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Par Anonyme, le 20.09.2023

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Par Anonyme, le 07.04.2022

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Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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Date de création : 14.04.2008
Dernière mise à jour : 12.09.2024
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875-LES AFFAMEURS d' Anthony Mann 1952

LES AFFAMEURS-Bend of the River                                           d’Anthony Mann 1952 USA

 

 

Anthony Mann est un cinéaste concernant ne fusse que ce genre à 95% parfait. Nous allons étayer ce dire et montrer et nous espérons démontrer que notre jugement n’est point à l’emporte-pièce. Effectivement il a réussi 9 des 10 westerns qu’il tournât, « La charge des tuniques bleues » en 1955 étant le moins mature du lot

 

 Dès les premières images nous devinons que la caméra est serve, que la peinture de la nature est aussi maitrisée que la trame et que tout plan est travaillé comme pas deux. Si nous parlons de maturité ce n’est pas seulement au niveau de la réalisation mais de ses personnages qui sont loin des stéréotypes d’époque et fortement étoffés.

 

 

 

Glyn McLyntock(James Stewart) est un guide qui mène un convoi de fermiers désirant se rendre vers le Nord dans le Columbia. Parti un moment en reconnaissance il assiste à un début de pendaison dont il met fin détestant l’auto-justice et sauvant un inconnu appelé Emerson Cole (Arthur Kennedy) . A la fin des présentations l’étonnement éclaire leurs visages à tour de rôle, l’un sachant réellement qui est l’autre ; n’étaient-ils pas tous deux de l’autre côté de la loi . De retour McLyntock étale son nouvel ami devant le chef des caravanes : Jeremy Baile(Jay C. Flippen) et ses 2 filles Laura (Julie Adams) et Marjie Baile (Lori Nelson) et tous continuent leur route qui ne sera paqs sans embuches. La première sera une attaque de Shoshone , une  tribu indienne,  qui verra Cole sauver la vie de McLyntock et la belle Laura prendre une flèche à l’épaule.

 

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Celle-ci sera soignée à Portland par un bienfaisant et sympathique capitaine d’un bateau-vapeur (Chubby Johnson) qui n’aurait pas du quitter le Missouri à son employé de couleur  que le convoi compte emprunter pour alléger leur voyage . De par ailleurs Jeremy et McLyntock côtoient un négociant Hendricks,pour qu’après les neiges de saison leurs arrivent des provisions pour passer l’hiver et laissent sur place Laura et Cole . De retour les intéressés vont découvrir une ville endiablée, obnubilée par l’amas de gain dû à la ruée de l’or et un Hendricks peu désireux de remplir ses obligations.

 

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 Tension qui amènera McLyntock, Cole et Troy Wilson, un joueur à affronter ce dernier et ses sbires ; et même à bord du bateau ; celle-ci nedisparaîtra point puisqu’ils doivent affronter des convoyeurs recrutés à la hâte et peu respectables de leurs obligations. Desurcroît Cole prend le commandement, s’allie à cette canaille et laisse un McLyntock blessé sans arme ni cheval qui n’aura de repos qu’après avoir ramené le calme et la droiture. ; aussi professera -t-il sa sentence : « Chaque fois que vous couchez pour la nuit, vous regarderez les ténèbres et vous vous demanderez si je suis là. Et une nuit, je serai. Tu me verras ! »

 

 

 

 D’office louons le travail d’écriture de BORDEN CHASE   romancier (Sandhog , New York, 1938.—lone stazr 1942---Viva Gringo! , New York, 1961.)  et scénariste américain connu pour ses westerns : trois avec Anthony Mann  (Winchester '73 (1950), et Je suis un aventurier (1954) et d’autres non moins célèbres : 1948 : La Rivière rouge (Red River) d'Howard Hawks dont le script rappelle celui-ci -- 1954 : Vera Cruz (Vera Cruz) de Robert Aldrich, -- 1955 : L'Homme qui n'a pas d'étoile (Man Without Star) de King Vidor -- 1956 : Coup de fouet en retour (Backlash) de John Sturges-- 1958 : L'Étoile brisée (Ride a Crooked Trail) de Jesse Hibbs

 

 Dès 1935 il vit ses nouvelles adaptées au cinéma par  Raoul Walsh, qu’il recroisera sur Montana (1950) , Le monde lui appartient (1952) et sur La belle espionne (1953) par Anthony Mann  qui adapta son roman Dr. Broadway en 1942 et pour John Wayne plusieurs fois (La belle de San Francisco (1945)-- Taïkoun (1947)

 

 Il se fit remarquer par la peinture de ces personnages perturbés qui sied à merveille à ces acteurs jamais aussi bon dans leur interprétation comme Joe Erin (Burt Lancaster) dans Véra Cruz personnage bipolaire antipathique et attirant à la fois ,  comme le joyeux Dempsey Rae lui aussi emporté par sa souffrance passée qu’’il masque d’une humeur bonne enfant, comme Jim Slater qui repousse un passé traumatique de demeure dans la  peur de le revivre . Ces personnages sont complexes et inhabituels ce qui fait non leurs charmes mais un intérêt rare même les méchants ont un degré de nullité qui résume aussi la gente humaine et sur les conflits qui les habite. Ils n’en sont pas moins matures et se présentent comme ni bon, ni mauvais ; seuls leurs choix les caractériseront.

