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oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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498-LES RODEURS DE LA PLAINE ( de Donald Siegel 1960 USA

Publié le 14/08/2014 à 18:42 par rogerchemouni Tags : vie monde homme bonne roman société fond femme mort dieu femmes film art voyage neige actrice
498-LES RODEURS DE LA PLAINE  ( de Donald Siegel 1960 USA

LES RODEURS DE LA PLAINE (Flaming Star), de Donald Siegel 1960 USA

 

                          « Les rôdeurs de la plaine » épouse les grandes causes : racisme et intolérance , soulève des questions quant à l’appartenance éthique et la vie commune de deux peuples. 60 ans après sa réalisation cet écho résonne encore. Cette réflexion digne et intelligemment présentée met en, exergue une société où deux peuplent antagonistes cohabitent si mal voire maladroitement . Il est vrai que nous sommes dans les années 50 où toutes les interrogations sociétales fusent ; cette décennie classée comme l’âge d’or du genre faisait des éclats .

 

                         Nous sommes dans le Texas après la guerre de Sécession, la famille Burton composée de Sam Burton (John McIntire ) vit paisiblement, de Clint Burton (Steve Forrest ) née d’un premier mariage , sa deuxième épouse Neddy (Dolores del Río ) ,une Kiowa mère de Pacer Burton (Elvis Presley ) . leur quiétude sera de courte durée puisque un conflit va naitre entre les blancs et les indiens et se métamorphosera en drame.

 

Le scénario est du à , scénariste et romancier à qui on doit les scénarios de plusieurs westerns : 1960: Les Sept chemins du couchant d'Harry Keller, 1961: Les Cavaliers de l'enfer (Posse from Hell) d'Herbert Coleman tous deux avec Audie Murphy, 1969: Les 100 fusils (100 Rifles), de Tom Gries où il est question d’exploitations d’indiens 1970: L'Indien (Flap), de Carol Reed autre revendication de cette minorité détestée . cet auteur politique adapte son roman avec , scénariste tout aussi prolifique qui travailla pour le 7 ième art durant 35 ans notamment pour les chefs d’œuvre de Ford (1936 : Je n'ai pas tué Lincoln (The Prisoner of Shark Island- 1940 : Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath)- 1941 : La Route du tabac (Tobacco Road) de Fritz Lang (1945 : La Femme au portrait (The Woman in the Window) et les scripts de films fameux (1944 : Les Clés du royaume (The Keys of the Kingdom)1945 : L'Homme du sud (The Southerner) de Jean Renoir, et l’adaptation en 1967 de Les Douze Salopards (The Dirty Dozen) de Robert Aldrich . L’homme au demeurant éclectique fut producteur de Ford , d'Henry King et de Henry Koster, souvent des films qu’il s’occupat . Il fut aussi réalisateur avec entre autres en 1957 de Les Trois Visages d'Ève (The Three Faces of Eve) qui valu à son interprète Joanne Woodward l'Oscar de la meilleure actrice.

 

                       Le réalisateur n’est point un émule de Walsh ou Ford, ni de chevauchées endiablées et de bagarres viriles ; il n’a pas d’histoire d’amour . Il préfère l’intimiste ; l’étude de caractères , filmer des personnages acculés à des choix extrêmes contraint de renier parfois société et famille deux entités chères au cinéma américain d’alors. Il dénonce certes avec moins virulence que ses ainés mais avec autant de détermination, le comportement d’hommes des 2 bords racistes au fond d’eux-mêmes et prêts à tout débordement moral et légal pour calmer leurs peurs et tensions , à prendre les armes pour tuer . Le titre original du film est Flaming Star stipule qui représente pour les indiens « l’étoile ardente de la mort » famille e qui met fin à leurs tourments parfois et celle-ci va celle-ci marquera les membres de cette famille dissolue au beau milieu de l’histoire. La tragédie n’est pas seulement dans la fin de cette cellule familiale, mais aussi dans cette du monde qu’il traverse qui par manque d’écoute , de tolérance se trouvera aussi victime de cette incommunicabilité regrettable et qui sera tragique.

