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Derniers commentaires

oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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Date de création : 14.04.2008
Dernière mise à jour : 12.09.2024
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848-EMBUSCADE 1940 DE SAM WOOD

                         EMBUSCADE (AMBUSH) 

              Résultat de recherche d'images pour "EMBUSCADE (AMBUSH) 1940"

Le cinéma de cette décennie est le moins connu du genre que nous défendons. Il fut illustré néanmoins par des grands noms : HATHAWAY Henry(L’ Odyssée Des Mormons 1940-Prisonniers de la peur 1941) FORD  John (l e massacre de Fort Apache 1946-La Poursuite Infernale 1946-le fils du désert 1948--La charge héroïque 1949 WELLMAN  William (La ville abandonnée 1948)  pour ne citer que des œuvres déjà chroniquées et qui furent loin d’être des navets) HAWKS Howard (La Rivière Rouge 1948) WALSH  Raoul (La rivière d’argent) LANG Fritz (Le Retour De Frank James 1940) et n’eurent point l’aura de ceux qui s’ensuivirent dans les années 50 beaucoup plus introspectifs.

 Celui-ci à un parfum particulier par son réalisme on ne peut plus poussé et un traitement brut de décoffrage.

 

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Nous sommes en Arizona en 1978 et en pleine guerre indienne Le héros en est un éclaireur Ward Kinsman (Robert Taylor) qu’un gradé de l’armée le major Breverly (Leon Ames)de l’armée envoie quémander pour lui confier la mission de retrouver la fille d’un général prisonnière du terrible chef indien Diablito (Charles Stevens). Kinsman refuse dans un premier temps pensant que le jeu en vaut pas la chandelle, mais sous l’insistance de Ann Duverall (Arlene Dahl),la sœur de la disparue revient sur sa décision. Un différend va s’installer entre lui et le capitaine Lorrison (John Hodiak) qui dirige

L’escadron parti délivrer la captive notamment pour les beaux yeux d’Ann. Dans le camp un autre couple vit une tension ; celui de Martha (Jean Hagen) et de Tom (Bruce Cowling) son époux soldat violent et alcoolique qui s’est amouraché d’un autre : le lieutenant Delaney (Don Taylor). Ce dernier va se sermonner par son supérieur tandis que le mari va se montrer vindicatif et dangereux

 

 SAM WOOD réalisateur oublié qui commença en 1920en dirigeant une gloire de l’époque Gloria Swanson () fut celui de multiples films dont certains restent en mémoire (Au revoir Mr. Chips (Goodbye, Mr. Chips) 1940-- Pour qui sonne le glas (For Whom the Bell Tolls) 1943 avec Gary Cooper et Ingrid Bergman--) dirigera à 2 reprises Marx Brothers (Une nuit à l'opéra (A Night at the Opera)  193 et  le superbe Un jour aux courses (A Day at the Races) 1937

IL fut aussi le cinéaste réparateur qui contribuera sans toujours être crédité à des réalisations de la MGM où il fut un employé fidèle (J'épouserai un millionnaire (1934)The Girl from Missouri   de Jack Conway,---La terre chinoise (1937) de Sidney Franklin---The Good Earth--- Autant en emporte le vent 1939 Gone with the Wind  de Victor Fleming.

 

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Ce film fut son unique western et son ultime réalisation ; l’homme avait 66 ans alors et montre un intérêt aussi important pour la romance amoureuse que pour les scènes guerrières. De ces dernières il impose un dialecte et  des acteurs indiens (Chief Thundercloud)  rendant pragmatique leur présence. Ce vérisme s’impose dans les scènes amoureuses de ce mélo où le trouble entre les personnages existent bien rendant sensuelles certaines scènes intimes. Il pousse le réalisme dans sa peinture humaine jouant avec le feu et les stéréotypes. Le héros n’est pas un vainqueur patenté ; il prend une correction excessive lors de son affrontement avec Lorrison et l’adultère est montré avec ce triangle amoureux (Martha-Tom-Linus-) sans moralisme

 

 Certaines scènes dégagent une sensualité forte ; d’autres un amour du paysage et de ses personnages qu’il confond dans des plans remarquables qui nous font oublier que le film est en noir et blanc tant que par instant il est haut en couleurs D’ailleurs la nature est un élément dramatique omniprésent dès le générique  qui dévoile un massacre et voir partir au loin une horde indienne et le plan suivant c’est toujours l’horizon qui s’affiche et que scrute Ward Kinsman à l’affut du moindre bruit voire de la présence hostile d’apaches .

Rarement excepté chez Ford notamment le panorama a un tel attrait

 Ce prologue assez bath présente bien l’atmosphère de ce drame basée sur la peinture de femmes bafouées et d’honneurs perdus sur fond

 Sam Wood part en beauté en décrivant celles de ses protagonistes même ennemis qui combattent pour une dignité.

