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oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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792-LA HORDE SAUVAGE de Joseph Kane 1956 USA

Publié le 17/04/2017 à 16:32 par rogerchemouni Tags : vie bonne roman homme chez photo belle femme mort nuit musique femmes film ange air bande love écran sur rock amoureux maison actrice

 

 

LA HORDE SAUVAGE Maverick Queen  (1956) de Joseph Kane USA

La série B toucha aussi le western qui s’en donnait à cœur joie et se parait d’un bel apparat notamment au niveau du vedettariat de luxe. Elle n’avait qu’un défaut les œuvres se suivaient et se ressemblaient bien souvent

 

Nous sommes après la guerre de Sécession dans le Wyoming qui ne voit point encore la tranquillité du fait de l’invasion d’une bande de fripouilles conduite par Butch Cassidy (Howard Petrie) qui attaque les trains et volent leur contenu. Jeff Younger (Barry Sullivan) neveu de Cole et Jim qui sort de prison croise un chariot conduit par Lucy Lee  (Mary Murphy) et son aide un vieil homme du nom de Jaimie (Wallace Ford)  qui lui offre le gite et le manger. Pour les remercier il les sauvera en se masquant d’une attaque de la dite bande menée par l’adjoint de Butch, le sale et antipathique Sundance (Scott Brady). Arrivés en ville Jim se présente à Kit Bannion (Barbara Stanwyck)  une propriétaire de saloon , maitresse de Sundance et donc qui est complice des agissements frauduleux. Cette dernière va l’engager pour participer à d’autres vols et en tombera amoureux au point d’éveiller la jalousie de son amant. Mais l’homme choisit a un comportement mystérieux tout comme cet étranger (Jim Davis) qui débarque au milieu de l’action se revendiquant être aussi de la famille des Younger et qui signale qu’un détective de l’Agence de détective Pinkerton Leo Malone vient lui aussi d’arriver et qui travaille avec le Sheriff Wilson pour surveiller Jeff Younger

 

 

 La Republic Pictures Cet « Hollywood du pauvre » se spécialisa dans des séries b et dans des productions mineures employant la même équipe technique : ci  Jack A. Marta pour la photo correcte il est vrai ,  il avait derrière lui , celle de plus de 50 westerns ; il  sera reconnu pour celles de Cat Ballou (1965) d’ Elliot Silverstein et de Duel  (1971) de Steven Spielberg, le réalisateur qui signa nombre de westerns et films d’aventures) Victor Young pour la musique  qui se fera une réputation avec celle de Around the World in Eighty Days (1956) qui lui amènera l’oscar et des acteurs comme Gene Autry Roy Rogers. et John Wayne qui lui sera fidèle durant 17 ans sans oublier les multiples seconds rôles et la même équipe de cascadeurs.Fondée par Herbert J. Yates ; elle produisit plus d’un millier de films en 15 ans niotamment donc des westerns et des sérials et parfois dans d’autres plus ambitieuses (L'Escadron noir de Raoul Walsh ou plus tard Iwo Jima d'Allan Dwan, Macbeth d'Orson Welles, L'Homme tranquille et Rio Grande de John Ford ou Johnny Guitare de Nicholas Ray.) Elle cessera toute activité à la fin des années 50.

 

 Cette courte biographie pour expliciter ce type de westerns tournés à la va vite par les mêmes (Carl Pierson (200 films)- Robert N. Bradbury --Mack V. Wright --George Sherman à ses débuts)

L’histoire se veut on ne peut plus classique et ne recèle rien d’inventif tout comme sa mise en scène d’ailleurs. L’intérêt est l’exploitation des vedettes et l’histoire en elle-même qui éveille chez tout cinéphile des souvenirs : l’être  sale , jaloux possessif et violeur que campe un Scott Btrady sur vitaminé ; une femme fatale prise entre deux partis

 

 

 L’histoire est tirée d’un roman de Zane Grey (1872-1939) auteur fécond à qui l’on doit de nombreux scripts pour ce genre qui avouons-le se ressemblent qui vit plus d’une centaine d’adaptations (West of the Pecos et Nevada (1944) tous deux d’ Edward Killy avec Robert Mitchum). Etonnamment après 1956 décennie charnière de la mutation du western ses écrits ne furent plus développés pour le cinéma hormis Riders of the Purple Sage (1996) de Charles Haid avec Ed Harris, Amy Madigan

Toujours est-il que la femme négative désirée par deux brigands n’est pas sans rappeler Rancho Notorious L'ange des maudits (1952) de Fritz Lang avec un personnage féminin  aussi ambiguë  joué par Marlene Dietrich autre actrice indépendante et Johnny Guitar (1954) interprétée par partagée entre deux amours dont l’un était déjà joué par Scott Brady   

 

 Il va sans dire que le film repose sur Barbara Stanwyck qui illumine le film au maigre scénario par son personnage  riche ( la reine Maverick  dont le nom signifie  veau non marqué d’où sa liberté de choisir) en quête d’amour et sa rédemption passera par un sacrifice.Celle-ci justement incarna et incarnera les femmes indépendantes , fortes voire combattives à l’instar de sa vie (elle gèra seule sa carrière et montra un goût pour la grande qualité ) et deviendra une des grandes stars des années 30-50

 

 

