1000 films pour aimer le Western

520-BRONCO APACHE 1954 « Apache » de Robert ALDRICH 1954 USA

                    Tandis que les chefs indiens se rendent peu à peu tel Géronimo en cette fin de 1866 qui voit la capitulation de la Californie, un indien refuse cette nouvelle ligne politique. Un guerrier puissant et indomptable se ligue contre blancs et les siens pour continuer son combat. Ce révolté c’est Massai (Burt Lancaster) le dernier chef apache qui sera capturé plusieurs fois du fait de ses évasions massives. C’est son combat solitaire qu’il va livrer avec pour seule compagnie Nalinle (Jean Peters) une jeune indienne fille d’un chef Santos (Paul Guilfoyle) qui a trahi son amoureux. il aura pour adversaire entre autres Al Sieber (John McIntire) un pisteur qui travaille pour l’armée, Weddle (John Dehner) qui exécrée les indiens et Hondo (Charles Bronson) un indien résolu et amoureux de Nalinle.

             Le film venait après « La porte du Diable » 1950 de Mann et « La flèche brisée » de Daves qui prenaient déjà fait et cause pour les indiens et timidement d’autres suivront. Le film s’inspirerai de l’Histoire de l’Ouest et partait d’un roman de Paul Wellman qui inspirera pour d’autres westerns : Raoul Walsh (Cheyenne 1947) Gordon Douglas (La maîtresse de fer 1952) Delmer Daves (L'homme de nulle part 1956 ) Curtiz (Les comancheros 1961). James R. Webb adaptera cet écrit tout comme celui pour Ford Les Cheyennes 1964 au script semblable. Son apport fut indéniable : dialogues justes, remarques pertinentes et personnages crédibles. Il aura la charge de scénariser « La conquière de l’Ouest » premier western collectif ( John Ford, Henry Hathaway, George Marshall )

                 Aldrich produit autant que son héros emblématique « Le dernier apache qui lutte dans le monde » dira ce dernier ; 3 films en 1954 et comme lui Aldrich choisira l’indépendance créant sa propre maison de production. En attendant c’est sous celle de son interprète qu’il professe et professera ( Vera Cruz) Avec ce film il affirme son dégout de l’exploitation d’une minorité et les guerres aveugles. Burt Lancaster un des grands du western joue un personnage décidé, infatigable, jamais défaitiste,. L’acteur au mieux de sa forme court, marche, chevauche agresse se bat, saute d’un rocher à l’autre, d’un toit à un autre voisin. Ce sera son deuxième western et l’un des 4 films qu’il tournera avec ce réalisateur. Il y est impressionnant même s’il ne donne point tout son talent qui sera plus tard flagrant mais sa présence est impressionnante et son jeu subjugue.

                    Jean Peters à la carrière aussi discrète que son personnage déterminé à peu torné piuisque sa carrière prit fin en 1955 à 29 ans . Elle sera néanmoins la partenaire de Marlon Brando dans Viva Zapata! (1952) et de Spencer Tracy dans La lance brisée 1954, Richzard Widmark dans Le port de la drogue 1953 fut pour Jacques Tourneur La flibustière des Antilles en 1951 et rencontrera Marilyn Monroe pour « Niagara » en 1951. Ce qui en fait un parcours honorable.20 ans après elle revint pour des téléfilms uniquement.