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Par Anonyme, le 20.09.2023

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Par Anonyme, le 07.04.2022

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Par Anonyme, le 16.03.2022

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913-L’HOMME QUI N’A PAS D’ETOILE de King Vidor 1955

L’HOMME QUI N’A PAS D’ETOILE (Man without a Star) de King Vidor 1955

              Sortie DVD & Blu-Ray  juin  2018 Sidonis Calysta (*)

 

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               Voilà un des 100 westerns incontournables du cinéma américain qu’il faut voir et revoir tant son souvenir persiste et cela non de façon ludique – bien qu’il soit captivant en tant que film d’action - mais par la forte dose d’émotions et de questions qu’il dégage au point d’être une œuvre philosophique, morale et politique

 

 Caractéristiques qui nous amènent à se poser la question pourquoi Kirk Douglas adhérait tant au film et pourquoi King Vidor s’en détacha un peu. Il est vrai que politiquement il y avait entre eux un antagonisme certes et pourtant les thèmes développés démontraient que ce western portait la patte de l’un et l’autre

 

Dans un train voyageant vers le Wyoming se trouvent des clandestins qui voyagent illicitement et sont pourchassés par un contrôleur. Ce dernier sera tué par l’un de ses passagers (Jack Elam), meurtre dont est témoin un autre aventurier Dempsey Rae (Kirk Douglas) et dont sera accusé Jeff (William Campbell), un jeune passager dissimulé du fait de son altercation avec la victime dont il porte les marques d’une bagarre. Dempsey prendra sa défense et dénoncera le coupable au prix d’une agression de celui-ci et débutera une histoire d’amitié, enfin une histoire filiale puisque l’un va former l’autre aux dangerosités de la vie de cow-boy

 

 Arrivés en ville, les voilà engager par Strap Davis (Jay C. Flippen),le régisseur du plus grand domaine de la région pour échapper à la vindicte du shérif local . Dempsey retrouvera une ancienne connaissance ; une prostituée au grand cœur Idone (Claire Trevor)

Dempsey entreprend de former son émule voire de s’occuper de son apprentissage ; lui inculquant le maniement des armes. Ils vont faire connaissance du patron dudit domaine : une femme Reed Bowman (Jeanne Crain), ambitieuse, égoïste, prête à tout agrandir sa fortunejusqu’à guerroyer avec les petits propriétaires obligés de mettre des barbelés pour préserver le peu d’herbe vacant

Celle-ci congédie soncontremaître peu admiratif de ses résolutions pour après une séduction y placer Dempsey qui va se lasser de cette fonction qui entrave sa liberté et sa morale. La dictatoriale proprio va se rabattre sur Steve Miles (Richard Boone) un tueur à gages et hypnotiser le jeune Jeff. La guéguerre débute, prend de l’ampleur et devient dramatique.

 

L’histoire hautement symbolique est tirée d’un roman de Dee Linford connu seulement pour cette œuvre qui vit un fade remake en 1968 Un colt nommé Gannon de James Goldstone et un autre plus ou moins similaireDuel at Shiloh de la série LE VIRGINIEN (Saison 1- épisode 15). Ses autres écrits le sont moins commeLe billet à l'enfer – Ticket to Hell

Les adaptateurs se nomment Borden Chase et D.D. Beauchamp .Ce dernier  fit beaucoup pour les séries : Bat Masterson- Stagecoach West - Rawhide -- Au nom de la loi -- Cheyenne  et pourv  d’autres westerns : Le barrage de Burlington (1948) River Lady du prolifique  George Sherman , La belle du Montana - Belle Le Grand (1951)  d’ Allan Dwan,Le tueur du Montana (1953) Gunsmoke de Nathan Juran

 

 BORDEN CHASE est un romancier et scénariste américain et le point fort de ce duo dont la filmographie rend pâle la précédente ; ne fusse qu’avec sa collaboration pour Anthony Mann et James Stewart :Winchester '73 (1950),Les Affameurs (1952) etJe suis un aventurier . Ajoutons à cela celle pour Howard Hawks en 1948 : La Rivière rouge (Red River) pour Robert Aldrich : 1954 :Vera Cruz (Vera Cruz) , pour John Sturges en 1956 :Coup de fouet en retour (Backlash) pour Robert Aldrich avec le classique  Vera Cruz (1954) et  pour  d’autres moins renommés dont l’apport marquera plus ou autant  que celui de son réalisateur :

