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Par Anonyme, le 16.12.2024
que le seigneur vous inspire encore beaucoup plus
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je suis un chrétien et j'aimerais suivre les conseils du pasteur mamadou karambiri
Par Anonyme, le 06.11.2024
que la benediction du seigneur soit sur vous tous.
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Par Anonyme, le 16.10.2024
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Dernière mise à jour :
15.01.2025
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LES COUPLES CHRETIENS FACE A LA CONTRACEPTION
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En France, les autorités s’apprêtent à mettre en place un dispositif législatif, c’est-à-dire des lois, destinées à sanctionner toute personne dont les propos ou les écrits publics découragent les femmes à aller vers l’avortement. Bien que ce ne soit pas le sujet de notre méditation, force est de constater que de l’avortement à la contraception, il y a un pas qui est facilement franchissable. Nous devons donc tous commencer à faire attention à nos propos et à nos écrits.
Nous en concluons que les lois s’invitent de plus en plus au sein de l’Eglise, Corps du Christ, pour lui dicter ce qu’elle ne doit plus dire haut et fort. Sa doctrine est donc menacée, et parler ouvertement au nom de la Bible deviendra de moins en moins sûr.
REFUS DE LA CONTRACEPTION POUR RISQUE DE DECES DUS AUX METHODES UTILISEES
Dans un pays africain que je ne désignerai pas, les religieux qui gèrent les centres de santé ont décidé de ne plus traiter la contraception faite sur la base des méthodes purement humaines, scientifiques ou technologiques. Raison évoquée : les risques de décès que font courir certaines pratiques aux femmes. Est-ce sage ?
Actuellement, un implant contraceptif Essure du laboratoire Bayer fait l’objet de plusieurs plaintes déposées par des femmes ayant eu recours à cet objet. Motif : de graves effets indésirables, comme de règles hémorragiques, douleurs terribles au ventre…
Du point de vue de la pure foi chrétienne et au-delà, il y a donc une certaine sagesse à vouloir rejeter ce type de contraception.
En nous positionnant uniquement sur le champ spirituel et biblique, nous pouvons donc comprendre que des hommes de foi refusent de s’occuper de contraception. En effet, ce n’est pas à cela que Dieu nous a appelés !
Ce qui est cependant étonnant, c’est l’argument qu’ils ont avancé pour justifier leur choix. En effet, ces religieux n’ont pas assumé leur foi chrétienne, mais ont évoqué les risques et les décès dus à ces pratiques. C’est d’ailleurs de cette manière que nous, chrétiens, pratiquons désormais notre foi. Nous n’assumons pas.
Si des chrétiens opposés à la contraception se fondent sur les risques de décès, ces mêmes personnes constaterons aussi elles-mêmes que sans la science, les décès des femmes enceintes auraient été beaucoup plus importants aujourd’hui. Et même la Bible nous parle de femme de patriarche décédée en accouchant : Genèse 35 : 16-35 ; Rachel femme de Jacob meurt en mettant Benjamin au monde.
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La contraception ne doit donc pas être vue sous le seul angle des risques de décès, car en laissant les femmes hors du champ de la contraception, c’est effectivement à un décès qu’on expose certaines d’entre elles. En effet, des femmes avec des bassins trop étroits, des troubles sérieux de santé, ou trop césariennes sont en danger sans la contraception. Si Rachel est morte alors qu’elle voulait donner la vie, cela revient-il à dire que son mari Jacob et elle-même manquaient de foi ?
Conclusion, c’est donc une question de foi et non de risque.
LES CHRETIENS PEUVENT-ILS RECOURIR A LA CONTRACEPTION ?
Face à ce genre de questionnement, il est toujours plus facile, pour un serviteur de Dieu, de choisir la fermeté. Il se lave ainsi les mains, paraît très spirituel et très obéissant. Nous pourrions aussi être tentés de gérer la question de la même façon, et nous débarrasser très facilement des frères et sœurs qui nous posent ces problèmes sur la table. Pourtant, dans l’intimité des chambres et des couples, nous ne répondons pas aux douleurs et aux cas particuliers, alors qu’une part de sagesse divine existe pour affronter autrement ce genre de méditation.
