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Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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720--LE SALAIRE DE LA HAINE 1959 USA de Paul Wendkos

Publié le 10/08/2016 à 16:53 par rogerchemouni Tags : merci roman chez amour photo femme belle mort histoire musique fille film écran rouge papillon revenu amoureux fantastique
720--LE SALAIRE DE LA HAINE  1959 USA de Paul Wendkos

LE SALAIRE DE LA HAINE (Face of a fugitive) 1959 USA de Paul Wendkos

 

DVD SIDONIS sortie Juillet 2016 (*)

 

                      Voilà de nouveau un western singulier et à la fin de cette riche décennie ils ne furent pas pluriel. La particularité réside en un synopsis inattendu qui s’appuyant sur les codes les transgressent pour mieux les magnifier

 

                       Le détournement scénaristique à lieu après un prologue classique qui voit dans un train un shérif accompagner un voleur de banques Jim Larsen (Fred MacMurray) en prison. Celui-ci arrive à se débarrasser de son geôlier en l’assommant et sera rejoint par un complice qui le secondera dans son évasion. Hors ce dernier qui se trouve être son jeune frère réplique au tir du policier revenu à lui le blessant et prenant une balle qui lui sera fatale.

 

                       Dès lors Jim se dirige vers la ville la plus proche où il se présente sous l’identité de Ray Kincaid. Les hommes de loi de celle-ci recherchent les 2 responsables de la mort de leurs collègues et bloque toute entrée et sortie de leur cité. Jim contraint de rester sur les lieux va croiser quelques de ses habitants : Ellen Bailey (Dorothy Green) une veuve , mère d’une petite fille fouineuse Alice qui se retrouvera voyageuse voisine de Jim ; le marshal Mark Riley (Lin McCarthy) frère de cette dernière qui peine à faire respecter les lois, notamment face à Reed Williams (Alan Baxter) et ses sbires dont Purdy (James Coburn) qui s’arroge le droit de marquer certaines d’état comme les siennes. Prisonnier de surcroit Jim apprend que Mark Riley attend le portrait robot des 2 frères évadés, se voit tomber amoureux de la belle Ellen.

 

                      Devant la tension entre le shérif et Reed Williams, il répond positif au recrutement d’adjoint-shérif et va se ranger à ses côtés pour combattre ce propriétaire abusif. Aller à l’encontre des idées reçues : le méchant ne l’est point autant et outrecuidance va prendre l’insigne de la loi. Outre ce revirement il met en question son passé , son devenir et sa morale modifiant son rapport avec les autochtones , la femme aimée ,les droits humains . Identification prononcée jusqu’au jeune shérif qu’il lui rappelle son rôle d’ainé.

 

                       Dès lors Jim doit changer son fusil d’épaule C’est à ce niveau que ce modeste western prend son envol et se pare de profondeur. Le scénario et profond et habile et son protagoniste demeure un des solitaires les mieux peints ; il est tour à tour bourru, futé , complexé , indécis, culpabilisant voire introspectif. Ces métamorphoses successives et néanmoins humaines l’amèneront à s’amender et à imposer sa véritable ou nouvelle personnalité d’ailleurs sous le titre en français - imbécile comme souvent - et qui sera repris en 1968 pour un film de Ferdinando Baldi se cache celui plus près de la réalité :; le visage d’un fugitif

 

                      Tirée d’une histoire de Peter Dawson écrivain inconnu et le frère du romancier Luke Short (1) , adapté par David T. Chantler et Daniel B. Ullman. Le second scénariste et auteur prolifiques (40 scénarii ) nous offrit maints westerns économes et courts dans les années 50 signés Ford Beebe, Wallace Fox Paul Landres George Montgomery Ray Nazarro et joués par Don 'Red' Barry, Rod Cameron. Il dilapida son talent dans les années 60 pour le petit écran , travaillera pour Fred MacMurray (Good Day for a Hanging (1959 de Nathan Juran) et travaillera avec Don Siegel ---De tous ses écrits que nous ne connaissons presque rien, sortiront quelques bons westerns (The Gunfight at Dodge City (1959) de Joseph M. Newman- Cattle Empire (1958) de Charles Marquis Warren tous deux avec Joel McCrea -)

 