 

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LUKE SHORT- qui était aussi le nom d'un célèbre pistolero dans le Far West- écrivit beaucoup de romans sur fond d’histoire de l’ouest entre 1935 et 1975 ; son nom figure comme auteur surtout dans une dizaine de westerns aux scénarii carabinés : Femme de feu (1947) Ramrod d’André De Toth tiré du livre éponyme paru en 1943 et édité en France en 2017 et Ciel rouge (1948) qu’il a adapté de son livre Gunman's Chance, 1941 qui fut aussi traduit en français Ciel rouge (« Gunman's Chance », 1941), trad. par Arthur Lochmann, Arles, France, Actes Sud, coll. « L’Ouest, le vrai », 2016

 

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Et d’autres livres  non traduits Coroner Creek, 1945 — Ton heure a sonné(film), 1948 et Dead Freight for Piute, 1939 - La Descente tragique (film), 1948  2 films  de Ray Enright  avec Randolph Scott --- Station West, 1946 — La Cité de la peur (film), 1948 de Sidney Lanfield --- Vengeance Valley, 1949 — La Vallée de la vengeance (film), 1951  de Richard Thorpe

 

 Est-il aussi le responsable des dialogues qui ne manquent point de piment (« enlevez la fourche avant de me porter » dit le major Breverly planté furieusement par Donovan » et « compte les haricots, le trésorier arrive » dit un soldat) et ses personnages restent toujours étoffés loin des images d’Epinal et attachants. Ce sont des hommes enfermés dans leur contradiction, des femmes dans leur situation sociale

 

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HAROLD LIPSTEIN  qui signe la photo se chargera ce celles de westerns :  Three Young Texans (1954) d’ Henry Levin—l’excellent Un jeu risqué (1955) Wichita de Jacques Tourneur --- Les piliers du ciel (1956) Pillars of the Sky de  George Marshall et  notamment  ceux avec Audie Murphy La rivière sanglante (1954)Drums Across the River  de Nathan Juran-- L'homme de San Carlos (1956)Walk the Proud Land   & L'étoile brisée (1958) Ride a Crooked Trail de Jesse Hibbs--- Une balle signée X (1959) No Name on the Bullet-- Le bagarreur solitaire (1959) The Wild and the Innocent --- Les paysages filmés sont à couper le souffle tant la lumière est aussi juste que les cadrages

 

 

 

JEAN HAGEN est connu mondialement pour son rôle de Lina Lamont, une star du muet dont les producteurs maquillent la voix nasillarde et le zozotement pour ne pas compromettre sa carrière à l'arrivée du cinéma parlant, dans la comédie musicale Chantons sous la pluie (1952) de Vincente Minelli  pour qui elle avait fait Madame porte la culotte (1949)Adam's Rib

elle  sera au générique de Quand la ville dort (The Asphalt Jungle) de John Huston  1950—de Le Grand Couteau (The Big Knife) de Robert Aldrich, sorti en 1955.La maladie l’empêchera de tourner plus, elle mourut en 1977 l’année de son dernier film pour le petit écran après une douzaine d’années d’absence

 

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JOHN MCINTIRE qui joue son ami de longue date est une figure familière du genre ; ne fusse que pour la série  La grande caravane Wagon Train (1957–1965) et de ses nombreux westerns de 1948 « Bandits de grands chemins »  Black Bart de George Sherman à  Une bible et un fusil (1975) Rooster Cogburn  de Stuart Millar en passant par 1954 : Bronco Apache (Apache)  de Robert Aldrich ,  1950 : Winchester '73 (Winchester '73 – et  en 1954 : Je suis un aventurier (The Far Country)-- 1957 : Du sang dans le désert (The Tin Star) 3 très bon Anthony Mann--- 1955 : Stranger on Horseback  de Jacques Tourneur----1953 Victime du destin (The Lawless Breed) de Raoul Walsh--- Coup de fouet en retour (Backlash)  où il est le père cruel tant recherché par Richard Widmark-- 1961 : Les Deux Cavaliers (Two Rode Together)  de Ford et         George Sherman avec qui im tournera 4 westerns

 On ne peut nier ni sa présence, ni son apport , ni son talent qu’il promènera aussi dans d’autres  œuvres signées Henry Hathaway , John Huston ( le superbe polar : Quand la ville dort (The Asphalt Jungle) 1950 , Richard Brooks , Alfred Hitchcock (Psychose (Psycho) 1960)  , Clint Eastwood ,

 

