1000 films pour aimer le Western

Règlement de comptes à Black Horse Canyon (Gunfight at Black Horse Canyon) de RG Springsteen 1961 USA

 ESC Editions MAI 2019 

BONUS

Entretien avec Jean François Giré et une partie historique avec IAC 

Ce western un peu trop touffu semble être non une arnaque car le fait est dénoncé dans les bonus , mais une opération commerciale du cinéma américain qui réunit 2 épisodes d’une série Tales of Wells Fargo (1957–1962) 201 épisodes ) pour pondre un nouveau film et la gestation n’est pas si douloureuse car étonnement l’alchimie marche. Cette substitution n’est pont la première (1)

L’histoire donc aidé de nombreux fils conducteurs va être présentée par Catherine (Patricia Owens) une employé de la Well Farfo chargée par celle-ci de donner un compte rendu de sa région qu’elle exècre. Cette intellectuelle qui cite Cicéron et évoque Dante avec une phrase lapidaire ; “vous qui entrez ici abandonnez toute espérance”va croiser deux des principaux antagonistes de cette histoire répétons-le assez riche: Jim Hardie (Dale Robertson) et Nathan Chance (Rod Cameron) deux connaissances qui s’apprécient et se combattent.

Hardie, agent de Wells Fargo aussi, doit composer avec des affiches “Mort ou vif 5 000 $” portant son nom qui attirent des chasseurs de primes dont Squire (Philip Carey) qui sort de prison et son acolyte Rake (Claude Akins) tout aussi antipathique. Le premier va s’acoquiner avec Hawk tueur plus expéditif pour s'approprier l’argent que porte un riche éleveur. De sur croit Hardie qui rêve d’harponner un superbe étalon voit une jeune femme amoureuse lui se charger en vain de cette capture. Le héros voit et vit toute ses changements sans pas trop de contrariété et le spectateur itou.

FRANK GRUBER écrivain de polars et de western (2) – enfin les deux genres ne sont pas si antagonistes que cela – est le créateur de ladite série ; il est servi ici par 2 scénaristes don’t nous peinons à découvrir l’apport réel : ANTHONY LAWRENCE et JACK TURLEY

Le premier est un scénariste de séries des années 60-70 ; westerns : Les aventuriers du Far-West-- Have Gun - Will Travel (T-- Bonanza : 8 épisodes -- Les bannis-- Gunsmoke -- Sur la piste des Cheyennes -- – et polars

Le seul traitement que nous connaissons concerne Elvis Presley don’t il écrivit la biographie pour John Carpenter dans le téléfilm Le roman d'Elvis (1979) et des scripts pour lui : Trois gars, deux filles... un trésor -, et L'homme à tout faire de John Rich et les film ne l’étaient pas tout , comme l’autre qu’il fit Paradis hawaïen (1966) qui ne valait pas ceux du début de cette star monumentale

Quant au sieur SPRINGSTEEN qui est loin d’être notre cinéaste préféré; il s’en sort pas mal. Il est vrai qu’il avait un parcours dans le genre assez significatif ne fusse que dans les séries : Trackdown 9 épisodes en 1958-59 --- Au nom de la loi en 1959 (5) --- Rawhide 1960-61 (8) --- The Tall Man 1961-62(6) --- Tales of Wells Fargo (18) ---- La grande caravane 1960-64 (5) ---- Bonanza 1965-66 (6) --- Laredo 165-66 (5) --- Daniel Boone 1966-67 (4) et d’autres encore furtivement.Il débuta en 1945 avec des westerns qui resteront son genre privilégié puisqu’en 1957 il en avait réalisé une bonne cinquantaine. Mais ce n’est point cela que nous connaissons mais plutôt ceux réalisés dans les années 60 après son passage sur le petit écran : 5000 DOLLARDS MORT OU VIF « Taggart » 1964--- TOUTE LA VILLE EST COUPABLE Johnny Reno 1966 “réussi malgré quelques situations on ne peut plus classiques, bien mené surtout dans ces scènes d’actions et non point dans les scènes intimistes.” HOSTILE GUNS (1967) où déja nous soulignions les qualités inhérentes à cette oeuvre-là “Un artisan c'est-à-dire capable de pondre des films regardables, classiques sans apport nouveau mais avec un savoir faire” FORT BASTION NE REPOND PLUS 1967 dont nous sommes sortis moins satisfaits : “Voilà le western calamiteux par excellence reposant sur des stéréotypes, usant de rebondissements peu crédibles et même le coup de foudre qui ressemble à un coup de poutre prête au fou-rire.Les scènes de bagarres sont moins valorisantes que celles d’une récréation en CP et certaines sont reprises de " Le Sentier de l'enfer « autre film désolant signé du même scénariste” d’où l’appellation certes d’artisan , plus ou moins captivant

L'ultime plaisir reste les retrouvailles avec des figures légendaires. Parmi elles nous avons:

CLAUDE AKINS rempile comme acteur de second plan(3) PHILIP CAREY au charisme plus évident (4 ) le rejoint

