Thèmes

bonne center film nuit heureux pouvoir enfant mort femme homme sur roman vie merci image homme

Rechercher
Derniers commentaires

oui
Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

un lien valide pour telecharger ce film merci
Par Anonyme, le 11.07.2021

pas de lien ? site inutile
Par Anonyme, le 04.06.2021

Voir plus

Articles les plus lus

· 100 FILMS POUR AIMER LE WESTERN: 15-FUREUR APACHE
· 12- LE TRAIN SIFFLERA 3 FOIS
· 31-RINGO AU PISTOLET D’OR de Sergio Corbucci
· 100 WESTERNS : 74 BIS - RIO BRAVO H.HAWKS 1959
· 100 WESTERNS : 53- LE VENT DE LA PLAINE 1960

· 505-LE VIRGINIEN SAISON I Episode 2
· 100 WESTERNS : 45–LE TRESOR DES 7 COLLINES
· horizons lointains rudolph maté
· 100 WESTERNS : 59- LES GRANDS ESPACES “ 1958
· 100 WESTERNS : 18 -LES 7 MERCENAIRES de J.STURGES
· la vengeance du sherif
· 100 WESTERNS : 20 -l e massacre de Fort Apache
· 8- LERS CAVALIERS de John FORD 1959
· 116 -SUR LE TERRITOIRE DES COMANCHES 1950 de George Sherman
· le convoi des braves

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "rogerchemouni" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 14.04.2008
Dernière mise à jour : 12.09.2024
1356 articles


940 -LE DERNIER DES GÉANTS de Don Siegel 1976 USA

Publié le 03/12/2018 à 03:14 par rogerchemouni Tags : center film nuit heureux pouvoir enfant mort femme homme sur roman vie merci image

 

 

 

 

 

image

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE DERNIER DES GEANTS  (The Shootist) de Don Siegel  1976.

DVD et BLU-RAY Sidonis Calysta le 26 novembre 2018

Présentation du film par Patrick Brion et Bertrand Tavernier

 

 

Comment dire adieu à un acteur qui domina  durant 4 décennies le western ? Les auteurs (scénaristes et réalisateur) prônèrent d’ériger une statue cinématographique, de porter aux nues ce symbole de l’Ouest américain en affermissant l’image qu’il incarnait si bien dans ses personnages imaginaires au point de devenir un modèle exemplaire. Cette incarnation repose sur la figure de John Wayne qui  symbolisa le genre tout comme Fred Astaire la danse.

 

 

 

 

L’habilité du prologue  qui poursuit cette quête est de rappeler le parcours de son héros John Bernard Books ou J.B. Books un ex Marshall et un tireur d’élite, au travers d’extrait de films de John Wayne ;  nous avons reconnu les films de Howard Hawks , d’Henry Hathaway. Dès lors que  le  mythe est consacré ; la trame peut débuter et l’histoire commencer.

Nous sommes au début du XX siècle – et cela a son impact : voitures naissante, politique différente et code d’honneur perdu -J.B. Books (John Wayne) débarque à Carson City, dans le Nevada. Sa première visite sera pour consulter un ancien ami le docteur Hostetler  (James Stewart) qui lui révèle  qu’il est porteur d’un cancer et que le  diagnostic est dans appel et son espérance de vie assez courte. La seconde sera pour une pension tenue par une veuve Bond  Rogers (Lauren Bacall) et  de Gillom son fils (Ron Howard).

 Sa venue va mettre en ébullition la ville et 3 anciens ennemis désireux d’en découdre avec lui : Mike Sweeney (Richard Boone) Jack Pulford (Hugh O'Brian) et Jay Cobb (Bill McKinney). L’affrontement aura lieu sous l’œil impuissant ou presque de Gillom

 

 Ce fut le dernier film de ce géant du cinéma américain qui mourut d’un cancer 3 ans après cet ultime western, genre qu’il privilégia et qu’il habitat dans près d’une centaine.

 

L’histoire est tirée d’un roman de GLENDON SWARTHOUT (1918–1992) dont les écrits inspirèrentLa mission du Capitaine Benson 7th Cavalry (1956) de Joseph H. Lewis etCeux de Cordura They Came to Cordura (1959) de Robert Rossen où il est question d’endurance là aussi et le très beau The Homesman (2014) de et avec Tommy Lee Jones. Son apportb est capital car l’histoire et est adaptée par son propre fils Miles Hood Swarthout et Scott Hale acteur modeste et scénariste éphémère

 

Don Siegel (1912–1991) est un réalisateur que nous vénérons et qui dans plusieurs genres sut se montrer original, pertinent et directif. IL est l’un des dieux avec Sergio Léone de Clint Eastwood qui, dédiera son western Impitoyable (1992) à ces 2 personnalités. Il sera dirigé par lui en 1968 :Un shérif à New York (Coogan's Bluff), 1971 :Les Proies (The Beguiled), 1971 :L'Inspecteur Harry (Dirty Harry) , 1979 :L'Évadé d'Alcatraz (Escape from Alcatraz) et un western inégal  en 1970 :Sierra torride (Two Mules for Sister Sara). Genre que Siegel avait déjà abordé.

