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Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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909-FACE AU CHÂTIMENT de Gordon Douglas (1949) USA

Publié le 09/06/2018 à 11:34 par rogerchemouni Tags : concours écran rouge lecture bande pensée pouvoir livre film fille femmes heureux sur mort belle amour homme roman vie maroc

 

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FACE AU CHÂTIMENT The Doolins of Oklahoma de Gordon Douglas (1949) USA

                Sortie vidéo le 31 mai 2018 Sidonis Calysta (1)

 

 

 Voilà un western bien traité, empli d’éléments attirants réalisé par un réalisateur moins connu que Ford, Hathaway ou Hawks sous-estimé qui pourtant tourna quelques bons films sur lesquels nous reviendrons.

 

Le script repose sur la personnalité d’un hors-la-loi Bill Doolin (Randolph Scott) présenté comme un membre des Daltons dont il est le dernier survivant suite à la trahison de l’un d’entre eux Wichita Smith (Robert Osterloh). Doolin va le tuer en légitime défense et s’expatrier toujours poursuivi par Marshal Sam Hughes (George Macready) qui annihila la fameuse bande

Nous sommes en 1892 et Doolin recompose un gang avec Red Buck (Frank Fenton), Arkansas (Charles Kemper), Tulsa Jack Blake (Jock O' Mahoney), Bitter Creek (John Ireland) et Little Bill (Noah Beery Jr.) et reprend sans violence l’attaque de trains et banques. A un moment donné le groupe e sépare pour un trimestre durant lequel Bill Doolin se refait une virginité sous un nom d’emprunt Bill Daley en devenant fermier et en épousant la fille du diacre local. Mais le passé et ses acolytes le rattrapent et il reprend à contre cœur ses méfaits mais l’homme ne se sent plus bandits des grands chemins et son humeur change.

 

  

 L’histoire est écrite par KENNETH GAMET qui en pondit une soixantaine durant 3 décennies dont des westerns :Ton heure a sonné Coroner Creek (1948) de Ray Enright -- Le cavalier de la mort (1951) Man in the Saddle --Les massacreurs du Kansas The Stranger Wore a Gun (1953) d André De Toth -- Dix hommes à abattre (1955) Ten Wanted Men de  H. Bruce Humberstone -- Ville sans loi (1955) A Lawless Street  de Joseph H. Lewis ---pour Harry Joe Brown et le sieur Scott. Il forgera l’image d’ailleurs de ce dernier que peaufinera Burt Kennedy dans les westerns de Budd Boetticher ? ce sera sa dernière participation à la filmographie de Randolph Scott

 

 et aussiL'étalon sauvage Thunderhoof (1948) de Phil Karlson western original que nous proposerons dans notre rubrique --La dernière chevauchée The Last Posse (1953) d’ Alfred L. Werker qui  dénonçait un pouvoir législatif délirant et distiller celui de la vérité (Chronique 772)-- La horde sauvage (1956) The Maverick Queen de avec une Barbara Stanwyck, majestueuse  qui évoquait d’autres bandes telle celle de Butch Cassidy et Sundance Kid (Chronique 792)-- etThe Lawless Eighties (1957) tous deux signés Joseph Kane où les femmes ont enfin des rôles moins réductrices que la maitresse d’école ou la fille du saloon. Son ultime western servira Audie Murphy :La fureur des Apaches Apache Rifles (1964) de William Witney , film critique et dénonciateur de la politique anti amérindien, cause qu’il avait déjà défendue en 1952  dans Les derniers jours de la nation indienne- Indian uprising de Ray Nazarro (Chronique 775)

 Au vu de ce contenu, nous pouvons affirmer que l’homme est loin d’être un écrivaillon de service et que chacun de ses films mériterait la lecture tant ses personnages sont puissants, bien étoffés et attachants.

 

 Celui de Bill Doolin possédé ces caractéristiques même si l’auteur ne respecte pas l’Histoire ; mais nous savons que Hollywood était une usine à rêves qui faisait fi de toute biographie réelle : sa bande connue sous le nom de Wild Bunch était plus imposante ; il vécut de 1858- à 1896 et fut arrêté plusieurs fois et réussit à se sauver de prison . Cependant le final du film semble correspondre à sa fin de vie

 Kenneth Gamet en fait un être meurtri à qui il n’est pas donné de deuxième chance, qui sait se montré sociable, distingué généreux et droit ; un être humain malgré sa réputation de bandit.

