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Par Anonyme, le 20.09.2023

excellent film!
Par Anonyme, le 07.04.2022

exellent film. a voir§
Par Anonyme, le 16.03.2022

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Par Anonyme, le 11.07.2021

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Par Anonyme, le 04.06.2021

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949-L’ENIGME DU LAC NOIR de Michael Gordon 1951 USA

Publié le 05/03/2019 à 17:13 par rogerchemouni Tags : sur bonne france roman homme chez amour belle femme musique mort histoire coup fille femmes film fleur maison center image

 

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L’ENIGME DU LAC NOIR The Secret of Convict Lake de Michael Gordon 1951 USA

Sortie janvier 2019 Sidonis Calysta (*)

Introduction du film par Patrick Brion et François Guérif

 

 

La première énigme est pourquoi ce film prenant, attachant, méritant est inconnu et pourquoi a-t-on jeté l’opprobre sur son contenu. Est-ce par rapport au réalisateur qui sera bientôt politiquement dans son pays mis au banc des accusés par le maccarthysme ce poison en vente libre durant les années 50. Ce ne peut être le film lui qui est composé de moult talents (scénaristes, musique et acteurs et non des moindres) pourquoi aucun ouvrage sur le genre ne le cite et il eut fallu attendre plusieurs années avant de l’approcher

Le prologue narré par Dale Robertson (*) souligne l’évasion d’une trentaine de prisonniers environ du pénitencier de Carson City dans le Nevada. Six échappent et se retrouvent dans les montagnes californiennes empêtrés par la beige et le blizzard ; climat qui fait abandonner la poursuite par le shérif et ses hommes pensant que ces affreuses conditions météorologiques vont avoir raison d’eux. Le groupe conduit par James Canfield (Glenn Ford) est composé entre autres de Greer un manipulateur (Zachary Scott), de Clyde un psychopathe et de Matt Anderson (Jack Lambert) un querelleur violent.


Le groupe aborde un village perdu où tout homme a disparu et seules donc un adolescent et six femmes demeurent : Marcia Stoddard (Marcia Stoddard) qui attend le retour de son fiancé Rudy Schaeffer dont la sœur Rachel Schaeffer (Ann Dvorak) est présente dans ce lieu et toutes obéissent à la plus âgée Granny (Ethel Barrymore ).

 

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Les étrangers vont tenter lors d’une invitation de cette dernière de s’approprier des armes et de rebrousser chemin sans devenir que le dit futur époux est responsable de l’emprisonnement de Canfield sous faux témoignage quant à de l’argent volé dont il est secrètement le possesseur ; ce que découvre Marcia qui prendra fait et cause pour lui dont elle s’amourachera.
Néanmoins elle désire éviter un affrontement lors du retour des hommes du village et plus tardivement ce ceux de l’homme de loi qui les poursuivait

 

 

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Les westerns se déroulant dans un décor neigeux et de surcroit comportant autant de personnages féminins que masculins ne sont pas foison (**) et celui-ci rend encore L’atmosphère plus ardue du fait des tensions internes, d’huis clos étouffant et de choses non dites ainsi que des scènes osées où spectaculaires comme celle qui voit ce groupe de femmes tuer avec leurs fourches un agresseur sexuel et ce extraordinaire incendie causée par femme qui s’épanouit

L’ensemble sans crier au génie est de bonne facture avec une première partie plus maîtrisée qui anime cette histoire centrée sur le pardon, cette rémission que le réalisateur connut tardivement et mina son existence et sa carrière interrompue durant 10 années
Néanmoins le talent est bel et bien là, il sait créer une atmosphère de tension, souligner le côté bipolaire de certains de ses personnages tant les renversements arrivent vite

 

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Ce film noir et blanc dans un décor blanc avec des personnages noirs et une tension grandissante est un western à garder qui rend hommage à la gente féminine tout aussi combatif que leurs contraires
Le film se termine par une phrase sibylline : « Ceci est une histoire vraie ; il n’y a pas d’archives et on est sur de rien » cela rend « Le secret de Convict Lake » (traduction du titre original on ne peut plus symbolique