 Elle tourna  avec William Wellman (1932 : The Purchase Price --1942 : L'Inspiratrice (The Great Man's Lady)) George Stevens  (1935 : La Gloire du cirque (Annie Oakley) John Ford  (1936 : Révolte à Dublin (The Plough and the Stars) King Vidor () Cecil B. DeMille  (1939 : Pacific Express -Union Pacific) Julien Duvivier (1943 : Obsessions (Flesh and Fantasy) Preston Sturges  (1941 : Un cœur pris au piège (The Lady Eve))  Howard Hawks (1941 : Boule de feu-Ball of Fire) Billy Wilder  (1944 : Assurance sur la mort -Double Indemnity) Samuel Fuller (1957 : Quarante tueurs Forty Guns) Anthony Mann (1950 : Les Furies (The Furies))  marquant son appétence pour le western, genre viril par excellence  (2) Fritz Lang (1952 : Le démon s'éveille la nuit (Clash by Night) Robert Wise () Douglas Sirk (1954 : La Tour des ambitieux (Executive Suite) 1956 : Demain est un autre jour -There's Always Tomorrow)

 

 

Ce fut aussi dans le drame qu’elle fut superbe à voir les films de Ford, Wellman (1943 : L'Étrangleur (Lady of Burlesque)) de Lewis Milestone (1946 : L'Emprise du crime (The Strange Love of Martha Ivers) Anatole Litvak (Raccrochez, c'est une erreur (Sorry, Wrong Number))  ; un palmarès honorable pour celle qui ne reçut jamais d’oscar pour ses interprétations (tribu de son indépendance) hormis celui honoraire à la fin de sa carrière en 1982 et le Cecil B. DeMille Award en 1986

 

image

 

Barry Sullivan fut dans de nombreux westerns aussi (La Loi du far-west (titre original : The Woman of the Town de George Archainbaud -- 1950 : Le Convoi maudit (The Outriders) de Roy Rowland -- 1960 : Les Sept chemins du couchant (Seven Ways from Sundown)  d’ Harry Keller où il est impressionnant face à Audie Murphy ( 1964 )-- La Diligence partira à l'aube de William F. Claxton--- 1969 : Willie Boy (Tell Them Willie Boy Is Here)-- 1973 : Pat Garrett et Billy le Kid (Pat Garrett & Billy the Kid) --- 1975 : La Chevauchée terrible (Take a Hard Ride) d'Antonio Margheriti) Il recroisera  dans le superbe film de Samuel Fuller en 1957 : Quarante tueurs (Forty Guns) Ces haltes dans ce genre ne l’empêcheront point de figurer dans Les Ensorcelés (The Bad and the Beautiful) de Vincente Minnelli qui glana 5 oscars , ni  dans: Strategic Air Command, d'Anthony Mann1955

 

Scott Brady qui disparut à 60 ans eut le temps de figurer dans ce genre de façon inoubliable puisqi’il débutat presque qu’avec : 1949 : La Belle Aventurière (The Gal Who Took the West) de Frederick De Cordova -- 1950 : Le Kansas en feu (Kansas Raiders) de Ray Enright-- 1952 : Passage interdit (Untamed Frontier) d' Hugo Fregonese -- 1952 : La Femme aux revolvers (Montana Belle) d'Allan Dwan -- 1954 : Johnny Guitare (Johnny Guitar) de Nicholas Ray  un de ses meilleurs rôles d’amoureux transi -- 1954 : Billy the Kid contre la loi (The Law vs. Billy the Kid) de William Castle-- 1956 : L'Attaque du Fort Douglas (Mohawk) de Kurt Neumann :-- 1964 : Stage to Thunder Rock  de William F. Claxton :-- 1965 : Les Éperons noirs (Black Spurs) et en  1967 : Red Tomahawk de R. G. Springsteen -- 1967 : Fort Utah et en 1968 : Les Rebelles de l'Arizona (Arizona Bushwhackers) de  Lesley Selander et que son dernier film (Gremlins 1984 ) le vit shérif . Il fut même le héros d’une série Shotgun Slade (1959–1961)

 

 

 

Mary Murphy fut la partenaire de Marlon Brando dans L'Equipée sauvage (The Wild One) de László Benedek en 1953 , d’ Humphrey Bogart dans La Maison des otages (The Desperate Hours) réalisé par William Wyler en 1955 -- Finger of Guilt (1956) de Joseph Losey et terminera sa carrière sur le grand écran avec Sam Peckinpah (Junior Bonner 1972) . Nous la vîmes auparavant dans quelques westerns où elle se montra aussi bonne comédienne que dans les drames (1954 : Sitting Bull de Sidney Salkow)

 

 

 

Dans les années 50 : Joseph Kane tournait plus vite que son ombre , 130 films à raison parfois de 4 à 5 par an parfois et principalement des westerns avec le débutant John Wayne (1936 : The Lawless Nineties, The Lonely Trail et en 1942 leur plus efficace réunion :  La Belle de San Francisco (Flame of Barbary Coast)  qui comptait quelques scènes attrayantes )  et surtout les cow-boys chantant (Gene Autry Roy Rogers) . il tournera des drames, des comédies et des sérials ( ces films interminables qui pouvait durer de 4 à 6 heures) A nous de découvrir avec la ressortie de plusieurs films en DVD  celui qui pourrait le présenter hors de réalisateurs de commande.