 

 

HARRY JOE BROWN est un des plus grands producteurs de westerns qui s’occupa de ceux tournés principalement avec Randolph Scott qui outre acteur occupera la même fonction qu’ils soient de Budd Boetticher (L'homme de l'Arizona (1957) André De Toth (Le cavalier de la mort Man in the Saddle(1951)  --Les massacreurs du Kansas (1953)- The Stranger Wore a Gun ) Joseph H. Lewis (Ville sans loi -A Lawless Street (1955)-- Roy Huggins (Le relais de l'or maudit -Hangman's Knot  (1952)  Irving Pichel (La bagarre de Santa Fe-Santa Fe (1951) Ray Enright (Ton heure a sonné -Coroner Creek (1948) de  Gordon Douglas (L'homme du Nevada- The Nevadan  (1950) de Fritz Lang (Les pionniers de la Western Union-  Western Union (1941) .Nous lui devons quelques joyaux comme ce film

 

DONA DRAKE tourna une vingtaine de films en troisième et second rôles ; c’est une actrice et chanteuse qui joua souvent les aguicheuses (1952 :Le Quatrième Homme (Kansas City Confidential) de Phil Karlson) ou des personnages exotiques (1942 :En route vers le Maroc (Road to Morocco) de David Butler-- 1950 :Les Nouvelles Aventures du capitaine Blood (Fortunes of Captain Blood) de Gordon Douglas). Elle est ici Cattle Annie , un jeune hors- la- loi qui sera personnifiée par Amanda Plummer actrice toute aussi sur vitaminée dans  -Bill Doolin le hors la loi Cattle Annie et Little Britches 1981 de Lamont Johnson. Elle sera dans un autre western Son of Belle Starr (1953) et dans Down Laredo Way (1953) du vétéran William Witney rares premiers rôles. Elle  stoppera son modeste parcours à 42 ans après un court passage sur le petit écran.

 

 SCOTT--DONNA DRAKE--NOAH BEERY- JOCK MAHONEYRésultat de recherche d'images pour "DONA DRAKE westerns"

LOUISE ALLBRITTON quittera aussi le cinéma à la quarantaine après quelques westerns : (1942 :La Fièvre de l'or noir - Pittsburgh de Lewis Seiler) polars (La grande menace (1948) de Gordon Douglas ) et des comédies . une filmographie oubliable

 image

JOHN IRELAND interpréta souvent les durs comme Lee Marvin ; son aura l’amènera vers les 2 genres qui en réclamaient : western (1946 :La Poursuite infernale (My Darling Clementine) de John Ford impressionnant en Billy Clanton qui veut en découdre avec Wyatt Earp-- 1948 :La Rivière rouge (Red River) d’Howard Hawks avec une scène ambiguë qui fit jaser critique om il avouait avoir une arme plus longue et plus efficace  que  le colt de Montgomery Clift-- 1949 :J'ai tué Jesse James -I Shot Jesse James de Samuel Fuller -- 1951 : La Vallée de la vengeance (Vengeance Valley)de  Richard Thorpe,  --- 1957 :Règlement de comptes à O.K. Corral (Gunfight at the O.K. Corral) de John Sturges , sa deuxième confrontation contre le fameux sheriff ; pour ne citer que les plus connus ) et polar (Marché de brutes (Raw Deal) d’Anthony Mann, 1948  qui lev réemploiera dans 2 autres films  --Traquenard -Party Girl  réalisé par Nicholas Ray 1958-

 Dans lesc années 60-70 il rejoignit le groupe américain qui tourna en Italie  avec en 1968 :Pour un dollar je tire (T'ammazzo! - Raccomandati a Dio) , (1968)Vendetta à l'Ouest - Vendetta per vendetta 1969 :Avec Django ça va saigner (Quel caldo maledetto giorno di fuoco) : œuvres moins honorables que mes précédentes