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LEON AMES toujours aussi bon est moins connu, mais facilement reconnaissable  dans ses personnages semi autoritaires . On le vit  en 1944 1970 : Melinda (On a Clear Day You Can See Forever), de Vincente Minnelli dans  : Le Chant du Missouri (Meet Me in St. Louis)  de Vincente Minnelli  qui le choisira à nouveau (1945 : Yolanda et le Voleur (Yolanda and the Thief) ---1970 : Melinda (On a Clear Day You Can See Forever) —en  1946 dans un classique du film noir  Le Facteur sonne toujours deux fois (The Postman Always Rings Twice) de Tay Garnett – en   dans Un si doux visage (Titre original : Angel Face)  d’ Otto Preminger  et l’un de ses rôles forts 1949 : Le révérend March  Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) . Son dernier film date de 1986 : Peggy Sue s'est mariée (Peggy Sue Got Married), de Francis Ford Coppola

 

 

 

 

JOHN HODIAK eut une carrière aussi courte que son existence (il mourut à 41 ans) et figurera dans Lifeboat (1944) d’Alfred Hitchcock—le très noir film de Joseph L. Mankiewicz Quelque part dans la nuit (1946) Somewhere in the Night --Au-delà du Missouri (1951) Across the Wide Missouri le western de William A. Wellman et dans un autre signé Fred F. Sears : Les forbans du désert (1953) --Ambush at Tomahawk Gap. Il jouait souvent de façon convaincante les hommes forts et directifs

 

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ARLENE DAHL tournera 3 autres westerns  (1950 : Le Convoi maudit (The Outriders), de Roy Rowland  ---1951 : Inside Straight inédit de Gerald Mayer et l’un des moins bons de son auteur Nathan Juran 1969 : L'Ouest en feu. Cette rousse rivale de Rhonda Fleming tournera avec elle en 1956 un de ses plus beaux rôles dans Deux rouquines dans la bagarre (Slightly Scarlet) d’Allan Dwan. Sa filmographie est inégale et dedans figurent même des films français : 1967 : Les Poneyttes, de Joël Le Moigne--1969 : Du blé en liasses, d'Alain Brunet et le moins méconnu du lot 1969 : Les Chemins de Katmandou, d'André Cayatte où elle joua face à Jane Birkin  et  Serge Gainsbourg . elle arrêtera le cinéma en 1999 et est âgée à ce jour de 92 ans. Ell est la mère de l’acteur Producteur et réalisateur Lorenzo Lamas

 

  Résultat de recherche d'images pour "ROBERT TAYLOR WESTERN"ARLENE DAHL & ROBERT TAYLOR

 

ROBERT TAYLOR qui avait débutait 6 ans plus tôt dans des films qui ne marquèrent point à l’exception de Le roman de Marguerite Gautier (1936) Camille de George Cukor , transplantation de « La dame aux Camèlias » d’ Alexandre Dumas fils n’avait point aborder  ce genre. Il se rattrapera dès  1941 : Billy the Kid le réfractaire (Billy the Kid) de David Miller  interprétant le personnage de Billy Bonney. Puis suivront en 1951 1951 : Convoi de femmes (Westward the Women) de William A. Wellman où il doit faire face à un convoi féminin—le fameux western pro-indien La Porte du diable (Devil's Doorway) d’Anthony Mann où il est un soldat nordiste d’origine shoshone qui prendra position pour son peuple -- en 1953 : Vaquero ((Ride, Vaquero!) de  John Farrow, -- où il est le mystérieux Rio vêtu de noir   qui refusera la neutralité dans un conflit -- 1956 : La Dernière chasse (The Last Hunt) de Richard Brooks  son rôle le plus antipathique -- 1958 : Libre comme le vent (Saddle the Wind) de Robert Parrish et en 1958 : Le Trésor du pendu (The Law and Jake Wade) de John Sturges  son dernier grand western , le reste ne fut pas à la hauteur : 1959 : Le Bourreau du Nevada (The Hangman) de Michael Curtiz  -- 1963 : Les Ranchers du Wyoming (Cattle King) de Tay Garnett -- 1966 : La Pampa sauvage (Savage Pampas) de Hugo Fregonese --- 1967 : Le Justicier de l'Arizona (Return of the Gunfighter) de James Neilson . Il tourna néanmoins avec Frank Borzage-- George Cukor -- Vincente Minnelli  et fit 10 films dirigés par Richard Thorpe au talent moindre dont des films de cape et d’épée : 1952 : Ivanhoé (Ivanhoe) -- 1953 : La Perle noire (All the Brothers Were Valiant) -- 1953 : Les Chevaliers de la Table ronde (Knights of the Round Table) --- 1955 : Les Aventures de Quentin Durward (The Adventures of Quentin Durward) --

 

Il n’a pas un rôle sympathique ; il est par endroit peu conciliant, peu impliqué et semble distant et sait se montrer humain, compréhensif et respectueux même de ses ennemis et arrive même à ne pas avoir toujours le dessus lors de querelles morales ou physiques, mais le symbole de l’anti-héros ne sera complet qu’avec son personnage raciste Charlie Gilson, de La Dernière Chasse (The Last Hunt)  aux méthodes fascisantes