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oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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583-LA MAÎTRESSE DE FER de Gordon Douglas 1952 USA

Publié le 13/10/2015 à 20:03 par rogerchemouni Tags : vie monde homme roman amour femme mort texte film bleu peinture écran richesse rouge amoureux fantastique
583-LA MAÎTRESSE DE FER de Gordon Douglas 1952 USA

LA MAÎTRESSE DE FER  The iron mistress de Gordon Douglas 1952

 

                   Voilà un film dense, touffu qui présente plusieurs histoires- tout en gardant un fil conducteur – validant ainsi son statut de film d’aventures aussi. Il pressente une biographie typiquement américaine d’un de leurs héros Jim Bowie que le cinéma avait déjà loué la vie tumultueuse (Sur le territoire des comanches (1950)) et à qui il consacrera en plus de 25 évocations une série ("The Adventures of Jim Bowie" 1956-1958 ) et qui mourut à la fameuse bataille de Fort Alamo en 1836-

 

                         L’histoire qui ne semble respecter l’Histoire -nous en sommes coutumiers - débute en 1825 en Louisiane où nous découvrons la vie de la famille Bowie : la mère (Sarah Selby ) et ses trois garnements John (Dick Paxton ) Rezin (Richard Carlyle ) et Jim (Alan Ladd ) .

 

 

             Jim arrive dans le sud pour vendre le bois de son aciérie et y rencontre Narcisse de Bornay (Douglas Dick) qui se prend d’affection pour lui le fait rentrer dans le grand monde et lui présente sa sœur Judalon de Bornay (Virginia Mayo) dont il tombera follement amoureux. IL va se rendre compte qu’il sort d’un monde souterrain voire populaire et modeste pour un autre difficile d’accès tant les mœurs et les coutumes diffèrent.

 

                    Tel Rastignac, ce héros balzacien prêt à tout pour arriver à ses fins;  il  épouse sa dulcinée non sans avoir démontré une richesse croissante. Ce nouveau statut lui amène jalousie et déception d’autant plus qu’il avance pécuniairement parlant vers des sommets où il devient une cible plus qu’une référence .

 

                 Sa rencontre avec Ursula de Varamendi (Phyllis Kirk) et son introspection vont calmer sa déraison, ses utopies et ses impulsions violentes . Son côté impulsif et stopper la violence qui l’accompagne faisant de lui un redoutable adversaire et de son couteau une renommée aussi grande.

 

              Le film s’inspire d’une nouvelle de Paul Wellman , retravaillé par James R. Webb, , scénariste illustre , connu pour son approche du western (La vallée des géants 1952- La charge sur la rivière rouge (1953) toujours pour Gordon Douglas.

 

                   D’ailleurs il travaillera avec des grandes pointures : ALDRICH pour Bronco Apache 1954 et Vera Cruz 1954 FORD pour La conquête de l'Ouest 1962 et Les Cheyennes (1964) WYLER pour Les grands espaces et HUSTON pour Davey des grands chemins (1969) . Le texte est bien de lui dans la peinture de ses personnages haut en couleurs ; souvent querelleurs et vénaux tant dans les répliques déconcertantes : « Je ne suis qu’un homme arrivé, mais je ne sais pas où » Son script débutant comme un mélodrame d’Alexandre Dumas ( on pense à Edmond Dantès, le héros de « le comte de Monté Christo ) se prolonge comme un psychodrame à la Fitzgerald ( Gasby le magnifique ) et se clôt comme une œuvre prolétarienne . Cette parabole sur l’argent, la réussite et l’amour et surtout sur l’homme – élément malléable et victime – face ces bonheurs est un pur régal et un rôle important pour son acteur à placer aussi haut que « Shane , l’homme des vallées perdues » de G.Stevens

 

                Gordon Douglas armé d’un scénario puissant, va œuvrer pour en faire ressortir une magnificence cinématographique.. Son apport est indéniable et sa réalisation stricte et maitrisée.

 

 

                    Il nous offre des scènes qui deviendront cultes comme ce combat épiques dans la pénombre opposant un épéiste à un Bowie armée de son seul couteau et que seuls des éclairs furtifs composent la seule lumière.

 

               Le réalisateur avait déjà une longue carrière derrière lui une trentaine de films et autant de courts métrages qui furent ses premiers pas et parmi les premiers nous trouvons des westerns (L'homme du Nevada - Les rebelles du Missouri Fort invincible )et des polars (Le fauve en liberté d’après le roman d’Horace McCoy "Kiss Tomorrow Goodbye"-- I Was a Communist for the FBI qui montrait le communisme comme nocif ).

 

                S’il continua dans ces deux genres, c’est avec un autre qu’il va montrer , démontrer une autre peur : celle d’autrui dans son chef d’œuvre qu'il a pu contrôler contrairement au précédent : THEM ou Des monstres attaquent la ville 1953.

 

              Nous savions que l’homme n’était pas que le serviteur de magnats du cinéma mais bel et bien un auteur, plutôt de gauche. Son savoir faire allait perdurer puisque nous eûmes droit à d’autres westerns certes moins flamboyants mais tout aussi captivants (Chuka le redoutable 1967 ---Sur la piste des Comanches 1958- début d’une collaboration avec Clint Walker qui donnera Le géant du grand nord 1959 ; Le trésor des sept collines 1961) dont 2 Films imposants : Rio Conchos 1964 et Barquero 1970 avec Lee Van Cleff. Il réalisa 2 remakes Nevada Smith pour le petit écran et avec beaucoup moins de bonheur La diligence vers l'Ouest calquée sur la chevauchée fantastique de Ford

 

                 La troublante Virginia Mayo joue une femme ambitieuse, prête à sacrifier hommes et amour pour raison d’état et quête pécuniaire

                   Phyllis Kirk qui tourna peu , fit quelques westerns La trahison du capitaine Porter 1953 où elle fut l’épouse du héros joué par Randolph Scott , Canyon Crossroads 1955 Johnny Concho face à Frank Sinatra , est connu des cinéphiles pour avoir joué dans et surtout la série Monsieur et Madame détective 1957-1959 inspirée des écrits du grand Dashiell Hammett.

 

               Quant à Alan Ladd le discret qui a tourné des polars célèbres La clé de verre 1942 , Tueur à gages 1942Le dahlia bleu 1946-) et des westerns non moindres (1951 : Marqué au fer (Branded) de Rudolph Maté. Un de ses rares rôles quelque antipzathiqueSHANE L 'homme des vallées perdues (1953) celui qui l’a immortalisé - 1958 : L'Or du Hollandais (The Badlanders) de Delmer Daves --1958 : Le Fier Rebelle (The Proud Rebel) de Michael Curtiz). IL retrouvera Gordon Douglas pour 2 films et tournait 4 films ^par an parfois et à sa mort à 50 ans il avait son nom au générique d’une petite centaine de films dont la moitié comme vedette principale tournant en plus des précitéspour William Dieterle- Jean Negulesco- Edward Dmytryk-- Terence Young. Une carrière variée pour un homme dont l’apparence , le jeu et l’impact étaient à l’antipode d’un Burt Lancaster.