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Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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687-BONE TOMAHAWK de S. Craig Zahler USA 2015

Publié le 08/06/2016 à 19:29 par rogerchemouni Tags : vie monde bonne roman photo société travail mort 2010 annonce internet femmes film bande artiste écran horreur voyages
687-BONE TOMAHAWK de S. Craig Zahler USA 2015

BONE TOMAHAWK de S. Craig Zahler USA 2015

 

                 M6 VIDEo sortie DVD Mai 2016 (*)

 

                    Voilà un des derniers westerns américains qui marquons-le, est original, mouvementé palpitant du fait de son synopsis et de son traitement

 

                     Plantons d’office le décor, sis entre le Texas et le Nouveau-Mexique durant l’année 1890. Deux cowboys trucident un indien à l’aspect repoussant avant que l’un d’entre eux se fasse tirée dessus par l’un d’eux. Quelques jours plus tard le survivant Purvis (David Arquette) et qui se fait appeler Buddy du nom de son défunt comparse, se réfugie dans une bourgade paisible Bride Hope tenue par le shérif Hunt qui a pour adjoints Brooder (Matthew Fox) Chicory (Richard Jenkins) et le jeune Nick (Evan Jonigkeit). IL sera mal accueilli par ledit shérif qui devant son refus d’obtempérer lui loge une balle dans la peau

 

                      Les hommes de loi font appel à Me Samantha O'Dwyer dont le mari Arthur est immobilisé suite à une chute de toit qui voit sa jambe blessée. Un autre fait amène l’équipe policière a enquêté sur la mort d’un palefrenier tué sauvagement. Durant leur absence des indiens vont kidnapper l’étranger, le juvénile adjoint et la doctoresse.

 

                      Hunt , Brooder , Chicory et le mari blessé vont partir à leur recherche ; s’apercevoir que les ravisseurs sont des sauvages, des troglodytes ( vivant dans des cavernes) qui se vengent de la profanation de leur cimetière et du vol d’objets précieux dont nous avons vu le sanguinaire Purvis les enterrer avant son arrivée. Cette odyssée ne sera pas de tout repos et les poursuivants devront se montrer aussi rusés que les poursuivis

 

                     Les westerns de cette décennie ne sont pas foison du moins au cinéma (1) qui a vus jaillir Jane Got a Gun, The Revenant , The Hateful Eight , The Homesman pour ne citer que les plus récents en attendant de connaitre le remake de « Les 7 mercenaires ». Ils nous sont montrés au compte-goutte

 

                       Celui est insolite et fort bien menée : les personnages sont étoffés, les actions bien menées et la photo digne d’autres œuvres. On peut même ajouter que « ça déménage » tant l’aventure est hallucinante comportant des scènes parfois pénibles voire insupportables. C’est dans l’air du temps la plupart de ses westerns mélange horreur et western comme ceux vus en vidéo ou sur internet (Vorace 1999 de Antonia Bird-- Dead in Tombstone 2013 de Roel Reiné) qui virent carrément au trash ou au gore.

 

                      Le western est désarmant depuis qu’il est démuni  de ses codes et de sa mythologie. Il ressemble à rien ou presque rien.

 

                      Celui-ci échappe – acteurs aidant - à cette catégorie et grâce aussi à sa réalisation. Celle-ci signée S. Craig Zahler est dynamique et talentueuse. Même si le tout n’emporte pas notre adhésion (parfois un peu long ou un peu facile) il n’en demeure pas moins captivant. Il ne se veut pas être une resucée de « La prisonnière du désert » de John Ford, ni de Les Disparues (The Missing) de Ron Howard 2003 ; deux œuvres auxquelles on tente un parallèle, Ici l’enlèvement n’est pas pour accroitre une communauté mais bel et bien pour une vengeance, un châtiment ; même si le comportement de Hunt et Brooder est aussi expéditif que celui de John Wayne dans le film de Ford et les civilisés vont se dévoiler aussi sauvages que leurs détracteurs.