                      Paul Wendkos signe ici son meilleur western à ce jour ; « Guns of the Magnificent Seven- Les colts des sept mercenaires (1969) » ne cassait pas la patte à 7 canards et Cannon for Cordobane tirait pas loin . Celui-ci plus maitrisé, montre un savoir-faire permanent avec un final spectaculaire impressionnant qui se déroule dans la pénombre où au son d’un jukebox désaccordé Jim et Redd se livrent un combat violent voire sans merci.Le film sans être génial laisse une impression forte par sa tension , sa présentation photo soignée et par une musique remarquée de Jerry Goldsmith qui en signa 250 et fur plebiscité dans les années 60-90 notamment avec La Malédiction (The Omen) de Richard Donner 1976-- La Planète des singes (Planet of the Apes) de Franklin J. Schaffner 1968 ; Papillon de Franklin J. Schaffner1973-- Chinatown de Roman Polanski 1974-- Poltergeist (1982) et celle de nombreux westerns : 1964 : Rio Conchos de Gordon Douglas-- 1966 : La Diligence vers l'Ouest (Stagecoach) de Gordon Douglas -- 1967 : Sept secondes en enfer (Hour of the Gun) de John Sturges -- 1968 : Bandolero! de Andrew V. Mc Laglen -- 1970 : Un nommé Cable Hogue (The Ballad of Cable Hogue) de Sam Peckinpah -- 1971 : Deux hommes dans l'Ouest (Wild Rovers) de Blake Edwards ------

 

                       Le cinéaste est connu pour son premier film en 1957 : Le Cambrioleur (The Burglar) tiré de l'écrivain américain David Goodis (qui écrit également le scénario). et pour The Mephisto Waltz- Satan, mon amour (1971) défendu par les afficionados du fantastique. Il se perdit lui aussi sur le petit écran où il demeura intensément

 

                      Côté acteurs nous avons Dorothy Green vue dans The Big Heat- Règlement de comptes (1953) de Fritz Lang et dans un autre polar d’ Edmond O'Brien « Man-Trap (1961) »le restant est composé de séries télé (l’homme de fer—le virginien-- Rawhide -- Perry Mason ---), Alan Baxter qui traina ses guètres dans une centaine de films de Saboteur (1942) d’ Alfred Hitchcock à Willard (1971) de Daniel Mann en passant par Judgment at Nuremberg1961 et Paint Your Wagon (1969)de Joshua Logan le plus mauvais western de Clint Eastwood et enfin le sieur James Coburn qui promenera sa démarche chaloupée dans moults westerns (1959 : La Chevauchée de la vengeance (Ride Lonesome)-- 1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven)-- 1967 : L'Or des pistoleros (Waterhole #3) avant de devenir une star à son tour surtout chez Sam Peckinpah (1965 : Major Dundee -- 1973 : Pat Garrett et Billy le Kid (Pat Garrett & Billy the Kid)-- 1977 : Croix de fer (Cross of Iron) ) qui en fit son acteur célèbre avant d’être célébré chez Sergio Leone (1971 : Il était une fois la révolution (Giù la testa)

 

                       Le plus méritant reste Fred MacMurray, acteur affilié au polar (Double Indemnity (1944) un de ses meilleurs rôles signé Billy Wilder-- 1954 : Du plomb pour l'inspecteur (Pushover) de Richard Quine ) et à la comédie romantique (The Apartment (1960) La Garçonnière toujours de Billy Wilder ) Avant ces rôles dramatiques il fut présent dans plusieurs westerns : The Far Horizons (1955) de Rudolph Maté--At Gunpoint (1955) d’ Alfred L. Werker face à Dorothy Malone et Walter Brennan - Gun for a Coward (1957) d’ Abner Biberman (2) -- Quantez 1957 et Day of the Badman (1958) tous deux de Harry Keller- TERRE DE VIOLENCE --good day for a hanging 1959 de Nathan Juran (3) -- The Oregon Trail (1959) de Gene Fowler Jr.IL abandonna le genre à l’aube des années 60 et montra avec celui-ci quel grand acteur il fut et sa perspicacité dans ses choix.

 

(1) Auteur des scénarios ; Ciel Rouge (Blood on the Moon) de Robert Wise, Embuscade (Ambush) de Sam Wood ou encore La Vallée de la Vengeance (Vengeance Valley) de Richard Thorpe.

 

(2) Chronique N°133

 

(3) Chronique N°711

 

(*) Présentation de Patrick Brion et Bertrand Tavernier



Commentaires (1)

Anonyme le 18/06/2020
un lien valide svp merci


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