Il ne s’agit pas pour nous de répondre oui ou non, puisque de la Bible nous ne tirons pas de verset clair à ce sujet. Il est donc question de se laisser entraîner par l’Esprit vers la tolérance divine face à certaines douleurs que l’on rencontre au sein des couples. Et la tolérance est bien divine lorsqu’elle n’est pas érigée en model de vie spirituel, mais en miséricorde face à une situation particulière.
Nous allons donc essayer de donner au couple chrétien qui ne l'a pas encore la possibilité d'avoir une certitude sur la question, car nous savons d'expérience que ce sujet fait partie des questions taboues de la chrétienté. Par ailleurs lorsqu’elle est traitée, c’est toujours avec brutalité et mépris pour la souffrance, comme si Dieu n’était qu’insensibilité.Puisque ce qui n'est pas le fruit d'une conviction est toujours un péché, mieux vaut essayer d’en avoir une.
Soit que l'on y soit farouchement opposé, soit que l'on n'y soit pas, nous devons marcher avec des certitudes, et à charge pour Dieu de reconnaître en chacun de nos actes sa volonté, sa tolérance, ou son hostilité. Mais le doute au fond de nos cœurs profite toujours à l'accusateur, notre adversaire. C'est pourquoi nous devons nous atteler à l’écarter définitivement.
Aujourd’hui, il s'agit pour nous, avec ce sujet-là, de parler uniquement aux couples chrétiens mariés ; car la contraception hors mariage ne saurait, de toutes les façons, être dans la volonté parfaite de Dieu pour ce qui est de l’esprit que nous renvoi la Bible ; d'autant qu'elle se ferait dans une union spirituellement illégitime.
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Et là encore ce n’est pas l’homme qui parle, mais la Parole du salut.
Le couple chrétien est donc, comme tout autre couple, confronté à l'épineux problème de la contraception. Est-il permit à un enfant de Dieu qui a reçu la mission de multiplier sur terre d'utiliser la contraception ?
ONAN SANCTIONNE PAR DIEU APRES UN ACTE DE CONTRACEPTION ?
Si Dieu n'a pas de problème avec la contraception, pourquoi, dans la Bible, fait-il mourir Onân ? Nous engageons cette question taboue et difficile par l'affaire Onân, parce que plusieurs chrétiens, parmi lesquels on compte de grands '' réformateurs'', se basent sur cette histoire pour condamner, soit toute forme de contraception, soit celle appelée coït interrompu. Il faut dire d'emblée que nous n’avons pas dans la Bible des versets qui interdisent clairement aux hommes d'avoir recours à la contraception. L'interdiction que nous lui appliquons est une conclusion que les chrétiens tirent de ce que l'Esprit murmure, eut égard au fait que Dieu a demandé que l'on multiplie sur terre. Nous sondons la sensibilité de Dieu, puis nous tirons des conclusions. Voilà pourquoi au sein du corps du Christ, même si les prédicateurs décrètent le caractère abominable de la contraception, dans la pratique les chrétiens y ont malheureusement recours.
L'affaire Onân est rapportée en Genèse 38 : 6-10 : Juda prit pour Er, son premier-né, une femme nommée Tamar. Er, premier-né de Juda était méchant aux yeux de l'Éternel ; et l'Éternel le fit mourir. Alors Juda dit à Onân : Va vers la femme de ton frère, prends-là, comme beau-frère, et suscite une postérité à ton frère. Onân, sachant que cette postérité ne serait pas à lui, se souillait à terre lorsqu'il allait vers la femme de son frère, afin de ne pas donner de postérité à son frère. Ce qu'il faisait déplût à l'Éternel qui le fit mourir.
Les partisans de l'interdiction de toute forme de contraception brandissent cette affaire pour illustrer le mépris de Dieu contre ces pratiques. Calvin, le réformateur chrétien suisse, considérait que le geste d'Onân était pire que l'adultère ou l'inceste. C'est une opinion. Mais nous devinons déjà le désarroi des couples chrétiens qui ont pu avoir recours à ce procédé pour limiter les naissances au sein de leur couple, et à qui on enseigne ce passage biblique à la manière de Calvin. Sont-ils dans l'abomination absolue, pire que des adultères ou des incestueux ?
Dieu faisant grâce, rappelons que tous ces péchés sont pardonnables par le précieux sang de Jésus-Christ, pourvu qu'on y renonce.