1945 :La Belle de San Francisco (Flame of Barbary Coast) de Joseph Kane -- 1948 :La Peine du talion (The Man from Colorado) d'Henry Levin -- 1950 : Montana (Montana) de Ray Enright -- 1952 :L'Étoile du destin (Lone Star) de Vincent Sherman -- 1954 :Seul contre tous (Rails into Laramie)  et 1958 :L'Étoile brisée (Ride a Crooked Trail) de Jesse Hibbs.

 

 

 Dès 1935 ses romans furent adaptés à l’écran par Raoul Walsh (Rivaux (1935) par  Anthony Mann (Dr. Broadway 1942) 2 géants du septième art  avec qui il collaborera souvent , par Frank Borzage cinéaste à réévaluer (Je vous ai toujours aimé - I've Always Loved You 1946) et fut un bon serveur pour John Wayne qui partageait ses idées politiques (Alerte aux marines (1944) The Fighting Seabees --Taïkoun 1947-- La belle de San Francisco (1945) Flame of Barbary Coast) et bien sur l’inébranlableLa rivière rouge 1948 d’Howard Hawks

 C’est dire le talent et l’influence de ce scénariste hors pair ; c’est surtout sa patte que nous constatons. Pour Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier, il fut «l'un des princes du western. [...] Grand connaisseur de l'histoire de l'Ouest, il s'attaqua la plupart du temps à des sujets dont le contenu social et historique échappa aux critiques européens: la création de la première piste qui permit de faire voyager le bétail, l'apparition de la première carabine à répétition, la fin des grands espaces, les premiers barbelés, les mercenaires américains au Mexique, les Russes en Alaska, tous ses points de départ sont pittoresques mais aussi d'une importance historique capitale »

 

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Prenons ces personnages principaux : JEFF apprenti dont le savoir va modifier sa personnalité négativement ; il va s’enhardir, défier son voisin et son ami Dempsey qui est à 2 doigts de l’abattre et dont l’accoutrement improvisé et sérieux en cowboy d’opérette fait fuir avec humour son ami . Il est l’être malléable

 Puis nous avons Reed Bowman dont déjà le nom contient une part de masculinité, qui se montre directive , entreprenante perverse et fortement ambitieuse. C’est un affreux jojo qui manipule son prochain , abjecte par endroit et dont Dempsey soulignant sa forte personnalité lui trouve un trait commun.

 

Enfin DEMPSEY, l’un des 10 plus beaux personnages de l’acteur, un être singulier, marginal et intemporel ; le monde moderne lui échappe .Et si tout un chacun suit son étoile nous dit-on ? lui refuse d’en choisir une ; il est un électron libre qui peut paraître immature par endroit. Il cache ses blessures physiques et morales sous un air rieur , se veut facétieux puis soudain violent , haineux comme si on avait réveillé un passé obscur et traumatisant. Et l’être apprécié devient peut-être la personnalité qu’il a été avant, du temps où les barbelés étaient une engeance. Il refuse par 2 fois un pont d’or, de peur de s’aliéner ; il n’est point du bétail et ne veut en surveiller. Il repart comme il est venu seul et avec ses meurtrissures et des démons.

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 Ces êtres baignent tour à tour dans le malaise (les accusations de meurtre , les barbelés qui blessent les hommes et Jeff en passe de devenir un de ces méchants caractéristiques ) et une gaité savoureuse (la venue d’une baignoire dans une maison rend Dempsey hilare tant les bains se prennent à l’extérieur et en plein air ou lorsque les cowboys peinards terminent un repas tandis qu’une bagarre dont l’issue est connue et que nous ne verrons pas se produit)

 

L’œuvre regorge de thèmes forts centrés sur son protagoniste principal ( la peur des barrières ; élément matérialisé par des barbelés , représentation de l’entrave à la liberté , la vie des cowboys et le combat des propriétaires