 

                      De plus les agresseurs ne sont point réellement identifiés, ni personnalisés ils possèdent hormis un visage ingrat, une tenue légère, un teint cadavérique et une peau ocre leur conférant plus un aspect sauvage qu’humain.

 

                    Peut-on voir dans cette entité particulière un symbole (un peuple bafoué) , une parabole ( un mal étrange qui ronge une société) un discours ( l’ingérence dans un monde certes condamnable ne fusse que par sa violence et son cannibalisme ) Ces étrangers ô combien étrange (Les femmes enceintes sont aveugles) sont un mal indicible ? , des parasites où une tribu singulière ne cherchant que vivre à sa manière ?

 

                        S. Craig Zahler 43 ans est « un artiste polymorphe ; romancier ("A Congregation of Jackals » 2010 un western inédit ) , réalisateur, scénariste (J'ai eu peut - être un minimum de 21 scénarios différents sous option ou vendus, et non pas l' un d'entre eux m'a fait à Hollywood » dira-t-il .) , directeur de la photographie (August Roads (1995) de Joshua Moss) , compositeur et musicien américain( plusieurs albums dont 2013 - "Blue Flame Cavalry") Peu de choses nous sont parvenues de son travail multiple comme sa participation à ce western où il est aussi scénariste et co-musicien pour éclairer sa personnalité ; en attendant celle-ci se montre éclairée et attentive, perspicace et passionnée

 

                       Pour l’interprétation nous avons en acteurs passagers : Sean Young de venue culte par son rôle de Rachel dans Blade Runner (1982) de Ridley Scott ; David Arquette qui sera dans les films Scream 1-2-3-4 le policier Dewey , Sid Haig l’affreux de service des 20 dernières années

 

                        Richard Jenkins dans un personnage à la Edmond O’Brien , ou Jack Elam vieux qui malgré son âge avancé et son veuvage veut faire partie de l’aventure. Lui aussi un rôle marquera son public , le père décédé et omniprésent du héros dans Six Feet Under (2001-2005) son interprétation dans The Visitor de Thomas McCarthy 2007 marquera et lui apportera la reconnaissance des siens tout comme celui inédit dans Olive Kitteridge une mini série qui passe ce mois là  sur Canal +

 

                     Patrick Wilson a , au début une participation minimisée qui va croitre jusqu’à en être capitale et performante car ce troisième héros est handicapée tout au long par sa jambe blessée. Etonnamment ce sont deux œuvres fortes sue le petit écran qui le feront ramarquer : Angels in America (2003) de Mike Nichols avec Al Pacino, Meryl Streep, Emma Thompson et Fargo 2014 une adaptation intelligente du film des frères Coen.

 

                      Le deuxième est Matthew Fox connu pour son rôle de Jack Shephard dans LOST (2004-2010) et pour une autre moins renommée : La vie à cinq (1994–2000) . On le vit face à Brad Pitt dans World War Z (2013)

 

                      Le troisième et leader est Kurt Russell, 65 ans et plus de 50 ans de métier , puisqu’il débuta à 12 ans (1963-1964 : Les Voyages de Jaimie McPheeters ) sur le petit écran , devra sa notoriété à John Carpenter avec qui il fera 5 films (1981 : New York 1997---- 1982 : The Thing -- 1986 : Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin ---- 1996 : Los Angeles 2013 et pour le petit écran 1979 : Le Roman d'Elvis ) ajoutons à ce palmarès : 1991 : Backdraft de Ron Howard-- 1993 : Tombstone de George P. Cosmatos --- 1994 : Stargate, la porte des étoiles de Roland Emmerich -- 1997 : Breakdown de Jonathan Mostow-- 2007 : Boulevard de la mort (Death Proof) de Quentin Tarantino ----2015 : Fast and Furious 7 (Furious 7) de James Wan et Les Huit Salopards (The Hateful Eight) de Quentin Tarantino :

 

                 (1) Car il y en a eu près de 200 réalisés depuis 2010 seulement une bonne dizaine nous ont été proposés, le reste est soit tournés directement pour la vidéo soit non exportés

 

                  (*) avec Making-of et bande annonce