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oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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790-LES FORBANS DU DESERT de Fred F. Sears 1953

Publié le 12/04/2017 à 22:08 par rogerchemouni Tags : google you bonne roman homme chez femme mort nature fille film sur bande éléments rock actrice
790-LES FORBANS DU DESERT  de Fred F. Sears 1953

LES FORBANS DU DESERT (ambush at tomahawk gap) de Fred F. Sears 1953

 Sortie Mars 2017  SIDONIS CALYSTA (*)

 

Voilà une pépite qui réconcilie peut-être les « westernophiles » avec un genre trop souvent exploité par des œuvres désuètes ou prétentieuses parfois qui n’égalent point celle-ci au charme envoutant. Et dire que cette composition fut exécutée en 15 jours avec un petit budget, une grande adresse et des idées merveilleuses.

 

 

L’histoire fort captivante met en scène 4 cow-boys McCord (John Hodiak), Egan (David Brian), Doc (Ray Teal) et The Kid (John Derek qui débarquent dans la petite ville de Twink Forks où le shérif leur intime l’ordre de ne point trainer leurs guêtres dans les lieux qu’ils vont impérativement quitter pour un autre. Ce sont des détenus nouvellement libérés dont trois d’entre eux firent partie d’une bande de hors-la-loi responsable d’un vol.

 

Le dernier McCord  fut injustement condamné à la place de du frère d’Egan ,  mort depuis qui cacha le produit de l’attaque de banque. C’est ce butin qu’ils veulent récupérer et qui serait caché dans le cimetière de Tomahawk Gap ville sur le territoire apache, devenue ville abandonnée voire fantôme

 

Avant d’arriver ils seront agressés par des indiens qui ne les lâcheront plus et par une jeune Navajo(María Elena Marqués) qui blesse Kid (John Derek) et en élimine deux. Arrivés  à destination  ils découvrent  l’unique habitant Jonas P. Travis (John Qualen) gardien du cimetière où sont enterrés sa famille décimés par les indiens. Ils seront rejoints par Stranton () rencontré au bar lors de leur premier arrêt au comportement secret qui semble avoir le même but qu’eux .

 Ce nouveau groupe va devoir lutter contre l’ennemi omniprésent et contre une tempête pour retrouver l’argent et fuir vers d’autres horizons. Cette tâche ne se fera pas sans heurts internes et externes.

 

C’est d’animosité qui est question dans ce western frénétique puisque celle-ci est présente du début à la fin (le shérif inhospitalier, les indiens bellicistes, la fille Navajo agressive, la nature, le seul autochtone et le dernier arrivé mystérieux)

  Ce produit regorge de scènes originales et de personnages hors du commun. Parmi les premières restent la mort de l’un d’entre eux qui s’écroulent les mains coincés sur la flèche qui vient de l’abattre dans le dos, cette ville fantôme qui détient un trésor difficilement trouvable d’autant plus que la nature révoltée la rend difficile à fouiner , comme ce personnage qui va se sacrifier pour stopper l’invasion indienne ; un baril de poudre à la main et cette scène du prologue où les cowboys débarquent sales , fatigués assoiffés et fixant une toile du bar qui représente une femme voluptueuse et enfin cet épilogue moral et inhabituel qui clôt cette recherche effrénée rappelant le cinéma de John Huston (il est difficile de ne pas penser à « Le Trésor de la Sierra Madre » (The Treasure of the Sierra Madre) 1948 où à Le Vent de la plaine (The Unforgiven) 1960)

 

 Même les personnages sont épatants dans ce récit violent : Doc , homme âgé se montre on ne peut plus affectif avec le jeune Kid à qui il prodigue soins , protection . Cette affection paternelle le rend attachant. Egan est un être frustre largement antipathique se comportant en obsédé sexuel _ c’est lui qui fixe le portrait érotique précité_ il ne déroge pas jusqu’à l’image finale à son personnage haineux qui au début crache sur la carriole qui le dépose en ville au début et il y a cet homme sauvage, dément  qui préserve le cimetière de toute érosion et de toute attaque

 

David Lang est responsable de ce script où la tension et le suspense ne diminuent  jamais , où l’histoire oscille entre le film noir et le western brut , c’est-à-dire dans une violence permanente. Il offre un récit endiablé et dynamique . Nous lui devons de nombreux westerns de série B de   « Northwest Rangers » (1942) de Joseph M. Newman à « The Hired Gun-   La veuve et le tueur » (1957) et « The Phantom Stagecoach » (1957) de Ray Nazarro en passant par The Buckskin Lady  (1957) de Carl K. Hittleman où le héros est une femme (Patricia Medina) -- Black Horse Canyon  (1954) de Jesse Hibbs autre cinéaste étonnant

 

 Il collaborera avec  celui-ci pour The Nebraskan  (1953)---Massacre Canyon  (1954)---The Outlaw Stallion  (1954)--Apache Ambush  (1955)-- Wyoming Renegades  (1955)-- Fury at Gunsight Pass  (1956). Il serait intéressant de voir si ces westerns feront notre régal aussi. Attendons patiemment leur venue en DVD.