 

 KING VIDOR est un réalisateur peu connu dans le genre malgré son apport, malgré sa participation (1930Billy the Kid--1936 :La Légion des damnés (The Texas Rangers) 1937-Stella Dallas --1940 :Le Grand Passage (Northwest Passage) 1946-Duel au soleil (Duel in the Sun) qui est avec celui-ci notre préféré . il sut souvent mettre en valeur les personnages forts féminins notamment (Jennifer Jones,  Patricia Neal Audrey Hepburn sous sa direction trouvera ses meilleures prestations) . Il avait commencé dans le muet et ses films telsLa Grande Parade (1925) sur la Première Guerre mondiale et La Foule (1927) film visionnaire etNotre pain quotidien en 1934 ou Hallelujah en 1929, premier film de Hollywood entièrement interprété par des Noirs. sont à l’étude dans les écoles cinématographiques

 Ici il ne se serait pas autant impliqué que son acteur au point de se sauver les derniers jours pour se préparer à son adaptation du roman de de Léon Tolstoï : 1956 Guerre et Paix (War and Peace). Cela n’enlève rien à, son apport contrairement à la croyance de cette perle qui fut tourné en 3 semaines

JACK ELAM comme Lee Van Cleef est de passage , l’air méchant , l’œil b lessé donnant par son regard flouté une peur , il sera donc est indissociable du polar  et du western (1952 : Le train sifflera trois fois (High Noon) de Fred Zinnemann-- 1952 : L'Ange des maudits (Rancho Notorious) de Fritz Lang -- 1953 : Vaquero (Ride, Vaquero!) de John Farrow -- 1954 : Je suis un aventurier (The Far Country) d'Anthony Mann -- 955 : Un Jeu risqué (Wichita) de Jacques Tourneur -- 1956 : Règlement de compte à OK Corral (Gunfight at OK Corral) de John Sturges -- 1956 : Règlement de compte à OK Corral (Gunfight at OK Corral) de John Sturges -- 1968 : Il était une fois dans l'Ouest (C'era una volta il West) de Sergio Leone -- 1973 : Pat Garrett et Billy le Kid (Pat Garrett and Billy the Kid) de Sam Peckinpah ) Il a de surcroit plus de 25 séries westerns

 

JAY C. FLIPPEN est lui aussi une figure du genre vu dans moult westerns : 1950 :Winchester '73   et en 1952 :Les Affameurs (Bend of the River) et 1954 :Je suis un aventurier (The Far Country) d'Anthony Mann souvent dans des rôles paternalistes ou de franc camarade -- 1956 : La Mission du capitaine Benson (7th Cavalry) de Joseph H. Lewis etLe Roi et Quatre Reines (The King and Four Queens) de Raoul Walsh -- 1957 :Le Jugement des flèches (Run of the Arrow) de Samuel Fuller -- 1957 :Le Survivant des monts lointains (Night Passage) de James Neilson  --- 1958 :La Fureur des hommes (From Hell to Texas) d'Henry Hathaway -- 1965 :Cat Ballou d'Elliot Silverstein -- 1968 :Les Cinq Hors-la-loi (Firecreek) de Vincent McEveety où il retrouve pour la énième fois James Stewart  sans oublier une foule de séries télé.

 

WILLIAM CAMPBELL est un second rôle oublié ; il figurera dans plusieurs westerns pourtant : Fort Bravo (1953)  de John Sturges--1956 :Le Cavalier du crépuscule (Love Me Tender) de Robert D. Webb où il fut le frère de Elvis Presley -- 1956 :Coup de fouet en retour (Backlash) de John Sturges  où il affronta Richard Widmark -- -- 1958 : La Blonde et le Shérif (The Sheriff of Fractured Jaw) de Raoul Walsh histoire singulière qui met en scène un anglais dans l’Ouest américain-- Natchez Trace (1960) de Alan Crosland Jr.

