mort du Seigneur, est-ce que cela veut dire que nous pouvons partager la Sainte Cène le 14 avril avant le jour de sa crucifixion, car nous devons seulement annoncer la mort à venir, et non la constater déjà ? C'est une analyse plausible. Pourtant, le même Paul dit également ceci : Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur mange et boit un jugement contre son corps. 1 Corinthiens 11: 29.
Comment peut-on manger et discerner la chair d'un agneau qui n'a pas encore été égorgé ?
Les premières Cènes ont été célébrées par des chrétiens juifs. Il est difficile de croire que ceux-ci ne la célébraient pas le 14 avril, en même temps que le début de la pâque juive, le jour même où Jésus l'a fait. C'est la conclusion que nous tirons. Maintenant, que des chrétiens, soucieux de célébrer en même temps la mort, la résurrection et l'ascension de Jésus-Christ décalent la fête au 21 avril ne constitue, à notre avis, aucune abomination.
Célébrer lamort de Jésus, sa résurrection, et sa montée au ciel de Jésus en même temps ? L'idée de vouloir célébrer l'ascension du Christ en même temps que sa mort et sa résurrection se heurte cependant contre le livre des Actes des apôtres qui précise clairement que c'est après quarante jours que Jésus est monté vers le Père. Pourtant, comme l'évangile de Marc, celui de Luc ne précise nullement le temps que Jésus est encore resté sur terre après sa résurrection ; ce qui fait dire à plus d'un que la mort, la résurrection, et l'ascension constituent un « tout spirituel » que nous pouvons célébrer en même temps. Mais ce n'est pas la direction qu'a prise l'Église catholique qui depuis plus d'un millénaire fête l'ascension quarante jours après pâque ( avec un s)
Définitivement, ce débat ne doit pas avoir lieu au milieu des chrétiens, et si débat il y a quand même, il ne doit pas avoir plus d'intérêt qu'il ne l'a en réalité. Car Paul l'a tranché il y a deux mille ans en ces termes : Ainsi donc que personne ne vous juge à propos de ce que vous mangez et buvez, ou pour une question de fête (jour fête au début de chaque mois chez, chez les juifs), de nouvelle lune ou de sabbats : tout cela n'est que l'ombre des choses à venir, mais la réalité (le corps) est celle de Christ. Colossiens 2 : 16-17.
Puisque Jésus-Christ notre pâque a déjà été immolé, la date de la célébration de la Cène, le 14 ou le 21, est-elle vraiment importante pour notre salut ? Difficile de le croire.
V-LA MANIÈRE DE CÉLÉBRER LA SAINTE-CENE :
La question du pain sans levain : devons-nous obligatoirement faire comme les juifs, c'est-à-dire partager notre pâque avec du pain sans levain ? Il semble que cette question ne doive pas, non plus, être un sujet de discorde profond entre frères, car encore une fois, ce n'est qu'un symbole. Le royaume de Dieu ce n'est pas le manger ou le boire, nous dit le Saint-Esprit. Le pain sans levain, c'était aussi l'ombre des choses à venir. Relire simplement ce que nous enseigne colossiens 2 : 16-17 doit nous permettre de relativiser nos « révélations ». De plus, 1 Corinthiens 5 :7, verset que nous avons déjà mentionné aux précédentes pages nous montre bien que notre pain sans levain, en tant que chrétien, est spirituel. En effet, quand l'apôtre Paul parle de ce pain, il évoque le pain sans levain de la sincérité et de la vérité. Pourquoi précise-t-il la nature de ce pain ? Pourquoi ne nous rappelle-t-il pas directement la nécessité de consommer le pain comme les juifs ? Tout simplement parce que le nôtre est différent ! Ainsi donc, ce pain d'Égypte et de la loi représente une vie chrétienne et une foi en Christ débarrassée d'hypocrisie, de faux-semblant, d'engagement léger ; un Christ pure révélé par la Bible et qui ne souffre d'aucun ''additif''. Le pain c'est sa chair, et s'il est sans levain, cela veut dire qu'il est sans fausse doctrine ; un Christ sans ''concurrents '', c'est-à-dire sans saint ni anges pour lui discuter le pouvoir d'intercéder pour les chrétiens auprès du Père ; un Christ dont on ne renierait pas la divinité, et dans son origine, et dans sa destinée éternelle.
Peut-on manger autre chose que la viande d'agneau ? Les israélites bibliques, selon les recommandations de Dieu, égorgeaient un agneau. Ainsi, les pains sans levain, ils les consommaient avec de la viande d'agneau, et non du poulet ou de la viande de vache. Les chrétiens que nous sommes aujourd'hui sont-ils soumis à cette exigence ? Il semble bien que non, même si pour le symbole c'est rassurant pour certains. Le pain rompu remplace le corps de l'agneau. Par ailleurs, la parole nous dit bien que Christ notre pâque a été immolé. L'agneau que je vais acheter au marché, et que je vis égorger n'est pas ma pâque !
