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Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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840-LES COWBOYS (The Cowboys) de Mark Rydell 1972

Publié le 05/10/2017 à 20:35 par rogerchemouni Tags : vie bonne roman homme chez enfants mort histoire fille film livre rose sur peinture bleu pouvoir chevaux rouge rock maison

 

LES COWBOYS ou JOHN WAYNE ET LES COW-BOYS  (The Cowboys)  de Mark Rydell  1972 USA

 

Redessinez le western en lui donnant une valeur pédagogique, créer une œuvre qui immortalisera son interprète principal, pourtant déjà consacré et brosser une passation de pouvoir via la disparition d’un héros et la naissance d’autres. En somme donner une autre peinture de l’Ouest, tel est l’objectif avoué de ce film singulier

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 Nous sommes dans la décennie 70 qui voit des films du genre sous un angle inhabituel : Jeremiah Johnson (1972) de Sydney Pollack déroge aux règles tout comme Juge et hors-la-loi (1972) de John Huston. Fureur apache (1972) dépeint un héros las des guerres contre les indiens. Ceux qui les précédaient, avaient les mêmes revendications : L'homme de la loi (1971) de Michael Winner évoquait la loi bafouée ; Little Big Man d’Arthur Penn 1970  et Soldat bleu (1970) parlaient de détournement de l’Histoire et différends encore

 

 

Qu’en est-il de celui-ci qui capta notre attention : une histoire émouvante et éprouvante qui met en scène Will Andersen, (John Wayne) un éleveur de bétail abandonné par ses hommes, refusant celles de  Asa Watts , (Bruce Dern) un vaurien menteur et inquiétant . IL préfère recruter une dizaine d’adolescents inexpérimentés et un cuisinier noir Jebediah Nightlinger alias Rossignol (Roscoe Lee Browne) pour mener à bien son bétail. Mais le retors Watts décide de s’approprier les bêtes tuant au passage le vieil Andersen. Les jeunes recrues ne l’entendent pas de cette oreille et avec Rossignol vont se transformer en commando de la mort.

 

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Le film pourrait s’apparenter sans objection au film éponyme de Delmer Daves « COWBOY » puisqu’il est question de formation, d’apprentissage et de description de la vie rude de ces vachers (traduction littérale du titre) à l’exception que ces apprentis sont d’une autre génération. Cette singularité à son importance ici même

 

Mark Rydell est un cinéaste séduisant qui fit des films qui ne le furent moins comme le très scabreux  Le Renard (The Fox) 1970 d’après un roman de D.H. Lawrence qui suggérait homosexualité féminine et masturbation , comme l’inattendu rôle de   Steve McQueen dans Reivers (The Reivers) 1969 d’après un autre auteur William Faulkner ; comme l’oublié  The Rose qui dépeignait la vie  tragique d'une chanteuse de rock, prisonnière de l’alcool et  de la célébrité, comme Intersection 1994 , remake du film français Les Choses de la vie de Claude Sautet datant de 1970 et l’un des derniers bons rôles d’ Henry Fonda en père conflictuel avec sa fille  : La Maison du lac (On Golden Pond) 1981

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Cet intellectuel de Gauche a ici l’outrecuidance de demander à John Wayne plutôt homme de droite conservateur , de jouer avec des jeunes comédiens et de mourir avant la fin du film lors d’une scène pénible où Andersen après une bagarre homérique contre Watts est criblé de balles toutes tirées en traite dans le dos chez un homme éreinté et sans armes.IL ajoute à ce cachet exceptionnel un traitement scénaristique mené par Irving Ravetch et son épouse Harriet Frank Jr d’après un roman de William Dale Jennings qui contribuera à l’adaptation et verra son roman adapté en séries 2 ans plus tard The Cowboys (1974) avec Jim Davis, Moses Gunn et Robert Carradine qui figure déjà au générique de celui-ci  dans le même rôle de Slim Honeycutt un des apprentis cowboys

 

 On doit au couple scénaristes Irving Ravetch et Harriet Frank Jr les scripts d’excellents films : Dix hommes à abattre (1955) un western signé H. Bruce Humberstone avec Randolph Scott, un autre de Nicholas Ray : À l'ombre des potences (1955) Run for Cove et les adaptations des romans de Faulkner : Reivers (The Reivers) 1969-- Les feux de l'été (1958) The Long, Hot Summer  et Le bruit et la fureur (1959) The Sound and the Fury  tous de Martin Ritt qu’ils vont privilégier pour des œuvres  traitant de sujets sociaux et de relations humaines complexes  ( Le plus sauvage d'entre tous (1963)

Hud -- Hombre (1967) western avec Paul Newman qui soulevait la relation difficile entre un indien blanc et des blancs -Norma Rae (1979) qui parlait de syndicalisme - Murphy's Romance (1985)- Stanley et Iris (1990) et le superbe  et méconnu Conrack (1974) qui traitait  de l’apprentissage dans une école situé dans un quartier peuplé majoritairement de familles noires pauvres en Caroline du Sud