MICHAEL GORDON grand-père de l'acteur Joseph Gordon-Levitt. IL signe là un de ses meilleurs films avant le piteux 1966 : Texas, nous voilà (Texas Across the River) et le renommé Cyrano de Bergerac (film, 1950). IL dut donc attendre une petite dizaine d’années pour réaliser de nouveau et nous offrir des comédies avec Rock Hudson (Confidences sur l'oreiller (1959) Pillow Talk et Le coup de l'oreiller A Very Special Favor (1965))

Le script tiré des écrits de ANNA HUNGER et JACK POLLEXFEN est puissant. Le premier scénariste est inconnu et a signé que 2 autres histoires, le second plus renommé est l’auteur de 3 westerns Les flèches de feu (1953) Five Bold Women (1960) Captain John Smith and Pocahontas de Lew Landers et de plusieurs films d’aventures L'aigle du désert The Desert Hawk (1950) de Frederick De Cordova avec l’ensorceleuse Yvonne De Carlo et de Le trésor du Capitaine Kidd (1954) signé à nouveau de Lew Landers et du fameux film de Edgar G. Ulmer Daughter of Dr. Jekyll (1957) pour qui cantonné dans le cinéma fantastique fit L'homme de la planète X (1951)

Nous aimons à penser et nous le devinons que l’apport de de BEN HECHT un des adaptateurs n’est pas négligeable et qu’il a redorer le matériau. Celui-ci fut scénariste, dramaturge, romancier américain à qui l’on doit ceux de films mémorables, reconnus et loués : Scarface réalisé par HOWARD HAWKS 1932 qui adaptera une de ses pièces The Front Page (1) ; La Reine Christine (Queen Christina) de ROUBEN MAMOULIAN, 1933. Avec Greta Garbo

Il sera un des fournisseurs scénaristes d’ALFRED HITCHKOCK : 1944 : Lifeboat 1946 : Les Enchaînés -- 1945 : La Maison du docteur Edwardes (Spellbound)-- 1947 : Le Procès Paradine -- 1948 : La Corde -- 1951 : L’Inconnu du Nord-Express et de HOWARD HAWKS : Viva Villa -- 1943 Le Banni (The Outlaw) (2) : La Dame du vendredi 1940 (His Girl Friday) --1952 : Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business)--1952 : La Sarabande des pantins (O. Henry's Full House) et chose étonnante pour les Marx Brothers (1939 : Un jour au cirque (At the Circus-- 1949 : La Pêche au trésor ) Ajoutons dans cette carrière déjà brillante JOHN FORD à nouveau The Hurricane 1937-- WILLIAM WYLER -- WILLIAM A. WELLMAN-- ERNST LUBITSCH -- JOSEPH L. MANKIEWICZ -- VITTORIO DE SICA pour confirmer un scénariste intelligent et performant

 

 

Pour les westerns : 1935 : Ville sans loi (Barbary Coast) de HOWARD HAWKS-- La Chevauchée fantastique (Stagecoach) de JOHN FORD, 1939 en association avec Dudley Nichols --- Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) 1939 --La Rivière de nos amours (The Indian Fighter) de ANDRE DE TOTH avec Kirk Douglas-- Big Jack  signé RICHARD THORPE et Le grand Sam (1960) de Henry Hathaway et bien souvent ainsi que pour d’autres films de manière non créditée et sauva ainsi beaucoup de scénarios mièvres 


!. Il a écrit de 1921 à 1964 date de sa mort plusieurs ouvrages dont A Jew in Love (1931) Publié en français sous le titre Un Juif amoureux en 1933 et réédité en 1982 et une somme impressionnante de nouvelles plus traduites et dont l’une I Hate Actors ! (1944) sera adapté en France (3). L’infatigable scénariste passa derrière la caméra pour 7 films réalisés entre 1934 et 1952.que nous ne connaissons point.