 

Effectivement il est l’auteur de Duel sans merci (The Duel at Silver Creek)  western prenant , efficace et d’une grande force tout comme Les Rôdeurs de la plaine (Flaming Star) le meilleur rôle de Elvis Presley , deL'Homme en fuite Stranger on the Run) est un téléfilm joué par Henry Fonda qui méritait sa sortie en DVD et Une poignée de plombs film singulier qui fut dénaturé par un changement de réalisateur en route amenant Siegel à le renier et à le signer d’un pseudonyme  Allen Smithee , patronyme qui deviendra un prête-nom  et pourtant il reste une œuvre innovante et intéressante

 

Résultat de recherche d'images pour "le dernier des géants RICHARD BOONE"

 

 Ajoutons à ce palmarès son passage dans la science-fiction avec l’un des chefs-d’œuvre du genre en 1956 :L'Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the Body Snatchers) et ses réussites dans le polar : 1949 :Ça commence à Vera Cruz (The Big Steal)-- 1957 :L'Ennemi public (Baby Face Nelson) -- 1964 : À bout portant (The Killers) une autre perle -- 1968 :Police sur la ville (Madigan) –le délirant  en 1973 : Tuez Charley Varrick ! (Charley Varrick) –

 Résultat de recherche d'images pour "le dernier des géants RICHARD BOONE"

 Il savait pour son interprète théâtraliser la trame :il y sera question de mort, de défis et de regard sur une civilisation quidisparait pour un nouveau siècle qui aura d’autres héros que ceux de l’Ouest, sensibiliser le regard extérieur  - l’homme peine de plus en plus à affronter ses ennemis - il y ajoute aussi un côté pédagogique qui ne devait  point déplaire à l’acteur – il insiste pour que le fils de sa logeuse  n’utilise pas la violence

 Ilmaîtrise comme dans  plusieurs de ses films une réalisation nerveuse ; entrecoupée de scènes intimes loin d’être ridicules et dirige vigoureusement ses interprètes.

 

 RON HOWARD fut un acteur enfant (1963 : Il faut marier papa (The Courtship of Eddie's Father), de Vincente Minnelli ----1973 : American Graffiti, de George Lucas  avant de devenir un réalisateur très demandé et reconnu :1995 Apollo 13 ---2006 Da Vinci Code et dernièrement 2018 Solo: A Star Wars Story.

Il incarne ici la passation de pouvoir , celle à une nouvelle génération comme Wayne le fit pour John Wayne et les cow-boys 

 

Résultat de recherche d'images pour "Le Dernier des géants de Don Siegel"

 

JOHN CARRADINE Indissociable de Ford ( 1936 :Je n'ai pas tué Lincoln (The Prisoner of Shark Island) --1939 :La Chevauchée fantastique remarquable en  gentleman méprisable mais galant et chevaleresque  --1939 :Sur la piste des Mohawks (Drums Along the Mohawk)  -- -- 1962 :L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance) en adversaire politique querelleur de James Stewart et du western :

1939 :Le Brigand bien-aimé (Jesse James), de Henry King --1939 :L'Aigle des frontières (Frontier Marshal)  de Allan Dwan -- 1940 : Le Retour de Frank James (The Return of Frank James) de Fritz Lang  etL'Odyssée des Mormons (Brigham Young)  de d’Henry Hathaway

 

HUGH O'BRIAN en joueur classe et élégant  fut remarqué dans 1952 :Au mépris des lois (Battle at apache Pass), de George Sherman-- 1952 :La Vallée de la vengeance (Vengeance Valley), de Richard Thorpe ,À feu et à sang (The Cimarron Kid), de Budd Boetticher: 1953 :L'Expédition du Fort King (Seminole) et Le Déserteur de Fort Alamo (The Man from the Alamo),de Budd Boetticher puis Victime du destin (The Lawless Breed), de Raoul Walsh  en 1954  où il participa àLa lance brisée  Broken Lance de Edward Dmytryk

 Résultat de recherche d'images pour "Le Dernier des géants de Don Siegel"

 

RICHARD BOONE fut un acteur  impressionnant au point que des grands cinéastes le quémandèrent : John Huston en  1969  pourLa Lettre du Kremlin (The Kremlin Letter),  et  Elia Kazan  en 1969 pour  L'Arrangement (The Arrangement) ; ce qui ne l’empêchera pas  d’être fut un des grands méchants du western :1952 :Le Gaucho (Way of a Gaucho), de Jacques Tourneur à 1954 : L'Attaque de la rivière rouge (The Siege at Red River) Rudolph Maté-- 1955 :L'Homme qui n'a pas d'étoile (Man without a Star), de King Vidor etDix hommes à abattre (Ten wanted men), de H. Bruce Humberstone -- 1957 :L'Homme de l'Arizona (The Tall T) de Budd Boetticher-- 1961 :Tonnerre Apache (A Thunder of drums), de Joseph M. Newman-- 1964 :Rio Conchos, de Gordon Douglas son meilleur rôle dans le genre

