1000 films pour aimer le Western

DUEL SANS MERCI -The Duel at Silver Creekde DON SIEGEL 1952

Sortie Janvier  2019 Sidonis Calysta (*)

Introduction du film   par Patrick Brion et Présentation d’Audie Murphy

Voilà un western rondement mené qui en 75 mn ne laisse aucun répit et montre un DON SIEGEL en pleinemaîtrise il allait montrer son savoir-faire dans les réalisations suivantes notammentL'invasion des profanateurs de sépultures 1956 (Invasion of the body snatchers, qui demeure lors des plus grands films de Science-fiction de la décennie et devenir un film culte.

Des tueurs vénaux à la solde de Rod Lacy (Gerald Mohr) forcent desmineurs à leur céder leur concession avant de les abattre sans forme, ni procès L leur future victime se trouve être le père du jeune Luke Cromwell (Audie Murphy) tué pendant que son fils allait porter les minerais d’or extrait de leur mine.Les poursuivant ;il réussira à en abattre deux

 D’un autre côté le Marshall "Lightning" ( l”éclair)  Tyrone (Stephen McNally) part avec des volontaires poursuivre les mêmes bandits dangereux et en sortira blessé et hospitalisé en même temps qu’un témoin des exaction de la bite bande malfaisante. Il n’aura point l’opportunité de parler car une jolie femme, Opal Lacey (Faith Domergue)seprévalant infirmière l’achève . Suite à un duel opposant Luke Cromwell et Tinhorn Burgess (Lee Marvin)  leshérif  arrête le premier lesoupçonnant d^avoir descendu un de ses adjoints  puispersuader du contraireinvite à être son adjoint et à un reoes préparé par Dusty (Susan Cabot) une amie d’enfance du shérif occupé à courtiser  Opal ignorant que celui qu’elle pésente comme son frère est Rodle tueur debraves gens et qui est en vrai son petit ami

Nous sommes point  chez Walt Disney l’action est violente et continuelle, les méchants sont inquiétants ; la speudo soignante étrangle un moribond endeux coups de cuillère  à pot et  au nez de présences voisines et les héros vulnérables ( un homme de loi blessé , subissant une tentative d’assassinat et un héros par 2 foisdésarçonné)

 Le scénario est dû à GERALD DRAYSON ADAMS auteur de westerns pour Ray Enright (Les flèches brûlées -1952)  pour Henry Levin (The Gambler from Natchez 1954) pour Budd Boetticher (Révolte au Mexique 1953) pour William Castle (Duel sur le Mississipi -1955) pour George Sherman (Le grand chef (1955) où il évoquait une autre figure indienne Crazy Horse ; peuple qu’il valorisa souvent dans ses écrits (Les tambours de la guerre War Drums (1957) de  Reginald Le Borg qui traitait de l'amitié entre un homme blanc et un chef Apache etAu mépris des lois de George Sherman ; pour Hugo Fregonese (Passage interdit 1952) avant d’écrire des platitudes pour Elvis Presley (Salut, les cousins (1964 et Harum Scarum (1965) 2 bêtises signées Gene Nelson )

LEE MARVIN apparu dans à l’aube des années 500 faisait ses dents dans le polar et dans ce genre. Il était comme Audie Murphy grand amateur d’armes à feu. il fut un troisième couteau, un second rôle puis une star. En attendant le vedettazriat il est dansLe Relais de l'or maudit (Hangman's Knot), de Roy Hugginsen 1952 --L'Expédition du Fort King (Seminole), de Budd Boetticher et Bataille sans merci (Gun Fury) de Raoul Walsh  en 1953  --Le Raid (The Raid) de Hugo Fregonese 1954 --Sept hommes à abattre (Seven men from now) de Budd Boetticher  etLes Piliers du ciel (Pillars of the Sky) de George Marshall : 1956  --Les Comancheros (The Comancheros) de Michael Curtiz  avec Jqohn Wayne qu’il recroiserat dans 2 films don’t le mythiqueL'Homme qui tua Liberty Valance(The Man Who Shot Liberty Valance) de John Ford  en 1962. Son dernier grand rôle c’est Samuel Fuller qui luioffrira avecAu-delà de la gloire (The Big Red One) 1980