 

D’où leurs rejets parfois « Il faut jeter une pomme pourrie avant qu’elle contamine le boisseau » lancera Jeremy Baile devant ces personnalités controversées, pour lui ces hommes ne peuvent pas changer tant le mal est en eux. Question d’actualité qui nous renvoie à nos propres interrogations. Il faut une lutte perpétuelle pour qu’un changement s’opère : « Ce sont les hommes qui sont venus voler et tuer qui ont changé les choses. Nous ne devons pas laisser cela se produire ici. » Et quand ce capitaine répète inlassablement « qu’il n’aurait jamais dû quitter le Missouri » ce n’est point pour faire un mot mais pour signaler qu’il n’aurait jamais dû quitter la civilisation

 

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ANTHONY MANN en pleine maitrise de ses moyens va nous offrir une œuvre fulgurante où chaque plan compte. D’entrée sa caméra tel un narrateur accompagne ses personnages notamment en plans rapprochés et jamais elle ne sera déficiente mettant en valeur ce groupe humain qui tente de se reconstruire. Chaque acte, chaque scène sont mémorables et emplies d’humour comme ses répliques. La scène du lynchage, la scène de l’attaque indienne, celle de l’échange de coups de feu dans le saloon valent leur pesant de visionnage car l’auteur est un chorégraphe qui rythme mes actions  , un géomètre qui joue avec l’espace , le tout formant un tempo vif et haletant Il excellera aussi dans le polar avec La brigade du suicide (1947)-- Marché de brutes (1948)-- Incident de frontière (1949)-- La rue de la mort (1950). Ses autres westerns sont des curiosités : Les furies (1950) avec un duo père-fille troublant et La porte du diable (1950) un des tous premiers films pro-indiens sans oublier L'homme de l'Ouest (1958) avec un L'homme de l'Ouest (1958) jouant de nouveau un personnage d’ ancien bandit repenti et La ruée vers l'Ouest (1960) épopée une avec pour vedette un groupe. Une filmographie emballante et un film digne de figurer parmi les chefs d’œuvre du genre.

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 IL traite avec la même mansuétude rejoignant un cinéaste qui professait la même philosophie : l’Homme a le droit à une nouvelle chance ; l’homme sans son semblable n’existe pas. Ceux-là se connaissent parlent à demi-mots ou de façon déguisée même leur silence de connivence est un dialogue et sont si générateur que Mc Glyn McClintock a aussi besoin d’eux pour se reconstruire aussi. Mais pour Jeremy Baile ils ne sont pas tous des saints et les êtres mauvais ne changent jamais il aura raison à moitié puisque Cole retrouvera son immoralité et McClintock ne fusse qu’un moment son instinct meurtrier et le paraître est trompeur

 

 

LORI NELSON presque nonagénaire à ce jour remplacera Julie Adams dans la suite d’un film qui apporta la notoriété à cette dernière : La revanche de la créature (1955) toujours signé Jack Arnold. Elle figurera dans quelques films connus : La peur au ventre (1955) I Died a Thousand Times -un polar de Stuart Heisler et dans 2 westerns face à Audie Murphy en premier rôle : Qui est le traître? (1953)  de Nathan Juran et Le nettoyeur (1954) de George Marshall et dans un autre signé Kurt Neumann : L'attaque du Fort Douglas-Mohawk (1956) avant de rejoindre le petit écran

 

 

ROCK HUDSON débuta comme figurant chez Walsh en 1948 ;  4 ans plus tard il le retrouvera en vedette avec un western Victime du destin  et l’année d’après un autre : 1953 : Bataille sans merci (Gun Fury) et un film d’aventures :  La belle espionne- Sea Devils  (1953) ? Sa carrière était lancée et sera entretenue notamment par Douglas Sirk avec : 1954 : Taza, fils de Cochise (Taza, son of Cochise) et Le Secret magnifique (Magnificent Obsession)  -- 1955 : Capitaine Mystère (Captain Lightfoot)  et Tout ce que le ciel permet (All That Heaven Allows) IL n’ignorera le western  d’où il venait  en tant que second ou troisième couteau (1950 : Winchester '73 d'Anthony Mann -- 1951 : Tomahawk de George Sherman -- Le traître du Texas (1952) pour une nouvelle aventure : L'expédition du fort King (1953) de Budd Boetticher---- 1961 : El Perdido (The Last Sunset) de Robert Aldrich peut-être son meilleur rôle dans le genre  -- 1969 : Les Géants de l’Ouest (The Undefeated) d'Andrew McLaglen -- 1973 : Duel dans la poussière (Showdown) de George Seaton son plus insignifiant -IL fut bon néanmoins ailleurs  dans un thriller fantastique : Seconds - L'opération diabolique (1966) de John Frankenheimer et emballant dans Géant (1956) de George Stevens