La question du vin et du jus de raisin : elle est également complexe, dans la mesure où certains serviteurs de Dieu se sont séparés à cause de cela. Quand l'un voulait célébrer la Sainte Cène avec du vin, l'autre préférait le jus de raisin ! Puisque Jésus a institué la Cène avec du vin, devons-nous absolument utiliser du vin sous peine d'être spirituellement '' hors jeu '' ?
Cette question a été traitée, avec d'autres arguments, dans mon livre intitulé '' Le chrétien et l'alcool, les voies bibliques d'une jeûne spirituel''. Disons simplement ici que si nous partons du principe que nous buvons le sang de l'Agneau, force est de reconnaître que ni le vin ni le jus de raisin n'ont le goût du sang. Donc, ce vin ou ce raisin n'est sang du Christ que par le fait de la foi. C'est uniquement en esprit que nous pouvons rapprocher le vin du sang. Car dans la pratique, se sont deux choses bien différentes. Par ailleurs, comprenons ceci : si, comme l'écrit Paul, il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés, croyez-vous que le vin fabriqué à Bordeaux peut vous sauver ?
C'est par l'esprit que nous « transformons » soit le vin soit le jus de raisin que nous buvons en sang de Jésus-Christ. Or si nous nous focalisons sur la nature du contenu qui est dans la coupe, nous lui donnons automatiquement une importance qu'il n'a pas en vérité. C'est ce qui se passe avec l'huile avec laquelle nous oignons les personnes pour la guérison ou la délivrance. Cette huile en elle-même a-t-elle de la puissance ? Non. Or certains insistent sur le fait que cette huile doit être de l'huile d'olive. Et j'ai déjà testé toutes les huiles possibles, de celle de tournesol à celle d'arachide en passant par celle de l'olive. Eh bien toutes ces huiles marchent ! Il en est de même de l'eau. Elle ne contient aucune puissance. Mais par la foi, nous pouvons la changer en une arme de délivrance, et même en sang de Jésus-Christ. Et je parle par expérience, fut-elle toute petite. Donc vin ou jus de raisin, peu importe. Débat inutile. Relire aussi colossiens 2 : 16-17.
Pendant combien de temps commémorer le repas du Seigneur ? Nous posons la question dans le seul but de mieux faire comprendre la différence avec la pâque juive. En effet, c'est pendant sept jours que les juifs célébraient le "passage" et la sortie d'Egypte. Sommes-nous appelés à en faire autant ? La réponse négative (non) parait évidente, et montre à que point le chrétien ne peut pas judaïser.
Doit-on se partager la même coupe pour boire le vin de la Cène ? En effet, il nous a été rapporté qu'il y en a parmi nous qui voudraient désormais nous enseigner la « vérité » selon laquelle, puisque Christ et ses disciples ont partagés la même coupe lors de la Sainte Cène, nous de même devrons partager la même coupe, et peu importe donc qu'il y ait des gens malades, ou encore que nous soyons des centaines dans la salle. Mais 1 Corinthiens 11 : 21 semble condamner cette idée. Ce verset explique en effet ce qui se passait dans l'église de Corinthe quand ils partageaient le repas du Seigneur : Car en mangeant avant les autres chacun prend son propre repas, et l'un a faim, tandis que l'autre est ivre.
Cela prouve donc que lors de la Cène, les premiers chrétiens partageaient un vrai repas, et que chacun avait bel et bien sa propre coupe. Car comment certains pouvaient-ils malheureusement être souls, et d'autres sur leur soif, si la même coupe allait de main en main ? Il est plus facile de se souler en ayant son propre verre avec la facilité de gérer le contenu, plutôt qu'en attendant que le verre voyage et revienne, pour repartir aussitôt sur le regard des autres !
Combien de fois célébrer la Sainte Cène ? Une fois dans l'année, exactement au même moment que les juifs, et pendant sept jours, ou peu importe ?
Nous avons une première réponse avec la première épître aux corinthiens :
1 Corinthiens 11 : 23-25 : Car moi j'ai reçu de Seigneur ce que je vous ai transmis. Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir rendu grâces, le rompit et dit : Ceci est mon corps qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez.
