1000 films pour aimer le Western

-CALAMITY JANE ET SAM BASS (La fille des prairies) 1949 George Sherman USA

Le réalisateur exécuta ne cinquantaine de westerns tous inégaux certes mais toujours avec le même entrain, la même passion et quelques avec des originalités comme celui-ci son moins attrayant, limite terne.

 Qu’en est -il du sujet qui emprunte de façon dilettante deux figures de l’Ouest qui au dire de l’Histoire ne se sont jamais croisés

 Sam Bass (Howard Duff) arrive en ville où il croise accidentellement Calamity Jane  (Yvonne De Carlo) en tenant la fougue de son cheval , puis s’arrêtera dans un magasin tenu par Cathy  (Dorothy Hart) dont le frère Will (Willard Parker) est Sheriff. Celui-ci inhospitalier voit d’un sale œil l’arrivée de cet étranger, de surcroit dont la sœur s’amourache.

Sans le sou, Sam Bass va s’intéresser aux paris sur les chevaux et en acquiert un redoutable car imbattable. Si les premiers paris lui rapportent de l’argent, les suivants vont voir son rêve s’effondrer suite à un match truqué. Il prendra les armes et poursuivra les tricheurs mais à quel prix.

Calamity Jane eut droit à toutes les représentations des plus fantaisistes comme ici  au plus réalistes comme dans la série Deadwood 2006 . en près d’un siècle une trentaine de films la mirent en scène

 Sam Bass eut droit à une moindre notoriété dans le septième art, il fut un des tous premiers est un voleur de trains et un hors-la-loi américain fort célèbre. Nous reprenons que l’attaque du train est une réplique de celle qu’il organisât

         Dorothy Hart (1922–2004) ne tourna que 16 films américains dont des westerns : La Vallée maudite de George Waggner (1947, avec Randolph Scott et Barbara Britton) et surtout  des polars (Une balle dans le dos (Undertow) réalisé par William Castle, 1949-- La Cité sans voiles (The Naked City) réalisé par Jules Dassin, 1948 déjà avec  Howard Duff - I Was a Communist for the FBI de Gordon Douglas (1951, avec Frank Lovejoy et Philip Carey) . A 30 ans elle se retira du grand écran et à 33 ans du petit où elle officia dans moult séries .

Norman Lloyd est une personnalité étonnante qui est acteur ( en 2017 il tourne dans une série à l’âge canonique de 103 ans (en novembre) qui fut directeur et producteur et dut se réfugier lors du maccarthysme

Howard Duff pâle figure et sombre héros possède un jeu peu transcendant , peu reluisant et comme son personnage possède ces caractéristiques 

Yvonne De Carlo peu présente dans le film est superbe. Elle institue dans cette histoire un triangle amoureux suite à mon admiration pour cecow-boy qui parle à l’oreille des chevaux, qui ne porte pas d’armes – du moins au début – et qui est malin comme pas deux.

George Sherman ne semble pas  se rassasier de sa présence puisqu’il lui offrit 4 autres westerns : 1948 : Bandits de grands chemins (Black Bart) de George Sherman où elle fut splendide dans le rôle de Lola Montez--1948 : Le Barrage de Burlington (River Lady)--- 1951 : Tomahawk 1954 : Les Rebelles (Border River) de George Sherman ou elle affronte Joel McCrea tout comme elle affrontera avec le même aplomb Clark Gable ou John Wayne  respectivement dans 1957 : L'Esclave libre (Band of Angels) de Raoul Walsh  et 1963 : Le Grand McLintock (McLintock) de Andrew V. McLaglen. Avec près de 20 westerns ; elle restera une star du genre.

Cette bombe sexuelle tournera avec Charles Lamont pour 2 westerns qui la mirent en valeur : 1945 : Les Amours de Salomé (Salome, Where She Danced et 1945 : La Taverne du cheval rouge, avec Jules Dassin (1947 : Les Démons de la liberté (Brute Force) un couple magnifique avec Burt Lancaster ) Robert Siodmak (Pour toi j'ai tué (Criss Cross) 1949) où elle retrouvait son partenaire précédent , avec Allan Dwan un western (1954 : Tornade (Passion)) Cecil B. DeMille  (1956 : Les Dix Commandements (The Ten Commandments) où elle est la sœur de Moïse alias Charlton Heston )