SUSAN CABOT joue la femme enfant dont le juvénile heros s’éprendra ; lle joue dans des westerns et des films d'aventures, aux côtés de Jeff Chandler, de Tony Curtis etsigneraun contrat de courte durée avec Roger Corman (1957 : Carnival Rock et Sorority Girl -- 1958 : Mitraillette Kelly (Machine Gun Kelly)  un rôle fort  -- War of the Satellites -- 959 : The Wasp Woman souvent des films tournés à la va_vite et sans grands moyens . Ele demeure dans quelques westerns: 1951 : Tomahawk de George Sherman  en second rôle etAu mépris des lois (titre original : The Battle at Apache Pass) du même en premier rôle ; position qu’elle gardera pourChevauchée avec le diable ( Ride Clear of Diablo)1954 de  Jesse Hibbs et en 1953Le Tueur du Montana (Gunsmoke) de Nathan Juran où elle croise de nouveau Audie Murphy etFort Massacre 1958 son ultime western. Elle ne tourna qu’une quinzaine de films et à 32 ans se retira un premier temps du cinéma embringuée dans une histoire d’amour avec un roi d'Asie occidentale et eut une fin tragique

FAITH DOMERGUE  quiincarne la femme vénale , immorale ettraître est la moins connue des actrices de westerns :Le passage de Santa Fé (1955) Santa Fe Passage de William Witney-- Escorte pour l'Oregon (1959) Escort West elle en tourna peu ; ce serait plutôt les films de science-fiction ou d’horreur  que nous retiendrons :Timeslip(1955) de Ken Hughes ; année ou elle en fera 3 autres : le classiqueLes survivants de l'infini  de Joseph M. Newman etLe Monstre vient de la mer (It Came from Beneath the Sea) de Robert Gordon etLe Culte du Cobra (1955) Cult of the Cobra  de Francis D. Lyon -- 1965 Voyage sur la planète préhistorique (Voyage to the Prehistoric Planet) de Curtis Harrington -- Le manoir aux 7 cadavres (1974) The House of Seven Corpses  de Paul Harrison-- Blood Legacy (1971) --So Evil, My Sister (1974)  de  Reginald Le Borg films modestes et sans grand intérêt. Elle fut l’épouse de Hugo Fregonese réalisateur captivant de westerns et à  la cinquantaine abandonna ce milieu.

STEPHEN MCNALLY est un habitué du western en second rôle (1950 : Winchester '73 d'Anthony Mann-- 1952 --1955 :Tornade sur la ville (The Man from Bitter Ridge) de Jack Arnold -- 1956 :La Loi de la prairie (Tribute to a Bad Man) de Robert Wise -- 1960 :Le Diable dans la peau (Hell Bent for Leather) de George Sherman -- Le carrefour de la vengeance - Hell's Crossroads 195)  et  en vedette : 1951 :Quand les tambours s'arrêteront (Apache Drums) de Hugo Fregonese  un de ses plus beaux rôles ---Le glas du hors-la-loi (1965) de Spencer Gordon Bennet

 Son visage dur et son regard fixe furent idéaux pour des films noirs :Pour toi j'ai tué...(1949) Criss Cross de Robert Siodmak Courrier diplomatique (1952) d’ Henry Hathaway--Les inconnus dans la ville (1955) Violent Saturday de Richard Fleischer ou il est impressionnant en voleur  débarquant en ville avec Lee Marvin à ses côtés -- Johnny Rocco (1958) qui sont tous des classiques du genre . IL possède une certaine prestance doublée d’un faciès exprimant l’autorité et fut prisonnier du petit écran om il officia presque 3décennies (L'île fantastique -- Drôles de dames  -- Sergent Anderson  -- Starsky et Hutch  -- Mission impossible  -- Le Virginien -- La grande vallée --Gunsmoke  -- Le fugitif L'homme à la Rolls -- Au-delà du réel -- - La grande caravane - )

 Il joua souvent les shérifs comme ici , desurcroît il est le narrateur aux pensées contradictoires peupsychologue et encore moins devin