IL joua souvent les cyniques, les petites frappes, les impulsifs voire les béta comme dans ce personnage déjanté que son pygmalion a du mal à dompter. Il terminera sa carrière sur le petit écran comme tant d’autres que le grand n’accaparait plus hormis des productions de série Z de l’écurie Corman (Dementia 13 (1963) -- Operacija Ticijan (1963)-- L'invasion secrète (1964)-- Blood Bath (1966)

 

 

 

 Il avait un potentiel qui ne fut pas où qu’il ne voulut point exploiter. Il est intéressant à suivre dans ce personnage manipulé, faible et orgueilleux prêt à toute dérive

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CLAIRE TREVOR autre icone du genre joue de nouveau la file de joie qu’elle avait immortalisée dans un autre chef d’œuvre 1939 : La Chevauchée fantastique (Stagecoach) de John Ford avec John Wayne qu’elle retrouvera dans 2 autres westerns : 1939 :Le Premier Rebelle (Allegheny Uprising) de William A. Seiter-- 1940 :L'Escadron noir (Dark Command) de Raoul Walsh. Elle ne quittera point le genre : 1941 : Franc jeu (Honky Tonk), de Jack Conway-- 1943 :La Loi du far-west (The Woman of the Town) de George Archainbaud --- 1943 : Les Desperados (The Desperadoes) de Charles Vidor -- 1951 :Plus fort que la loi (Best of the Badmen) de William D. Russell -- 1953 :Les Massacreurs du Kansas (The Stranger wore a gun) d'André De Toth : croisant ainsi Randolph Scott , Glenn Ford, Robert Ryan

 

 Mais c’est dans le thriller qu’elle se fit reconnaitre avec en 1944Adieu, ma belle en 1947 Né pour tuer Born to Kill de Robert Wise , 1950 :Borderline de William A. Seiter , Au royaume des crapules Hoodlum Empire (1952)   de Joseph Kane, et  surtout en 1948 :Key Largo de John Huston  qui lui amena l’oscar  et Dead End (1937) la nomination au même trophée   ainsi que ce classique du drameÉcrit dans le ciel (1954) The High and the Mighty de Douglas Sirk encore avec John Wayne.

 

 

 

JEANNE CRAIN une sportive (patineuse sur glace) et une Miss America débuta sa carrière en 1943 et rencontrera sue son chemin : George Cukor (1944 :Winged Victory) ; Otto Preminger (1944 :In the Meantime, Darling-- 1946 : Quadrille d'amour (Centennial Summer) Joseph L. Mankiewicz qui va lui offrir ses plus beaux rôles (1949 :Chaînes conjugales (A letter to three wives , pamphlet contre la société américaine et la gente humaineoù elle rivalise avec Linda Darnell  et Ann Sothern face à Kirk Douglas et en 1951 :On murmure dans la ville (People Will Talk) non moindre diatribe  ) Elia Kazan (1949 :L'Héritage de la chair -Pinky autre œuvre importante qui apportera la controverse en évoquant le racisme ).

 

 

 WILLIAM CAMPBELL & KIRK DOUGLAS & CLAIRE TEVORRésultat de recherche d'images pour "L’HOMME QUI N'A PAS D'ÉTOILE dvd"

 

 

Elle tournera des westerns (1956 :La Première Balle tue (The Fastest Gun Alive) de Russell Rouse-- 1960 :Tonnerre sur Timberland (Guns of the Timberland de Robert D. Webb) et le reste de sa filmographie fut moins captivant. Elle fut se montrer excellente actrice malgré ses choix hasardeux (ses péplums italiens commeNefertiti, reine du Nil - Nefertite, regina del Nilo (1961 de Fernando Cerchio ,Ponce Pilate- Ponzio Pilato  (1962 de Gian Paolo Callegari  et  Irving Rapper) notamment avec ce personnage de propriétaire arriviste sans scrupules, femme de caractère qui ne résiste point au charme de Kirk Douglas et provoque d’autres hommes dont Jeff et le tueur à gages

A moins de 50 ans elle quittera le cinéma devenu moins attrayant et mourra en 2003 à 78 ans

 

