Cette perruche à bonnet bleu - Northiella haematogaster - était présentée à l'exposition de Modena en novembre dernier.

Une espèce originaire d'Australie que l'on trouve dans les régions arides ou semi-arides où poussent quelques arbres capables de résister à la sécheresse et à la salinité des sols.

Son alimentation est composée de graines qu'elle trouve dans la végétation sauvage mais aussi dans les zones cultivées. Elle mange aussi des baies, des fruits, du gui, des fleurs et des larves.

La perruche à bonnet bleu est surtout active le matin et le soir. Les très fortes chaleurs de la journée la contraignent à se poser. Elle vit souvent en compagnie d'autres espèces de perruches australiennes. Mais c'est le plus souvent par couple que l'on peut la voir.

En captivité, la perruche à bonnet bleu est surtout connue pour son caractère agressif. Et cela tant vis à vis de ses congénères que d'autres espèces d'oiseaux. C'est un oiseau territorial qui pourra tuer un autre occupant que sa partenaire.

Il existe plusieurs sous-espèces. La plus commune est celle à ventre rouge. La perruche à bonnet bleu à ventre jaune est un peu plus rare.

En cas de stress et face à une menace, la perruche à bonnet bleu dresse sa huppe et prend une position plus verticale pour bien montrer ses plumes rouges. Mais elle sait aussi courir vite avant de d'envoler.

La perruche à bonnet bleu n'est pas un oiseau facile à élever. Les femelles ont besoin de calme et de tranquillité pour nicher. C'est un oiseau qui vit beaucoup sur le sol. Il faudra donc une hygiène impeccable pour éviter les maladies. Un vermifuge est donc nécessaire pour ces oiseaux.

La perruche à bonnet bleu se rencontre de moins en moins dans les expositions.

Photo : JYB - 2022