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Par Mirabel, le 15.10.2024
oui
Par Anonyme, le 20.09.2023
excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022
exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022
un lien valide pour telecharger ce film merci
Par Anonyme, le 11.07.2021
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Date de création : 14.04.2008
Dernière mise à jour :
30.01.2025
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RIO GRANDE » de John Ford 1949
Sortie le 15septembre 2020 par Sidonis Calysta (*)
Ford à chaque oeuvre nous interpelle en nous interrogeant sur sa représentation filmique ; ne fusse que sur 3 points : le cinéaste est-il pro ou anti-militariste . ? est-il un macho avec ses histoires emplies d’héros virils ou un grand amoureux de la gente féminine dont il célèbre la présence dans ses histoires et l’homme est-il le meilleur chantre de l’Histoire de l’Ouest
Les films qui précédèrent celui-ci et ceux qui s’ensuivront -il tournera encore quelques 20 films en une quinzaine d’années - apporteront une réponse à toutes ses interrogations. Les réponses à nos yeux seront mitigées si ce n’est contradictoires, mais le fait de les évoquer font de lui un grand cinéaste incontournable, un auteur remarquable et un homme droit.
C’est un artiste et non un simple faiseur de films même si celui-ci répond à une commande et moult réalisateurs se réclament de lui. Sa facture est égale à sa réputation et à son talent même si Rio Grandé fut classé comme mineur
Un film qui regorge tant d’humanité, de poésie et de tendresse ne peut l’être réellement ; disons simplement qu’il est moins expansif que ses travaux précédents.et sa manière de filmer demeure une école au point que l’intrigue au demeurant classique qui nous avait inspiré il ya 12 ans l’analyse suivante
«Troisième volet du cycle militariste après « Le massacre de Fort apache » et « La charge héroïque », ce western bien moins captivant que les précédents reste une œuvremaîtrisée et forte sous ses aspects conformistes. Il est question à nouveau de la vie de communautés, de ruptures amoureuses, idéologiques et de reconnaissance. Le lieutenant colonel Yorke (John Wayne) responsable d’unebase militaire doit lutter contre les apaches qui se réfugient après leurs méfaits de l’autre côté de la fameuse rivière (Rio Grande) au Mexique où la cavalerie américaine n’a pas le droit de pénétrer. En plus de ses difficultés s’ajoute l’enrôlement de son unique fils et la venue de sa mère Kathleen (Maureen O’hara) dont il est séparé depuis 15 ans.
Trois communautés se croisent dans cette histoire et chacune est partagé : Les Etats Unis avec leur guerre civile (York nordiste a du brûler la plantation de son épouse sudiste) Les indiens par leurs batailles contre la cavalerie, les mexicains par les mêmes combats et la non ingérence des américains. Dès qu’il y a discordance chez Ford ; il ya rupture celle du père envers sa progéniture, celle de l’épouse envers son mari, celle de Travis (un soldat recherché pour meurtre) envers la société et celle de ses indiens au service de l’Armée américaine. Il ya enfin par chacun des précités une demande de reconnaissance. Par tous ses aspects les films de Ford touchent western ou non d’autant plus qu’il sait apporter des petites touches mi poétiques ( les chants fredonnés par les soldats pour accueillir la mère du jeune York (Claude Jarman) mi réalistes ( Dès l’ouverture du film une scène forte ; le retour des soldats d’une mission devant l’œil inquiet et le regard interrogatif de femmes espérant retrouver vivant un mari , un fils un frère) qui magnifient son travail
Mais qu’importe l’histoire même si le discours est à retenir et la fin soit prévisible. L’interêt réside dans la peinture des personnages que nous présentons
Le Lieutenant-colonel KIRBY YORK (John Wayne) est un nordiste véhément , bien qu’avec l’âge il se soit assagi , il fut d’abord capitaine dans Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache)1948 , il se culpabilise d’avoir été un mari et un surtout un père absent. C’est aussi un être seul qui voue un amour pour l’armée et pour son épouse
KATHLEEN YORK (Maureen O'Hara) est celle-ci et une sudiste qui dut subir l’incendie de sa maison lors de la guerre de Secession et n’hésite point à affronter son époux. IL fallaitune tétue face à l’entêté dont elle est encore follementb amoureuse
JEFF YORKE (Claude Jarman Jr.) qui est l’onjet de discorde entre eux et qui doit se montrer plus soldat que les autres du fait de sa filiation et qui a quelque rancœur encore envers son géniteur
Le Sgt. Maj. Timothy Quincannon (Victor McLaglen) qui dirige les soldats est un être pittoresque, excentrique, avec une bonhomie sympathique et un sens de la justice.Il sera harceler tout au long de l’histoire par Kathleen Yorke qui le surnomme le pyromane du fait de la destruction de son chez-soi par ses mains.
TROOPER TRAVIS TYREE (Ben Johnson) est un cavalier hors mérite, accusé d’homicide un homme droit qui a défendu l’honneur dec sa sœur , montre sa solidarité envers l’aermée après sa fuite pour échapper au shérif venu l’arrêter
DANIEL BOONE (Harry Carey Jr.) inspiré d’un personnage réel forme un trio d’inséparables avec Jeff Yorke et Travis Tyrée
IL se dégage de ce film de la Républic une grande part d’humanité, Ford est un portraitiste , un analyste qui fait abstraction des dialogues sciemment pour mieux souligner l’intensité des moments comme ce prologue muet qui voit le retour des soldats éreintés qui traversent une foule d’épouses aux yeux humides.