AUDIE MURPHY fut le rare et même l’unique acteur qui fut récompensé plus pour avoir tué des hommes dans la vie (25 médailles) que dans ses 40 westerns (2 maigres prix) qu’il interprétât de 1950 (Le Kid du Texas The Kid from Texas de Kurt Neumann) à 1969 (Qui tire le premier? A Time for Dying de Budd Boetticher Il aimait  tourner avrec les mêmes réalisateurs, même s’il avait une piètre opinion de l’industrie cinématographique ; six fois avec Jesse Hibbs (l’emblématique L'Étoile brisée  1958 et  le fameux         L'Enfer des hommes en 1955 qui relate son prestigieux passé militaire), trois fois avec William Witney (Représailles en Arizona 1965 ),  Nathan Juran (Le Tueur du Montana 1953)  deux fois John Huston (La Charge victorieuse 1951 etLe Vent de la plaine en 1960 où il fut face à Audrey Hepburn et Burt Lancaster, avec R.G. Springsteen (La Patrouille de la violence 1964) , avec Don Siegel avec George Marshall (Le Nettoyeur 1954 le remake deLaw and Order) Herbert Coleman (Les Cavaliers de l'enfer 1961) Budd Boetticher (Qui tire le premier ?  1969 son ultime film et western )

 Il est ici une figure diabolique, même s’il est dans le bon  droit , la main gauche du seigneur aussi.  Celui qui avoue que « manier un flingue, jouer au poker est tout ce que je sais faire et qu »il ne tire jamais dans le dos » est de noirvêtu comme le Malin ; solide déterminé dans sa vengeance et promenant son visage de poupon dont il eut du mam à se défaire : iil se dénomme The Silver Kid pour ce film ; Billy the Kid pourLe Kid du Texas (1950) de Kurt Neumann , The Cimarron Kid pour À feu et à sang (1952)  de Budd Boetticher ; The Utica Kid pourLe survivant des monts lointains (1957) de James Neilson. Puis l’acteur , l’homme  avait un certain charme et pas que physique, il jouait dans des westerns pro-indiens et dans ce film où il ne fait pas toujours la loi face aux femmes dont souvent il est leur dépendance.

Le réalisateur avait été monteur sur une vingtaine de films créditée ou non (Les fantastiques années 20 The Roaring Twenties (1939) Une femme dangereuse They Drive by Night (1940) La charge fantastique (1941) They Died with Their Boots On  Gentleman Jim (1942) de RAOUL WALSH et même assistant directeur encore pour WALSH (Du sang sur la neige (1943)Northern Pursuit) et CURTIZ  (Mission à Moscou (1943)Mission to Moscow) mais aussi pour  HAWKS (Sergent York (1941 et Le port de l'angoisse To Have and Have Not(1944) pour Sam Wood (L'intrigante de Saratoga -Saratoga Trunk 1945), pour Frank Capra (L'homme de la rue (1941) Meet John Doe)  Il ne peut y avoir meilleure école, ni meilleur CV

DON SIEGEL Tourna des bluettesHound-Dog Man (1959) avec l’acteir chantant Fabian et surtout des polars où il se tailla une grande réputation :  1954: Ici brigade criminelle(Private Hell 36)-- 1957 :L'Ennemi public (Baby Face Nelson) -- 1964 :À bout portant (The Killers) où déjà il montrait un sens du rythme et une effocacité omniprésente  -- 1968 :Police sur la ville (Madigan)  et Un shérif à New York (Coogan's Bluff)  avec  Clint Eastwood avec qui il tournera : 1970 :Sierra torride (Two Mules for Sister Sara) -- 1971 :Les Proies (The Beguiled)-- 1971 :L'Inspecteur Harry (Dirty Harry)-- 1979 :L'Évadé d'Alcatraz (Escape from Alcatraz). C’est ce dernier qui lui mettra le pied à l'étrier pour commencer une carrière de réalisateur et deviendra son mentor et n’oublions ses dernières réalisations qui ne manquent pas de punch : 1973 :Tuez Charley Varrick ! (Charley Varrick), lestratifiant  en 1977 :Un espion de trop(Telefon)

 Ce film sera sa première excursion dans le western et y reitéra 6 autres fois avec les superbesLes rôdeurs de la plaine  film antiraciste (1960) et le chant de cygne de John WayneLe dernier des géants (1976).DON SIEGEL demeure un réalisateur attentif ,surprenant et fort méritant