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oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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785-LA LOI DES HORS-LA-LOI de R.G. Springsteen 1966 USA

Publié le 01/04/2017 à 18:19 par rogerchemouni Tags : jeune fille moi roman homme chez france belle femme dieu femmes film air livres pensées écran sur collection saint
785-LA LOI DES HORS-LA-LOI  de R.G. Springsteen 1966  USA

La loi des hors-la-loi « WACO »de R.G. Springsteen 1966 USA

 

 

                     Les westerns modestes, effacés ou de maigre budget ont le mérite d’apporter quelquefois plus de réflexion puisque le discours est moins retenu, euphémisme pour de pas dire moins autocensuré

 

                           Suite au meurtre du shérif local Jim O'Neill (Richard Arlen) par Bill Rile (DeForest Kelley) , bras droit de Joe Gore (John Smith) un notable qui impose sa loi et étale sa suprématie , une ville métamorphosée en lieu de perdition fait appel à un étranger Waco ( Howard Keel) pour décanter cela.

 

                       La proposition déplait au maire (Ned West) jusqu’à ce que sa fille Patricia (Tracy Olsen) soit victime de violences. Dans cette ville d’Emporia se trouve Jill Stone (Jane Russell) l’ex fiancée de Waco mariée au prédicateur de la ville Sam Stone (Wendell Corey) et le sieur Waco libéré de prison débarque dans ce chaos national où ses anciens ennemis vont devenirs des alliés de Joe Gore.

 

                       Waco en infériorité numérique va trouver les siens chez les autochtones dont Dolly (Terry Moore) décidés à prendre en main leur destinée

 

Curieux  western qui n’est point ambitieux et qui en avait pourtant la structure et que même si le traitement n’honore point assez le contenu.

 

                     Le scénario se veut classique : une ville désirant retrouver sa tranquillité et sa liberté et requiert les services d’un tireur d’élite et mauvais garçon. Or le triste sire n’est pas le phantasme de ses employeurs, il se montre franchement insolent, moqueur et arrogant.

 

                     Cette antipathie sera géante quand ces derniers découvriront ses noires pensées. Pourtant l’homme loin d’être un saint montre sous son air terrible une compassion envers son entourage allant jusqu’à adoucir leurs tourments comme Jim O'Neill (Gene Evans ) ce shérif adjoint alcoolique se culpabilisant d’avoir été lâche et cette Patricia meurtrie qui veut se tourner à la prostitution après son viol ( mot jamais prononcé mais situation sans équivoque) .

 

                     De surcroit l’homme en prison s’adonnait à la prêtrise. Waco possède aussi ses blessures que la présence de cette femme qui s’est mariée durant son absence fait rouvrir ; mécanique que l’on retrouvera chez avec son personnage de Jules Gaspard d'Estaing autre « gunfigther » dans Le Mercenaire de minuit (Invitation to a Gunfighter) de Richard Wilson 1966 Le roman d’où est tiré le synopsis doit être porteur et intéressant à lire tant ses personnages le sont et pas que masculins ; la gente féminine est décrite comme sacrifiée ( les 3 héroïnes le sont par choix ou non )

 

                     Le duo d’écrivains que sont Harry Sanford (1929–1999) et Max Lamb ne portent à leur crédit qu’ un autre western Apache Uprising 1965 du même réalisateur où déjà jouait Gene Evans et DeForest Kelley Le premier signa des livres inédits en France « Spearhead » et avec son comparse « The Last Nazi » et « Emporia » qui deviendra Waco au cinéma ainsi que "Way Station" devenu Apache Uprising

 

                        Steve Fisher dont les adaptations ne nous correspondaient point notamment celle des années 60 sembla s’assagir avec ce western en laissant la parole aux protagonistes et ne déviant point l’intrigue .Durant cette décennie il dialogua, adapta tant bien que mal une dizaine de westerns signés William F. Claxton (Law of the Lawless (1964)--- Sidney Salkow (The Quick Gun Feu sans sommation (1964) Lesley Selander (Fort Utah (1967)-- Arizona Bushwhackers (1968) -) Christian Nyby (Young Fury1964) R.G.Springsteen ( Black Spurs (1965)--- Johnny Reno (1966) -- Hostile Guns (1967)-- Red Tomahawk (1967)--) où les gloires d‘antan (Virginia Mayo, Linda Darnell, Dana Andrews, Jane Russell, Yvonne De Carlo , ) figuraient souvent .