 Résultat de recherche d'images pour "le dernier des géants RICHARD BOONE"

 

LAUREN BACALL au regard envoutant – elle fut surnommé « The Look » -fut une star après avoir été mannequin des années 40-60 avec une série de films dirigés par Howard Hawks 1944 :Le Port de l'angoisse (To Have and Have Not) et en 1946Le Grand Sommeil (The Big Sleep), Delmer Daves en 1947  Les Passagers de la nuit (Dark Passage) John Huston :  en 1948Key Largo : 4 films où elle avait pour partenaire Humphrey Bogart son premier époux.

 

Résultat de recherche d'images pour "Le Dernier des géants de Don Siegel"

 Elle tournera sous la houlette de Vincente Minnelli :1955 La Toile d'araignée (The Cobweb) 1957-La Femme modèle (Designing Woman)-- Douglas Sirk :1956  Écrit sur du vent (Written on the Wind). Le reste de sa filmographique qui s’étalera jusqu’en 2012 est de qualité moindre mais elle gardera par le début de celle-ci un aura irremplaçable

 Elle est ici une veuve encore attirante qui a peur de son locataire envers qui elle va  peu à peu montrer de l’empathie

 

JOHN WAYNE retrouve à l’écran  des vieux partenaires :JAMES STEWART qu’il croisât en 1962 :L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance) de John Ford ; RICHARD BOONE vu dansAlamo, de John Wayne en 1960 et dansBig Jake, de George Sherman et John Wayne ; JOHN CARRADINE acteur fordien qui fut son partenaire dans 1939 : La Chevauchée fantastique et en 1962 :L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance) 2  perles du genre signées John Ford .

JOHN WAYNE & JAMES STEWART

Résultat de recherche d'images pour "le dernier des géants RICHARD BOONE"

 

Il n’a rien perdu de sa prestance, de son aura, il campe un être las toujours sur ses gardes, frondeur, galant envers sa logeuse et une connaissance  Serepta (Sheree North). Il refuse la fin dans un hospice, de baisser les bras et choisit de partir comme dans son passé face au danger les armes à la main .La fin d’une époque vient de croiser celle d’un mythe ; un être de légende s’en va.

 

 Résultat de recherche d'images pour "le dernier des géants RICHARD BOONE"

L’acteur qui venait enfin d’être récompensé disait de lui-même :« J'ai joué John Wayne dans tous mes films et ça m'a plutôt pas mal réussi « et quand un journaliste lui demandait comment devenir John Wayne ; il répondait : « Demandez à John Ford »

 Il est en haut de l’affiche dans une quinzaine de films pour lui notamment  des westerns  qui sont devenus des classiques du genre : 1939 : La Chevauchée fantastique (Stagecoach) la trilogie militaire : LeMassacre de Fort Apache (Fort Apache) -- La Charge héroïque  au titre original charmant (She Wore a Yellow Ribbon) : (1949) etRio Grande (1950) et nos deux préférés 1956 :La Prisonnière du désert (The Searchers) 1962 : L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance). Singulièrement il fut figurant dans 7 films de son maitre dans les années 20 et durant  la décennie suivante tint le  rôle principal dans moult westerns de série B ( un quarantaine)  tournés à la va-vite et durant 60 mn environ réalisé pour 13 d’entre eux  par Robert N. Bradbury réalisateur de la   Lone Star Productions où Wayne avait trouvé refuge et pour les autres par Mack V. Wright, Armand Schaefer Harry L. Fraser Joseph Kane avant sa rencontre cruciale avec le réalisateur deL'Homme tranquille 1952

 Résultat de recherche d'images pour "Le Dernier des géants de Don Siegel"

L’autre rencontre capitale fut Howard Hawks qui fit au moins 2 chefs d’œuvre avec lui : 1948La Rivière rouge (Red River)-- 1959 : Rio Bravo et d’autres films  tels  en 1966 :El Dorado (El Dorado) et en 1970 :Rio Lobo de Howard Hawks et en 1962 le spectaculaire film d’action  :Hatari ! de Howard Hawks. Ajoutons un troisième cinéaste Henry Hathaway aux westerns néanmoins imposants : 1941 : le discret et talentueux  Le Retour du proscrit (The Shepherd of the Hills)—l’inégal en 1965 :Les Quatre Fils de Katie Elder (The Sons of Katie Elder) --- et surtout celui qui lui amènera l’oscar  1969: Cent dollars pour un shérif (True Grit) , ceux de Andrew V. McLaglen furent moins heureux : 1963 : Le Grand McLintock (McLintock !) ---1969 : Les Géants de l'Ouest (The Undefeated)-- 1970 : Chisum (Chisum) --- 1973 : Les Cordes de la potence (Cahill U.S. Marshal) ---