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Pour ce qui est de l'affaire Onân, revenons à notre question initiale : Pourquoi, finalement, Dieu fait-il mourir Onân ?
Première raison : Onân est un enfant qui désobéit à son père. Or la volonté parfaite de Dieu révélée plus tard à Moïse dit : Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l'Éternel, ton Dieu, te donne. Exode 20 : 12.
La loi hébraïque dira aussi en Deutéronome 27 : 16 : Maudit soit celui qui méprise son père et sa mère. Et tout le monde dira Amen.
Même si cette loi n'était pas encore promulguée, elle vivait déjà dans l'Esprit de Dieu, d'autant que la désobéissance au père renvoie à l’Eternel l'image de la désobéissance de l'Homme à son créateur. C'est là le premier motif contre Onân. Car comment ses jours peuvent-ils se prolonger si Dieu, se penchant sur son cas, constate qu'il n'honore pas son père, d'autant que celui-ci ne lui demandait pas de commettre un péché ?
Deuxième raison : Onân agit par jalousie et par égoïsme vis-à-vis de son défunt frère. Il considère que l'enfant qu’il va donner à Tamar pour assurer la descendance de son frère est une pure perte pour lui. Cela traduit le cœur d'un homme qui ne peut pas faire don de soi pour l'honneur d'un autre. L'égoïsme est un péché, non ?
Troisième raison : Si un homme couche avec une femme en se disant dans son coeur qu'il ne veut ni l'épouser ni avoir d'enfant avec elle ; qu'il n'est donc là avec elle que pour la seule jouissance, cela peut-être spirituellement considéré comme une fornication, ou une forme de prostitution. Par ailleurs, pour qu'il y ait un mariage sain, il ne fallait pas que l'un des conjoints trompe l'autre au sujet de son engagement, de ses intentions ou de ses projets, car Dieu ne peut cautionner un mariage mensonger et en être le témoin. En effet, dans son esprit, Onân n'est pas avec Tamar. Ils ne se sont pas intimement accordés pour marcher ensemble, car l'un veut des enfants et l'autre non. Ainsi, si de Tamar à Onân il y a bien consentement et volonté de construire, d'Onân à Tamar il n'y a pas mariage ; ce qui fait de ses intentions quelque chose de mensonger, donc de coupable devant Dieu.
Cette pratique du frère qui épouse sa belle-sœur à la mort de son frère est connue sous le nom de lévirat. Aujourd'hui encore, elle est pratiquée dans un pays comme la Mongolie. Aux temps racontés par le livre de Genèse, c'était une pratique courante que la loi dite de Moïse reprendra plus tard, comme nous le montre la lecture de Deutéronome 25.
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Quatrième raison : Onân ne pouvait pas présenter de raisons valables auprès de Dieu pour justifier sa contraception. Ses motivations étaient coupables. Même si la contraception était clairement prohibée par la Bible, il y aurait toujours eu au moins une raison pour la justifier; car les lois de Dieu ne sont pas rigides. Bien souvent, elles contiennent au moins une exception qui tient compte des situations particulières.
Venez, plaidons, dit l'Éternel. Mais là, que pouvait dire cet homme ? Dieu avait pesé son cœur, et n'y avait trouvé rien de bon.
Ainsi, lorsque la Bible dit que ce qu'il faisait (Onân) déplût à l'Éternel, ne comprenons le terme « ce qu'il faisait » comme la désignation précise de l'acte de se souiller par terre, totalement détaché de ses motivations. En effet, un acte criminel ne peut pas se comprendre et se condamner sans dévoiler ce qui l'a emmené à l'existence. Ainsi, fort de cela, le jugement de Dieu ne s'applique pas en ignorant les motivations et les circonstances qui entourent un fait.
Pourquoi as-tu fait cela ? Vous souvenez-vous de la question de l'Éternel dans le jardin d’Eden ?
L’Eternel est aussi un démocrate qui règne sur une sorte d’État (royaume) de droit. Même face à un crime énoncé par sa parole ou sa loi, ce qui n'est pas clairement le cas de toutes les formes de contraception, il peut demander néanmoins que le fautif s'explique.
Pour compliqué que cela puisse paraitre, le couple chrétien ne doit pas être effrayé par la simple idée de recourir à la contraception, puisqu’il y a plusieurs types de contraception et plusieurs motivations différente. En plus, l'Éternel y a lui-même pensé, l'ayant inscrit dans les lois de la nature de la femme, et dans la loi donnée à Moïse.