 

NOAH BEERY JR qui reprit le nom de son père (acteur des années 10-40) est un second rôle inévitable du western des années 30-70a souvent incarné les camarades francs et droits comme dans ce film,  qui soutiennent le héros (1940 :The Carson City Kid de Joseph Kane -- 1948 :La Rivière rouge de Howard Hawks -- 1952 :À feu et à sang (The Cimarron Kid) À feu et à sang The Cimarron Kid (1952)om il jouait déjà un hors-la-loi connu ; Bob Dalton  et en  1957 -- 1956 : La première balle tue (The Fastest Gun Alive) de Russell Rouse --Le vengeur agit au crépuscule (Décision at Sundown), de Budd Boetticher où il magnifia son personnage thématique qui remet un Randolph Scott trompé dans le droit chemin ) La brigade des cow-boys Journey to Shiloh (1968) Au paradis à coups de révolver Heaven with a Gun (1969) de Lee H. Katzin

 

VIRGINIA HUSTON actrice gracieuse eut la grâce de peu tourner ; 12 films dont on retiendraLa griffe du passé-- Out of the Past  (1947)-- Boulevard des passions Flamingo Road (1949) de Michael Curtiz

 

 VIRGINIA HUSTON & GEORGE MACREADYimage

GEORGE MACREADY possède une filmographie de 150 films dont beaucoup sont des grands films notamment en 1946 : Gilda, film de Charles Vidor  où il se partage avec Glenn Ford les faveurs de Rita Hayworth, en 1953 :Jules César de Joseph Mankiewicz , en 1957 :Les Sentiers de la gloire (Paths of Glory) pamphlet de Stanley Kubrick où il joue un général délirant qui tire sur ses propres troupes  ,  en 1962 :Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town) de Vincente Minnelli, en 1964 :Sept jours en mai (Seven Days in May) , politique fiction de John Frankenheimer.

 Il fréquenta souvent le genre avec 1950 :L'Aigle du désert (The Desert Hawk) de Frederick De Cordova-- 1950 :L'Homme du Nevada (The Nevadan) de Gordon Douglas -- 1954 :Vera Cruz de Robert Aldrich où il est un savoureux Empereur Maximilien -- 1956 Tonnerre sur l'Arizona Thunder Over Arizona  de Joseph Kane-- 1959 :Les Pillards de la prairie (Plunderers of Painted Flats) de Albert C. Gannaway –

 Il est le narrateur du film en plus que l’homme de loi principal sauvé par Randolph Scott .Il tourna pour William Wyler , Richard Fleischer, Blake Edwards, Henry Hathaway, Fred Zinnemann, Cecil B. DeMille cinéastes friand de bons acteurs

 

   SCOTT & VIRGINIA HUSTON

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RANDOLPH SCOTT est certes indissociable du genre ne débuta pas avec lui, entre autre il fit le figurant comme John Wayne dans un film inconnu de John Ford en 1929, dans un autre de Allan Dwan qui seront des grands du genre. Il n’ y entra  quelque temps après comme vedette dans des productions Paramount à l’aube des années 30  signait Henry Hathaway et de durée de 1 heure : 1932 :Heritage of the Desert -- 1933 : The Thundering Herd -- 1933 :Sunset Pass  , To the Last Man et Man of the Forest-- 1934 :La Dernière ronde (The Last Round-Up)  ( dont nous avons chroniqués  quelques-uns dans notre rubrique  ) suivront dès les années40 des œuvres plus fulgurantesoù plus marquantes : 1939 :Le Brigand bien-aimé (Jesse James) de Henry King  , L'Aigle des frontières (Frontier Marshal) d'Allan Dwan  -- 1940 : La Caravane héroïque (Virginia City) de Michael Curtiz -- 1941 : Les Pionniers de la Western Union (Western Union) de Fritz Lang

 Ala fin des années 40, il se fit producteur et s’allia le concours de cinéastes comme H. Bruce Humberstone  et  Joseph H. Lewis 2 films chacun , André De Toth cinéaste à redécouvrir 4 films et surtout Budd Boetticher 7 films et presque autant de perles  qui a contribué à mettre l’acteur au firmament des grands du western  avec ses personnages d’êtres meurtris  qui peinent à sortir de leurs  démons

 Ici il est un personnage Walshien qui rappelle ceux de ce grand auteur : La Grande Évasion (film, 1941) ou 1949 : La Fille du désert (Colorado Territory), à l’avenir incertain  qui va se sacrifier par amour.

