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Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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Date de création : 14.04.2008
Dernière mise à jour : 12.09.2024
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592-L’AIGLE ET LE VAUTOUR de Lewis R. Foster USA 1950

592-L’AIGLE ET LE VAUTOUR de Lewis R. Foster  USA 1950

L’AIGLE ET LE VAUTOUR de Lewis R. Foster The Eagle and the Hawk USA 1950 (Connu aussi sous le titre de SPREAD EAGLE)

 

                       L’histoire repose sur des faits historiques : lors de la Guerre civile ( ou de Sécession) Napoléon III président français ( 1852-1870), entreprit d’imposer Maximilien d’Autriche comme empereur du Mexique au détriment de Benito Juárez ex dirigeant du pays qui aidé par les américains le vaincra et retrouvera sa fonction.

 

                        Une fois le décor planté ; contons l’histoire qui se résume à souligner cet antagonisme et le rôle de chaque nation. Un Texas Ranger Todd Croyden (John Payne) est quémandé par son gouverneur pour délivrer d’un camp confédéré Whitney Randolph (Dennis O’Keefe), qui s’avérait être un espion nordiste.

 

                      Tous deux seront chargés de filer au Mexique pour démêler l’écheveau d’une intrigue politique qui met en scène le général mexicain Liguras (Thomas Gomez) surnommé "le vautour" pro Juarez - l'aigle étant par déduction et culture les USA -Basil Danzeeger (Fred Clark)un notable aisé censé travailler de concert avec lui et Madeline (Rhonda Fleming),sa supputée fille et collaboratrice .

 

                     Entreprise d’autant plus complexe que les armes et l’agent secret américains n' arrivént plus  à bon port lésant  l’ex président. Les cartes étant faussées nos deux comparses vont devoir se montrer roublards et lutter pour Todd face à une histoire d’amour naissante.

 

                    Film d’espionnage et policier où chacun n’est pas ce qu’il présente, The Eagle and the Hawk est une surprise du fait de son utilisation habile de l’Histoire , de sa peinture sociale et de son refus de caricaturer le monde prolétaire mexicain , reproche qui fut adresser à Vera Cruz d’Aldrich .

 

                       Nous retrouvons d’ailleurs avec ces héros le même degré d’humour et d’ironie qui trainait entre Burt Lancaster, Gary Cooper qui étaient pourtant plus des aventuriers que des patriotes ; leur relation est aussi forte et attachante et e surcroit le personnage joué par Rhonda Fleming est aussi investi politiquement que celui de Denise Darcel.

 

                      Plus politisé et plus dénonciateur que Vera Cruz mais certes moins réussi moins flamboyant bien que l’intrigue, le jeu des acteurs et le traitement notamment photographique soient de haute volée. Quant à la réalisation elle se présente comme correcte mais beaucoup moins emballante que le script qui mêle romantisme, amitié , utopie drôlerie et fond historique

 

                      Celui ci est tiré d’un roman de Jess Arnold écrivain inconnu dont un roman fournira la trame de The Brass Legend 1956 de Gerd Oswald le réalisateur atypique de Valérie 1957 avec Sterling Hayden et de l’excellent polar : A Kiss Before Dying 1956 L’adaptation est dûe à Geoffrey Homes pseudonyme de Daniel Mainwaring qui comme William R Burnett et Stève Fisher s’adonna à ce genre (1952 : Les clairons sonnent la charge (Bugles in the Afternoon- 1953La rivière de la poudre de Louis King -1954 : The Desperado).

 

 

                       IL est connu des amateurs de polars pour avoir signé l’un des plus grands La griffe du passé de J.Tourneur d’après son fameux roman Pendez-moi haut et court, Gallimard, Série noire no 44, 1949 –réédité en 1970-83-et 90L’homme qui travailla avec Joseph Losey (Haines 1950 ) Donald Siegel par 3 fois (Ça commence à Vera-Cruz polar avec Robert Mirchum - 1957 : L'Ennemi public (Baby Face Nelson) et surtout l’un des 10 plus grands films de science fiction du siècle passé : 1956 : L'Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the Body Snatchers) plusieurs fois adaptés à l’écran de façon moins heureuse il est vrai) Anthony Mann, dut suite au maccarthysme utilisé des prête-noms et même de pas apparaitre au générique de certains films (l’excellent Le Voyage de la peur (The Hitch-Hiker) film noir réalisé par Ida Lupino en 1953 et en 1955 : The Phenix City Story de Phil Karlson ) Il est l’auteur de plusieurs romans de série sous le patronyme de Geoffrey Homes .

 

                     Ses romans s’apparentaient à ceux de Steinbeck ou d’Erskine Caldwell. pour sa dénonciation sociale et d’Horace McCoy ou James Cain pour leur côté sombre . ce pessimiste qui existe aussi dans cette histoire était la résultante de son placardage entre autres par le sénateur Joseph McCarthy qui dans les années 50 entreprit la chasse aux communistes ( Peur Rouge » (Red Scare ) qui chose étonnante ou contradictoire ne l’empêcha pas de voir son nom - enfin son pseudonyme - au générique d’une dizaine de films durant ladite période.