CONTRACEPTION NATURELLE PAR LA VOLONTE DE L’ETERNEL
- Premièrement, Lévitique 12 : 2-5 nous révèle que Dieu avait établi des périodes pendant lesquelles, après l'accouchement, une femme ne devait pas être touchée par son mari :
Quarante jours après la naissance d'un garçon, Quatre-vingt jours après celle d'une fille.
Prenons une hypothèse de méditation. Si au cours de cette période, l'époux va quand même vers sa femme, et que, pour éviter qu'elle ne tombe enceinte, il se souille par terre comme Onân, pour quel acte sera-t-il condamné par Dieu ? Est-ce pour avoir touché sa femme pendant la période interdite ou pour s'être souillé à côté après l'avoir touchée ? Il ne pourra pas l'être pour s'être souillé par terre, donc pour avoir pratiqué la contraception, puisque de toutes les façons ce n'est pas la bonne période, car il n'est pas censé avoir des rapports avec sa femme. Il sera jugé pour être allé avec elle pendant la période interdite.
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Nous voyons donc bien que se focaliser sur l'acte sans analyser le contexte de l’affaire conduit à des positionnements extrémistes.
C'est très facile de dire que ceci est abominable, mal, contre la perfection divine. Cela, nous pouvons tous le crier afin de paraître comme de très bons chrétiens, sains et rigoureux. Mais avons-nous seulement des arguments bibliques pour expliquer que Dieu n’y fait pas preuve de plus de sagesse ?
- Deuxièmement, nous pensons, et nous aussi nous avons l'Esprit de Dieu, que la contraception n'est pas, dans son principe, un péché, car Dieu lui-même l'a naturellement instituée en donnant à la femme un cycle qui lui permet d'avoir des rapports sans risque de concevoir un enfant durant certains jours du mois, pourvu qu'elle maîtrise son cycle. C'est là la preuve que Dieu n'a pas exclusivement conçu les rapports intimes pour faire des enfants, et rien d'autre, comme le pensent vraiment à tort certaines personnes.
Ainsi, sans prendre des comprimés et sans avoir recours à des interventions chirurgicales ou à des instruments quelconques, il nous est à tous possible d'avoir des rapports intimes sans faire des bébés. Dieu est-il coupable d'avoir inscrit cette loi naturelle dans la femme ? Encore un peu et on reprochera aussi à Dieu d'avoir créé chez la femme des laps de temps où elle est inféconde !
- Troisièmement, il y a la période où la femme a ses menstrues. La loi de Moïse, en faisant de cette période un temps où elle est impropre aux rapports intimes ne crée-t-elle pas encore là une forme de contraception de plus ?
- Quatrièmement, il y a la ménopause. Passé un certain âge, généralement autour de cinquante ans, une femme ne peut plus naturellement tombée enceinte. Or à cet âge-là, la femme d'aujourd'hui demeure belle, avec des désirs. Pourquoi Dieu lui accorde-t-il ce répit, alors qu'elle est encore en forme ?
En fonction de ce qui vient d’être dit, le couple chrétien peut-il alors avoir devant Dieu une raison valable justifiant sa contraception en dehors de ces dispositions naturelles ?
Nous savons, par ailleurs, qu'il existe aujourd'hui plusieurs types de contraceptions ; mais ce que l'enfant de Dieu en couple doit analyser ce sont ses motivations, sans oublier peut être le type de contraception auquel il a recours. En méditant sur les raisons qui ont pu justifier le déplaisir de Dieu chez Onân, nous pouvons peut-être déjà savoir si nos aspirations ou motivations sont défendables ou pas.
Au sein du couple, trancher sans discernement en bannissant brutalement toute forme de contraception peut être source de troubles, surtout lorsque ce rejet est imposé à l'un des conjoints.
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Mais si les deux sont d'accord pour ne pas y recourir, et qu'ils y voient une façon de mettre Dieu au contrôle de leur vie, pourquoi ne pas crier Amen ? Cependant, la réalité et l'intimité des couples, même chrétiens, n'est pas un long fleuve tranquille. Le cycle menstruel de la femme peut-être brouillé et difficile à suivre.