KIRK DOUGLAS avait à l’époque 1 mois devant lui et décida d’entreprendre ce projet en 2 ou 3 coups de cuillère à pot ; d’autant plus qu’il en était le coproducteur. S’il choisit d’incarner l’individualiste sans lien fixe, c’est que cela correspondait à son être fort :il ne voulait point d’être qu’un acteur et s’investir dans la réalisation, la production et l’écriture mieux encore dans l’engagement politique

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Effectivement il réalisa 2 westerns () produisit souvent ses films dès 1955 (La rivière de nos amours -- Les sentiers de la gloire etSpartacus  de Kubrick-- Les Vikings -- Sept jours en mai etL'ombre d'un géant  films politisés--) en 1988 sortit Le Fils du chiffonnier qui sera suivi d’autres mémoires (En 2012, il publie « I Am Spartacus ! avec une préface de George Clooney. ) . a voyagé dans le monde entier pour le compte des gouvernements successifs

 

 

    MARA CORDAY & WILLIAM CAMPBELLRésultat de recherche d'images pour "L’HOMME QUI N'A PAS D'ÉTOILE dvd"

 

 

Au cinéma qu’il fréquenta de 1946 (L'Emprise du crime (The Strange Love of Martha Ivers), de Lewis Milestone) à 2008 ( un téléfilm 2008 : Meurtres à l'Empire State Building (TV) à 92 ans) il eut une dizaine de rôles inoubliables si on inclut celui-ci  : Le Gouffre aux chimères (1951) en reporter peu scrupuleux-- Les Ensorcelés (1952)  en tyran du cinéma -- - Les Vikings (1958)  en guerrier vindicatif20 000 Lieues sous les mers (1954) en tonitruants marin au cœur d’or--- Spartacus (1960)  en esclave jamais enchainé  d’ailleurs son personnage de Dempsey Rae est un peu la synthèse de ces 2 exceptions et pour reprendre l’excellente approche de Christophe Leclerc ; c’est « Un fauve en liberté » (1)  et nous savons que tous les félins ne sont pas agressifs mais défendent leurs territoire ; et aussiL’Arrangement (1969) publicitaire torturé

 

 

 IL fut un cowboy crédible en  1951 :Une corde pour te pendre (Along the Great Divide), de Raoul Walsh 1952 :La Captive aux yeux clairs (The Big Sky), de Howard Hawks-- 1955 : La Rivière de nos amours (The Indian Fighter) qui défendait la cause indienne et qui en épousa une représentante dans un de ses plus implacables rôles en 1959 :Le Dernier Train de Gun Hill (Last Train from Gun Hill), où il est un shérif venu arrêter le fils de son meilleur , meurtrier .John Sturges qui signa ce western violent avait requis ses services pour interpréter  Doc Holliday un personnage torturé  dans:Le Dernier Train de Gun Hill (Last Train from Gun Hill) en 1959  et un autre tortueux  dans El Perdido (The Last Sunset), de Robert Aldrich

 

 

WILLIAM CAMPBELL & KIRK DOUGLAS & JEANNE CRAIN Résultat de recherche d'images pour "L’HOMME QUI N'A PAS D'ÉTOILE dvd"

Il est ici tour à tour drôle , comique pathétique, influent montre les dents non pas que pour  sourire :  il est enjôleur , charmeur , troubadour (2)un épicurien avide de bons repas et de compagnies galantes donnant au film un aspect sensuel et même érotique. Film tourné en peu de temps qui reste un chef d’œuvre écrit et dirigé par des anti progressistes contrairement à son acteur principal

Toujours est-il que l’acteur qui reçut tardivement qu’un oscar – La gente cinématographie n’acceptait pas les acteurs libertaires – est né néanmoins sous une bonne étoile ; il fêtera ses 102 ans en fin d’année ; restera un parcours social enviant.

 

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(*) Présentation Bertrand Tavernier  avec un documentaire « Horizons perdus »

 

 (1) Edition L’Harmattan 2014

 

(2), Si le thème ("Man without a star" d'Arnold Hughes) que reprend quelques secondes l’acteur, est chanté par Frankie Laine ; Douglas interprète dans un moment de détente "And the moon grew brighter and brighter" une chanson enjouée