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oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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Dernière mise à jour : 12.09.2024
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435-LA RIVIERE DE LA POUDRE de Louis KING 1953 USA

Publié le 03/04/2013 à 02:42 par rogerchemouni Tags : amour femme roman film annonce mort jardin artiste actrice
435-LA RIVIERE DE LA POUDRE de Louis KING  1953 USA

LA RIVIERE DE LA POUDRE de Louis KING 1953 USA

"Powder River DVD SIDONIS Avril 2013 (**)

 

Le film épate et se montre plus que curieux : inhabituel et inventif. Pourtant son réalisateur a de loin la carrure de son frère Henry King. Il sort des sentiers perdus et montre un savoir faire étonnant.

 

Chino Bullock (Rory Calhoun ) est membre d’une famille d’hommes de loi, il a une aversion pour les armes, n’en porte point et s’en sert que forcé. Il va le prouvé quand il rencontre avec son ami chercheur d’or, deux vauriens qui se montrent près à en découdre. Mais la réputation de fine gâchette le précède et lui ouvre l’espace. Il croisera un fort en bouche Harry Logan ( ) frère d’un des deux bandits précités, puis affrontera un soulard meurtrier qu’il arrête. Ce qui lui vaut une nomination de shérif du coin qu’il refuse. Mais l’agression mortelle de son associé ainsi que le vol de ses pépites lui fait changer d’idée.

 

Et le voila tentant de remettre de l’ordre dans la ville, d’affronter les frères Logan qu’il juge coupable et de mettre en prison une tenancière Frenchie Dumont (Corinne Calvet) ce qui amène le courroux d’un autre as de la gâchette le docteur Mitch Hardin (Cameron Mitchell ) à la personnalité trouble qui deviendra son allié pour lutter contre les voleurs d’or. Mitch est atteint d’un mal incurable qui annihile parfois ses acterions , tant les maux de tète l’accaparent

 

Le synopsis n’est pas aussi manichéen que nous le présentons, il propose des coups de théâtre, des situations singulières et annonce des personnages haut en couleur et le drame va se métamorphoser en tragédie et les rencontres amoureuses et amicales n’auront pas lieu.

 

Aux personnages précités s’ajouteront Debbie Allen (Penny Edwards) , premier amour de Mitch , venue le ramener dans sa contrée et un Prestidigitateur engagé par Frenchie et qui se montre peu professionnel. Ce groupe humain : Le shérif mur ; l’ami malade et fiable la relation sado masochiste du docteur et un artiste déficient n’est pas sans rappeler la trame de 2 films « , et deux réalisés auparavant : Frontier Marshall d'Allan Dwan en 1939 et dans La poursuite infernale de John Ford en 1946 –« Règlement de comptes à OK Corral » de John Sturges réalisé 4 ans plus tard les copiera - - mais là les personnages avaient des patronymes historiques et la référence était dès lors incontournable . Le film ne perd rien pour autant ni de sa crédibilité, ni de son réalisme.

 

Le scénario est tiré du roman de La poursuite infernale (1946) qui inspira celui Allan Dwan et John Ford, qui écrira la trame de Le retour de Frank James (1940) et Les pirates de Monterey (1947) deux autres westerns marquants. Celui-ci est adapté habilement par Geoffrey Homes nom d’emprunt de Daniel Mainwaring poursuivi par le Maccarthysme qui établit des travaux pour Anthony Mann (Le grand attentat 1951 ) pour Tourneur (La Griffe du Passé1947) Don Siegel L'invasion des Profanateurs de sépulture (1956) cette parabole sur le mal qui à marginalisé lui et l’Amérique et Ça commence à Vera Cruz, ( 1949 ) un des meilleurs polars des années 40

 

Cet apport est capital pour ces personnages fort dépaysant au point que le héros malgré ses caractéristiques ( se promène sans arme, est gourmand et son nom inspire le rire ) parait moins étoffé que les autres surtout celui de Mitch Hardin cowboy tourmenté , tireur d’élite bien plus rapide que le shérif local , qui se lance dans une opération chirurgicale et élément on ne peut plus original porte son arme plus bas que tous les cowboys et se montre plus rapide.

 

Les acteurs ont aussi leur mérite dans cette œuvre hétéroclite, peu dispendieuse voire modeste avec des acteurs aussi inégaux que leurs carrières Penny Edwards arrêtera de tourner à 31 ana après avoir participé 25 fois dans le genre en question télévision incluse (La Dernière flèche (1952) - The Girls Dalton (1957) ) Corinne Calvet qui incarne une française qui parle la langue nationale une fois en colère actrice française émigrée aux USA qui la vit jouer dans Je suis un aventurier (1954) de Anthony Mann face à James Stewart dans Les pillards de la prairie (1959) Sur la piste des Apaches (1965) où elle retrouve Rory Calhoun ; Celui-ci qui le cowboy du pauvre dans 40 films (de La rivière des massacres (1949) à Bad Jim (1990) réussit à tourner plus de 120 films plus ou moins fades d’où émergent deux films imposants (Commenter épouser non millionnaire (1953) -de Cukor Rivière sans retour (1954) de Preminger ) Cameron Mitchell est un second rôle oublié qui joua souvent des personnages perturbés dans 200 films et 30 westerns (Le cavalier de la mort (1951) face à Randolph Scott -Le jardin du diable (1954) à Gary Cooper Les implacables (1955) face à Clark Gable L'ouragan de la vengeance (1965) face à Jack Nicholson ) dès lors comment l’oublier

 

Et comment oublier un western si singulier signé d’un réalisateur qui le fut souvent même une femme sans loi ( chronique N°366) était quelque peu singulier sans atteindre la maitrise de celui-ci

 

 

(**)Présentation éclairée et instructive de Patrick Brion