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JULIE ADAMS  à qui nous consacrerons un plus long article dans notre rubrique sur « La femme dans le western entame une nouvelle carrière dans le genre avec  ce rôle conséquent d'une femme qui se trompe d'idéal si ce n'est pas d'homme. Il aimera l'incarnation du mal ( Cole) avant de s'éprendre de son opposé (McLyntock)

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JAY C. FLIPPEN fut présent dans le western : 1950 : Winchester '73 d'Anthony Mann et Les Rebelles de Fort Thorn (Two flags west) de Robert Wise --- 1954 : Je suis un aventurier (The Far Country) d'Anthony Mann -- 1955 : Oklahoma ! de Fred Zinnemann -- 1956 : La Mission du capitaine Benson (7th Cavalry) de Joseph H. Lewis -- 1956 : Le Roi et Quatre Reines (The King and Four Queens) de Raoul Walsh -- 1957 : Le Jugement des flèches (Run of the Arrow) de Samuel Fuller -- 1957 : Le Survivant des monts lointains (Night Passage) de James Neilson -- 1965 : Cat Ballou d'Elliot Silverstein -- 1968 : Les Cinq Hors-la-loi (Firecreek) de Vincent McEveety –

 

JAY C. FLIPPEN & JULIE ADAMS

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ARTHUR KENNEDY sera aussi indissociable du genre jouant tantôt les méchants , tantôt les bons dès 1941 avec La Charge fantastique (They Died with Their Boots On)  de Raoul Walsh-- 1947 : Cheyenne : The Sundance Kid le role immortalisé par Robert Redford et croisera le colt de nouveau face à James Stexart dans  L'Homme de la plaine (The Man from Laramie  en 1955 signé aussi Anthony Mann--- 1955 : Les Années sauvages (The Rawhide Years) -- 1964 : Les Cheyennes (Cheyenne Autumn)  où il fut un Doc Holliday  assagi -- 1966 : Nevada Smith : -- 1968 : Le Jour des apaches (Day of the Evil Gun) - . il doit ses 2 plus grands rôles  au western atypique et tragique signé  EDGAR GEORGE ULMER jouant un paysan désillusionné par la révolution qui  devient bandit et L'Ange des maudits (Rancho Notorious)  de FRITZ LANG où s’opère le même changement moral chez un cow-boy qui recherche l’assassin de sa fiancée. Excellent acteur il fut demandé par WILLIAM WYLER pour La Maison des otages (The Desperate Hours) 1955 -- par VINCENTE MINNELLI (1958 : Comme un torrent (Some Came Running) Richard Brooks  (Elmer Gantry le charlatan (Elmer Gantry 1960 ) et DAVID LEAN pour son dernier grand rôle Lawrence d’Arabie (Lawrence of Arabia) ----

 

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JAMES STEWART est avec Gary Cooper et John Wayne l’une des figures marquantes du genre qui trouva une consécration avec les 5 qu’il tournât pour Anthony Mann (dont 1950 : Winchester '73 -- 1953 : L'Appât (The Naked Spur)-- 1954 : Je suis un aventurier (The Far Country)-- 1955 : L'Homme de la plaine 4 autres perles ) qui l’emploiera une dizaine de fois (dont 1953 : Le Port des passions (Thunder Bay) et Romance inachevée (The Glenn Miller Story)-- 1955 : Strategic Air Command d'Anthony Mann . Ici il promène son long corps déglingué et mince, son tempérament fougueux d’homme en colère, humilié trahie qui n’aura de cesse que la vengeance et ressortira l’autre Glyn McLyntock  ce pillard du Missouri qui passât par la pendaison , enfoui en lui   qu’il doit combattre. Son talent lui amènera outre un oscar une reconnaissance de FRANK CAPRA :  Vous ne l'emporterez pas avec vous (You Can't Take It With You, 1938) et Mr. Smith au Sénat (Mr. Smith Goes to Washington, 1939) et La vie est belle (1946) JOHN FORD (1961 : Les Deux Cavaliers (Two Rode Together)-- 1962 : L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance)-- 1964 : Les Cheyennes (Cheyenne Autumn) où il est un désopilant  ) Wyatt Earp le légendaire marshal  et surtout ALFRED HITCHCOCK (1948 : La Corde (Rope)-- 1954 : Fenêtre sur cour (Rear Window)-- 1956 : L'Homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much)-- 1958 : Sueurs froides (Vertigo) sans omettre d’autre grands cinéastes : ERNST LUBITSCH  (1940 : Rendez-vous (The Shop Around the Corner) CECIL B. DEMILLE (1952 : Sous le plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth) BILLY WILDER (1957 : L'Odyssée de Charles Lindbergh (The Spirit of St. Louis) OTTO PREMINGER (1959 : Autopsie d'un meurtre (Anatomy of a Murder) au scénario sulfureux qui à  sa sortie en France le film fut amputé de plusieurs scènes.Palmarès éblouissant qui le fit classé troisième plus grand acteur américain de tous les temps par l'American Film Institute en 1999.

 

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