1000 films pour aimer le Western

UN DOLLAR ENTRE LES DENTS  Un dollaro tra i denti 1967 de Luigi Vanzi

              ARTHUS FILMS JUIN 2019

 Le western italien eut des hauts et des bas et celui ci n’est point dans le haut de l’échelle malgré un bon vouloir mais entre je veux et je peux l’écart est grand.

 Celui-ci démarre sous des bons hospices avec un prologue prenant et muet qui voit arriver un étranger (Tony Anthony) dans une ville en plein mutisme à voir l’endormissement des autochtones non simulés et une ombre féminine qui jaillit furtivement et un enfant souffle. le seul quidam qu’il rencontre lui intime l’ordre de partir vite et loin

L’homme sans nom va se retrouver dans une histoire mêlant intrigue et mystère mettant en scène le bandit Aguilar (Frank Wolff) désireux de s’approprier un coffre plein d’or destiné au gouvernement mexicain. Le héros va s’associer puis se retourner contre ce dernier

Si le scénario se montre classique sans surprise et qui n’est pas à rappeler « Une poignée de dollars. La réalisation est solide malgré quelques contradictions et s’évertue à proposer des plans non pas originaux mais recherchés encore que cela est ephemere dommage que les actes suivants n’affichent pas la même attention.

 La seule idée du film voit le héros blessé approché par une femme sensuelle prête à l’embrasser et qui ne s’attend point dans cette approche amoureuse à voir sa tête projetée violemment et mortellement contre le sol.

                               C’est le premier film de ce réalisateur inconnu sans jeu de mots au bataillon Luigi Vanzi se fit appeler lors de la vague d’américanisation Vance Lewis pour ce film et pour 2 autres westerns avec le même acteur principalLe cavalier et le samouraï (1968) Lo straniero di silenzio ;Un homme, un cheval et un pistolet (1967) Un uomo, un cavallo, una pistola  qu’il rdredirigera dand un film d’action Piazza pulita (1973) et Roy Ferguson pour d’autres(Sept à Thèbes 1964-Sette a Tebe  un péplum &Il segreto dei soldati di argilla 1970 un polar )

JOLANDA MODIO tout comme Gia Sandri auraune carrière brève  mais plus riche puisqu’elle travaillera avec Sergio Sollima dans l’un de ses meilleurs films , Le dernier face à face (1967) Faccia a faccia,  face si j’ose dire à à Gian Maria Volontè, Tomas Milian, William Berger. Son troisième et ultime western seraSartana dans la vallée des vautours (1970) Sartana nella valle degli avvoltoi où elle croise à nouveau William Berger. Elleapparaîtra dans une production franco-italienne tirée du roman de Michel ButorLa modification (1970) signée Michel Worms etfigurera au générique d’un film de Mario Monicelli :Casanova '70 (1965)

FRANK WOLFF est un acteur américain qui débuta sous l’égide de Roger Corman (1958 : I Mobster--- 1959 :La Femme guêpe --1960 :Ski Troop Attack -) puis sinstalla dans le cinéma d’auteur (1962 :Salvatore Giuliano de Francesco Rosi--America, America  1963 de Elia Kazan avant de s’adonner au western transalpin : 1967 : La vengeance de Ringo de Mario Caiano ---1967 :Dieu pardonne... moi pas ! de  Giuseppe Colizzi,--- Le Grand Silence(Il grande silenzio) réalisé par Sergio Corbucci en 1968 et qui reste son meilleur rôle  -- 1968 :Il était une fois dans l'Ouest  C'era una volta il West de  Sergio Leone  qui lui avait offert le rôle de Lee Van Cleef dansEt pour quelques dollars de plus (Per qualche dollaro in più) 1965 qu’il  refusa-- 1968 :Tuez-les tous... et revenez seul !  « Ammazzali tutti e torna solo » de  Enzo G. Castellari, -- Aujourd'hui ma peau, demain la tienne(I tre che sconvolsero il West)-- Le fossoyeur (1969) Sono Sartana, il vostro becchino de Giuliano Carnimeo. Il dilapida son talent et mit fin à ses jours à 43 ans

TONY ANTHONY est un acteur avec un crédit d’une quinzaine  de rôles dont 6 westerns et dix qu’il scénarisa faisant de lui une personnalité multiple ( producteur – réalisateur- scénariste – dialoguiste – acteur) Au début des années 1980, Anthony a écrit, produit et joué dansComin' at Ya! (1981) etLe Trésor des Quatre Couronnes (1983) et atteint une notoriété avecBlindman, le justicier aveugle (1971) Blindman de Ferdinando Baldi

Un mot encore pour saluer le coffret combo qui offre un livre de 60 pages qui s’interroge sur la genèse du film, sur son impact  et parle de l’équipe technique – réalisateur – acteurs -         directeur photo – le compositeur qui repose une teinte sonore dynamique avec un leitmotiv sonore—le producteur

(*) Édition Collector Blu-ray + DVD + Livret

Version intégrale non censurée--Master restauré Haute Définition

Edition limitée en Mediabook, avec  le Blu-ray  et le DVD du film

un livret de 64 pages intégré à l’étui: « La saga de l’Étranger » par Alain Petit