L’autre adaptateur est VICTOR TRIVAS au parcours moins prestigieux qui avait travaillé avec Ben Hecht pour Mark Dixon, détective (titre original : Where the Sidewalk Ends) réalisé par OTTO PREMINGER 1950 et pour adaptera Le criminel (1946)
The Stranger son propre roman pour ORSON WELLES aidé d’autres scénaristes dont John Huston. Il s’essayera à la réalisation (La femme nue et Satan (1959) qui fut inégale comme ses travaux dont nous avons pourtant gardé un avis favorable pour No Man's Land (1931) qui montrait cinq soldats de différentes nations embourbés dans la première guerre mondiale qui décident de rester ensembles

Même si l’interprétation est inégale, le casting reste superbe ; on y trouve :

JACK LAMBERT un des plus effrayants méchants du genre avec Ernest Borginine ; Jack Palance et Lee Van Cleef avant sa consécration, le montre moins ici malgré son côté provocateur ; il fut plus démesuré ailleurs. Il est dans mille westerns ( Stars in My Crown de Jacques Tourneur -- 952 : Les Affameurs (Bend of the River) d'Anthony Mann -- 1956 : Coup de fouet en retour (Backlash) de John Sturges) et polars (1946 : Les Tueurs (The Killers) de Robert Siodmak---1951 : La Femme à abattre (The Enforcer) de  Raoul Walsh) - 1955 : En quatrième vitesse (Kiss Me Deadly) de Robert Aldrich- 

ANN DVORAK possède le deuxième rôle féminin important dans l’action et au personnage bien plus fouillée que celui de Gene Tierney. Elle y est inoubliable dans ce rôle de vieille fille qui involontairement met le feu à une grange après l’avoir vécu celui d’un autre qui ne demandait que cela pour arriver à ses fins malhonnêtes. C'est une mal-aimée, une frustrée sexuelle qui découvre ou redécouvre sa féminité et consomme son retard avec le dangereux Greer et se métamorphose en coquette. Son personnage reste de surcroît le plus captivant et le plus étoffé de tous

Elle débuta en 1916 et deviendra l'une des stars de la Warner Brothers dans les années 1930 dont le personnage le plus mémorable sera Cesca la sœur du gangster Tony Camonte dans Scarface (1932) de Howard Hawks pour qui elle tournera La foule hurle The Crowd Roars ( (1932) avec James Cagney son partenaire dans Les hors la loi G' Men (1935) de William Keighley. Ce sera son ultime western après en 1945 : La Belle de San Francisco(Flame of Barbary Coast) de Joseph Kane avec John Wayne et en 1946 : Règlement de comptes à Abilene Town (Abilene Town) d'Edwin L. Marin 1er rôle avec Randolph Scott et son dernier film . Après un bref séjour à la petite lucarne ; elle quitte le métier en 1952 et décède plus d’un quart de siècle plus tard.

 

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ZACHARY SCOTT incarne un sieur pervers, habile un homme qui sait l’influence sur les femmes et en joue. IL est forcément immoral et s’en contre balance et sa fin sera comme lui minable. Cet acteur étonnant qui mourut à la cinquantaine figure au générique de films signés Jean Renoir (1945 : L'Homme du sud (The Southerner) Nicholas Ray (1950 : Born to Be Bad) de Luis Buñuel étonnamment (1960 : La Jeune Fille -The Young One) Jacques Tourneur (1953 : Les Révoltés de la Claire-Louise -Appointment in Honduras) Edgar G. Ulmer (1948 : L'Impitoyable (Ruthless) un de ses plus beaux rôles en arriviste ) Richard Fleischer (1956 : Bandido caballero -Bandido) un de ses rares westerns avec Amour, fleur sauvage -1955 de Lesley Selander , Le Trésor des collines rouges Treasure of Ruby Hills (1955) de Frank McDonald et Colt .45 (1950) de Edwin L. Marin. Par sa filmographie diverse il reste un acteur énigmatique conciliant différents cinémas