Il consolide cette approche minimaliste par des gros plans sur les visages , par des regards qui sont parlants. A cela il ajoute son humour habituel ( la dérision et la moquerie) et des chants tout aussi chaleureux
A cela s’ajoute des scènes sensuelles pour mieux étoffer ses personnages notamment celles du couple éloigné et dont les sentiments sont encore proches où celle tout aussi intime et affectueuse et néanmoins symbolique de ce fils qui sort la flèche qui a blessé John Wayne ; il lui ote la douleur composée de sa blessure et de son éloignement affectif. Il reste ce final réplique exacte du prologue avec son lot de meurtris
De surcroit Ford se permet outre d’interroger l’Histoire, d’aborder la condition militaire ; il fait dire à un des militaires « Les soldats ne font pas de politique, ils l’exécutent »
On retrouve une foule de comédiens que nous apprécions qui furent des habitués du genre chez Ford HARRY CAREY JR (1948 :Le Fils du désert-- 1949 :La Charge héroïque --- 1956 :La Prisonnière du désert (The Searchers) 4 films capitaux de Ford sans omettre les 10 autres tournés pour ce réalisateur )
BEN JOHNSON fut cascadeur dans une petite trentaine de films dont ceux de Ford qui allait l’employer comme acteur dansLa Charge Héroïque (She wore a Yellow Ribbon) ouRio Grande, avant d'obtenir un premier rôle dansLe Convoi des braves (Wagon Master) 1964 : Les Cheyennes (Cheyenne Autumn) Il restera l’inoubliable interprète de Tector Gorch dans le chef-d’œuvre de Sam Peckinpah «La Horde sauvage (The Wild Bunch) 1969.
VICTOR MCLAGLENautre acteur fordien glana un osccar pour Le Mouchard du maitre qui le réutilisera en 1937 :La Mascotte du régiment (Wee Willie Winkie) , en 1948 :Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache) et en 1949 :La Charge héroïque (She Wore a Yellow Ribbon) pour le même personnage de Quincannon et en 1952 :L'Homme tranquille (The Quiet Man) où il retrouve le couple vedette et affronte vigoureusement John Wayne
CLAUDE JARMAN JR.ne marquera pas l’histoire du cinéma du fait de son faible taux de participations (une douzaine de films) mais certains commez celuièci sont connus : 1946 : Jody et le Faon (The Yearling) de Clarence Brown -- 1949 : L'Intrus (Intruder in the Dust) de Clarence Brown -- 1950 : Le Convoi maudit (The Outriders) de Roy Rowland --
MAUREEN O'HARA la splendide Maureen O'Hara que John Ford magnifia (1941 :Qu'elle était verte ma vallée (How Green Was My Valley-- 1950 :Rio Grande --- 1952 :L'Homme tranquille(The Quiet Man) -- 1955 :Ce n'est qu'un au revoir (The Long Gray Line) -- 1957 :L'aigle vole au soleil (The Wings of Eagles)) et il ne fut pas le seule (Henry Hathaway, Henry King, John M. Stahl, Jean Renoir, William Wellman, Frank Borzage, Nicholas Ray) tant elle est désirable surtout dans ses rôles de femme forte , vindicative et rebelle.
Elle affrontera John Wayne plusieurs fois ; outre les films précités ; 1963 : Le Grand McLintock (McLintock) d'Andrew V. McLaglen L 'aigle vole au soleil, etBig Jake.
JOHN WAYNE est excellent dans ce rôle vieillissant d’un père culpabilisant et d’un soldat sévère et rigide , décontenancée que face à son épouse la seule rebelle de son entourage.
il est vrai que Ford a façonné l’acteur , il est son Pygmalion tout comme Howard Hawks. Avec le premier il fit une vingtaine de films et fut même figurant dans lez cinéma muet de cet auteur.Comptons 1939 :La Chevauchée fantastique -- 1948 :Le Massacre de Fort Apache -- Le Fils du désert -- 1949 : La Charge héroïque et perles : 1956 :La Prisonnière du désert et 1962 :L'Homme qui tua Liberty Valance . du second nous avons aussi 2chefs d’œuvres 1948 :La Rivière rouge et 1959 :Rio Bravo
*
Ses autres metteursde scène de prédilection furent Henry Hathaway ( 7 films) ; le méconnu et envoûtant 1941 :Le Retour du proscrit et le mythique 1969 : Cent dollars pour un shérif qui lui valut un oscar et Andrew V. McLaglen fils de l’acteur homonyme pré-cité qui ne lui a pas toujours rendu service (1963 :Le Grand McLintock ----1973 :Les Cordes de la potence )
Sa dernière décennie ( les années 70) fut consacrée par contre ambitieuse : 1970 :Rio Lobo de Howard Hawks de un de ses cinéastes préférés -- 1972 : Les Cowboys de Mark Rydell lev premier western où il mourut -- 1975 : Une bible et un fusil de Stuart Millar une suite à Cent dollars pour un shérif (True Grit) de Henry Hathaway, dans lequel John Wayne incarne le Marshal Rooster Cogburn et où il rencontrait et le cultissisme Le Dernier des géants de Don Siegel 1976 ; œuvre symbolique , charismatique, véritable hommage et portrait d’un homme qui ne suffit plus à son époque
(*) Saluons l’excellente présentation du film en Combo (DVD et BLU-RAY) avec un livret intercalaire et plusieurs bonus dont un making-of , et une relecture par Patrick Brion et Jean François Giré