 

 Ces informations ne sont pas vaines puisqu’elles informent du contenu du film qui contient des répliques sur la couleur de la peau et sur la sexualité. Ils signèrent aussi le scénario d’un western Du sang dans la poussière (titre original : The Spikes Gang) de Richard Fleischer 1974 non étranger aux thèmes évoqués dans cet ouvrage cinématographique qui voyait déjà deux générations se côtoyer. Cette confrontation apporte du sel à ce film, notamment par le regard des enfants sur l’homme noir : le premier qu’il voit et à qui il demande sur toute sa peau l’est même sa partie intime. Ce cuisinier de couleur dont Will Andersen

Avoue qu’au temps de la guerre de Secession ; il l’aurait pendu et qui avoue avoir été médaillé.

 

 

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BRUCE DERN âgé de 81 ans tourne encore ; selon ses dires il aurait pâti de ce personnage « Comme je suis le seul acteur qui ait jamais tué John Wayne dans un film, les producteurs m’ont étiqueté comme un méchant. » Est vraiment exact il faut revoir sa filmographie  qui commence en 1960. On le vit dans de nombreux westerns : 1967 : La Caravane de feu (The War Wagon) de Burt Kennedy déjà face à John Wayne -- 1967 : L'Or des pistoleros (Waterhole #3) de William A. Graham -- 1968 : Pendez-les haut et court (Hang 'Em High) de Ted Post -- 1969 : Ne tirez pas sur le shérif (Support Your Local Sheriff!') de Burt Kennedy -- 1975 : La Brigade du Texas (Posse) de Kirk Douglas

 

 IL fut remarquable dans On achève bien les chevaux (They Shoot Horses, Don't They?) de Sydney Pollack --Le Retour (Coming Home) de Hal Ashby 1978 , dans Nebraska d'Alexander Payne  2013 ..Un de ses fans Quentin Tarantino l’engagea pour Django Unchained 2012 et pour Les Huit Salopards (The Hateful Eight) 2015. Des cinéastes comme Francis Ford Coppola, Kazan, Bob Rafelson ,Walter Hill,  John Frankenheimer , Alfred Hitchcock le quémandèrent

 

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ROSCOE LEE BROWNE est un visage familier du cinéma américain des années 1960-2000 apparu dans  : Les Comédiens (The Comedians) de Peter Glenville1967-- On n'achète pas le silence (The Liberation of L.B. Jones) de William Wyler  où il a le rôle du titre original  et qui parle des relations noirs-blancs dans le Sud -- L'Ultimatum des trois mercenaires (Twilight's Last Gleaming) de Robert Aldrich film politique - L'âge de cristal (1976) Logan's Run de Michael Anderson une très bonne Science-fiction

 

Il joue ici un cuistot qui intrigue les jeunes embrigadés, qui tient tête à John Wayne et défend ces derniers jusqu’à participer à leur répression

                     Image associée

 

  Nous ne pouvons pas revenir sur la carrière d’un des trois plus grands interprète de western qu’est JOHN WAYNE (Ford & Hathaway suffisent à le résumer) mais s’arrêter sur sa filmographie des années 70 qui scellèrent son parcours avec 10 films dont 8 westerns. Tous montrèrent un John Wayne fatigué, handicapé, malade d’un cancer qui livre ses dernières joutes. Trois sont à sortir du lot John Wayne et les cow-boys 1972-- Le dernier des géants The Shootist de Don Siegel--Rio Lobo 1970-- qui constitue sa dernière rencontre avec un des maitres du genre Howard Hawks pour qui il tourna les légendaires La rivière rouge (1948) Red River-- Rio Bravo 1959—et deux de moindre qualité : Hatari! (1962) et El Dorado 1967

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Le dernier des géants ultime film et western est une œuvre à part ; elle clôt une activité débutée demi-siècle auparavant et ferme un volet sur ce personnage charismatique décrit comme un combattant soucieux d’expirer l’arme à la main et non dans un hospice ou un hôpital ; 3 ans plus Marion Robert Morrison alias John Wayne dit « The Duke » alla guerroyer dans des lieux célestes.

 Il est émouvant dans ces 2 films – les rares où il décède ». Dans « Les cow-boys ; il incarne un être têtu, bourru dur et ferme et éreinté à la fois. Il sait qu’il est dans sa dernière ligne droite que la relève (Clint Eastwood notamment) pointe du doigt et que l’heure est à la transmission après près de 180 films

 

 Il est grisonnant, fatigué et joue du poing ; il semble s’intéresser encore à la gente famine et ne mâche pas ses mots. C’est un chêne qu’on abat, un mythe qu’on soude davantage et qui dut attendre plus de 40 ans pour recevoir la consécration de ses pairs ; 1 oscar en 1969 pour True Grit -( 100 dollars pour un shérif)