 

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ETHEL BARRYMORE fait partie de la célèbre famille de comédiens renommés (Lionel Barrymore - John Barrymore- John Drew Barrymore) dont la petite fille n’est d’autre que Drew Barrymore. Elle s’imposa dans des rôles de femmes fortes, autoritaires directrices comme dans ce film où son rôle tout symbolique soit-il est et fut célébré de son temps ne fusse que par un oscar, courtisé par Winston Churchill à qui elle refusa un mariage. Frank Borzage, Elia Kazan , Clifford Odets, Alfred Hitchcock , la quémandèrent et ils n’eurent point tord mais là elle ne fait que se parodier

 

 

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GENE TIERNEY fade il faut le dire a un personnage classique d’amoureuse qui découvre son infortune et la corrige adroitement sans révéler la fin du film. Néanmoins elle fut mieux servie chez Otto Preminger avec Laura 1944 et Mark Dixon, détective et chez Joseph L. Mankiewicz avec Le Château du Dragon 1946 et L'Aventure de madame Muir


Son entrée dans le western est moins marquant ; le genre lui sied mal : Le Retour de Frank James --The Return of Frank James de Fritz Lang La Reine des rebelles -Belle Starr 1941 de Irving Cummings -- Le Gaucho Way of a Gaucho de Jacques Tourneur. Elle était plus superbe dans le drame et dans ses rôles mystérieux

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GLENN FORD tournera plus de 30 westerns durant sa carrière et 10 d’entre eux sont des classiques ou des chefs d’œuvre notamment ceux signés Delmer Daves, Budd Boetticher et Anthony Mann
Il n’excella que dans ce genre et montra à mille reprises de son talent d’acte puisqu’il tourna dans des œuvre imposantes, réalisées par des réalisateurs qui ne l’étaient pas moins : 1946 : Gilda --1953 : Règlement de comptes (The Big Heat) et 1954 : Désirs humains (Human Desire) de - Milliardaire d’un jour -Pocketful of Miracles de Frank Capra . 1962 : Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (Four Horsemen of the Apocalypse) et Il faut marier papa (The Courtship of Eddie's Father) 2 films de Vincente Minnelli


Il fut souvent avec Kirk Douglas l’image du cow-boy torturé, du policier meurtrier et de l’homme en colère, sous une faiblesse psychologique il montre une force morale et doublé d’un courage non dénué de doute. Il restera attachant pour ces qualificatifs qui habitaient ses personnages

 Parmi ses réussites dans le genre notons : 1955 : Le Souffle de la violence (The Violent Men) --1956 : L'Homme de nulle part (Jubal) ;1957 : h 10 pour Yuma (3:10 to Yuma) ,  1958 : Cow-boy (Cowboy)  de Delmer Daves  --- 1956 : La première balle tue (The Fastest Gun Alive) --- le désopilant1958 : La Vallée de la poudre (The Sheepman) : --- 1960 : La Ruée vers l'Ouest (Cimarron)---  Ceux qui suivirent (une huitaine sont à honnir) 

 JACK LAMBERT ET GLEN FORD

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(*) Dale Robertson acteur de western des années 50-60 qui pretera sa voix et celle-ci clôt le film

 

 

 

 

(**) L'Appel de la forêt (1935) de William A. Wellman-- La Dernière Chasse (1956) de Richard Brooks --- La Chevauchée des bannis (1959) de André De Toth qui demeure le film le plus rapprochant ----Le Grand Silence (1968) de Sergio Corbucci

(1) Qui sera d’ailleurs reprise par Billy Wilder 1974 : Spéciale Première, après la version de Lewis Milestone au titre éponyme en 1931 et avant celle moins connue de Ted Kotcheff 1988. Il existe même une série de 18 épisodes 1949-1950

(2) HOWARD HAWKS ne fut pas crédité pour ces 2 westerns


(3) Je hais les acteurs (1986) de Gérard Krawczyk avec Jean Poiret, Michel Blanc, BernardBlier |