 

                  Donald Siegel est un cinéaste fort apprécié des cinéphiles puisqu’il leur offrit un des meilleurs films de science fiction des années 50 : 1956 : L'Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the Body Snatchers) et des polars remarquables (1957 : L'Ennemi public (Baby Face Nelson) 1964 : À bout portant (The Killers) et des westerns imposants (1969 : Une poignée de plombs (Death of a Gunfighter), réalisé avec Robert Totten et le superbe 1976 : Le Dernier des géants (The Shootist) chant de cygne de son interprète John Wayne ). Il sera le mentor de de Clint Eastwood avec qui il travaillera sur cinq films dont Les Proies (The Beguiled) et : L'Inspecteur Harry (Dirty Harry) en 1971. Celui qui fut monteur pour John Huston (1942 : Griffes jaunes (Across the Pacific) Raoul Walsh (1943 : Du sang sur la neige (Northern Pursuit) et Michael Curtiz 1943 : Casablanca (Casablanca) où il introduisit son sens de la narration épique , des combats et sa bonne directions d’acteurs (Michael Caine - Richard Widmark - Robert Mitchum- Lee Marvin- Steve McQueen - Henry Fonda - Mickey Rooney-Clint Eastwood- John Wayne ). à qui il offrit de superbes rôles. Comme Térence Young il démontra que tout genre est accessible dès que le talent est présent et devint un des grands de la série B ; c'est-à-dire souvent des hommes qui au travers de films ludiques dénoncèrent des faits de société et se placèrent en libéraux.

 

            John McIntire joue un père compréhensif, conciliant , qui comprend les intentions de son entourage intime. Il sait que son choix marital ne sera pas sans conséquence ; il n’abdique point pour autant. L’acteur au plus de 140 rôles fut vu dans de nombreux westerns et non des moindres : Winchester 73 1950 et Je suis un aventurier 1954 de Anthony Mann - Convoi de femmes de W.A.Wellman1951- Le traître du Texas de Budd Boetticher 1952 Victime du destin de Raoul Walsh 1953, Bronco Apache de R.Aldrich 1954- Coup de fouet en retour de J.Sturges 1956- Les sept chemins du couchant 1960 de Harry Keller- Les deux cavaliers de J.Ford 1961. Il ne peut être dissocié du genre

 

Dolores del Río est la première star mexicaine ( actrice fétiche de Emilio Fernández) à s’être fait un nom à Hollywood tournant pour Walsh, Ford (1947 : Dieu est mort (The Fugitive) - 1964 : Les Cheyennes(Cheyenne Autumn)) Welles (1943 : Voyage au pays de la peur (Journey Into Fear) ) dont elle fut la maitresse. Partagée entre deux cultures, nous pouvons comprendre ce personnage de mère indienne mariée à un blanc l’ait tenté et comme celui là elle retourna terminer sa carrière au Mexique .

 

Elvis Presley : « Le King » n’est plus à présenter, par contre sa carrière en dents de scie est toujours sujet à des railleries parfois , tant il tourna des inepties que seul sauvait un répertoire plus ou moins imposant. Mais son début au cinéma est ce qui fit de meilleur avec un autre western (Le cavalier du crépuscule 1956 de Robert D. Webb ) et d’autres au contenant musical imposant (Bagarres au King Creole 1958- Café Europa en uniforme 1960 ) . Son rôle est fort , il est la cheville du film et le chanteur se montre on ne peut plus crédible en être déchiré , pris dans un étau humain contradictoire , dans un racisme ambiant qui lui feront quitter les siens. Il dit que sa mort est proche puisqu’il a vu l’étoile brillante (Flaming star), il devait connaître son sujet il en fut une et prouva par instant être un comédien charismatique.