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oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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369-LES PORTES DE L’ENFER de Charles Marquis Warren 1952 USA

Publié le 05/06/2012 à 12:14 par rogerchemouni
369-LES PORTES DE L’ENFER de Charles Marquis Warren 1952 USA

369 : LES PORTES DE L’ENFER « HELLGATE » de Charles Marquis Warren 1952 USA(**)

 

                                       Voilà un film inédit qui le fut trop longtemps à notre gout car il renferme une puissance peu ordinaire, une atmosphère de malaise , la peinture d’un monde incompréhensif et d’un univers étouffant.

 

                              A la fin de la guerre de Sécession Gilman S. Hanley, (Sterling Hayden) un vétérinaire soigne un fuyard faute de medecin . Le dit blessé est recherché par l’armée et Hanley est accusé de complicité . Il sera arrêté , jugé reconnu coupable et emmené dans une prison situé en plein désert et commandée par un nordiste sectaire le lieutenant Lt. Tod Voorhees (Ward Bond ) . L’innocent va connaitre l’insécurité , l’injustice , la solidarité , la rébellion , le pardon et la reconnaissance ; différentes étapes partagées par son épouse (Joan Leslie ) qui se pourfend pour qu’on reconnaisse l’erreur judiciaire et par ses compagnons de cellule : George Redfield (James Arness ) le meneur d’hommes , Jumper Hall l (Peter Coe ) le gouailleur et boute-en-train . Tous doivent lutter contre l’intransigeance des nordistes montrés ici comme brutaux et sadiques comme le Sergent. Major . Kearn (Robert J. Wilke ) bras droit de Voorhees

 

                                L’œuvre si elle ne veut pas être ambitieuse l’est à plusieurs égards par son huis clos parfois irrespirable, par son caractère social ( un panneau d entrée nous spécifie que l’important n’est pas de savoir comment X fut une victime , mais tout faire pour qu’il n’y en ait point d’autre) par l’attention prêtée aux personnages loin de toute caricature et à la création d’une ambiance noire. La grande originalité de ce pseudo-western plus près du film d’aventure rêche d’un Raoul Walsh , ou d’une dénonciation à la Sydney Lumet « La colline des hommes perdus » Car ses hommes le sont vraiment dans ce no man land où les valeurs humaines sont désuètes, dans ce décor naturel respirant la liberté et où l’enfermement est pire qu’ailleurs car régimenté par une terre aussi hostile que ses geôliers et ses gardiens atypiques ( un groupe d’indiens chargés de ramener les éventuels évadés plus morts que vifs au vu de la récompense)

 

                                   C’est d’ailleurs une idée forte d’avoir choisi cet environnement écrasant et torride comme lieu d’action, de montrer comment peu à peu il prend possession corps et âme des prisonniers enclins à l’évasion .Dès lors le film s’affiche comme une œuvre sociale , critique comme un pamphlet comme le furent « Je suis un évadé » de Mervyn LeRoy, comme « J’ai le droit de vivre « de Fritz Lang qui traitaient des conditions penitentiaires affreuses e, d’injustice et le fait de tourner en noir et blanc dans une période où tous les westerns étaient en couleurs appuie sa démonstration et renforce l’intensité de ce décor naturel.et si le film comporte des ressemblances indéniables avec le film de Ford « Je n'ai Pas Tué Lincoln - Le Prisonnier de Shark Island 1936 il est loin d’être un remake tant les variations scénaristiques sont autres.

 

                                 Les acteurs sont au diapason : Sterling Hayden était dans sa période faste, il ne se doutait point que le suivant « Johnny Guitar » qu’il exécrait (1) le rendrait immortel tout comme sa participation à Quand la ville dort (1950) de John Huston et à deux œuvres majeures de Kubrick : L'ultime razzia (1956) et Docteur Folamour (1964). S’il s éloignât du cinéma il fut rappelé pour un film en France (1971 Le saut de l'ange de Yves Boisset ) et que des gens comme Altman Coppola et Berttolucci le réclamèrent (2 ) . Face à lui Ward Bond le plus fordien des seconds rôles de Ford (3) qu’il retrouvera dans « Johnny Guitar » « Rio Bravo » Joan Leslie actrice discrète vue dans Le cavalier de la mort (1951) avec Randolph Scott , dans La grande évasion (1941) avec Humphrey Bogart et Sergent York (1941) avec Gary Cooper Charles Marquis Warren s’avère un cinéaste prenant et surtout un scénariste et adaptateur imposant (4) même si le film est adapté d’un roman John C. Champion ( 4) portant plusieurs casquettes ce qui fit agrandir sin indépendance et redoubler son originalité . Ce western inconnu en France est un grand du genre , une œuvre remarquable.

 

                            (1) Yves Boisset le rappelle dans son livre de souvenirs et dans le documentaire qui accompagne ce DVD

 

                                  (2) Le privé 1973- Le parrain 1972- 1900 1976

                                  (3) La prisonnière du désert (1956) L'homme tranquille 1952 Le convoi des braves 1950 La poursuite infernale 1946 entre autres

 

                                  (4) Il participa à la série « Rawhide » qu’il produisit aussi et fut l’auteur de westerns réputés : Le sorcier du Rio Grande 1953 avec Charlton Heston - Tension à Rock City 1956

 

                                 (5) Ecrivain (1923–1994) à qui l’on doit les scripts de westernsde série Z : Le justicier de la sierra (1948) Panique sauvage au far-west (1949) Amour, fleur sauvage (1955) signés tout trois de Lesley Selander qu’il produisit allant jusqu’à jouer dedans et réaliser des séries télé

 

                            (**) Sortie Mai 2012 avec une présentation de Patrick Brion et une interview de Yves Boisset qui parle de sa rencontre avec Sterling Hayden