Thèmes

peinture photo homme film annonce heureux bande art

Rechercher
Derniers commentaires

oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

un lien valide pour telecharger ce film merci
Par Anonyme, le 11.07.2021

pas de lien ? site inutile
Par Anonyme, le 04.06.2021

Voir plus

Articles les plus lus

· 100 FILMS POUR AIMER LE WESTERN: 15-FUREUR APACHE
· 12- LE TRAIN SIFFLERA 3 FOIS
· 31-RINGO AU PISTOLET D’OR de Sergio Corbucci
· 100 WESTERNS : 74 BIS - RIO BRAVO H.HAWKS 1959
· 100 WESTERNS : 53- LE VENT DE LA PLAINE 1960

· 505-LE VIRGINIEN SAISON I Episode 2
· 100 WESTERNS : 45–LE TRESOR DES 7 COLLINES
· horizons lointains rudolph maté
· 100 WESTERNS : 59- LES GRANDS ESPACES “ 1958
· 100 WESTERNS : 18 -LES 7 MERCENAIRES de J.STURGES
· la vengeance du sherif
· 100 WESTERNS : 20 -l e massacre de Fort Apache
· 8- LERS CAVALIERS de John FORD 1959
· 116 -SUR LE TERRITOIRE DES COMANCHES 1950 de George Sherman
· le convoi des braves

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "rogerchemouni" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 14.04.2008
Dernière mise à jour : 12.09.2024
1356 articles


343-PASSAGE INTERDIT de Hugo FREGONESE

Publié le 24/03/2012 à 11:39 par rogerchemouni Tags : photo homme film annonce heureux bande
343-PASSAGE INTERDIT de Hugo FREGONESE

PASSAGE INTERDIT de Hugo FREGONESE UTAMED FRONTIER 1952 USA

 

                           Décidemment après Le Raid (1954) et surtout Quand les tambours s'arrêteront (1951 ce réalisateur nous interpelle davantage, même avec ce film bancal dans sa dramaturgie, inégal dans son traitement et pourtant riche. Le film traite des relations entre un gros propriétaire terrien Matt Denbow (Minor Watson ) qui s’oppose à l’installation sur ses terres des immigrants( Nous pensons à « L’homme qui n’a pas d’étoile » .

                                     Sur cela se greffent les démêlés de son fils Glenn Denbow (Scott Brady ) avec la justice lorsque celui-ci coureur invétéré courtise la jeune Jane Stevens (Shelley Winters ) abat froidement le prétendant de celle-ci qui ne portait pas d’arme. Celle-ci fut dérobée par Lottie (Suzan Ball) la maitresse de Glenn qu’elle fera chanter d’autant plus que celui doit épouser Jane pour qu’elle ne puisse témoigner contre sa personne, feignant de l’aimer. Face à eux se trouve le second de Matt qui est se trouve Kirk Denbow (Joseph Cotten ) être le cousin de Jane, qui va tenter de calmer les tensions existantes sauf celle que lui inspire Jane.

 

                               Le film déroute car il semble ou mutilé ou expédié à la va vite tant les situations sont pas assez explicites et la psychologie des personnages estompées par endroit. Effectivement le spectateur ne suit pas trop bien ces différentes figures scénaristiques qui font passer les conflits comme de simples conflits et les ennuis du fils capricieux comme de petits soucis et cela prend des dimensions moindres surtout quand nous ne comprenons pas bien le revirement soudain des protagonistes. C’est fort dommage car ces derniers ont de l’étoffe notamment les personnages de Glenn Denbow et de Jane Stevens ; le premier est un être cruel, bas antipathique jaloux dont les relations avec Dave Chittun (Lee Van Cleef ) son homme de main sont floues et équivoques et la seconde traitée comme une arriviste s’avère être proche du peuple et tient tête à son mari et à son beau père forçant leur respect.

 

                                      Le film de courte durée (75 mn) est disproportionné : des scènes superbes succèdent à celles moins travaillées, notamment celles de l’extérieur comme la bataille finale expédiée ; des plans superbes précédent d’autres moins captivants comme ceux du prologue qui outre rend le film mystérieux par son approche sobre noire et nocturne ; caractéristiques inhérentes au polar américain. Mais tout est soigné dans les décors, dans le choix des couleurs même si celui des interprètes est moins heureux.

 

                              Joseph Cotten ne correspond pas au héros typique du western, il n’en a point le côté charismatique et n’est point convaincant comme il le sera dans d’autres rôles face à Welles (Citizen Kane (1941-La splendeur des Amberson (1942)- Le troisième homme (1949) ou Hitchcock ( L'ombre d'un doute (1943) même si son nom figure au générique de westerns renommés (Duel au soleil (1946) de King Vidor -El Perdido (1961) Nous pouvons observer la même remarque pour la talentueuse Shelley Winters (1920–2006) qui glana deux oscars jamais dans les westernsoù elle excella aussi (La rivière rouge (1948)- Winchester 73 (1950) Les chasseurs de scalps (1968) Le plus extraordinaire reste Scott Brady personnage affreux , calculateur égoïste et aussi coureur de jupons ; personnage qu’il reprendra en plus flamboyant et avec autant de prestance dans Johny Guitare (1954)

                                          Le film avec sa photo superbe , ses belles séquences en technicolor et par son atmosphère reste attrayant, il semble avoir été le produit brut d’une œuvre intéressante pas encore réalisée, et pas aussi accomplie que Quand les tambours s'arrêteront (1951)

                        **WESTERN DE LEGENDE « Edition spéciale « SIDONIS CALYSTA –SEVEN 7 Présentation de Patrick Brion Analyse de Bertrand Tavernier ( 30 m) Bande annonce