 

                        L’autre attrait non négligeable du film reste la photo du film qui en met plein les mirettes. Elle est signée de l’oublié James Wong Howe qui glana 2 oscars pour son talent (La Rose tatouée ;1956 et Le Plus Sauvage d'entre tous.1964 ) travaillera pour les plus grands durant 50 ans ( Howard Hawks –Fritz Lang ( 1943 : Les bourreaux meurent aussi (Hangmen also die)) – Samuel Fuller Raoul Walsh (1941 : The Strawberry Blonde 1945 : Aventures en Birmanie (Objective, Burma ! 1947 : La Vallée de la peur (Pursued) magnifique photo en noir et blanc de ce western inclassable ) Martin Ritt (1964 : L'Outrage (The Outrage) 1967 : Hombre 1970 : Traître sur commande (The Molly Maguires) - Tod Browning-) George Cukor et réalisera quelques films (Go man go sur le créateur des Harlem Globe-trotters. )

 

                      Ce directeur de la photographie aux 140 films nous enchante de nouveau ; ne fus-ce que pour avoir irradié la beauté de l’interprète féminine, d’avoir loué les paysages montagnards et l’on peut comprendre que Walsh l’est pris souvent et d’introduire par magie du noir et blanc - son traitement dans de la couleur sans que cela fasse criard. Le film ave son scénariste et a photo rehaussent un film que son réalisateur peine à conduire avec la même intensité, le même savoir faire.

 

                 Les deux acteurs principaux effectivement tournèrent plusieurs fois (une dizaine à eux deux) avec ce réalisateur. Rhonda Fleming plus belle que grande artiste avait croisé sous la houlette d’Allan Dwan le charismatique John Payne dans le célébrissime western 1955 : Le Bagarreur du Tennessee (Tennessee's Partner) et dans le polar inspiré justement de James Caïn 1956 : Deux rouquines dans la bagarre (Slightly Scarlet). Elle tourna dans plusieurs autres westerns dont en 1953 : Le Triomphe de Buffalo Bill (Pony Express) de Jerry Hopper , en 1957 : Règlement de compte à OK Corral (Gunfight at the O.K. Corral) de John Sturges et en 1950 (The Redhead and the Cowboy)face à Glenn Ford . Elle incarne une femme aimante qui revient sur ses choix , chante et porte un parfum français où elle séjourna. Un parcours en dents de scie qu’elle débuta avec Alfred Hitchcock (1945 : La Maison du docteur Edwardes (Spellbound) ) via Fritz Lang et J.Torneur ( ) et qu’elle clôt avec1976 : Won Ton Ton, le chien qui sauva Hollywood (Won Ton Ton, the Dog Who Saved Hollywood) de Michael Winner c’est tout dire et tout résumé.

 

                      Face à elle quelques comédiens justes : Thomas Gomez commis souvent en personnages hispaniques bourrus , râleurs et extravagants . on le vit dans des films imposants c'est-à-dire cités dans toutes les histoires de cinéma (1947: Et tournent les chevaux de bois(Ride the Pink Horse) de Robert Montgomery--1948 : Key Largo : 1948 : L'Enfer de la corruption (Force of Evil) d'Abraham Polonsky : 1952 : Le Paradis des mauvais garçons (Macao) de Josef von Sternberg )

 

                    Dennis O'Keefe fut remarqué dans L'homme-léopard (1943) de Jacques Tourneur et 2 Anthony Mann (La brigade du suicide (1947)-- La brigade du suicide (1947)) Il joue un espion joueur , bon camarade qui n’arrête plus de chambrer son partenaire et une scène finale émouvante rapelle la vacuité de la vie et l'art et la manière de ne point filmer la mort tout en l'évoquant.

 

 

 

                       Celui-ci est joué de façon sobre par un John Payne remarquable qui s’imprègne de son rôle de patriote qui tombe en amour et en amitié. Le western et le polar furent ses œuvres de prédilection, du premier ; il en sorti deux films cultes 1954 : Quatre étranges cavaliers (Silver Lode) alégorie du maccarthysme et en 1955 : Le Bagarreur du Tennessee (Tennessee's Partner) t du second deux bons polars (1952 : Le Quatrième Homme (Kansas City Confidential) de Phil Karlson et en 1955 : Le Bagarreur du Tennessee (Tennessee's Partner) de Allan Dwan, les autres films concernant ces deux genres sont moindre. Il montre ici le talent déjà présenté chez Dwann dans ce rôle qui lui colle à merveille au point qu’il tournera 4 autres films avec le sieur Foster.

 

                           Celui-ci plus connu que renommé fut aussi un écrivain à qui nous devons une bonne septantaine de scripts dont le plus fameux fut Mr. Smith au sénat (1939) de Frank Capra un des chefs d’œuvre de la comédie sociale . Après une série de films courts il tourna des westerns (El Paso ville sans loi 1949 et La caravane des évadés 1951 tous deux avec John Payne--- ) et des films d’aventures (L'or de la Nouvelle-Guinée (1951) avecHong Kong (1952) Tropic Zone (1953) tous avec Rhonda Fleming ) ) puis s’abonna au petit écran en tournant pour des séries (The Life and Legend of Wyatt Earp 1955- The Adventures of Jim Bowie 1956-57--Tales of Wells Fargo 1957-61) notamment Zorro de Walt Dysney et « Dysney parade ». A part ces derniers souvent passés à la télévision française nous connaissons peu son œuvre mais au vu de cette réalisation et de ces films , nous ne pouvons espérer mieux et conclure qu’un bon entourage professionnel ne peut nuire à un créateur tout commun ou peu ambitieux soit-il ; bien au contraire.