Autant Onân était égoïste en se souillant au sol, au tant les hommes de ce siècle doivent se repentir de leur égoïsme et de cet individualisme qui les pousse à ne pas trop faire attention aux possibles conséquences de l'assouvissement excessif de leur désir sur l'autre, sur le foyer et sur le reste de la famille.
Une fois encore, ce sont les motivations et le contexte environnemental de votre couple qui peuvent excuser ou non votre geste. Mais cela doit être objectif, et non subjectif. Autrement dit, Dieu ne mesure pas la difficulté par rapport à ce que vous en dites et vous en pensez, mais par rapport à sa propre science ; ce qui restreint normalement notre liberté d'agir dans la contraception. On ne va donc pas dire : « Ah, bon Dieu pour moi c'est trop dure d'avoir deux enfants, je dois travailler et gravir les échelons de la société, alors je ne fais plus d'enfant ! ». En effet, ici les motivations semblent bien loin de ce qui doit générer la miséricorde ou le pardon divin.
QUELQUES SITUATIONS POUVANT CONDUIRE UN COUPLE CHRETIEN VERS LA CONTRACEPTION
Prenons une série d'exemples où la contraception repose sur des complications différentes :
- En chine, par exemple, l'état a institué entre 1979 et 2015 la politique de l'enfant unique. On n'avait pas donc pas le droit dans ce pays d'avoir deux enfants lorsqu’on vivait en ville, quand on n’était pas soi-même un couple d’enfants uniques. Si le premier enfant était une fille, on avait néanmoins le droit d’en avoir un. Et lorsqu’on était découvert, les autorités procédaient à des avortements forcés, voire à des stérilisations.
Puisque le couple chrétien est tenu de respecter les autorités, que devaient faire les chrétiens chinois ? Un couple de chrétiens chinois sera-t-il considéré comme abominable, s’il venait à faire de la contraception ? Mieux vaut pour eux avoir recours à la contraception que de subir des sévices, n'est-ce pas ? Ce comportement sera-t-il considéré par Dieu comme pire que tous les péchés du monde ? Sauf à devoir tous quitter leur pays, les chrétiens chinois sont soumis aux lois de leurs autorités. Et Dieu ne condamnera pas un couple chinois utilisant la pilule qui a donné naissance à un ou deux enfants selon les prescriptions de la loi du pays.
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- Autre contexte : Si la femme a déjà plusieurs enfants, disons six, ou même qu'elle n'en a pas, et qu'une maladie survenue dans le futur la place malheureusement dans une situation de grand risque en cas de grossesse ; si alors le mari décide d'agir comme Onân pour éviter que sa femme ne tombe enceinte, sera-t-il considéré comme étant aussi mauvais que Onân ?
S'il a des motivations plus douloureuses et compréhensibles que ce dernier. Sera-t-il néanmoins jeté au feu ?
- Il n'est pas impossible qu'un couple de chrétiens missionnaires décide de ne pas avoir d'enfant, afin de mieux assurer leurs campagnes d'évangélisation qui les conduit parfois dans des régions hostiles de la planète, où ils donnent beaucoup d'amour à d'autres enfants malades et orphelins. En utilisant le préservatif, ou d’autres contraceptions, tombent-ils forcément sous le coup de l'interdiction, alors qu'ils se sacrifient avec amour pour l'Évangile et pour les orphelins et les enfants abandonnés par d’autres ?
- L'un des conjoints est atteint d'une maladie sexuellement transmissible, suite à une transfusion sanguine. Mais il est écrit :
Ne vous privez pas l'un de l'autre, si ce n'est momentanément d'un commun accord, afin d'avoir du temps pour la prière ; retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence.1 Corinthiens 7: 5.
Si le désir les brûle, que doivent-ils faire ? Le préservatif serait-il là encore considéré comme un instrument du diable ?
- Lorsque nous poussons notre corps au-delà de ses limites, Dieu peut toujours nous en délivrer, et même la science aussi. Mais à ce niveau-là il n'y a plus d'obligation de résultat, et la grâce n'est plus obligatoirement au rendez-vous. Une femme qui a subi quatre césariennes de suite ne doit-elle pas craindre pour son intégrité physique, voire pour sa vie ? Doit-elle continuer à passer entre les mains des chirurgiens à se faire couper les abdominaux parce qu'il faut multiplier ?
