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797-LE SOUFFLE DE LA VIOLENCEde Rudolph Maté 1955 USA

Publié le 11/05/2017 à 20:31 par rogerchemouni Tags : merci vie blog roman homme chez amour photo femme travail mort heureux fille film oiseaux livres sur rouge écran collection maison four

 

797 : LE SOUFFLE DE LA VIOLENCE (The Violent Men) de Rudolph Maté 1955 USA

  Sorte DVD chez Sidonis Calysta le 9 mai 2017 (*)

 

 

La Columbia films eut la main plus heureuse dans les comédies signées  Frank Capra que dans les westerns bien qu’elle produisit quelques perles  3 h 10 pour Yuma (3:10 to Yuma) de Delmer Daves, Silverado, de Lawrence Kasdan et L'Homme de la plaine d’Anthony Mann . Celui-ci est fait partie de par sa texture on ne peut plus parfaite et le casting prestigieux

Le synopsis est classique et reprend le thème du conflit entre propriétaire terriens. D’un côté un riche notable Lew Wilkison  (Edward G. Robinson) qui œuvre pour conquérir les terres avoisinantes et de l’autre John Parrish ( )Glenn Ford ) peu enclin à vendre la sienne et pas principalement à bas prix bien qu’il désire quitter les lieux et se tourner vers l’Est avec Elena sa tendre amie (Lita Milan). Témoin d’un meurtre du shérif par un homme de main de son voisin aisé ; il ne déroge point à son projet.

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Lew Wilkison est un patriarche invalide après des années de lutte contre les autres propriétaires qui se fait aider et seconder par son épouse (Barbara Stanwyck) et son frère Cole (Brian Keith) et amant de celle-ci. La mort violente et injuste d’un des employés de Parrish va amener celui-ci à répliquer avec une violence inouïe qui étonnera tout un chacun par son ampleur

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Le titre français est bien plus marquant que l’original (les violents) et traduit assez bien le climat qui va donner naissance à des heurts sans merci. La violence n’est pas seulement dans ces affrontements mais dans cette famille modèle, hypocrite et indigne ne respectant point la morale biblique. La répression portera sa marque (la mort du shérif, celle d’un des hommes de Parrish , du méchant tué  promptement et de face et une autre finale non montrée mais fortement décrite par le son) 

 

 

Rudolph Maté met l’accent plus la violence que sur les scènes intimistes assez fades si ce n’est peu intéressantes. Maté n’est pas un statique, mais un homme d’action ; son intrusion dans le policier n’y est pas pour rien. Son parcours est singulier : directeur de la photographie, réalisateur et producteur de cinéma polonais du moins à ses débuts. il signa la photo de 2 films de Carl Theodor Dreyer La Passion de Jeanne d'Arc de en 1928  et Vampyr (Vampyr - Der Traum des Allan Grey) en 1932, de Liliom de Fritz Lang en 1934 et de La Dame de Shanghai (The Lady from Shanghai) d'Orson Welles en 1947 .

 

 

A partir de cette date il s’attellera à la réalisation à Hollywood où il était installé depuis 1935 et tourna une trentaine de films dont des polars : l’excellent D.O.A. (1950),  le non moindre Union Station (1950). Il se tournera aussi vers le western : Branded  (1950) avec Alan Ladd, The Mississippi Gambler  (1953) avec Tyrone Power, The Far Horizons (1955) avec Fred MacMurray, Charlton Heston, Donna Reed, The Rawhide Years  (1955)avec le débutant Tony Curtis et Three Violent People  (1956) toujours avec Charlton Heston

 

L’histoire est tirée d’un roman de Donald Hamilton qui se verra adapté par William Wyler avec Les grands espaces 1958 et avec la série de 4 films mettant en scène son héros Matt Helm joué par Dean Martin dont certaines aventures furent traduites en français dans la collection Série Noire (1). Il est l’auteur de westerns en livres (2). Nous retrouvons dans ces écrits la même violence et pis encore 

 

 

L’adaptation est due à Oscar Saul qui sut outre garder l’atmosphère , y insérer des dialogues aussi vigoureux que ces personnages. Sa carrière montre qu’il en avait la maitrise puisqu’il participa à ceux des films de   Douglas Sirk (Thunder on the Hill Tempête sur la colline (1951), de Michael Gordon (The Lady Gambles  (1949) --Woman in Hiding L'araignée (1950) et l’étonnant et alléchant  « The Secret of Convict Lake L'énigme du lac noir (1951) » Sam Peckinpah (Major Dundee (1965) des  films loin de laisser indifférents sans omettre son travail le plus respecté : A Streetcar Named Desire  Un tramway nommé désir (1951) d’Elia Kazan

 

