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LE VIRGINIEN SAISON IV épisode 12 du 8 Décembre 1965 TITRE ORIGINAL : The Laramie Road------------------

TITRE FRANÇAIS : pas de VF - VO s/t

REALISATEUR : Charles S. Dubin

SCENARISTE : Halsted Welles

ACTEURS : Lee J. Cobb, James Drury Clu Gulager, Leslie Nielsen, Harold J. Stone, Claude Akins, Marge Redmond

                     2 vagabonds en haillons envahissent la propriété de Mary Clinchy (Marge Redmond) , se montrent envahissants et violents la tuant . Son fils prévient son père (Harold J. Stone) qui alerte Emmet (Clu Gulager). Celui-ci interceptera les 2 étrangers sous l’accusation de meurtre qui s’enfuyaient après avoir croisé le Virginien (James Drury). Internés dans la prison ils tueront le shérif lors d’une tentative infructueuse d’évasion Les prisonniers en attente de jugement seront à la merci des habitants désireux de les pendre. Mais Emmet , aidé du juge (Lee J. Cobb) et du Virginien ne l’entend pas de cette oreille et doit lutter contre cette foule menée par Ezéchias (Claude Akins) et trouvera un peu d’accalmie auprès de Velvet-Rose (Margaret Blye)

                    Un scénario habile et subtile qui dépeint 2 bandits affreux, immatures qui ressembleront, à ceux par leur inconscience, leur brutalité et leur côté impitoyable à ceux que le XX siècle dévoilera. le méchant d’antan n’est plus : il est le Diable l’être immonde , sans remords ni regrets. Et le shérif symbole de la démocratie doit outre lutter contre les siens , défendre une loi qui l’oblige à renier ces derniers

                         La finesse  réside aussi dans le doute de ses fonctions que se pose Emmet qui par ailleurs propose délicatesse et sobriété avec cette femme de saloon rencontrée croisant la loi avec l’immoralité C’est d’ailleurs sur ce couple nouveau que se clôt l’épisode : elle allant vers lui

                   On doit à Halsted Welles d’adaptation d’un roman de Elmore Leonard ; 3:10 to Yuma pour le film éponyme de Delmer Daves 1957 et celle de The Hanging Tree La colline des potences (1959) du même réalisateur soit des œuvres profondes ainsi que sa participation à A Time for Killing (1967) le western de Phil Karlson

                       Charles S. Dubin dirigera principalement pour le petit écran hormis des œuvres mineures et peu alléchantes à prime abord et c’est par là que cette série pêche ; ne point avoir de réalisateurs à la hauteur des scripts

                       Harold J. Stone joua souvent les gangsters ou les policiers  facies oblige (The Wrong Man Le faux coupable (1956) d’ Alfred Hitchcock) ce qui ne l’empêchera pas de figurer dans Spartacus (1960) de Stanley Kubrick—dans The Chapman Report Les liaisons coupables (1962) de George Cukor un de ses meilleurs rôles et dans Somebody Up There Likes Me Marqué par la haine (1956) de Robert Wise Claude Akins (Johnny Concho et Collines brûlantes en 1956-Jicop le proscrit et Joe Dakota en 1957 -Rio Bravo et Le géant du grand nord 1959-Le retour des sept 1966) Il demeure une des figures le plus charismatiques du petit (Rawhide- Les Incorruptibles - Bonanza - Wagon Train – L’homme à la carabine -- La grande vallée- Laredo -Gunsmoke. - ) et grand écran dans le polar (1954 : Dans les bas-fonds de Chicago (The Human Jungle) de Joseph M. Newman-- 1964 : À bout portant (The Killers), de Don Siegel ---) tout comme dans le western (1955 : L'Homme au fusil (Man with the Gun) de Richard Wilson-- 1964 : La Charge de la huitième brigade (A Distant Trumpet) de Raoul Walsh