- Une autre femme, pauvre et fatiguée d'avoir des enfants, car elle en a neuf, doit-elle néanmoins continuer à en faire et refuser la contraception ? Si elle est d'accord pour en faire encore, où est le problème ? Dieu lui donne l'énergie nécessaire. Mais sommes-nous tous dotés des mêmes aptitudes simplement parce que nous prions le même Dieu ? Non. Si par contre elle est fatiguée, et dit « stop », sera-t-elle considérée comme ayant refusé de multiplier sur terre ?
- Jouons à prendre encore d'autres exemples, et parlons d'un couple qui, après avoir donné naissance à leurs premiers enfants, des triplés, constate que ceux-ci sont atteints de la très douloureuse et incurable drépanocytose, maladie génétique donc que chacun des conjoints portaient de façon partielle, et que l'un des conjoints ou les deux ignoraient avant, car ne générant chez eux aucun problème de santé.
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Si la femme décide de faire une ligature des trompes, ou l'homme une vasectomie, car ils désirent rester mariés, mais sans avoir à supporter plusieurs enfants malades, cela sera-t-il considéré comme un péché ?
LA PILULE
Bien évidemment, nous n’avons pas la prétention de conseiller le monde entier et ses femmes ; nous n’avons que l’humble envie de contribuer à éclairer les couples chrétiens mariés, non en fonction de notre propre sagesse, mais eût égard, faute de versets clairs, à l’Esprit biblique.
Encore une fois, Dieu a lui-même crée des périodes d'infécondité chez la femme. Utiliser des pilules pour mieux consolider cette nature, surtout qu'il arrive qu'on ne maîtrise pas son cycle, deviendrait donc satanique ?
Dans ce cas, il faudra alors aller jusqu'au bout de la conviction et considérer tous les couples sains de corps vivant ensemble depuis longtemps, et n'ayant qu'un ou deux enfants comme étant des couples s'opposant à Dieu, donc voués à l'enfer !
En effet, certainement, ils utilisent une forme de contraception pour que la femme, après vingt ans de vie commune, ne soit tombée enceinte qu'une ou deux fois.
La pilule ne peut être en soi un instrument d'opposition à Dieu. Si la contraception n’existait pas dans les plans divins, or nous voyons que si, cette invention aurait raflé les suffrages de l’abomination. Ainsi, la femme qui la prend pour ne jamais avoir d'enfant fait de la pilule un objet spirituellement détestable ; mais celle qui le fait pour aider son corps et contrôler les naissances sans les refuser, ne fait pas de la même pilule un objet d'opposition à la maternité, car elle a des enfants et en fera peut-être encore. Seront-elles regardées de la même façon par Dieu ?
La pilule, c'est l'histoire du couteau de cuisine. Un jour il sert à couper de la viande, et on lui trouve des vertus, et un autre, il est l'instrument d'un meurtre, et on le méprise. Que doit-on en réalité blâmer, le couteau ou l'homme ? Et l'homme, est-il à blâmer le jour où il a coupé de la viande ou seulement le jour où il a tué une personne ?
Nous pouvons multiplier les contextes et les spécificités. Mais c'est à chaque couple de s'analyser et de voir s'il est possible de plaider son cas devant Dieu ou pas.
METHODES D’INTERVENTIONS CHIRURGICALES
Certains procédés par lesquels les conjoints procèdent à leur contraception sont drastiques, voire définitifs.
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La vasectomie par exemple, est une stérilisation qui consiste à bloquer par chirurgie les canaux qui transportent les spermatozoïdes. Elle peut être définitive ou réversible. Au sein d'un couple chrétien désireux de ne plus avoir d'enfant, cette solution peut-elle être envisageable?
Les sociétés bibliques ne connaissaient pas ce genre de stérilisation pour que nous en tirions des leçons claires.
Jérémie 17 : 10 : Moi, l'Éternel, j'éprouve les cœurs, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses œuvres.
Et ce n'est pas pour rien qu'il sonde les cœurs et les reins. C'est pour sortir de l'ombre les véritables motivations de nos actes ; de façon à ce que notre contraception, vasectomie, ligature des trompes ou autres échappe au jugement des Hommes qui, lui, se contente de ce qui frappe les yeux : C'est bien ! C'est mal !