 

Il est aussi au générique de  séries télé des années 50-60 : The Lone Ranger --- Man Without a Gun -- Tombstone Territory –Au nom de la loi –L’homme à la carabine -- Tales of Wells Fargo -- Colt .45 -- Laramie - Lawman -- Rawhide -- Cheyenne-- Bonanza Ce scénariste est  donc aguerri au genre

 

Fred F. Sears tout comme William Castle est un cinéaste déroutant plus connu des cinéphiles pour ses films fantastiques (Les soucoupes volantes attaquent (Earth vs. the Flying Saucers 1956  son œuvre la plus connue et The Giant Claw 1957 ) et musicaux  (Rock Around the Clock  (1956) qui réunissait Bill Haley and the Comets et  The Platters,) que pour ses westerns . et pourtant i la pléthore est là ; une bonne vingtaine  en 10 ans sur sa cinquantaine de films. Scores étonnants pour un homme qui mourut  à 44 ans ((1913–1957)) et fit l’acteur ou le narrateur dans près de 80 films.

 

Ce stakhanoviste fut d’abord enseignant (Diplomé de l’université de Boston)  et directeur dramatique ; à ce titre la Colombia Pictures  le prit sous son sein, ; il fit aussi l’acteur dans les westerns de Charles Starrett ; puis  passa à réalisateur à 36 ans pour une carrière multiple . Là il se montre inventif sachant jouer avec les éléments du scénario, les pauvres décors et les acteurs inégaux. Et si son film n’est point le chef-d’œuvre de cette décennie très productive et si la réalisation marque quelques faiblesses (l’attaque finale des indiens) elle n’en demeure pas moins imposante et attirera des producteurs devant ce petit prodige sachant tourner en peu de temps et avec peu de moyens. Il signe un western sombre, funeste, pessimiste et peint des assiégés sont aussi sauvages que leurs agresseurs et où l’appât du gain tétanisent les protagonistes las  de leur existence .

 

 John Qualen en gardien dément du cimetière de cette ville déserte où le trésor des uns et son passé demeurent ; idée que d’autres cinéastes reprendront (Sergio Léone) . IL demeure avant tout l’acteur fordien par excellence .ses seconds rôles sont célèbres de Muley Bates dans  Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) 1940 à celui de père de Véra Miles dans L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man who shot Liberty Valance) 1962 et La Prisonnière du désert (The Searchers) . Du fait de ses origines norvégiennes, il interprétera souvent des scandinaves au long de sa carrière .

On le vit chez King Vidor-- Michael Curtiz-- Howard Hawks-- 'Henry King-- Don Siegel--- Otto Preminger-- Julien Duvivier face à Jean Gabin -- King Vidor.il fut toujours juste et émouvant

 

 

María Elena Marqués est une actrice mexicaine qui fit une halte à Hollywood qui est connu dans son pays et au-delà pour son rôle dans la merveilleuse adaptation du roman de Steinbeck  « La perle » d’ Emilio Fernández et tournera un autre western mémorable Au-delà du Missouri de William A. Wellman (1951, avec Clark Gable

 

John Derek meilleur acteur que réalisateur à un jeu limité ; ce qui ne l’empêchera pas de figurer dans 2 ou 3 bons films : 1949 : Les Ruelles du malheur (Knock on Any Door)  et en 1955 : À l'ombre des potences (Run for Cover) de Nicholas Ray-- 1956 : Les Dix Commandements (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille . Le reste est très discutable du fait du nombre de films moyens.

 

John Hodiak acteur peu connu et sous-estimé , fut apprécié dés Lifeboat (1944) du réalisateur Alfred Hitchcock et pour son rôle du major Joppolo dans Une cloche pour Adano (A Bell for Adano, 1945) face à Gene Tierney.Il flirta avec le western  (Embuscade – (Ambush)  de  Sam Wood en 1949) avant de mourir à l’âge de 41 ans,  d’une crise cardiaque

 

(*) présentation  Patrick Brion  & François Guérif