Ce que Paul déclare ici, à savoir vous ferez cela en mémoire de moi, aucun évangile ne le dit. Pas même Jean le disciple, car ni Matthieu, ni Luc, ni Marc n'étaient présents ce soir-là. Mais puisqu'il dit l'avoir reçu du Seigneur, nous devons le croire. Comment d'ailleurs pouvons-nous respecter ce que Jésus-Christ nous a demandé, à savoir manger sa chair si nous ne célébrons pas au moins une fois la pâque ?
Que signifie cependant pour nous, chrétiens, l'expression vous ferez cela en mémoire de moi? Force est de constater qu'il n'y a pas d'écrits clairs pour nous dire combien de fois dans l'année ou dans la vie un chrétien doit célébrer la Sainte Cène ; d'où les interprétations multiples selon la sensibilité de chaque courant religieux.
Cela paraît très pieux et très respectueux de ce que Jésus a fait. Mais si l'on s'enferme dans la pratique, y plaçant toute notre foi, nous oublierons que c'est l'esprit qui vivifie, et que chercher à imiter sur toute la ligne Jésus dans ce qu'il a fait ce soir-là nous place face à beaucoup des limites :
- Le repas du soir, notre Sainte Cène, ne devrait donc jamais être partagé la journée, mais toujours le soir. Est-ce vraiment pratique ?
- Ils n'étaient que douze à table, alors nous ne devons jamais être onze ou treize lorsque nous partageons la Cène. Peut-être qu'être douze a une signification spirituelle qui nous échappe ! Les assemblées devraient donc être fractionnées par groupe de douze avant la fraction du pain !Voyez que ce n'est pas très sérieux.
- Peut-être même qu'il faut aller à Jérusalem pour cela, puisque Jésus-Christ s'y trouvait !
L'attitude spirituelle personnelle lors de la Cène : le principal est mentionné, encore une fois, dans une épître de Paul : Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur mange et boit un jugement contre son corps. C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup de malades et d 'infirmes, et qu'un assez grand nombres sont décédés. 1 Corinthiens 11: 29-30.
Par ces mots clairs, chacun comprend l'attitude qui doit être la sienne au moment où il partage le pain rompu du repas pascal. La Sainte Cène n'est pas un repas ordinaire. C'est la clé de notre foi. Une base textuelle importante qui nous permet de confirmer que Jésus est mort en rémission de nos péchés, et qu'il s'est livré comme un agneau, afin que son sang, s'échappant de son corps, nous purifie. Celui donc qui banalise l'évènement et pense plus à boire du vin et à manger de la viande peut engager sa responsabilité jusqu'à en devenir infirme, ou à en perdre sa vie.
Qui doit partager le repas du Seigneur ? Terminons notre petite étude par cette autre question qui se pose dans les assemblées chrétiennes.
Dans le principe absolu, il faut être chrétien, c'est-à-dire croire en Jésus-Christ en tant qu'Agneau de Dieu. Car comment celui qui ne croit pas peut-il discerner le corps du Christ à travers le pain ? C'est spirituellement que cela se juge et se discerne, mais lui n'a pas la foi en Jésus!
Tous les chrétiens peuvent-ils alors partager le repas du Seigneur ? Seulement ceux qui sont en mesure de réaliser profondément ce qu'ils font. Voilà pourquoi il est parfois décidé dans certaines assemblées que seuls les baptisés peuvent partager la Sainte Cène, parce qu'on suppose qu'ils ont eu à faire un engagement de bonne conscience avec Dieu. Or, on ne peut pas toujours savoir si tel frère ou tel sœur s'est véritablement engagé avec Dieu, sans l'acte du baptême. Cependant, nous pouvons rétorquer qu'il y a des personnes qui se sont baptisées, mais qui vivent dans le péché ! Sont-ils plus aptes que ceux qui ne sont pas encore baptisés, mais qui vivent déjà pieusement en Christ ? Non.
Finalité de la question, nous ne pouvons jamais vraiment savoir, même pour ceux qui sont baptisés, s'ils sont ou pas en mesure de discerner véritablement le corps et le sang de l'Agneau.
La prudence qui conduit à exclure les non baptisés part d'une bonne intention, mais elle n'est pas forcément fiable. La véritable mesure est celle que Paul établit, à savoir que chacun s'examine lui-même, car qui mieux que moi-même connait les limites de mon engagement et de ma piété ?
Doit-il y avoir un maître de cérémonie ? Ce n'est pas une obligation biblique, car ni Jésus ni les apôtres ne se sont donnés la peine de créer ce statut. C'est certainement pour des raisons pratiques, et non profondément spirituelles, que nous avons ici les pasteurs, et là les prêtres pour coordonner la Sainte-Cène. Bien évidemment, il faut que celui qui s'improvise "maître" ce cette commémoration soit un juste, et vive dans la sanctification.
Que l'Éternel Dieu vous bénisse !