 Les personnages de ce western emphatique et néanmoins psychologique sont imposants même si pas assez étoffés ; notamment la fille de Lew Wilkison  , rebelle prenant fait et cause à ceux spoliés par son père et qui découvre que  sa mère est double face ou son oncle , petit arriviste sans état d’âme réel. Il reste donc les représentants des 2 bords Lew Wilkison et un homme persuadé d’avoir raison  John Parrish . Celui-ci est u homme meurtri sorti d’une guerre qui a laissé quelques séquelles, la première partie il ne porte pas d’arme qu’il exécrée par ailleurs. Il est pour le dialogue et quand celui-ci n’a point d’interlocuteur intelligent , notre héros va riposter prévenant son adversaire   de  représailles  sévères dont on ne peut imaginer l’intensité et celle-ci sera puissante

 

Richard Jaeckel est intéressant en petit péteux violent et assassin  vêtu de noir qui trouva son public dans les westerns (1957 : 3 H 10 pour Yuma (3:10 to Yuma) et 1958 : Cow-boy (Cowboy) de Delmer Daves où il croise Glenn Ford --1960 : Les Rôdeurs de la plaine (Flaming Star) de Don Siegel --1970 : Chisum d'Andrew V. McLaglen-1973 : Pat Garrett et Billy le Kid (Pat Garrett & Billy the Kid) de Sam Peckinpah) et les films d’Aldrich (1953 : Big Leaguer--1956 : Attaque! (Attack) --1963 : Quatre du Texas (4 for Texas) ---1977 : L'Ultimatum des trois mercenaires (Twilight's Last Gleaming) --1981 : Deux filles au tapis (...All the Marbles)

 

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Edward G. Robinson  est une  star connu du cinéma américain même s’il ne tourna que peu de westerns ( le très moyen en 1969 : L'Or de Mackenna (Mackenna's Gold) de Jack Lee Thompson). Il acquiert une popularité  en 1930 grâce à son rôle de gangster dans Little Caesar de Mervyn LeRoy, rôle de méchant qu’il reprendra moult fois (1932 : Le Harpon rouge (Tiger Shark)et en 1932 : 1935 : Ville sans loi (Barbary Coast) un western à revaloriserd'Howard Hawks  aussi). Il travaillera avec les plus grands : Fritz Lang qui lui offrit des rôles inquiétants  (1944 : La Femme au portrait (The Woman in the Window) ---1945 : La Rue rouge (Scarlet Street) Joseph L. Mankiewicz (1949 : La Maison des étrangers (House of the stangers) Robert Aldrich (1953 : Big Leaguer) Frank Capra (1959 : Un trou dans la tête (A Hole in the Head) Vincente Minnelli (1962 : Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town) John Ford (1935 : Toute la ville en parle (The Whole Town's Talking et 1964 : Les Cheyennes (Cheyenne Autumn) Cecil B. DeMille  (1956 : Les Dix Commandements (The Ten Commandments en personnage antipathique) Billy Wilder (dans le superbe polar en1944 : Assurance sur la mort (Double Indemnity) .

 

son dernier rôle lui apportera lac reconnaissance d’une autre génération et un oscar qui ne put recevoir car il mourut la même année (1973 : Soleil vert (Soylent Green) de Richard Fleischer le plus grand film de science-fiction de la décennie) . Il est classé vingt-quatrième acteur de légende par l'American Film Institute.

 

Brian Keith est un acteur que nous apprécions énormément par sa présence dans le western et par ses choix intelligents (1953 : Le Sorcier du Rio Grande, de Charles Marquis Warren --1957 : Le Jugement des flèches, de Samuel Fuller---1958 : Sur la piste des Comanches, de Gordon Douglas --1961 : New Mexico, de Sam Peckinpah ---1966 : Nevada Smith, de Henry Hathaway--------------) John Huston saisit son potentiel pour un rôle inhabituel (1967 : Reflets dans un œil d'or,) ainsi que   Sydney Pollack  (1975 : The Yakuza,) Il incarne ici le frère adultérin coureur de jupons et calculateur

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Dianne Foster fut présente dans le genre avec en 1954 : Trois heures pour tuer (Three Hours to kill) d'Alfred L. Werker, en  1955 : L'Homme du Kentucky (The Kentuckian) de et avec Burt Lancaster, 1957 : Le Survivant des monts lointains (Night Passage) de James Neilson face à James Stewart et Audie Murphy. Sa principale activité restera la télévision (1960 : La Grande Caravane (Wagon Train)-- Bonanza--Peter Gunn--1962 : Gunsmoke ---1962, 1964 - 1965 : Perry Mason ---1965 : Le Fugitif --1966 : La Grande Vallée-- Les Arpents verts -- Les Mystères de l'Ouest )

 

 

 