 

                      IL est l’auteur de polars dont certains sont parus dans la fameuse collection, : Série noire (L'Ami des Cœurs, (Be still my Heart, 1959), Série noire n° 614, 1960-Flambe la Baraque, (No House Limit, 1958), Série noire n° 545, 1960-Vicky, (I wake up screaming, 1941), Série noire n° 2394, 1993) Le palmarès d’acteurs est impressionnant et comme des gloires d’antan :

 

                        Brian Donlevy (Cowboy (1958) de Delmer Daves ) peut-être le personnage le moins étoffé , l’ami qui vient aider Waco et qui face à sa solitude l’abandonne rendant son rôle court , Richard Arlen star des années 30-50 qui fera pas moins de 12 westerns dans les années 60 ; Wendell Corey (The Furies (1950) d’ Anthony Mann-- The Great Missouri Raid (1951) de Gordon Douglas où il fut le légendaire Frank James -- Alias Jesse James où il joua l’autre frère -- Blood on the Arrow (1964) de Sidney Salkow -- Red Tomahawk (1967) toujours de R.G. Springsteen ) d’une minceur cadavérique , Gene Evans (Shock Corridor de Sam Fuller)  

 

                    Tracy Olsen eut une carrière furtive ; 7 ans et 16 participations dont 3 westerns signés R.G. Springsteen ( Red Tomahawk (1967) -Johnny Reno (1966)

John Agar débutera avec Ford (Fort Apache 1948 et She Wore a Yellow Ribbon1949 ) et ne quittera plus John Wayne (Sands of Iwo Jima (1949)-- 1969 : Les Géants de l’Ouest et de Andrew V. McLaglen -- 1971 : Big Jake de George Sherman et John Wayne -)

 

                          Terry Moore fut l’épouse d’ Howard Hughes cette personnalité qui lancera la carrière de Jane Russell et à ce jour tourne ( participation à la série Ray Donovan )Son rôle le plus marquant restera celui de Marie Buckholder dans Come Back, Little Sheba (1952) -Reviens petite Sheba de Daniel Mann 1952 et de Mighty Joe Young (1949) succédané de King Kong du même réalisateur Ernest B. Schoedsack

 

image

 

                     John Smith connu du petit écran pour ses séries westerns (Cimarron city 1958-59--Laramie 1959-1963) et ses films du même genre (Wichita (1955) de Jacques Tourneur ----Friendly Persuasion -La loi du Seigneur (1956) de William Wyler ---Fury at Showdown (1957) de Gerd Oswald--- Tomahawk Trail (1957) de Lesley Selander --- The Lawless Eighties (1957) de Joseph Kane --------) Il est un peu le Richard Widmark du pauvre

 

                       DeForest Kelley fut comme ses confrères prisonnier de son rôle dans Star Trek du Dr. McCoy (1966-69) qu’il reprendra de 1979 à 1991 dans les longs métrages honorant ce feuilleton . Auparavant il fut présent dans des westerns de renom (Gunfight at the O.K. Corral 1957 de John Sturges-- Warlock (1959) L'homme aux colts d'or d’Edward Dmytryk)

 

                       Jane Russell est une incendiaire ; une bombe à retardement et son premier film un western est justement célèbre du fait de sa plastie architecturale  qui fait chavirer le jeune héros . Elle ne pouvait jouer que les femmes fortes , indépendantes ; elle fut d’ailleurs Calamity Jane et Belle Starr 2 rebelles de l’Ouest. Pour les personnages fictifs tout aussi imposants elle fut Mamie Stover et Nella Turner sous la houlette de Raoul Walsh qui comme John Ford aimait les femmes de caractère Dorothy Shaw face à Marilyn Monroe à qui on ne donnerait pas non plus le bon dieu sans confession dans Gentlemen Prefer Blondes (1953) d’ Howard Hawks. Les années 60 ne lui rendirent pas justice et conclurons sa filmographie sur le petit écran.

                         Howard Keel est aussi un chanteur qui fit merveille dans Show Boat 1951 et Embrasse-moi, chérie réalisés par George Sidney-- Carnaval au Texas de Charles Walters ---- Les Sept Femmes de Barbe-Rousse1 (Seven Brides for Seven Brothers) de Stanley Donen 1954 --- Les Rois de la couture (titre original : Lovely to look at) est un film américain, réalisé par Vincente Minnelli (et Mervyn LeRoy) sorti en 1952.; quatre maitres du genre. -Il se refit une santé avec le western dans les années 60 avec The War Wagon (1967) La caravane de feu de Burt Kennedy face à John Wayne et Kirk Douglas -- Red Tomahawk (1967) de - R.G. Springsteen -Arizona Bushwhackers (1968) de Lesley Selander IL connut un nouveau public avec Dallas où il fut Clayton Farlow durant 10 ans

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                       R.G. Springsteen est un artisan qui sut parfois se montrer pertinent et nous offrit des westerns inégaux Il collabora souvent avec Stève Fisher (La loi des hors-la-loi (1966) Les éperons noirs (1965) "Black Spurs" (original title) qui signa beaucoup d’histoires pour ce genre (Condamné à être pendu(1964) "Law of the Lawless et en inspira d’autres (The Restless Breed (1957)- Noose for a Gunman (1960) On nom se retrouve dans plus de 100 films. Il fut le réservoir des vedettes de la Paramount qui allaient terminer leurs carrières sous son égide. Il montre comme à l’accoutumée son savoir-faire sans grande originalité donc sans déception.

 

                      PS :La chanson du générique reprise au final est interprété par Lorne Greene qui fut durant 14 ans Ben Cartwright le patriarche dans Bonanza (1959–1973) et joua dans des westerns (The Hard Man (1957) de George Sherman ---Le bourreau du Nevada-The Hangman (1959) de Michael Curtiz ). Il enregistra de nombreuses chansons (" Ringo " et « Bonanza » 1964-)