PATRICIA OWENS fut elle aussi présente dans de nombreux westerns: 1958 : Le Trésor du pendu (The Law and Jake Wade) de John Sturges--- 1959 : Duel dans la boue (These Thousand Hills) de Richard Fleischer--- 1965 : Les Éperons noirs (Black Spurs) de R. G. Springsteen- Elle est connue pour avoir le rôle principal face à Vincent Price dans le film d’horreur qui marquera plusieurs générations La mouche noire (1958) the fly de La mouche noire (1958). Elle quittera le grand écran à 43 ans

ROD CAMERON joue l’adversaire raisonnable et raisonné qui refusele western de série B (5)

DALE ROBERTSON toujours élégant et prenant eut un parcours tout aussi riche (6)

(1) Le solitaire de l'Ouest avec Charles Bronson fut la synthèse de 2 épisodes de “Le virginien”

(2) connu du moins en France pour ses polars que nous découvrons après-guerre (The Honest Dealer (1947)* Cent mille dollars, ) et dont certains donnèrent des films (Johnny Angel (1945)d’ Edwin L. Marin-- Accomplice (1946) qui mettait en scène Simon Lash une de ses créations --- The French Key (1946). Il a néanmoins à, son actif une quarantaine d’écrits sur le western (2) qui donnèrent lieu à des productions dans les années 40-60 de « The Kansan (1943) » à « White Comanche (1968) » en passant par des films plus connus et reconnus : 1943 : Du sang sur la neige (Northern Pursuit) de Raoul Walsh-- 1951 : Les Rebelles du Missouri (The Great Missouri Raid) de Gordon Douglas-- Backlash (1956) Coup de fouet en retour de John Sturges et servit Randolph Scott plusieurs fois (The Cariboo Trail (1950 d’Edwin L. Marin-- Rage at Dawn (1955) de Tim Whelan)

(3) CLAUDE AKINS autre méchant et acteur populaire se tailla lui aussi une réputation dans le polar (1964 : À bout portant (The Killers), de Don Siegel) et le western (1954 : Le Raid (The Raid) d'Hugo Fregonese-- 1954 : Dans les bas-fonds de Chicago (The Human Jungle) de Joseph M. Newman - 1955 : L'Homme au fusil (Man with the Gun) de Richard Wilson --- 1959 : Rio Bravo d'Howard Hawks son rôle le plus mémorable -) et fricota avec le petit écran (Arabesque-- B.J. and the Bear The Misadventures of Sheriff Lobo 1978-1981----)

(4) PHILIP CAREY beau blond on ne peut plus séduisant joua un héros non moins charismatique Philip Marlowe, le détective privé de Raymond Chandler dans Philip Marlowe (1959-1960), une série télévisée de 26 épisodes et son intrusion la plus marquante dans le western fut la série télévisée western Laredo (1965-1967) et nous le vîmes dans : 1951 : La Mission du commandant Lex (Springfield Rifle) d'André De Toth -- 1953 : Gun Fury de Raoul Walsh -- 1954 : La Ruée sanglante (They Rode West) de Phil Karlson -- 1965 : Quand parle la poudre (Town Tamer) de Lesley Selander

(5) Rod Cameron (1910–1983) fut le cowboy du pauvre, celui dont les films accompagnaient en seconde séance d’autres plus importants. Il fut un temps cascadeur avant d’aborder le cinéma en 1939. Quelques années plus tard il tournera en premier rôle des westerns : La Taverne du cheval rouge (Frontier Gal) réalisé par Charles Lamont en 1945--- Le Justicier de la Sierra (Panhandle) de Lesley Selander sorti en 1948. --- Le Barrage de Burlington (River Lady) de George Sherman 1948. -et cela durera une trentaine d’années ( son dernier sera Jessi's Girls (1975) d’ Al Adamson ) Il interprètera 2 fois le fameux shérif Pat Garrett : Bullets Don't Argue (1964) et The Last Movie (1971) et avait au compteur plus de 190 rôles dont une bonne cinquantaine de westerns

(6) DALE ROBERTSON acteur au jeu imité et au charme certain joua principalement des westerns, genre où la personnalité compte plus que le talent notamment dans des séries (Le cheval de fer ( The Iron Horse) 1965-1966.--- Les aventuriers du Far-West 1969-70--- Harts of the West 1993-1994 et dans de nombreux westerns : 1950 : The Cariboo Trail, d'Edwin L. Marin et Les Rebelles de Fort Thorn (Two Flags West), de Robert Wise --- 1951 : L'Énigme du lac noir (The Secret of Convict Lake), de Michael Gordon oeuvre méconnue et( superbe --- 1952 : Les Bannis de la Sierra (The Outcasts of Poker Flat) de Joseph M. Newman --- 1954 : La Sirène de Bâton Rouge (The Gambler from Natchez), d'Henry Levin et Sitting Bull, de Sidney Salkow --- 1956 : 24 Heures de terreur (A Day of Fury), d'Harmon Jones et Guet-apens chez les Sioux (Dakota incident), de Lewis R. Foster ; c’est d’ailleurs durant cette décennjie qu’il eut ses meilleurs films --- 1964 : Condamné à être pendu (Law of the Lawless), de William F. Claxton et Blood on the Arrow, de Sidney Salkow -

Sa prestance incitèrent dans les années 80 les producteurs de Dynastie et Dallas à l’engager