Même s'il est difficile de penser, d'un point de vue purement chrétien, que l'on puisse trouver une bonne raison pour recourir à ces actes, ce à quoi nous adhérons, gardons cependant toujours à l'esprit qu'il n'y a pas de principe sans exception. Tu ne tueras point, disait la loi. Mais elle permettait aussi la lapidation, dans certains cas.
Bien que semblant loin de la volonté de Dieu, une situation de détresse peut être considérée comme méritant le pardon divin. La femme qui vole pour nourrir son enfant n'est-elle pas une voleuse ? Et pourtant on ne la traitait point comme telle. Pourquoi ? Parce que ses motivations n'étaient pas celles des voleurs habituels, et que l'on ne pouvait isoler l'acte de vol des raisons qui avaient motivé ce vol. En droit francophone, cela s'appelle « l'état de nécessité ».
MULTIPLIEZ SUR TERRE
Genèse 1 : 28 :Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-là.
L'argument tiré de Genèse où Dieu demande aux hommes de multipliez et de peupler la terre n'est pas du tout un commandement de procréer de façon illimitée. En effet, si quelqu'un vous dit : « Venez et manger ce qu'il y a à ma table », est-il en train de vous inviter à manger sans vous arrêter, jusqu'à en être dégouté ? Non, il vous invite à manger à votre guise.
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Dieu a demandé à ce que les Hommes peuplent la terre, mais il n'a pas condamné chaque couple à assurer sans cesse cette tâche jusqu'à en être malade. Par ailleurs comment ne pas inscrire ce message dans son conteste ? Dieu se retrouve en face d'une terre vide d’hommes et de femmes. Il n'y a qu’un couple devant lui. Comment peupler rapidement le pays, si ce n'est en incitant ces couples à procréer ?
A ce que l'on sache, l'Éternel, dont la sagesse dépasse nos prétendues saintes colères, n'a pas donné de commandement avec un nombre minimum d'enfants qu'il faut avoir pour être déclaré ''procréateur digne du Royaume''.
« Pourquoi as-tu fais cela » ?
C'est la question que Dieu pose à Ève après la consommation du fruit de l'arbre de connaissance. Étonnant, n'est-ce pas? En effet, Dieu est-il obligé là de tenir un procès ? Le couple vient de transgresser la loi suprême du jardin, et Dieu, dans sa justice, n'annonce pas directement la sanction contre Adam et Ève. Pourquoi ? Parce qu'il veut donner une chance à la femme de sauver le couple, malgré la rébellion à une loi proclamée clairement et portée à leur attention. Il veut savoir si les causes ou les motivations sont excusables, ne fut-ce que partiellement. Et là, il se rend compte qu'il n'y a rien. Fin du procès, il annonce les sanctions.
L’Eternel Dieu sondera toujours vos forces intérieures, votre détermination, votre détresse ou votre empressement à recourir à un tel procédé ; il sondera le degré de foi que vous aurez mis en lui, puis dira : « Pesé, pesé, compté, compté, vous avez été trouvé léger » ou bien « Pesé, pesé, compté, compté, vous avez été jugé digne d'être pardonné ».
Quoi qu'il en soit, les conjoints ne doivent jamais procéder à un acte qui fragiliserait la destinée du couple, et procréer en fait partie, sans un bon moment de jeûne et de prière, de façon à se donner une chance de recevoir une parole révélée. Et si un acte pareil a déjà été accompli de façon définitive au sein du couple, le confesser auprès d'un évêque ou d'un pasteur, où d’un simple croyant désarmerait l'accusateur, libèrerait les conjoints d'un grand poids, et faciliterait la restauration par la miséricorde divine.
COMMENT PRENDRE CE MESSAGE: par ce message, nous ne prenons pas la place du Saint-Esprit. Il s’agissait simplement de donner des outils supplémentaires à la méditation de la contraception dont on ne parle que très rarement à son pasteur. La véritable lumière est au fond de vous, dans votre « chambre intérieure », là où Dieu vous parle.
Demeurez dans sa paix merveilleuse.
Merci Seigneur pour cet article. Tu éclaires nos voies. Tu ne restes jamais sans rien dire. Tu parles tantôt d'une façon et tantôt d'une autre. Béni l'auteur de cet article. Amen
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