Barbara Stanwyck est une comédienne à part entière, une personnalité qui marquera cinéastes et cinéphiles et amateurs de western puisqu’elle elle en tourna une dizaine (3)en premier rôle de La Gloire du cirque (Annie Oakley) de George Stevens 1935  à Femme d'Apache (Trooper Hook) réalisé par Charles Marquis Warren, en 1957 en passant par ses plus beaux personnages comme Jessica Drummond une puissante et dictatoriale propriétaire terrienne dans Quarante tueurs (Forty Guns) de Samuel Fuller en 1957 où Sierra Nevada Jones une éleveuse de bétail  revancharde et Vance Jeffords fille vindicative et révoltée dans Les Furies (The Furies)) d’ Anthony Mann1950  

Son talent démesuré  lui fait épouser tous les genres : le mélodrame, le film policier, le film noir, la comédie, le film social notamment avec les films Frank Capra : 1930 : Ladies of Leisure --1931 : The Miracle Woman-- 1932 : Amour défendu--- 1933 : La Grande Muraille (The Bitter Tea of General Yen)-- 1941 : L'Homme de la rue (Meet John Doe) ----- Robert Wise (1954 : La Tour des ambitieux (Executive Suite) d’Edward Dmytryk ( le sulfureux La Rue chaude (Walk on The Wild Side1962)  Billy Wilder en mante religieuse , perfide et perverse dans Assurance sur la mort (Double Indemnity) 1944 et d’autres encore où elle endossait ce qu’elle semblait être dans la réalité une  femme forte qui  choisit de mener sa vie librement et non pas que pour sa carrière .

 

 

 Glen Ford dont nous avons salué la performance de l’être blessé, en colère sur son entourage malsain, marque de nouveau par sa prestance, son allure décidée,  ses  démarches   dépassant le point de non-retour. Il devient de nouveau la bête face au loup, le cowboy meurtrier face au tueur impulsif. Son jeu reposant sur une détermination sans faille feront venir vers lui d’illustres cinéastes : (1946 : Gilda de Charles Vidor face à une Rita Hayworth plus désirable que jamais -- 1953 : Règlement de comptes (The Big Heat)  en flic revanchard de Fritz lang qui le réutilisera dans  Désirs humains (Human Desire)  un an plus tard --- 1962 : Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (Four Horsemen of the Apocalypse) de Vincente Minelli qui l’engagera pour une comédie : Il faut marier papa (The Courtship of Eddie's Father) et pas uniquement  dans le western dont il sera pourtant un des plus grands représentants  (1941 : Texas, de George Marshall-- 1943 : Les Desperados (The Desperadoes), de Charles Vidor -- 1948 : La Peine du talion (The Man from Colorado) : -- 1949 : Le Démon de l'or (Lust for Gold)  un western méconnu et ô combien captivant -- 1953 : Le Déserteur de Fort Alamo de Budd Boetticher -- 1953 : Les Pillards de Mexico (Plunder of the Sun), de John Farrow -- 1955 : Le Souffle de la violence (The Violent Men) -- 1956 : La première balle tue (The Fastest Gun Alive) de Russel Rouse au final déconcertant et bien sur les deux autres westerns de Delmer Daves : 1957 : 3 h 10 pour Yuma (3:10 to Yuma)  en méchant humanisé et  en 1958 : Cow-boy (Cowboy) en conducteur de troupeaux intraitable -- 1958 : La Vallée de la poudre (The Sheepman) un film désopilant

 Ceux de la décennie 60 furent moins heureux : 1964 : Le Bataillon des lâches (Advance to the Rear) de George Marshall--1967 : La Poursuite des tuniques bleues (A Time for Killing)- 1968 : Le Jour des apaches --1969 : Au paradis à coups de revolver (Heaven with a Gun)

Qu’importe sa gloire dans le genre existe notamment les films tournés dans les 40-50

 

 

  • 1) Matt Helm et la mort noire, Série noire no 1056, 1966

Matt Helm sans guitare, Série noire no 1156, 1967

 

  • 2) 1954 Smoky Valley---1956 Mad River----1958 Le grand pays----1960 L'homme de Santa Clara / The Two-Shoot Gun-----1960 Texas Fever

 

  • 3)Sans omettre son rôle de Victoria Barkley dans La Grande Vallée ( série télé 1965-69), Le petit écran  lui apportera une nouvelle consécration puisque suivront Les oiseaux se cachent pour mourir (1983) et Dynastie 2 : Les Colby (1985-86), série dérivée de Dynastie, où elle interprète la sœur de Charlton Heston.

 

(*) Présentation de Bertrand TAVERNIER et Patrick BRION

Technicolor  - VOST/VF – images et son restaurés

INEDIT en BLU RAY

Format DVD et BLU RAY