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GORDON DOUGLAS est un réalisateur atypique qui signe ici un de ses meilleurs si ce n’est le meilleur de ses westerns. Il débuta en 1935 avec une série de films qui ne marquèrent point les critiques. Ce n’est qu’à l’aube des années 50 que son nom fut retenu par les cinéphiles aussi et qu’il signa son second western avec de nouveau Randolph Scott et George Macready intituléL'Homme du Nevada - The Nevadan 1950—suivront  Les Rebelles du Missouri (The Great Missouri Raid) qui évoque les frères Franck et Jesse James moins réussi dont nous disions« Si le film n’emporte pas complètement notre enthousiasme, le fait en revient à sa narration conformiste, à cette succession de scènes répétitives et d’actions mornes parfois, il nous interpelle par ce qu’il révèle de la mentalité voire de la pensée américaine » (Chronique 165 bis)Fort Invincible (Only the Valiant) 1951 western inégal et néanmoins fort attrayant--La Maîtresse de fer (The Iron Mistress)  1952  excellent avec un Alan Ladd déchainé  dont nous avons souligné  un  « Gordon Douglas armé d’un scénario puissant, va œuvrer pour en faire ressortir une magnificence cinématographique.. Son apport est indéniable et sa réalisation stricte et maitrisée » (Chronique 583 ) --La charge sur la rivière rouge « The charge at Feather river1953  beaucoup moins heureux  -- et 3  autres ayant pour vedette Clint Walker : 1958Sur la piste des Comanches -Fort Dobbs—1959 : Le Géant du Grand Nord (Yellowstone Kelly)-- 1961 :Le Trésor des sept collines (Gold of the Seven Saints)

 

 Il rata le coche avecLa Diligence vers l'Ouest (Stagecoach) calquée sur la chevauchée fantastique de Ford 1966 pour revenir en force avecChuka le redoutable (Chuka) 1967 etBarquero 1970 deux œuvres brusques, dynamiques et maitrisés

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Le talent de ce cinéaste se logea aussi dans le polarLe fauve en liberté d’après le roman d’Horace McCoy "Kiss Tomorrow Goodbye" en 1950 ; (I Was a Communist for the FBIen 1951 réalisé durant la vague hystérique de films maccarthystes qui assimilait le communisme au mal absolu sans oublier une autre trilogie centrée sur Frank Sinatra  dont seul est digne  Le Détective (The Detective) 1968. Il est aussi le réalisateur d’un des plus beaux films de Science-fiction qui parlait aussi de la peur des autres.

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                S’il continua dans ces deux genres, c’est avec un autre qu’il va montrer, démontrer une autre peur : celle d’autrui dans son chef d’œuvre qu'il a pu contrôler contrairement au précédent : THEM ouDes monstres attaquent la ville 1953.

Ici il montre son savoir-faire dans cette œuvre sombre, tournée en noir et blanc et parsemée de scènes nocturnes et habité par d’obscurs personnages.

 

 

Douglas joue avec la lumière, les situations et les personnages : Le premier nous impose des scènes nocturnes multiples, les 2 autres des scènes fortes( Doolin est en prise lors d’un arrêt provoqué dans une église avec un gamin qui scrute sa venue, lorgne  son révolver mal dissimulé  , et lui reprend le livre de prières à la fin de celles-ci ; le même dans une scène de bar protège son poursuivant pour qu’il ne soit abattu en traitre) .

C’est un virtuose qui sait combler l’espace voire un chorégraphe et un réalisateur avisé qui traite l’intime ( la mort de John Ireland) comme l’action (le combat entre Scott et Frank Fenton) avec grande émotion et efficacité  doublé un directeur d’acteur convaincant

 

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              (1) Présentation du film par Patrick Brion et Bertrand Tavernier avec un portrait de Randolph Scott